Le moment se terminait en apothéose, autant pour toi que pour moi. Et clairement, j'étais bien heureux. Si la fatigue du voyage ne se faisait pas encore ressentir, ce serait bientôt le moment après ce moment partagé à deux. Tu m'avais épuisé mais j'en étais plus qu'heureux. Deux semaines que j'attendais ça et forcément, ça avait été à la hauteur de toutes mes espérances. Encore plus quand on voit le ciel étoilé au dessus de nous, une Voie Lactée qui s'étend à l'infini. Collé à toi, je ne comptais pas m'éloigner. Le plaid nous recouvrait à présent et je glissais mes mains sur ton corps dénudé, soupirant tout en tentant de retrouver mon souffle. « j'avais remarqué ouais... » glissais-je doucement avant de sourire. Et ça me plaisait, de pouvoir te faire cet effet là, que tu sois excitée comme ça et que ça soit si fluide entre nous. Je venais alors te voler un baiser, calant ma tête sur le côté pour continuer de te regarder. « si tu savais comme j'avais hâte de te retrouver... j'tenais plus en place. j'voulais te savoir contre moi, sentir ton odeur... t'embrasser encore et encore.. »

En train de flotter dans une plénitude sans précédent, j'étais bien heureux que personne nous surprenne et encore moins vienne nous interrompre. Non, seuls au monde dans ce désert de rochers, on avait que nous deux pour seule compagnie et ça me convenait parfaitement. La fraicheur de la nuit faisait naitre alors sur mon épiderme quelques poils hérissés, mais j'en avais pas encore les dents qui claquaient. « un seul être te manque et tout parait dépeuplé ? » que je disais en riant, même si je comprenais la référence finalement. Sans toi, rien n'avait la même saveur. Je pensais à toi nuit et jour et je n'attendais qu'une chose : te retrouver. Chose faite, avec un léger accroc sur le chemin mais j'avais su me rattraper et te combler de joie et de plaisir par la suite. Je hochais la tête et finissait par te suivre dans tes directives. Je me rhabillais puis m'installais contre le rocher que tu m'avais indiqué, pour que tu finisses par te caler dos contre mon torse, mes bras t'entourant alors dans un naturel déconcertant. « ça ressemble presque au date où je veux t'emmener depuis plusieurs mois maintenant... » que j'disais en rigolant, venant embrasser la peau de ton cou, avant de lever la tête pour regarder le ciel magnifiquement dégagé et surtout étoilé. « c'est.... wow » soufflais-je doucement, émerveillé par la beauté de l'espace.