Elle faible? Elle malade... Cela ne lui était plus arrivé depuis ses premières années de médecine où son organisme naïf choppait tous les miasmes des patients. Pour la Fière Zoïa c'était l'humiliation ultime, sans compter que ces blouses de l'hôpital étaient affreuses et que ses escarpins lui avaient été confisqués. Elle se retrouvait donc à hauteur du commun. Honte suprême. « Mais vous êtes brillantes. » dit-elle à Anna en la fixant. Neurochirurgien certes, elle n'en était pas moins Médecin. La Brune (Elia) détailla ses symptômes, et Maxym surenchérit. Zoïa ferma ses paupières et récita comme en examen: « Asthénie, fièvre supérieure à 39°c, céphalées, douleurs musculaires. » Elle soupira. « Tout ça, ça ressemble à la grippe. » Non, sans blague? « Mais c'est comme si la maladie débutait seulement, ce ne sont que des prémices. » Le virus avait muté et il promettait d'être résistant, mais elle n'avait pas peur de cela non, elle résisterait elle aussi.

ET SURTOUT BONNE SANTE! Et voilà que je me retrouvais dans cet hôpital à la con pendant je ne sais combien de temps, franchement on m'en veux. J'étais juste très faible et fiévreuse et honnêtement je pensais avoir un peu trop abusé à la soirée Disney du Lord Hobo. Mais non c'était une foutue grippe quoiqu'un peu plus grave que qu'une simple grippe, enfin je n'en sais rien on m'avait juste parquée dans cette pièce avec cette blouse blanche froide et horrible. Mais par chance, enfin j'espère, je n'étais pas seule on était plusieurs à avoir chopé ce virus. J'étais sur mon lit en train de fixer la seule fenêtre qui se trouvait dans la chambre-dortoir, je voulais juste voir qu'il y avait encore de la vie dehors. Et voilà que les deux autres se prennent la tête, j'avais envie de leur dire de la fermer mais ça ne servait à rien de m'époumoner. J'ai juste relevé la tête pour voir qui d'autre m'entourait et là au fond j'ai vu mon petit vert favori, Konrad. Je me suis relevée lentement, j'avais la tête qui tournait mais je voulais aller le voir. Alors tant bien que mal je me suis mise debout et me suis dirigée lentement vers son lit avant de m'allonger près de lui, j'étais pire qu'essoufler. Koko, pitié, dis moi ce qu'on fou ici. On s'enfuit? Je ne le regardais même pas tellement ça me tournait la tête, au moins j'étais avec un de mes amies les plus proches.

† Life is a terminal illness. TG #1 ► l'arrivée en quarantaine. †

ET SURTOUT BONNE SANTE! C'est pas humain de se sentir si faible et d'avoir autant mal au crâne. Konrad semblait dans le même état que moi, on faisait une belle équipe de bras cassé. Je sentais bien qu'il avait eu du mal à me répondre ça m'a fait sourire, toujours là pour me rassurer. J'étais vraiment pas épaisse pour tenir dans ce lit avec lui car ils étaient vraiment étroit genre trop des radins les mecs, aucun confort. Je dis ça mais moi non plus j'en aurais pas le courage. dis je le souffle court. On a rit tous les deux après sa remarque trop cucul la praline et on s'est regardé. Moi aussi, t'inquiètes je ne te laisserai pas tomber. Tu survivrais pas sans moi. Je crois que la fièvre me faisait dire n'importe quoi et je serai la main de Konrad pour me rendre compte que je n'étais pas dans un rêve. Une télé, une radio et une fenêtre, je crois qu'ils veulent qu'on s’entre tue. C'est genre les nouveaux Hunger Games, y aura qu'un seul survivant. Ouais là ça devenait grave, je disais vraiment de la merde et ça me faisait rire mais pas trop longtemps car ça me donnait la nausée.

† Life is a terminal illness. TG #1 ► l'arrivée en quarantaine. †

Mal de crâne peut-être, entrain de crever sûrement, mais Maxym ne peut s'empêcher de pouffer bêtement en entendant sa colocataire se pâmer devant la.. fille brillante (Anna). Neurochirurgienne apparemment. C'est malin ça tient. Comme quoi, les connaissances, ça sert pas à grand chose des fois. Et pendant que ça récite des symptômes comme une liste de courses, la demoiselle touche son front brûlant, sert les poings.. bref, coche au fur et à mesure. Une chose est sûre, ils ont tous été touché par la même saloperie. Et s'il ne doit en rester qu'un, gagez que ça sera Maxym. Plus que les médecins, elle comptait sur son corps pour ne pas la lâcher, même si celui-ci semblait renoncer de jour en jour. Ca ne pouvait pas être pire, si ? Apparemment. « Ca, des prémices ? Et c'est quoi la suite ? » La peur, connaît pas. Mais sa voix ne pouvait contenir ce qui commençait sérieusement à y ressembler. En fait, elle n'avait pas pensé à l’éventualité que ça pourrait être pire que ça. « Ils vont trouver ce qu'on a et nous soigner avant que ça empire.. » Qu'elle s'auto-persuade, d'une voix plus assurée que pensée. De toute façon, hors de question de passer des jours ici. Puis ça empirera pas de toute façon. Demain ils seront chez eux, voilà. Qu'on ne me fasse pas croire que c'est autre-chose qu'une petite crise passagère.

ET SURTOUT BONNE SANTE! Ouais c'est vrai ça, pourquoi ça tombait sur nous? On avait pas été irréprochable l'année dernière, ok, mais on ne méritait pas ça! En plus ce n'était vraiment pas le moment, je devais réviser pour le ballet du lac des cygnes, je ne pouvais pas me permettre de perdre de temps. Enfin apparemment si. Faudrait vraiment qu'ils me bourrent de médocs là car sinon je vais finir pas crever et toi aussi tiens tu crèveras avec moi, promis? J'ai tourné la tête vers lui avec un petit sourire avant de refermer les yeux, la lumière me péter la gueule. Moi qui croyais avoir fait trop d'excès au Lord Hobo, enfin ça m'étonnait quand même. J'avais envie de dormir mais je ne m'en sentais même pas capable, c'est horrible qui que vous soyez sortez moi de là!

† Life is a terminal illness. TG #1 ► l'arrivée en quarantaine. †

ET SURTOUT BONNE SANTE! Ouais pourquoi je suis si pessimiste d'abord? Ca craint cet hôpital me fait vraiment dire de la merde en boîte je déteste ça. Désolée, c'est la fièvre qui me fait dire des conneries. J'avais l'impression d'être dans l'un de ses films ou les deux héros s’apprêtent à mourir, c'est assez triste mais bon vu notre situation je ne vois pas d'autre alternative. J'avoue, on prend les pires cuites et les pires merdes et la une grippe nous achève c'est chaud. Ma fierté en prend un coup. J'avais limite envie de me relever pour aller défier cette putain de maladie en allant taper soirée mais j'en étais juste incapable. Au moins t'es là, je ne suis pas toute seule. Je serrais sa main dans la mienne toujours les yeux clôts, je ne voulais plus quitter ce lit c'est mieux d'être à deux quand ça ne va pas.