i got 99 problems and beer solves 'em all
w/ @Morgan F. Jones
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Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en te voyant lever les mains en l'air, comme pour dire que tu étais coupable. Oui, t'étais un mytho mec, impossible pour toi de te faire à une activité comme la pêche. Trop lent, trop rien en fait. Il se passe rien et on se fait vite chier. Autant rester sur ce que tu fais le mieux, c'est à dire sauter comme une puce sur tout ce que tu peux trouver. Si à la base on était ici pour toi, pour éviter que tu te morfondes en mangeant des cookies, la conversation avait tiré sur du perso, peut-être même que c'était la cause de tes problèmes ? J'en sais trop rien et je suis pas du genre à pousser dans ce domaine. Moi j'suis le con qui fait en sorte de faire oublier les problèmes des autres. Toi, t'étais un nouveau cobaye ce soir. J'avais envie de te faire oublier tout ce qui n'allait pas dans ta vie et te laisser l'occasion de t'épanouir de cette façon, grâce à mes conneries... et mes problèmes. Mais surtout mes conneries. « J'avoue... On verra bien hein » Peut-être que je trouverai la bonne personne un de ces quatre, ou dans dix ans. Et en même temps, j'apprenais à te connaître, à te cerner aussi par la même occasion. Parce que tu m'as parlé d'avoir eu des plans cul et.. damn, je t'imagine pas avoir quelqu'un pour une nuit et basta. Et c'était ce que tu me confirmais en fait. T'étais plutôt posé, calme. Et je souriais sur cette image de toi avec un mec, heureux. J'imagine que c'était ce dont tu rêvais le plus finalement. « Ouais j'vois » Alors que moi, c'était tout le contraire. Je m'étais posé une fois mais ça avait pas duré trop longtemps, bien trop attiré par l'aspect liberté du célibat. En tout cas, le reste de ton raisonnement me faisait sourire. Tu m'écoutais damn. Genre moi, le mec le plus chill qui soit. Autant dire que ça me faisait plaisir. « Tu verras bien, peut-être que c'est vraiment pas ta façon de fonctionner et tu retourneras à ta façon à toi » riais-je doucement, remarquant qu'on était vraiment trop différents toi et moi. Mais c'était la diversité qui faisait bien les choses je trouve. « Ok mais ça veut dire que tu me payes ? » demandais-je sérieux quelques instants, avant de sourire et te bousculant avec mon épaule, comme on arrêtait pas de le faire depuis tout à l'heure. « T'as mon numéro, tu me sonnes quand tu veux et j'serai là, au moins pour te changer les idées, ou t'écouter si t'as juste envie de parler... et peut-être que je pourrai te conseiller aussi, mais c'est supplément bières ça » Et voilà, encore des conneries. Au bout d'un moment, j'te jure que t'en pourras plus de moi.

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