It's a joke right ? Voilà que j'me retrouvais en quarantaine dans ce putain d'hôpital où j'y avais déjà passé 24 heures lors de ma tentative de suicide...Que de bons souvenirs, tu parles...J'me sentais fiévreuse, nauséeuse, courbaturée, bref que du bien si vous voyez c'que j'veux dire... Et je n'étais pas la seule, non, on était tout un petit groupe retenu enfermé contre notre gré dans cette salle préparée pour nous, les malades, super comme début de nouvelle année non ? J'étais là, les yeux vitreux à tenter de repérer un visage que j'connaissais... J'reconnaissais Maëlys de loin et j'étais ( étrangement ) rassurée d'la voir ici. Pas que j'étais contente d'la savoir malade elle aussi, mais on pourrait se soutenir dans cette épreuve, non ? Genre se serrer les coudes entres nanas et amies. J'me dirigeais vers elle avec beaucoup de mal et lui adressait un sourire mitigé "Toi aussi tu t'retrouves enfermée ici ma belle ? "

Bonne santé !! Tu parles d'une bonne santé en plus de sa leucémie Abby ce retrouva en quarantaine avec d'autres jeunes, une épidémie de virus ou un truc du genre venait de faire ravage à Harvard. Abby pour l'instant ne connaissait personne à part la prof Anna c'est tout ce qu'elle reconnu. Ses muscles et articulations lui faisait atrocement mal, les medecins lui avait désigner un lit pour qu'elle ce repose, elle s'y allongea et ce mit sur le côté. Les docteurs devaient la surveiller beaucoup plus que les autres du à sa maladie, n'importe qu'elle microbes pourraient prendre une grande ampleur pour elle. Enfin se sera peut-être grâce ou à cause de ça qu'Abby pourra enfin dire la vérité à son sujet.  

Putain et voilà qu'elle refuse de me rendre mon oreiller. Elia a vraiment le don pour m'énerver. J'aurais préféré crever que d'être coincé ici avec elle. Je n'écoutais même pas les discutions autour de nous, je voulais seulement l'étouffer avec mon oreiller, seul problème ? C'est elle qui l'avait. Tu fais chier Elia. Disais-je en râlant avant de m'asseoir sur mon lit, ma tête s'est alors mis à tourner d'un seul coup, c'est vraiment horrible tous ces symptômes. Je restais assis quelques secondes, la regardant méchamment. J'espère vraiment que tu seras la première à crever, au moins je pourrais partir en paix. On s'engueule vraiment comme deux gosses, mais je m'en fous elle me passe par les trous de nez. Je terminais par me lever, mais j'ai eu comme un vertige, je m'étais alors retenu au lit d'Elia avant de m'y asseoir au bord, mettant ma tête entre mes mains. Bon tu me rends mon oreiller ou je squatte ton lit? Yep menace de l'année, au moins elle préféra largement me rendre mon oreiller, plutôt que partager son lit avec moi et très franchement, j'ai aucune envie de m'allonger à côté de cette sorcière.

La veille, en soirée, Nicholas se sentait mal, vraiment mal. Déjà depuis quelques jours, cela n'allait pas. Il se disait que c'était peut-être à cause des médicaments, mais des médicaments ne donnent pas de la fièvre, n'est-ce pas? Il était blême, les yeux extrêmement cernés, tenait à peine debout et son effort maximal était de marcher de sa chambre à sa salle de bain. C'est son chauffeur qui l'a reconduit à l'hôpital, en pensant voir comment il allait. En plus d'avoir le bras droit dans le plâtre, Nicholas avait une grippe affreuse. Bienvenue en 2014 qu'ils disaient!

Après avoir subi une batterie de tests à l'hôpital, on l'avait installé à un lit dans une grande salle avec une vingtaine de lits présent. Pièce où il était toujours endormi lorsqu'il se mit à entendre des voix. Grommelant, ne portant que les vêtements d'hôpital et une paire de boxer en dessous, il finit par se réveiller et aperçoit tout ce beau monde qui lui tenait désormais compagnie. Était-il en enfer? Putain, toutes ces voix lui donnaient un affreux mal de tête. Se redressant doucement, il observait la salle d'un air désespéré. Non, il n'avait pas bonne mine.

A poil j'étais à poil!!! Et j'étais même pas sous alcool, ou sous coke ou je sais quelle autre drogue, nan j'étais à poil dans un lit d'hôpital, dans une chambre avec plein de monde, parce que j'étais en quarantaine pour une espèce de grippe que j'avais contracté. Comme si j'étais déjà pas assez enfermé ces derniers temps!!! Hein? Déjà à la Quincy que j'avais toujours pas quitté, ensuite ce putain de bal qu'a duré une éternité parce qu'on avait pas le droit de sortir et maintenant à l'hosto mais bordel c'est quoi le délire là!!!! Donc je disais à poil, enfin avec une chemise de nuit quoi, ouverte dans le dos, hum magnifique, on verrai les fesses de tout le monde, ça me faisait sourire, au pire y aurai des culottes. Je tournais la tête, y avait Swan, ouf mais y avait aussi un putain de brouahah infernale tout les lit étaient occupé s'était vraiment la mort. "Oh Swan il se passe quoi là ???" Oh et puis Konrad, et pis DUncan enfait y avait plein de monde que je connaissais.

Oui et un putain de mal de crâne en effet. Puis le petit mather n’était pas content que je lui dis de bouger ses fesses s’il voulait son oreiller. J'espère vraiment que tu seras la première à crever, au moins je pourrais partir en paix. Il s’était levé comme pour venir le chercher mais il avait eu un vertige, l’obligeant à se rattraper à MON lit. Non mais qu’il vire ses pattes de là lui. Je tentais alors de lui lancer un regard noir, oui je tentais car vu mon état ça devait pas forcément donner le bon résultat. Bon tu me rends mon oreiller ou je squatte ton lit? Pff même pas besoin de poser la question. Qu’il ait déjà poser son cul dessus était une double contamination, pas question qu’il y squatte un peu plus. Lui jetant tant bien que mal, sur le côté puisque je voyais seulement un côté de son corps, je lui répondis Tiens et je te rassure je resterais la dernière juste pour te faire chier. Oui on était pire que deux enfants mais il me cherchait, j’allais pas le laisser sans rien dire constamment. Me relevant le haut du corps, appuyée sur les paumes de mes mains, je regardais le monde qui y avait. Surtout que j’entendais de plus en plus de voix et de discussions. Apercevant Poppy au loin je fis basculer mes jambes pour me mettre assise sur le lit. Prenant appuie quelques secondes, je tentais de me lever, gardant appuie sur le lit. & lentement mais surement j’avançais vers mon amie eliot. Toi aussi t’es là ? Tu vois que j’ai bien fait de te reparler. Je lui avais dit que le fiat d’avoir peur de perdre à nouveau quelqu’un comme j’avais perdu Dexter, et que cette personne croit que je l’aimais pas, c’était ça qui m’avait poussé à lui pardonner. & j’avais raison, on savait même pas si on allait en sortir indemne de cette chose.