l'equateur c'était bien beau, mais le chili te vend clairement plus de rêve. seulement quelques jours que vous y êtes, mais t'as beaucoup plus de feeling avec ce pays. et puis le soleil est moins agressif, donc ça te va aussi. tes coups de soleil se sont transformés en un joli bronzage. teint halé, quelques légères tâches de rousseurs sur ton nez, discrètes mais bien présentes. assise sur le sable du désert d'atacama, tu profites d'une petite pause pour te rafraichir. toujours s'hydrater pour éviter l'insolation et avoir un belle peau, merci maman. et accessoirement aussi, parce que tes reins vont te faire souffrir si t'es desséchée. ton corps se raidit immédiatement et tu sursautes alors que des mains viennent se poser devant ton visage, camouflant toute possibilité de voir ce qu'il se passe devant toi. murmure dans ton oreille. ça ne te plait vraiment pas d'être prise au dépourvu de la sorte. sans contrôler ton geste, tu viens dégager violemment ces bras qui t'entourent, te levant rapidement par la même occasion en criant. — mais ça va pas ?! selon toi, personne ne devrait surprendre les gens comme ça par derrière. en réalité, c'est juste tout un traumatisme pour toi, qui fait que tu n'es pas friande de ce genre de chose. ça aurait pu être n'importe qui. n'importe qui de mal intentionné. et là tu penses à une seule personne, travis. seulement, une fois debout et face à ton agresseur-non agresseur, tu te rends compte que c'est donovan.  — mais.. putain tu m'as fais flipper ! le cœur qui palpitait bien trop vite ne se calme pas mais s'apaise. les raisons de cette allure de battement ne sont plus les mêmes. petit sourire qui vient étirer tes lippes. tu tapes son épaule. — refait plus jamais ça dis-tu en t'approchant de lui de manière plus détendue en entourant tes bras de son cou.

cœur qui s'emballe, qui menace de sortir de ta poitrine. un défilé d'images peu agréables. les larmes qui montent presque aux yeux. effrayée, surprise, prise au dépourvu. tu soupçonnes personne de ton entourage proche de te faire ce genre de blague puisqu'ils doivent tous savoir qu'on ne doit pas te surprendre comme ça. pourtant quand tu découvres qui est l'auteur des faits, t'es assez étonnée. les sourcils se froncent légèrement l'écoutant se confondre en excuse. t'es pas bien rancunière, rassurée que ce ne soit pas une autre personne et contente de le voir. tu viens te loger près de lui. — c'est débile comme idée tu peux pas t'empêcher de le souligner à nouveau, il faut que la pression redescende. — heureusement que t'es une surprise agréable souffles-tu avec un petit sourire qui marque ton visage. tu attrapes sa main pour la poser sur ta poitrine afin qu'il sente ton cœur — faut me soigner là docteur et t'exploses de rire.

frayeur qui s'efface petit à petit quand tu viens te blottir dans ses bras. tu retrouves un semblant de bon sens et puis il s'est assez excusé aussi. tu sais qu'il n'a pas du réfléchir et que sa volonté première n'était pas de te faire flipper. moment désagréable passer, tu viens réclamer un peu de réconfort, forcément. t'as attendu ça depuis de longues journées maintenant, tu pourrais presque avoir les larmes aux yeux de le retrouver. oui oui, t'es vraiment trop accroc à cette personne. tout le bien qu'il te fait, la façon dont il apaise tes maux, t'es aux anges de le retrouver. il ne se fait pas prier pour t'embrasser et en faire même un peu trop. ça te fait sourire, tes lippes s'étirent contre les siennes le temps de vraies retrouvailles. — tu viens vraiment d'arriver? lances-tu en jetant un petit coup de tête vers sa valise abandonnée plus loin.

— vous faites des cachoteries derrière mon dos ? question rhétorique. tu sais pas trop quoi penser du fait que ce soit le cas mais bon pourquoi pas après tout. par contre, il va pas falloir qu'aurea s'amuse a jouer cupidon tous les quatre matins parce que ça peut vite te souler. tu sais qu'elle veut ton bien, mais t'aimes pas qu'on pousse les choses non plus. le sourire aux lèvres ne se décrochent pas. faut dire que c'est un peu mignon de te rejoindre ici, tu le diras pas, mais tu le penses très fort. et puis, il te connait maintenant, il sait que t'as du mal à verbaliser tes ressentis. ton étreinte se détache de la sienne et tu attrapes sa main pour le tirer vers là où tes affaires sont installées. — est-ce que ce stop est bien ou il y en a des mieux pour voir la voie lactée? tu pointes du doigt l'endroit en question et le regarde en même temps. toi, tu penses déjà à trouver un endroit plus intimiste, même si c'est pas sûr qu'il y en ait dans le coin.

— détends toi, c'est rien tu tapotes le plat de ta paume sur son avant bras. tu disais ça comme ça. ce n'est qu'aurea et tu sais qu'elle ne te voudra jamais de mal. elle est juste un peu trop à fond parfois, comme tu peux l'être pour elle. finalement, c'est la première fois que vous vivez ce genre de relation en même temps et ce n'est simple pour aucune de vous deux. — j'ai tendance à pas trop écouter les guides.. quand je vais au musée, je prends pas l'audio-guide, je lis les petites pancartes ! ou alors t'as déjà tout lu sur l'oeuvre et son artiste avant de venir, car tu ne te rends pas à une exposition sans savoir où tu mets les pieds. — on peut aller un peu plus loin, regarde tous les gens s'éparpillent pour s'isoler ! bah ouais logique, c'est un moment que t'as pas envie de partager avec des milliards de personnes, mais juste avec tes proches. et la le tien de proche, c'est donovan. si tu peux te l'accaparer rien que pour toi, tu dis pas non. — allez viens tu récupères ton sac au passage et tu l'emmènes tu sais pas trop où.