Victor roulait dans le lit pour se mettre encore plus proche de Camila et l’embrasser sur le bout du nez. Il sourit légèrement en l’écoutant parler. Sa voix, c’était un rossignol, un doux chant qui murmurait à ses oreilles une caresse. C’était de la chance, ou du hasard, peut-être un choix en fait. Tout ce qu’il savait, c’était que chaque fois qu’il posait les yeux sur Camila, il avait envie de la voir évoluer à ses côtés, et prendre part à chacun des moments les plus importants de son court passage sur terre. Il passait une nouvelle mèche de ses cheveux derrière son oreille. « I’m french babe, i wanna order some croissant and pain au chocolat but you, british, americans, you don’t know how to cook. So, i prefer japanese food instead of… oh god i really want a fuckin croissant. » En il penche sa tête en arrière en entrouvrant la bouche d’extase. C’était fou l’envie qu’il avait de vraie bouffe de chez lui. Puis, il replongea dans le cou de Camila pour embrasser la peau de sa nuque, plusieurs fois, mordre un peu, passant légèremetn sa langue. « Oh, you have the smell of some great greaaaat pâtisserie. That’s a torture. You’re torturing me. » Il cherchait à la faire rire en frottant son nez pour la chatouiller, et elle lui dit qu’elle ne voulait que lui à manger. Il se mit à rire légèrement et prit son téléphone portable pour contacter un service de livraison à domicile. « I’m poor, you pay. » Il commanda du bacon, des œufs, des pancakes, du jus de fruit, plusieurs choses absolument merveilleuses, et il raccrocha après avoir donner l’adresse de Camila. Non, son adresse. « I need to put my name on the letter box. » Et il fit un immense sourire. Beaucoup trop heureux de se dire qu’il allait rentrer le soir, et embrasser sa femme à chaque fois. La plus grande aventure, le plus beau des chemins.

tu vois, ce qui est dingue, c’est que j’ai l’impression d’être totalement sous ton emprise. il aura juste suffit d’une fois pour qu’on débloque tout. pour qu’on se retrouve dans les bras de l’autre. et putain, j’me sens tellement bien. je me sens revivre en fait et c’est toi qui permet ça. « blablabla. you don’t know how to cook either » j’veux dire, tu sais faire couler un café et c’est tout. alors tu peux bien critiquer les talents culinaires des autres pays, même si tu viens de celui de la gastronomie t’es pas plus doué que ça. et putain, quand tu m’embrasses comme ça, j’ai juste envie de te sauter dessus. c’est moche de me faire ça. « pastries. not pâtisserie. » et j’devais avoir un accent tellement misérable que c’était le bon moment pour se foutre de ma gueule en fait. sauf qu’à la place, c’était moi qui riait, plaquant ma main sur ton visage pour te pousser. « as always » et je m’en fous. j’m’en fous parce que je débourserais tout ce que j’ai pour toi si ça suffit à te faire plaisir. j’ai jamais compté dans ma vie, encore moins quand c’était pour les autres. j’suis loin de la nana égoïste que tout le monde cherche à décrire en fait. « god, i want it so badly » ton nom sur la boîte au lettre, toi ici tout le temps, tes affaires un peu partout et le loisir de pouvoir me caler dans tes bras jour après jour. j’te jure, ça m’fait jubiler en fait d’y penser. « if i can change my past, i’ll probably marry you instead of him. » vraiment. parce qu’il était ma plus grande erreur quand toi tu étais ma plus belle personne. et j’plonge mes yeux dans les tiens pour que tu saissises la sincérité de mes mots. j’te jure, si j’pouvais tout refaire, je t’attendrais toi.

Elle a tellement de présence, le charisme autour d’elle illumine la chambre qui ne voit que par Camila. Elle est brillante, les rayons du soleil sont si faible à côté de ce qu’elle dégage, et la tristesse, c’est qu’elle ne se rend pas compte de l’impact positif qu’elle peut avoir sur Victor. Ce dernier restera toujours ce gamin violent et hargneux, qui se bat constamment et qui aime l’adrénaline du sang d’autrui. Mais elle, sa reine, elle est tellement plus belle, plus solaire. « I don’t know how to cook but my mother used to do a bœuf bourguignon with red wine, oh god... » Ca lui manquait, ce genre de plat. « Maybe you came to France on holidays before but… do you wanna see ma patrie ? My country, some days ? » Parce que mon dieu, parfois, il avait envie de manger des repas dignes de ce nom, pas ces trucs industrialisés que leur servait les supermarchés. Il enlevait le drap car il avait légèrement chaud, se retrouvant complètement nu dans le lit de Camila… leur lit, plutôt. Il récupérait une cigarette pour la mettre entre ses lèvres et fumer une longue et belle taffe qu’il cracha contre le plafond. C’était ça depuis le début qu’il avait rêvé. Cette stabilité d’amour, ce fruit défendu qui lui avait permis de tomber amoureux de la belle Wildingham. Il embrassa sa tempe. « Beauty and the beast. » Et il se mit à sourire, comme un gamin. Puis, elle fit mention de Pluton et de leur mariage. Alors, Victor leva les yeux au ciel. « You choose the wrong guy. But i was there, somewhere in your head. I was invisible. » Il tapota son crâne du bout de son index. « And i can give you the best wedding ever. A poor wedding, but a beautiful one. » Pas maintenant. Mais bientôt. Quand il sera médecin, et qu’elle sera architecte. Quand ils auront la maturité pour. Parce que même s’ils s’étaient précipité, il voulait faire les choses en bonne et dû forme, même si ça allait prendre du temps. Il voulait être propre, clean, indépendant, sobre pour elle.

parce que j’sais que j’ai perdu mon temps. je sais que j’ai eu plus de mal que de bien et je crois que je suis en train de comprendre que depuis le début, je méritais mieux que ça. mieux que les trahisons, les mensonges à répétitions. mieux que la manière dont il m’a traité comme si je lui était acquise et qu’il n’avait besoin de rien faire pour me garder. et j’attends avec impatience le jour où il se rendra compte de son erreur. le jour où il saura que m’avoir délaissé pour une fille lambda ne le maintiendra pas à flot. parce que je lui monterais avec la plus grande classe du monde que je n’ai plus besoin de lui désormais. que je ne suis pas le genre qu’on jette pour venir récupérer et surtout, que ma rancune n’a aucune limite. « a what ? » tu me parles chinois là. moi, à part du bacon, des oeufs et du porridge, j’suis pas très développée en terme de cuisine. « you really want to take me there ? » j’souris un peu idiotement avant de reprendre. « we can go when you want. i’ll pay for the flight and you make me discover france. » j’avais mis les pieds une fois là-bas et rapidement. puis j’voulais le voir avec tes yeux à toi. te laisser me guider dans les endroits que tu voudrais bien me montrer. « and maybe after we can go to london ? » échanger les rôles et je te ferais visiter à mon tour les endroits qui m’ont vu grandir. j’sais pas, comme tu veux. « you’re absolutly not a beast. » et moi j’étais pas la belle non plus. c’était juste victor et camila, rien de plus. « i’ll never let you go. » jamais. t’es là et j’ferais tout ce que je peux pour te garder. puis quand tu reprends sur le mariage, j’ai le coeur qui manque un battement. « my wedding can be nothing but beautiful if you are my husband. » c’est beau de rêver, pas vrai ?

« A bœuf bourguignon. It’s… something reaaaally tasty. Nothing like your… eggs. » Le double-sens qu’il n’avait pas exprès de mettre pouvait soit être drôle, soit être malaisant, mais il laissa sa phrase en suspens. Il n’avait aimé qu’une fois dans sa vie, Victor. Une fois, il avait tout donné pour une femme qu’il avait du laisser partir, mais rien n’était comparable à ce qu’il vivait là, à l’instant présent. Et c’est ce qui l’effrayait un peu. Parce que c’était trop beau pour être vrai non ? Elle était un mirage dans un désert aride quand il crevait de soif, elle avait cette fluidité aquatique, ce goût de l’eau quand il crevait de soif par amour pour elle. Et il avait peur qu’elle s’évapore à cause de la chaleur trop brûlante de son coeur. « No, babe. I’m gonna pay. It’s my gift for… the previous birthdays i missed. I’m gonna work a lot and i’m gonna pay you this trip. » Et elle proposa ensuite de partir à Londres, fouler les terres qui l’avaient vu grandir parmi la langue maternelle de sa langue d’adoption. Il tira une nouvelle taffe de sa clope qu’il cala entre les lèvres de Camila juste après pour aller dans la salle de bain se servir un peu d’eau dans un verre. Il revient pour se rallonger dans le lit à ses côtés. Il était bien, là. Il se sentait chez lui à ses côtés, c’était fou comment elle pouvait cacher autant de pouvoir dans un si petit corps. « You pay London, i pay Paris. And maybe la Provence. My holidays was the best in the south. » Il était presque surexcité d’y aller. Il savait de toute façon où crécher, son meilleur ami de l’époque, Léo, avait un appartement dans le centre parisien pour son boulot d’assistant à Webedia auprès de gros youtubeurs français qu’il connaissait et affectionné particulièrement. « Oh, trust me, you’re Belle. As wonderful as her. More. Maybe. » Il fronça son nez et embrassa sa mâchoire. Puis il se voyait déjà remonter l’aller de l’autel pour la regarder, le regard absolument émerveillé d’être face à un ange sur terre. Il la voyait le ventre arrondi d’un petit garçon qui bougeait bien trop, pendant qu’il lui massait les pieds pour la soulager. Il s’imaginait vieillir à ses côtés quand ils accompagneraient leurs enfants récupérer leur diplôme. Ils fermaient les yeux et Victor se voyait mourir à ses côtés, parce que la vie aura été bien trop fabuleuse pour ne pas qu’elle se prolonge dans les étoiles. « First. Before our wedding, let me take a picture. » Et il sortit son téléphone portable qu’il mit en mode selfie. Il n’avait pas de photo d’eux deux, et il avait envie de la regarder à chaque fois son portable s’allumait. « Say cheeeeese. » Et il sourit avec toutes ses dents, tendant sa joue à Camila.

j’ai l’impression d’être dans un rêve. que rien de tout ça n’est la réalité et pour la peine, je souhaite ne jamais me réveiller. parce que cette sensation de plénitude, c’est ce qui me donne envie de m’en sortir. c’est ce qui m’empêche de sombrer. tu vois, c’est comme si j’étais dans le vide et que tu me maintenait par un seul et unique fil. ça fait de toi mon pilier, mon rempart, ma bouée de sauvetage. peu importe comment on appel ça dans le fond, le but est le même. j’crois que c’est pour ça en fait. c’est pour cette raison que malgré les effets nocifs de nos prises de tête, j’étais revenue sans arrêt vers toi. j’aurais probablement zappé n’importe qui d’autre mais pas toi. j’pouvais pas et j’crois que je ne pourrais jamais. j’ai longtemps répétée à pluton qu’il avait volé mon coeur et que j’étais incapable de le récupérer. toi, c’est comme si t’étais allé le chercher pour moi mais au lieu de me le rendre tu te l’es approprié et ça me va très bien comme ça. « ew, jerk » j’esquisse un sourire amusée consciente que ton humour pouvait parfois être limite. « you don’t have to babe.. it’s okay. » le simple fait d’être avec toi me suffit amplement. j’ai pas besoin que tu galères à me payer un voyage si je peux le faire de moi même. et je récupère la clope que tu avais en bouche, restant tranquillement dans le lit pendant que tu allais vaquer à.. je ne sais quoi. et tu vois, à peine étais-tu parti que je le ressentait ce vide. vide comblé à partir du moment où tu revenais dans la pièce. « okaaaaay, deal. » si ça peut te faire plaisir, j’vais pas insister. mais faut pas que tu hésites si jamais. « i don’t agree with that but.. if i’m perfect for you that’s okay by me » j’ai pas besoin de plaire à quelqu’un d’autre que toi de toute façon. ce qui importe, c’est le regard que tu portes sur moi, pas ceux des autres. et puis tu t’emparais de ton téléphone alors que je remontais le drap sur moi. « i’m nakeeed » j’ronchonne mais quand tu tends la joue, c’est un sourire qui vient remplacer tout ça et mes lèvres qui viennent se poser sur ta peau alors que tu prends la photo. « ew.. do i look so fat in real life ? »

Dans le noir, c’était comme ça que Victor se trouvait juste avant l’ouragan Camila. Au moins aujourd’hui, s’il ne voyait pas forcément la lumière au bout du tunnel, il avait quelqu’un à qui se raccrocher s’il perdait pied. Et dans les yeux de sa petite-amie, c’était mille valses au côté d’un ange aux allures du Diable qui le côtoyait. C’était peut-être la plus grande descente aux Enfers qu’il était en train de faire si cette relation n’avait pas d’intérêt, mais pour l’instant, il avait juste un peu envie de croire que dans le coeur de Camila se trouvait le jardin d’Eden. « Don’t care if you’re naked ! Just want our faces. » Il se laisse embrasser sur la joue par Camila qui se reproche d’être trop grosse. Il lève les yeux au ciel et ses mains glissent le long de son coeur, de ses hanches, sur son ventre, puis sur ses cuisses, remontent sur ses fesses. Oh mon dieu, elle avait un corps de déesse et jamais personne ne pourrait lui dire le contraire. Camila, c’était pas le genre de nana avec la peau sur les os, elle n’était pas maigre comme ces mannequins squelettiques qu’on voyait à la télé mais mon dieu, elle était parfaite, elle avait un corps… à la Marilyn Monroe, des lignes si bien dessinées qu’un artiste ne saurait pas la repeindre. « You know what ? More fat, more butt, more skin to love ! » Il s’en foutait, ça lui faisait un peu plus de Camila à aimer, quoiqu’il arrive. Déjà que c’était difficile de faire mieux. Il embrassait le bout de son nez, et il entendit sonner à la porte. « Ah ! Breakfast ! » Il se mit à faire un immense sourire et il enfila un caleçon rapidement pour se diriger vers la porte, récupérer sa commande. « Baaaabe ! What’s your pin card ? » Il avait sa carte en main mais ne savait pas quoi en faire.

l’truc c’est qu’avec toutes les histoires, tous les problèmes, j’ai la confiance en moi qui s’est tiré très loin. et j’arrive pas à m’empêcher de me critiquer. que ce soit mon physique, mon poids, mes actions, n’importe quoi. j’étais capable de trouver le moindre détail pour m’enfoncer toute seule plus bas que terre, tout le temps. et à peine avais-je prononcé mes mots que tes mains venaient me parcourir sans laisser aucune courbe, aucune parcelle de peau de côté. « so yes, i’m fat. » si c’était pas le cas, tu m’aurais contredis directement. mais fin de la conversation puisque la sonnerie de la porte d’entrée se faisait entendre et tu quittais le lit en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. puis c’était ta voix que j’entendais et j’poussais un soupir retirant les draps avant de récupérer ton tee shirt au sol histoire d’avoir quelque chose sur le dos. non, j’allais pas crier mon code de carte bleue comme ça à travers l’appartement. à la place, j’venais jusqu’à toi le soufflant à ton oreille. et bien sûr, j’aurais du coup pu le composer moi même mais c’était une façon de te montrer que j’avais confiance. et j’étais certaine que dans tous les cas, t’allais en avoir besoin pour tout un tas de truc. bref, commande en main, j’poussais un soupir refermant la porte derrière nous. « i’m not hungry anymore » j’suis trop grosse pour manger de toute façon. j’pose les sacs sur la table, l’air blasé. c’est dingue parce que j’ai ce pouvoir surhumain de me blesser toute seule. et ouais, le fait que t’es pas contredis ce dont j’avais pu m’accuser, j’crois que quelque part, ça avait touché mon égo. en somme, c’était pas beau à voir.

Elle venait vers lui pour glisser à l’oreille son code. Il lui fit un sourire à nouveau pour l’embrassa sur la tempe. Il se frottait les mains quand il posa le sac sur la table du salon, et il sortit le contenu de tout ce qu’il s’y trouvait et… Camila ne voulait plus manger. « Really ? » Il regardait le petit-déjeuner qui s’annonçait absolument divin, et ne comprenait pas qu’elle ne puisse pas en vouloir. Puis, il la regardait, tentant de se cacher le corps avec le tee-shirt, mal à l’aise. Avec lui, gênée ? Il fronçait légèrement les sourcils sans comprendre ce qu’il se passait. Il remontait le fil de la conversation en récupérant un jus d’orange pour le boire tranquillement. Les sourcils froncés, il essayait tant bien que mal de se creuser le cerveau. Puis, tout en commençant à manger, il comprit. Il n’était pas dans la tête d’une femme, et il parlait comme ça lui venait. Il n’avait pas de filtre, donc il ne savait pas le genre de complexe qu’une femme pouvait avoir. Puis Victor, c’était le genre de gars à mettre les pieds dans le plat violemment, à courir tête baissé dans les emmerdes, tout ce qu’il ne voulait pas. Alors il se releva d’un coup pour rejoindre Camila qui s’était assise sur le canapé, la bouche pleine de croissant. « I'm an ichiot. » Il avala sa bouchée en s’essuyant la bouche du revers de la main. « Babe, you’re not fat. Really. » Il cherchait son regard, elle était trop distante, d’un coup. Comment pouvait-elle se penser grosse, ou moche ? Il n’avait jamais vu une nana aussi belle de sa vie, quoique les gens disent. « You’re skinnier than me. I’m the one who’s got no abs and, sometimes during winter, a little belly. » Et il tapa son ventre pour montrer le manque totale de muscle à son abdomen. Du ridicule, mais il s’en fichait. « And if you think that way, we can go, i don’t know, running ? » Il avait déjà mal au corps rien que de penser à son corps en action.

alors forcément, j’agissais comme je le faisais toujours : en me refermant sur moi-même. et c’était probablement pas la meilleure des solutions mais clairement, là, j’en avais pas grand chose à faire. bien au contraire même. « yes » j’ferais la grève de la faim s’il le faut mais je veux pas que tu me considères comme grosse. j’veux pas qu’on me voit comme ça. et j’reste là, assise sur le canapé, à me morfondre sur moi même. à regarder mes cuisses avec insistance comme si elles allaient soudainement réduire de taille. puis tu revenais à la charge. « yes, i am. » je marmonnais secouant la tête. et j’remontais mes genoux contre moi posant ma tête dessus l’air pensif. « that’s not the same and in fact, you’re perfect. » pas comme moi avec toutes les cicatrices ornant mon corps. pas comme moi et mes sautes d’humeurs, mes problèmes mentaux et tout ce qui pouvait aller avec. alors en ajoutant à ça la catégorie « grosse », j’pouvais clairement dire que j’avais pas grand chose pour moi. « if you want me to make some jogging, it’s because you really think i’m fat. » donc tu me rassures pas et tu t’enfonces même. j’passais rapidement mon doigt sur le coin de ta bouche retirant les miettes de croissant avant de retourner dans ma torpeur. est-ce que je suis relou ? sûrement ouais. mais j’ai mes doutes, des doutes capable de me ronger par moment et le problème avec ça, c’est que j’ai tendance à n’écouter personne d’autre que moi. « i’m just gonna stop eating for some days and that’s gonna be okay »