Élevée dans une famille mixte à la Nouvelle-Orléans, Eris a été initiée à la religion vaudou par sa grand-mère. Celle-ci, sans jamais la forcer à croire en quoi que ce soit à la demande des parents chrétiens, l’a initiée au panthéon et aux cultes vaudou. Même si c’est quelque chose dont elle ne se vante pas parce qu’elle sait que ça peut être mal vu ou incompris, elle reste pratiquante vaudou.

Elle a adoré grandir à la Nouvelle-Orléans. Si elle n’a pas pu échapper entièrement au racisme, elle voit depuis qu’elle voyage à quel point elle se sentait protégée et en sécurité dans sa communauté là-bas. Elle y aimait la musique, la proximité entre les gens,… Et même si dans son adolescence, la ville était devenue très touristique, elle continuait à y trouver le juste milieu entre le plaisir d’être à l’intérieur avec ses jeux vidéos et son ordinateur, et l’envie d’être dehors, d’expérimenter les choses : boire, fumer, faire l’amour,… mais surtout danser, beaucoup danser.

Ceci explique pourquoi elle n’avait aucune envie de partir lorsqu’elle se retrouva aux études supérieures, du haut de ses 18 ans. C’est pourquoi elle fit sa licence au sein de l’université de la Nouvelle Orléans, malgré la bourse d’excellence qui lui avait été octroyée. Elle négocia d’utiliser cette bourse pour son master, ce qui fut accepté. Et à la fin de sa licence, elle renégocia pour faire une année de formation particulièrement spécifique à Berlin – ce qui dût compenser un peu dans les yeux de Harvard lorsqu’ils la virent arriver pour entrer directement en master à l’université.

Cependant, l’université l’accepta à condition qu’elle fasse une année passerelle – ne pensant pas que sa formation d’université publique l’aie assez formée pour entrer directement en master, bien qu’elle soit aidée par la formation berlinoise. Elle accepte avec joie l’année passerelle qui lui donnerait le temps de prendre ses marques et de suivre des cours supplémentaires – sachant que la troisième année de licence allait être un jeu d’enfant comme année passerelle – et elle s’intéressa donc à des cours de droits, de criminologie et de mythologies diverses, qu’elle pouvait suivre sans prendre de retard sur ses cours d’informatique.

Maintenant qu’elle est en dernière année de master, son but est de se spécialiser en cybersécurité – ce qu’elle fait depuis sa première année de master – et pour ce faire, elle réalise un stage très prisé dans les bureaux bostoniens du FBI où elle espère bien trouver un job permanent dès la sortie de son année de mémoire. Son stage, malgré les règles de sécurité extrêmement strictes qui ne lui laissent accès à presque rien, est d’ailleurs le parfait terrain de jeu pour traiter son sujet de mémoire qui questionne la cybersécurité du pays et la responsabilité du FBI dans la protection des données face à la vague grandissante de hackers formés de plus en plus jeunes – dont elle fait ironiquement partie bien sûr.