Je ne savias même pas pourquoi j'avais fais cette allusion dans ma réponse... Je mettais ça sur le compte de la fatigue... Je n'étais pas du tout du genre à me mêler des affaires des autres. Mais d'un autre côté j'arrivais pas vraiment à cerner Konrad. Je crois bien que je n'ai jamais réussi. Même quand on était à Londres ensemble, j'ai jamais su qui il était vraiment et s'il ne jouait pas avec toutes les filles... " J'en sais rien. J'ai l'impression que t'es comme ça avec toutes les filles. Que je suis comme toutes les autres. Et que tu vas me laisser tomber... "

Un bourdonnement dans tes oreilles, tu ouvrais un œil puis l'autre. Il y avait au moins une vingtaine de personnes autour de toi, tous dans un lit. Te redressant doucement, tu te rendais compte que ta tête te faisait un mal de chien que tes membres étaient totalement enquilosé. Tu parvenais malgré tout, à sortir ta tête de la couette, pour te rendre compte d'où tu étais. C'est pas possible ! Tu ne pouvais pas être dans un hôpital. Tu refusais d'y penser, tu avais déjà passer ton année de deux mille treize entre la chimiothérapie, tes chiottes et les hospitalisations d'urgence. Il était hors de questions que tu recommences tout ce que tu voulais c'était voir Jeno et puis prévenir Konrad lui dire que tu n'étais pas partie bien loin mais justement ton regard se posait sur Konrad. Quoi ? Konrad ici ? Tu ne comprenais vraiment plus rien. «  K.. Konrad ? Qu'est ce que je fais ici ? J'ai fais une rechute ?  » Reprenant doucement ton souffle, tu grimaçais en voulant bouger ton bras. «  Où est Jeno ? Et toi tu vas bien ?  » Ton cœur s'emballait quelques peu là a la vitesse que tu posais tes questions. Reprenant une nouvelle fois ta respiration, tu regardais ton ami avec les yeux du chat potté afin qu'il t'explique tout.

Même si pour le moment, les médecins ignoraient totalement ce qu’ils avaient. Ils avaient bien un moyen pour apaiser les douleurs ou les symptômes. C’était insupportable. Elle allait finir par devenir dingue « Il faudrait qu’on en réclame, dès qu’une infirmière ou un médecin viendra nous voir » C’était certain. Poppy allait réclamer quelque chose pour atténuer ses douleurs, car c’était tout simplement impossible de fermer les yeux ou même de se réchauffer puisqu’elle avait sans cesse des frissons, malgré sa température excessive « Ils abusent, vraiment » C’était le cas de le dire. Vingt personnes ? Une télé ? Tout le monde n’était pas forcément d’accord sur le programme ou sur le choix du film « En gros, c'est soit la télé, soit en attend patiemment qu'on vienne nous rendre visite »

Konrad était là prêt toi . C'était quoi ce délire ces derniers temps, pourquoi toujours t'obliger a avoir Konrad au près de toi et pas Jeno ? C'était quoi le message ? Parce que rien a foutre du message, tu étais certes contente de voir Konrad, de voir quelqu'un que tu connaissais mais tu voulais voir Jeno. Konrad t'expliquait la situation et tu soupirais. «  Autant que je crève de suite parce que là les hôpitaux j'en peux plus, je vais devenir complètement tarée à la longue.  » Te tortillant, tu gémissais, car cela te faisait horriblement mal. Tout le monde semblait dans un état pitoyable. Tu reposais ensuite tes yeux sur Konrad. «  Mais qu'est ce que tu branles toi si t'es encore plus malade que moi ?  » Tu le regardais sévèrement prête à l'envoyer au lit mais au dernier moment, tu venais lui agripper la main. «  Reste quand même un peu. Tu crois que Jeno sait où je suis ? Tu crois qu'il va venir me voir ?  » Tu étais tellement paumée d'un coup.

« Il faudrait qu’on en réclame, dès qu’une infirmière ou un médecin viendra nous voir » Je hochais encore la tête, elle pouvait compter sur moi pour sauter sur la première infirmière qui passe et pour lui réclamer quelque chose au moins pour cesser mon mal de crâne. C’était juste plus possible là quoi. « En gros, c'est soit la télé, soit en attend patiemment qu'on vienne nous rendre visite » Exactement, ce n’était pas la bousculade niveau choix de ce qu’on peut faire de notre journée, même de chaque minute qui passe. Ou on peut dormir dis je en soufflant. Un seul jour et j’en avais déjà marre, je devenais déjà pire qu’une mamie à râler pour un rien. Me laisser d’autres jours c’était vouloir mon suicide. J’ai une idée moi de ce qu’on peut faire pour s’occuper, on va mettre une idée de jeu de société en grandeur nature, prête à savoir ? Je la regardais alors que je reportais mon regard sur la salle et tous les autres contaminés se trouvant dedans. Un qui est ce version grandeur nature. Tous les personnages possibles sont les personnes présentes ici, tu ou je commence et on choisi une personne. On la garde en tête, l’autre nous pose des questions pour éliminer des personnes et trouver LA bonne personne. J’étais assez fière de mon idée, ça pouvait être marrant et ça nous occupait puis même si on connait pas tout le monde c’était pas comme si on bougeait à tout va vu les zombies que nous sommes. On pouvait donc pas perdre de vu les personnes qu’on a éliminé et celles qui seront toujours dans la course.