Je ne sais pas ce que je dois faire avec le carton que j'ai en main... Une mauvaise blague de Kristoffer. Quand il ne cherche pas la bagarre avec moi, il me fait des plans foireux comme ça ? Je fronces les sourcils car dans le fond je suis bien curieux de savoir ce que cet idiot peut bien avoir préparé comme connerie pour ma pomme... L'adresse est celle d'un cabaret, pourquoi pas après tout, ça m'évitera de passer la soirée de st valentin tout seul à déprimé. Peut-être est-ce son but au final, éviter que je dégoute ma fille de cette fête en me voyant me morfondre dans ma propre solitude. Arrivant sur place vêtu de façon assez classe pour ne pas faire tâche dans cet environnement, je montre le carton à l'accueil et l'on me conduit à une table. Posant quelque questions rapide, j'apprends qu'il s'agit là d'une activité proposé par le comité et qu'elle se fait à deux pour la st valentin justement... Attrapant mon téléphone, je m'apprête à incendier mon collègue quand mon binôme de ce soir apparaît. Oliver. Mon ex. "Laisse moi devinez... Kristoffer." Il l'a eu aussi ou bien ils sont de mèche ? Je ne sais pas quoi penser de ça. Ok on se rapproche à nouveau le Canadien et moi, mais de là à passé une soirée de st valentin ensemble... Pourquoi ? Il ne se passera de toute façon plus rien entre nous. C'est pas que je ne veux pas, c'est que je ne peux pas. Je ne peux plus lui faire confiance, je n'y arriverais plus, il m'a fait trop de mal et pourtant... Je ne lève pas mon cul de la chaise pour partir, comme si j'espérais réellement que cette soirée pourrait changer le tout même si c'est loin d'être ce que j'avais prévu pour ce soir...

"Rends-toi service; enfiles une chemise et passe une bonne soirée!" Un nouveau regard sur le carton me donnant cette consigne, détaillant l'adresse et l'heure, puis sur l'endroit en question. Un cabaret... Y'a que deux personnes pour m'envoyer voir un spectacle comme ça : ma belle-soeur et Kitt. Tirant une dernière fois sur le bâton de nicotine, je l'envoie ensuite dans le caniveau le plus près, tirant une menthe que je laisse fondre sur ma langue avant de me diriger vers la porte. Je n'ai pas de billet… est-ce que je pourrai tout de même entrer? J'en sais rien, mais je veux bien essayer. Chemise et pantalon d'ébène, ensemble complèté par quelques bijoux argenté, choix de tenue peut-être discutable pour un 14 février, mais je garde encore un certain attrait pour cette monochromie, la trouvant encore élégante, bien que les couleurs aient envahi ma garde-robe depuis quelques années.

Avisant la dame à l'entrée, elle cherche son système avant de me confirmer mon acceptation avec un sourire. Son "Vous êtes attendu." avant de me souhaiter une bonne soirée, me laisse surpris. Je suis en retard? Un coup d'oeil à la montre à mon poignet et je finis par chasser mon inquiétude. Peut-être que c'était seulement pour signifier qu'on a réservé la place pour moi. Mais quand on me guide près de la table en question, j'ai un regard confu vers l'entrée à nouveau. Ça rime à quoi tout ça? Reposant mon regard sur Jaysaël lorsqu'il y va d'une déduction, je n'arrive pas à mentir :

- Je sais pas… Y'a lui et Shirley qui sont capables de m'envoyer à l'aveuglette pour un spectacle, indiquais-je en lui tendant le carton qui était collé sur la porte de mon appartement.

C'est pas le style d'écriture de Shirley, mais ça ressemble à celle de Jason …ou de Kitt. Ça pourrait peut-être être le frangin. Si? J'en sais rien. Je suis incapable de penser correctement ni de détourner mon regard de lui à nouveau : ça lui arrive de pas être aussi beau? On peut mettre ça sur le compte de l'ambiance si j'ai le coeur qui fait n'importe quoi? Non, pas si le spectacle n'est pas commencé? Ha merde… Hésitant un instant, je tourne le carton récupéré entre mes doigts, finissant par le questionner :

- Tu… heum… hésitais-je, me raclant la gorge légèrement. Tu préfères que je parte ou…?

Ou quoi? Que je passe une Saint-Valentin en célibataire étrangement planté à ses côtés? Pas sûr que je sois réellement un choix dans ses plans. Et mes plans? Si je dois être égoïste, j'ai pas envie de partir… mais j'ai pas envie de le foutre mal, alors, j'attends avant de m'asseoir à ses côtés, qu'il confirme ou infirme. Et je respecterai.

• @Jaysaël S-Castellan

Mon regard rivé sur lui je reste silencieux en attendant qu'il me donne une réponse. Il a pas vraiment idée de ce qu'il a pu se passer, laissant entendre deux prénoms. A moins qu'il soit devenu bon acteur en côtoyant Kristoffer, ce dont j'ai envie de douter, je me dis que je peux le croire... Même si cela implique d'avoir une certaine confiance en lui. En suis-je réellement capable ? Ai-je déjà eu un jour confiance en lui dans le fond ? Quand on repense à notre relation, il y a toujours eu des doutes, des jalousies mal placées donc peut-être qu'au final, depuis le début c'est ça mon problème, c'est d'avoir été incapable de le croire, de lui faire confiance sur tout et sur rien.

Il me questionne alors, savoir si il peut rester ou si à l'inverse il est préférable pour lui de partir. Je le fixe avant de regarder autour de nous. "Tu me proposes réellement d'avoir l'air d'être le gars qui s'est prit un râteau le soir de la saint-valentin ?" Le questionnais-je alors pour lui faire comprendre que clairement son départ serait malvenu. Non pas que je tiens à mon image, cela fait bien longtemps que je ne me la joue plus mec à devoir préserver sa réputation... Notre histoire passée ayant un lien avec cela d'ailleurs. Mais dans le cas présent, je ne suis clairement pas enthousiasmé à l'idée de me retrouver seul au milieu de plein de couple. Ce n'est pas réellement une expérience que j'ai envie de tenter. "Mais si toi tu veux rester et que moi je partes, je peux m'en aller." Parce que c'est lui qui a un lien avec l'art, pas moi, donc il est normal pour lui d'être bien plus intéressé par cet endroit que moi et je peux aisément lui concéder cela.

Attendant une réponse de sa part, j'hausse d'abord un sourcil à sa réponse avant que le coin de mes lèvres ne se retroussent légèrement. Un souffle de rire m'échappe, alors que je baisse la tête une seconde avant de la remonter. "Non. Reste." était trop simple. Prenant tout de même sa réponse pour une invitation à rester, je m'installe à ses côtés, tranquillement, n'ayant pas envie de lui flanquer un coup par mégarde non plus. Tournant la tête en sa direction lorsqu'il parle à nouveau, je le fixe quelques secondes avant de répondre.

- Non. J'ai pas envie que tu partes, avouais-je doucement. J'aurais respecté si t'avais préféré ne pas passer la soirée en ma compagnie, c'est tout, expliquais-je franchement, sans pour autant changer de ton.

Après tout, on ne dit pas "mieux vaut être seul que mal accompagné"? Je ne crois pas figurer dans la case "meilleure compagnie" dans ses livres. Il a déjà dit qu'il aurait préféré ne jamais m'avoir rencontrer... Mot toujours difficile à entendre, qui me blesse à l'âme encore lorsque je me les remémore. Si je pouvais revenir en arrière… je suis un imbécile…

If I could turn back the clock
I'd make sure the light defeated the dark
I'd spend every hour, of every day
Keeping you safe

Puis il y a d'autres mots… ceux que j'ai reçu, aujourd'hui même. Qui m'ont fait asseoir machinalement pour être sur de pas tomber, parce que je crois que j'ai manqué un battement ou deux. Mots qui me font un peu plus rêver éveillé ou croire peut-être que ce n'est pas si fou d'y penser, que ce n'est pas si éloigner.

- Et puis, si tu pars… commençais-je à l'attention de Jaysaël, tournant mon regard vers lui. Comment je te remercierais pour les fleurs sinon? Le questionnais-je.

• @Jaysaël S-Castellan

Je crois que j'aime les choses compliqué et que j'ai une certaine tendance masochiste. Est-ce que lui proposer de rester, même si c'était de façon détourmée, est réellement une bonne idée ? J'en doute, parce que je vais croire en des choses, me laisser à divaguer comme l'imbécile que je peux être quand ça le concerne et après encore me faire mal. Après tout ce n'est qu'une mauvaise blague de Kristoffer... Je pige même pas pourquoi il inflige ça à son meilleur ami, autant qu'il me fasse des plans foireux à moi oui, je comprends, autant à son meilleur ami ? J'ai un peu de mal à cautionné.

J'observe alors le blond prendre place sur la chaise en face de moi, visiblement il a comprit ma question, bien que celle-ci lui ai arraché un petit rire. J'inverse maintenant les rôles, lui proposant de partir et de le laisser lui profiter de cette soirée. Après tout l'art c'est son domaine pas le mien. J'hausse un peu les épaules à ses mots. "Quand t'es célibataire au final c'est une soirée comme un autre alors on peut sans soucis se faire un repas entre collègue." Collègue pas ami, j'instaure la distance parce que je n'ai pas envie de déchanter encore... Sauf que d'une cabriole, il l'esquive en me parlant de la mauvaise idée que j'ai eu en lui envoyant des roses et ce mot... Quel crétin, forcément qu'il allait se douter que c'était moi... Ou peut-être pas ? Peut-être qu'il tente au hasard. "Quelles roses ? Je ne t'ai rien envoyé." Oui, je lui mens ouvertement parce que ce n'est pas une discussion que je veux avoir, parce que me prendre encore un coup de sa part, ce n'est pas ce que je veux et en même temps, ce que je veux me conduit inéluctablement vers cela... Saloperie de cœur qui ne veut pas écouté la raison. "T'es sûr que c'est pas encore un tour de ton pote ?" J'argumentes déjà pour ne pas qu'il pose trop de questions, pour le forcer à douter et me croire alors que je tentes de garder un air indifférent.

Piqué par sa réponse, j'essaie de ne rien laisser paraître. Collègues. Peut-être que je peux considérer que c'est déjà une marche supérieure à "ex" seulement. Fou comme les mots peuvent prendre un poids lorsqu'on essaie un peu trop de les analyser! Et justement, j'en ai certains qui me tournent en tête depuis que j'ai reçu roses et note cet après-midi. Alors, amorçant le sujet, j'hausse un sourcil en me prenant un revers direct. Ça ne vient pas de lui. Haussant un sourcil, pas trop certain si je dois le croire ou non, je les fronce ensuite lorsqu'il renvoie la balle, accusant plutôt l'un de mes amis qui voudrait potentiellement me jouer un tour. Mais ouvrant la bouche, je n'ai pas le temps d'argumenter qu'on vient nous demander si l'on est bien installé et nous expliquer que le menu est déjà prévu, que l'apéritif nous sera bientôt servi. Remerciant machinalement la serveuse, je la suis quelques secondes du regard avant de couler celui-ci vers la scène pourtant encore vide.

- J’ai pas d’amis qui feraient ça, indiquais-je, jouant avec l’une de mes bagues, signe trahissant une certaine nervosité de ma part. Les mots sur la carte en disent beaucoup et ce serait cruel de la part de quelqu’un d’autre s’ils essayaient de se faire passer pour lui, même si certains connaissent une part de notre histoire ou savent que j'ai encore des sentiments pour lui. J’ai pas énormément de gens autour de moi qui peuvent signer “S” non plus, laissais-je savoir en tournant mon regard vers Jaysaël à nouveau. Même si son prénom commence par “J”, je reconnais un “S” pour “Saël”, comme je l’ai si souvent nommé. J’ai pas oublié le surnom, même si je dois plus l’utiliser. Il était mon Saël, j’étais son Matthy… Et y’a personne d’entre eux qui peuvent justifier de m’envoyer une rose noire, je crois, ajoutais-je doucement, avec un faible sourire et sans le moindre reproche dans ma voix. Il a toutes les raisons du monde de m’en vouloir et j’aurais pris un bouquet complet de roses noires de sa part sans rechigner, trouvant qu’il a raison. Mais les autres couleurs m’ont surpris. Ses mots aussi, encore plus même… Tu pensais vraiment ce que t’as écris? Le questionnais-je, une lueur d’espoir peut-être trop présente dans mon regard alors que je le fixe.

There goes my heart beating
'Cause you are the reason

And there goes my mind racing
And you are the reason

• @Jaysaël S-Castellan

Je lui mens ouvertement en disant que le bouquet de roses ne vient pas de moi, que je ne vois pas de quoi il parle. La serveuse offre d'ailleurs un temps de répits à notre discussion, me faisant gagner un peu de temps pour trouver des choses à dire, pour peut-être avoir l'occasion de changer de sujet, mais non. Elle repart trop vite et lui, il enchaine trop rapidement. Aucun amis pour lui offrir ce genre de rose, aucun flirte peut-être ? Je n'en sais rien, je sais pas quoi penser avec lui, j'ai attendu son retour à l'époque et je me suis pris une douche froide alors je n'ai pas particulièrement envie de réitérer l'expérience en m'imaginant des choses. Ça fait trop mal. Mais dans le fond, je suis ravi qu'il ai directement pensé à moi pour les roses et le mot, je ne sais pas comment je suis sensé interpréter cela, mais ça me fait plaisir malgré moi, malgré que je ne devrais pas accordé de l'importance à cela... Il continue d'ailleurs son argumentation, me laissant ainsi entendre que c'est la présence de la rose noire qui m'a trahi. J'hausse les épaules, je ne peux pas continuer à nier, après tout je ne suis pas un menteur, ce n'est pas dans ma nature et trop me défendre ne ferait que m'enfoncer, alors je me contente de cette résignation. Pas comme si cela allait changer quelque .... Sa question qui tombe et m'interrompt dans le file de mes pensées fatalitaires. Je pose mon regard sur lui et reste silencieux un instant. Est-il réellement soucieux de savoir si j'étais sincère ? Est-ce que ça changerait quelque chose si je ne l'étais pas ? Je baisse mon regard et glisse ma main sur la table pour me saisir du verre à vin pour jouer avec, faisant tourner doucement celui-ci sur les bords de son pieds. Occupant ainsi mon esprit et mon regard sur autre chose, "J'en sais rien." Je finis par murmurer cela, parce que comme je l'ai dit dans le mot avec le bouquet de roses aux couleurs multiples, je ne sais jamais quoi penser quand je suis avec lui, je ne sais pas ce que je suis sensé faire pour mon propre bien, ce qui est le mieux pour moi. Fuir ou continuer de le voir et me laisser aller à mes sentiments alors même que je sais déjà qu'il n'y répondra pas. "C'est pas comme si ça changerait quelque chose que je le sois ou pas." Soufflais-je finalement parce mon attitude ne va pas changer, parce que je sais que je n'ai plus rien à espéré d'une relation plus intime entre nous. Il a été clair quand il s'est mit avec Jax plutôt que revenir vers moi. Notre histoire est terminée depuis bien longtemps pour lui et il serait enfin temps qu'elle se clôture pour moi.

Expliquant ma déduction, je vois son attitude changer légèrement. Il hausse les épaules, ne cherchant pas à renier une nouvelle fois. Et étrangement, c'est tout ce qu'il me faut pour oser le questionner. Oser lui demander si ce qu'il a écrit est réel, si ce n'est pas qu'un vent de folie qui l'a secoué, l'espace d'un instant. Ou peut-être même qu'il regrette ces mots… Mais sa réponse est vague, indécise : il sait pas. Pas plus que je sais quoi faire quand ça le concerne… Alors j'en baisse la tête également. Est-ce que je peux faire quelque chose? Faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre pour être fixés?

De nouvelles paroles de sa part et mon regard s'adoucit, le coin de mes lèvres se retroussant légèrement. T'as pas idée de ce que tu viens de dire…

- Ça change beaucoup de choses… soufflais-je doucement, le contredisant sans pour autant être capable de formuler tout ce que ça change à voix haute.

Si… Mot puissant qui insufle autant de pouvoir que de douleur… Et je jongle encore entre les deux, parce que je ne connais pas l'issue. S'il croit possible qu'un "nous" puisse encore exister, maintenant ou plus tard… f*ck… Inconsciemment, je glisse une main sous le collet entre-ouvert de ma chemise, passant les doigts sur le tatouage que l'on partage comme si ça pouvait me donner du courage. Est-ce qu'il a encore le sien? Secouant doucement la tête, je ferme les yeux un instant, comme pour essayer de me dissuader de ce que je vais faire… Connerie? Peut-être… Est-ce que je vais me faire détruire? Y'a des chances… C'est pas que la balance qui pourra pencher, c'est tout ce qui entoure aussi. C'est comme jouer avec de la dynamite… Est-ce que je vais reculer? Non. J'en ai assez de reculer, ça a causé plus de problèmes qu'autre chose. J'ai des chances de le blesser et je m'en veux déjà pour prendre ce risque… mais c'est la seule solution que je vois pour mettre les choses au clair.

Une faible inspiration et j'ouvre les yeux, tournant mon regard vers Jaysaël, posant ma main la plus proche de lui sur son bras pour capter son attention. Ma main, qui était quelques secondes plus tôt contre ce tatouage, quittant ma peau pour rejoindre la sienne, passant à son cou pour l'approcher juste assez pour que je comble le reste de l'espace, allant poser mes lèvres sur les siennes.

There goes my hands shaking
And you are the reason
My heart keeps beating
Please come back now

• @Jaysaël S-Castellan

Je ne crois pas réellement ses paroles, parce que je ne vois pas le changement que ça pourrait opéré.. Du moins, je ne le voyais pas car je reste surpris par la suite des événements. Le regard relevé sur lui au contact qu'il instaure, je n'ai le temps que d'un instant pour le dévisager car déjà il change de position, m'envahi encore plus en venant poser sa main dans ma nuque et capturer mes lèvres. Je reste encore plus con. Le coeur ratant un battement malgré moi, malgré tout. Je ne réponds cependant pas à son baiser, préférant le repousser, remettre de la distance entre nous, qu'il retourne sur sa chaise. "Non." Soufflais-je alors peut-être un peu trop catégorique, parce que je me refuse de tomber à nouveau dans ses bras, parce que pour lui ce n'est que pour le fun, parce qu'il me laissera encore, j'en suis certain. Traumatisme qui est là, plaie loin d'être cicatrisée qui déchire encore le coeur et l'âme. "Je vais faire comme si de rien était." Parce que c'est le mieux, parce que je refuse ça, cette éventualité. Je me concentre à nouveau sur le verre impatient que la serveuse revienne, mais elle ne le fait pas encore, elle est lente, mais il y a tellement de monde ce soir, c'est compréhensible. "Tu m'as fait assez de mal comme ça Oliver, je ne suis pas un jouet qu'on prend et qu'on jette à sa guise." Parce que pour lui, je suis certain de n'être que ça maintenant, que c'est uniquement parce qu'il n'y a personnes pour passer la saint valentin à ses côtés qu'il est avec moi. Je ne suis plus son premier choix depuis longtemps. "Et je n'ai pas besoin de ta pitié." Il sait que j'ai horreur de ça, que les gens me prennent en pitié pour x ou y raison et j'ai clairement l'impression que c'est ce qu'il vient de faire en agissant de la sorte. Un baiser pour tenter de me réconforter. Oui, j'interprète tout mal parce qu'il y a une chose qu'il a perdu en disparaissant de ma vie du jour au lendemain, c'est ma confiance. Sans confiance en lui, je ne peux aucunement voir du positif dans un tel acte. Sans confiance, je ne peux pas me dire que peut-être lui aussi il regrette notre relation, que depuis des années, ma présence à ses côtés lui manque comme la sienne me manque. Sans cette foutue confiance, je ne suis pas en droit d'espérer quoi que ce soit et le problème, c'est que je suis incapable de lui accorder à nouveau cette confiance. Il m'a fait trop de mal, il m'a blessé trop profondément pour ne pas que je puisse être serein face à mes propres sentiments à son égard et le fait que lui puisse en avoir encore en retour. La peur de morfler encore une fois par sa faute, la peur de recommencer la même histoire et de la voir encore une fois me bousiller. Je suis loin de pouvoir faire fit du passé comme j'aimerais pouvoir le faire...