@Ottis Heimann
Samedi 17 décembre 2022
Appartement Kattis, Harbor Area
warning : drogues
Vous savez quoi, c'est la vie que t'as décidé de mener. Donner sa chance, avoir confiance. Parfois pas assez, parfois bien trop. Avoir des belles surprises, ou bien voir tout s'écrouler. T'avais confiance en elle, en celle que tu pouvais appeler amie. Elle a tout ruiner, elle ne pensait pas pareil, elle a tout fait s'embraser. Ambre n'était pas celle que tu pensais. Elle ne l'a jamais été, et bordel ce que t'as été conne de tomber dans la panneau durant autant d'années. Pendant une année entière elle t'a menti droit dans les yeux, et juste avant ça, elle a mis ta santé en danger en glissant cette petite pilule dans ton verre sous le simple prétexte qu'elle voulait retrouver "la Kat d'avant". Celle qu'avait pas de limites. A cause du souvenir malsain qu'elle voulait faire renaître en toi, elle est elle-même devenue sans limites. T'es dévastée, blessée, l'esprit échauffé et les craintes dans le bide à l'idée que même l'une de tes plus proches amies puisse te faire un coup pareil. Tu veux voir personne, tu veux parler à personne. L'impression de plus pouvoir avoir confiance en qui que ce soit est en train de te dévaster. La trahison fait trembler tes doigts, humidifier tes yeux et noircir ton cœur. Énervée contre la terre entière, l’innocent qui entre mange la foudre qui ne lui est certainement pas destinée « Tu veux pas aller chez Aidan ce soir ? » Tu redresses même pas le visage ni le buste, recroquevillée sur le canapé, le téléphone entre les doigts, Ottis accueille contre sa volonté ton ton sec et glaçant « Je veux rester seule. »

@Katalia Borgia Heureux d'avoir terminé les cours et mon exposé. Ah, cet exposé, ça fait des jours que je le travaille et des jours que j'en parle à Katalia. Elle a même été ma première oratrice, à me donner les conseils nécessaires pour m'améliorer. J'y ai tellement mis mes tripes que je veux la meilleure note. Si avant, je ne me préoccupais pas tellement d'avoir des beaux points, je voulais juste réussir et c'est tout, maintenant, j'ai envie d'exceller. Car avec de bonnes notes, je pourrais trouver un endroit de stage plus facilement. Et avec une petite-amie qui est pro des révisions et qui est bourrée d'ambition, je ne peux que m'améliorer. Je retire mes chaussures, dépose mon sac de cours sur le planché et m'approche de l'italienne qui est assise à sa place habituelle ; dans le canapé. Directement, elle me fait ravaler mon sourire. " euh non. " qu'est-ce que j'irais faire chez Aidan ? Je cherche son regard mais ses yeux sont braqués sur l'écran en face d'elle. Peut-être qu'elle a ses règles, ou qu'elle va les avoir. Rester seule. Donc pas avoir ma présence. Aie, ça fait un peu mal ça. Depuis quand, elle qui réclame souvent ma présence, elle n'en veut plus ? J'essaye de jouer l'indifférence avec un petit ton d'humour. Comme à mon habitude quand quelque chose me touche. " alors restons seuls ensemble. " je me fais une petite place dans le canapé, en gardant tout de même mes distances même si j'ai juste envie de la prendre des les bras pour savoir ce qui ne va pas. Ce que j'aurais bien pu faire de mal pour la mettre dans cet état.

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

@Ottis Heimann
Samedi 17 décembre 2022
Appartement Kattis, Harbor Area
warning : alcoolisme
Tes sautes d'humeur ont toujours été plus ou moins fatales, elles le sont d'autant plus depuis que la sobriété est devenue l'un de tes nombreux objectifs de vie. Comment t'as pu en arriver là ? A quel moment la partie fun d'une soirée à pu se transformer en tel cauchemar au quotidien ? Toi qu'à toujours veiller à imposer des cadres, à tout et à tout le monde, surtout à toi-même. Toi qui fixe des règles, des plans, des procédures, t'as perdu le contrôle des choses le jour où l'alcool a commencé à devenir un poison. Renfermement sur toi même, embrouilles avec tes proches, incompréhension, et le fossé qu'il avait créé entre lui et toi... T'as pas touché à un verre depuis le début de l'année scolaire, pourtant à certains moments c'est plus dur qu'à d'autre. Comme ce soir. Tu te revois sur ce même canapé avec une demi bouteille de rouge qui disparaît en l'espace d'une ou deux heures, et c'était plus facile à cette époque là car tu terminais par t'endormir avant qu'Ottis ne rentre de sa sortie. Il te réveillait pour que t'ailles t'endormir dans la chambre avec lui, et le lendemain tu enfilais le masque de celle qui va bien et qui contrôle la situation. Mais ce soir impossible de suivre ce programme, car t'as promis. A tout le monde et même à toi-même, que tu ne tomberais plus dans le cercle vicieux sans fin. Ça te met les nerfs et pire, ça t’énerve. Tu te sens démunie face à des ressentiments aussi violents, alors c'est malheureusement lui qui prend. Même Milan a quitté la pièce depuis un certain temps, il ressent les choses et il ressent qu'il n'est pas bon de rester près de toi. Il s'installe et tu siffles avec un mauvais ton sans le regarder « T'as pas compris le concept en fait. » T'as envie de broyer entre tes doigts quelque chose, de balancer n'importe quoi à travers la pièce, de faire du bruit, de casser quelque chose, tout comme ta confiance en ton amitié avec Ambre venait d'être cassée. Tu peux pas retenir ton regard noir et redresses finalement le nez pour voir le sien. Doux et sur la réserve « Pourquoi tu me regardes comme ça ? » T'as qu'une envie c'est de t'éloigner, de te barrer d'ici pour te retrouver seule avec tes pensées, et à la fois son regard te donne juste envie de sentir ses doigts se serrer autour de toi. C'est paradoxale et ça te fou la tête encore plus en vrac.

@Katalia Borgia Distante, elle l'a déjà été. Je la connais comme si je l'avais fait. Mais d'habitude, j'arrive à desceller le problème après quelques secondes. Un petit sourire, le regard inquiet et mes bras qui entourent ses épaules. Là, je vois bien que je ne devrais pas l'approcher. Quelque chose la contrarie. Si c'était moi, elle m'aurait déjà craché le morceau en pleine face. Mais elle ne dit rien, elle reste braquée. Dure à cuire, celle-là. Une partie de moi a envie de la laisser dans ses pensées négatives, de prendre la ps et me lancer une partie pour penser à autre chose. Mais une autre partie veut creuser, creuser jusqu'à ce qu'elle explose surement, mais qu'elle dise ce qui ne va pas. " oh, quel caractère de cochon. " que je réponds lorsqu'elle me foudroie littéralement du regard. Je peux sentir des lames me transpercer l'âme. Si elle veut rester seule, très bien, mais juste... est-ce que je dois m'inquiéter ? Allez, crache le morceau. Tu finis toujours par le faire. C'est une cocotte minute. Si j'insiste un peu plus, elle va exploser. Et j'veux qu'elle explose. Car après, elle sera plus calme, peu importe les conséquences. Je m'excuse par avance auprès des voisins. Je tends mon pied vers elle et je la bouscule gentiment pour la faire réagir. " qu'est-ce qui a ? tu t'es cassée un ongle ? tu veux te battre ? " je retrouve ma jambe et je bondis sur elle en l'immobilisant, attrapant ses poignets pour l'empêcher qu'elle me griffe le visage. " ma présence te dérange. pourquoi ? j'ai mauvaise haleine ? " je gesticule sur elle en essayant de lui faire sentir ma bouche. Tout ça pour l'amuser et la faire rire. Tout ça aussi pour que la cocotte explose. Cela ne risque pas de tarder. En vrai, je ne tiens pas à ma vie.

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@Ottis Heimann
Samedi 17 décembre 2022
Appartement Kattis, Harbor Area
Renfermée sur toi-même, c'est tout ce que tu veux être : seule. Dans le silence de ta propre tête, dans ton mal être, engloutie par les idées noires qui te broient. Pourtant son pied te pousse et ses mots colorent tes joues de colère. Tu détournes la tête en lâchant un très long soupir lasse, pas du tout dans l'optique de lui répondre. Il se redresse avant de tomber sur toi, tu forcer à basculer dos sur le canapé et attrapes tes poignets pour t’empêcher de t'échapper « Mais laisse moi ! » Tu gesticules dans tout les sens mais tout son corps au dessus du tien t'empêche d’arrêter à tes fins. « Pourquoi tu fais ça, j't'ai dit que je voulais rester toute seule, t'es qu'un idiot ! » tu vocifères à travers la pièce. T'as les poings fermés et retenus par ses mains, pourtant tu commences à sentir la douleur de tes ongles enfoncés dans tes paumes te lancer. « Tout le monde me prend pour une conne et j'en ai ma claque ! » Tes pupilles deviennent brillantes, un peu humides. Faut croire que cette dernière révélation soit le prend de court, soit le perturbe ; car il relâche légèrement sa prise et t'arrives à arracher tes bras et te glisser sur le côté pour te lever. Tu contournes le canapé et commences à faire les cents pas dans la salle à manger, un avant bras repliés sur ton ventre, l'autre main devant la bouche alors que tes dents mordillent nerveusement l'ongle de ton pouce.

@Katalia Borgia J'essaye d'utiliser toutes mes cartes pour percer sa carapace. D'abord être normal, ensuite l'inquiétude et pour terminer, l'humour. Mais malgré ça, ça ne passe pas. Elle se débat, elle me demande d'arrêter et en plus de ça, elle ose me traiter d'idiot. Okay, donc c'est ma faute. Qu'est-ce que j'ai encore fait de mal ? Quelle est la pire chose qu'elle pouvait apprendre sur moi ? Le fait que je continue à prendre de la coke en soirée ? Je ne sais pas si c'est une grande surprise pour elle vu qu'elle m'a toujours connu comme ça. J'ai oublié une date importante ? Son anniversaire c'est... en septembre. Donc non, ça ne peut pas être ça. Quand je desserre sa poigne, je la laisse se libérer et quitter le canapé. Je l'observe faire le tour de la table, Milan qui la regarde d'un drôle d'air et qui se met à la suivre. Elle va lui donner le tournis. " okay ça va, je te laisse ! pas besoin d'être... exécrable. " je n'ai pas envie de me ramasser encore des insultes en pleine face. Elle est en souffrance, je le vois bien, mais à quoi bon la forcer à parler ? C'est une vraie cocotte minute et je préfère la laisser respirer un temps pour qu'elle redescende en pression. On parlera plus tard si elle le veut.  Mais j'estime que je mérite pas cette colère, pas sans réponse. " je vais faire une sieste. " j'enlève mes chaussures et les laisse trainer devant la porte de la chambre. Je pars pas, je fuis pas, tu peux te retrouver seule. Je vais juste me foutre dans le lit et me calmer aussi car je commence sérieusement à perdre patience. Je comprends rien, elle me fait mal à me parler comme ça, j'ai juste besoin du réconfort d'un lit bien chaud, d'un lit avec son odeur à défaut de pouvoir la prendre dans mes bras.

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@Ottis Heimann
Samedi 17 décembre 2022
Appartement Kattis, Harbor Area
warning : alcoolisme
Tu fais les cents pas, devient un lion en cage. Les idées se bousculent dans ta tête et plus rien d'autre au monde ne compte. L'environnement autour disparaît, tout devient noir et sombre, même sa voix devient un écho, un murmure qui peine à arriver jusqu'à tes oreilles. T'es exécrable oui, et il ne mérite absolument pas ça. Il quitte la pièce pour rejoindre la chambre, et toi t'arrives pas à arrêter de t'agiter. T'y arriveras que lorsque tu seras calmer, ce qu'il ne semble pas prêt d'arriver. Qu'est ce que t'aimerais pouvoir enchaîner quelques shots de tequila à cet instant. De plisser les yeux et de sentir la douleur brûlante de l'alcool dans ta gorge. De concentrer tes pensées juste sur ça, d'oublier tout le reste, toutes les pensées, d'éteindre ton cerveau, même d'histoire d'un instant. T'as l'impression que y'a que comme ça que de cette manière que tu pourras retrouver ton souffle. Le problème c'est que tu peux pas. Enfin le problème c'est surtout que t'as l'impression que c'est la seule solution au monde pour te sortir de cet instant. Tu mords encore plus le coin de ton ongle de ton pouce, jusqu'à planter plus violemment tes dents dans la chair de ton doigt. T'as une plainte de douleur, mais ne peut pas t’empêcher de continuer. Y'a que le miaulement douloureux de Milan qui t’extirpe de ce puits sans fin, et enfin tu t’arrêtes. Tu réalises qu'il venait de se mettre sur ton passage et que ton pied l'a repoussé avec force sans même que tu le vois. Tu t'accroupis et l'attrapes délicatement pour porter sa tête contre la tienne et y déposer quelques baisers noyés d'excuses auprès de l'animal. « J'suis désolé Milan, désolé, désolé. » Les larmes montent, tu les retiens plus, elle viennent humidifier le pelage clair de l'animal qui a terminé de tenter de reculer, comme s'il avait compris que t'avais juste besoin qu'il reste auprès de toi.  Après un prenante crise de larmes, tu réalises soudainement qu'il est loin d'être le seul à mériter des excuses. Alors après une dernière étreinte, tu finis par le libérer et te redresses, retournes silencieusement dans l'entrée pour effacer toute trace de larmes et de mascara sous tes yeux ; tu attends que tes yeux ne soient plus aussi humides pour aller frapper délicatement à la porte de la chambre. Tu pousses la porte, il ne bouge pas dans le lit, mais tu le connais et sais quand il fait seulement semblant de dormir. T'approches à pas de félin, honteuse et toujours en détresse, et vas de ton côté pour t'allonger sur le matelas. Il te tourne le dos, t'avances une main sur la couverture pour aller toucher son dos, mais te ravise en chemin et mords ta lèvre avant de te lancer d'une voix mal assurée « J'suis désolé, j'ai... » Abusé ? Pêté les plombs ? « J'suis désolé, je regrette de t'avoir parlé comme ça. »

@Katalia Borgia J'ai mal au coeur oui, elle me fait mal. Cela n'arrive pas souvent mais quand ça arrive, ça pique extrêmement fort. Le refus, le rejet, l'ignorance, ce sont les choses que je déteste. Me sentir inutile et tout remettre en question. Elle ne me dit rien, alors je me fais des films. Qu'est-ce que j'ai fait ? Je vais péter les plombs si je reste plus longtemps devant elle alors je cède à sa demande et m'enfuis dans la chambre. Je reste un bon moment allongé dans le lit. Sourcils froncés, le crâne qui fait mal et des larmes qui viennent me chatouiller le nez. Je renifle comme un con, me sens totalement débile d'être en boule sous la couverture. J'essaye de comprendre je vous jure, mais je n'y arrive pas. Un laps de temps plus tard, je ne peux pas vous dire exactement le temps que ça fait depuis que je suis là, Katalia revient vers moi. Je fais mine de ne pas faire attention à elle et ne réagis pas lorsqu'elle met son poids dans le lit. Je sens un mouvement, puis j'entends des mots qui peinent à sortir de sa bouche. Trop faible, je décide de lui répondre, mais pas pour autant la regarder. J'enfonce un peu plus ma tête dans l'oreiller. " je te pardonne si tu me dis que y'a une bonne raison... car tu veux rien me dire. " j'ai un ego, j'ai une fierté, et me faire traiter d'idiot par la fille que j'aime, c'est pas très plaisant. " si j'ai fait quelque chose de mal, dis le moi, même si ça fait mal, je m'en fous. parle-moi. " je soupire et frotte mes yeux. Milan entre dans la chambre et viens me rejoindre près de mon visage. A croire qu'il a deviné que j'avais besoin de réconfort. Je l'attrape pour le serrer contre moi.

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@Ottis Heimann
Samedi 17 décembre 2022
Appartement Kattis, Harbor Area
warning : drogue
C'est toujours les personnes les plus proches de toi qui sont blessées lorsque tu pètes les plombs. Tu détestes cette idée mais t'as pas su te contrôler, et maintenant tu dois tenter de réparer les pots cassés. Ottis ne t'a rien fait, et à vrai dire il a toujours été et sera toujours le meilleur remède à tes maux, mais pour ça faudra-t-il encore que tu ne le fasse pas fuir. Il cache son visage, ne veut pas croiser ton regard, t'offre toujours son dos et un ton lasse et déçu. « C'est pas toi... » Pourquoi c'est si dur de lui lâcher la vérité ? Avec le temps, tu devrais bien savoir qu'il n'est jamais là pour te juger. Mais t'as été élevée comme ça, les murs, les remparts, les apparences, les apparences. Tout va bien même lorsque tout s'écroule. Pourtant tu sais que cette fois il ne se contentera pas d'une réponse vague. « Tu te souviens l'an dernier, lorsque j'étais partie dormir chez Aidan après une soirée qui avait mal tournée... une amie m'a avoué que ce soir là, elle avait foutu des trucs dans nos verres, dans mon verre. »  Ta bouche se tord sur le mot "amie", c'est vrai quelle amie fait une chose pareille ? Elle ne l'est plus, et elle a d'ailleurs embarqué dans son départ la confiance que t'avais en elle, comme en n'importe qui d'ailleurs. N'importe qui sauf Ottis, tu le réalises alors que tu vois Milan entrer et aller se blottir contre lui. « Retourne toi s'il te plait. » Parce que t'as l'affreux besoin de repousser tout le monde après cette déception, tout le monde sauf lui, tu le réalises maintenant.

@Katalia Borgia J'ai  beau la connaitre mieux que personne, mieux qu'elle même parfois, il y a quand même quelque chose qui m'échappe. Si j'avais fait une connerie, si elle m'en voulait, je me serais creusé la tête et j'aurais fini par trouver. Sauf que je ne trouve pas et ça me rend fou. Je lui laisse la chance de s'exprimer, plus d'une fois. C'est peut-être pas le bon moment alors en attendant, je me faufile en boule dans le lit. Qu'elle se calme de mon côté et moi du mien, sinon ça risque d'exploser. Avec le temps, j'ai appris à me calmer, à ne pas lui sauter dessus pour avoir des explications si elle n'est pas prête. Peut-être que je trouverais le sommeil et qu'en me réveillant, tout ira mieux, comme un vilain cauchemar. Katalia se manifeste un peu après, elle se faufile dans le lit mais je ne me retourne pas pour la regarder. Je pourrais faire semblant de dormir. Sauf qu'elle me dit enfin la vérité, ce qui l'irrite au plus au point au fond de son âme. Oui, je m'en souviens de cette soirée. Je m'étais inquiété pour elle et elle s'était réfugiée chez mon meilleur ami à l'époque. " quelle amie ? " si c'est une amie proche, je peux comprendre que ça la rende si mal. Elle avait énormément de soucis de consommation à ce moment-là. Je finis par me retourner et je tombe nez à nez face à elle, nos visages à quelques centimètres, qui se contemplent. Mes yeux se posent sur ses lèvres. " cette fille-là ne te mérite pas. " je comprends mieux sa frustration. Elle se sent trahie, manipulée... heureusement qu'il ne lui est rien arrivé car ce genre de situation arrive fréquemment à d'autres filles et les conséquences sont encore plus graves. J'ai pas pu la protéger, j'ai pas pu empêcher cette mauvaise fréquentation de la nuire.

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