Finalement, après s’être calmé vite fait, elle lit les mots qu’Ariel lui a écrit sur son téléphone. Il passe une main dans ses cheveux, son coeur épuisé à force de battre contre sa cage thoracique. Plus rien n’arrêtait Camila, c’était impressionnant. Puis elle se laissait aller contre le mur qui possédait encore ce parfait trou qu’il avait fait quelques jours avant en tapant plusieurs fois dedans. Il s’accroupissait, appuyant ses mains sur les genoux de Camila et il la regardait. « Just you, yes. I love you. » Puis, elle finit par lui interdire carrément d’approcher Ariel, mais sincèrement, il ne pouvait pas s’y résoudre pour plusieurs raisons qu’il allait lui exposer comme une dissertation. « I can’t, babe. It was my fifth apartment, they are the only ones to… tolerate me. I’m a piece of trash to live with and they can support me. And i don’t have the money to live alone. » Il relevait son visage pour la regarder, droit dans les yeux, au fond des abîmes des angoisses de Camila. « They’re not a threat to us. » Elles étaient les seuls à avoir accepté de vivre avec lui, et pourtant, il était le pire colocataire que la terre est jamais accueilli. Il payait son loyer en retard, il ne rangeait pas la vaisselle, laissait tout trainer, faisait du bruit, ne tirait pas la chasse, rotait en permanence, lâchait des caisse sans cesse, fumait sans arrêt… Et pour quelles raisons obscures avaient-elles accepté de le prendre dans la coloc, il n’en savait rien. « It’s okay, really. »

je ne plaisante même pas. il est hors de question que tu remettes les pieds là hormis pour récupérer tes affaires. et même quand ce sera là, t’en fais pas que je serais là prête à déverser toute ma colère sur elle si jamais elle te regarde avec un peu trop d’insistance. alors non, c’est mort. tu vis plus là-bas et j’me fous bien de tout le reste. et j’ferme les yeux quand tu dis que tu m’aimes. moi aussi. et tu dois le voir à la manière dont je viens littéralement de péter un câble. sauf que t’as pas l’air de comprendre toi. t’argumentes mais j’m’en tape. j’suis sérieuse là. j’t’ai dis que t’y retournerais pas, y a même pas à chercher à négocier sur ça. « you want money ? i’ll give you. you want a place to live ? i’ll give you. but you are NOT going back there. » c’est quoi que tu comprends pas en fait ? t’y retourneras pas. il en est hors de question. « they’re a threat. and if you going back, i’m gonna find two man for live with me. what do you think about that ? » tu veux qu’on joue victor ? me pousse pas. si t’y retournes, c’est la guerre que tu déclares et je t’ai déjà montré à plusieurs reprises que je pouvais être bien plus mauvaise que toi. « no. it’s not okay. it’s not fucking okay. » j’pousse tes mains que t’as posé sur moi, des éclairs dans les yeux. « look at me, i’m serious. i’ll give you a choice. make your decision but if you go back there, this is the end. » et c’est parce que je t’aime que je suréagis. c’est parce que je t’aime que j’vois tout comme une menace mais là, ça, c’était juste trop. j’peux pas.

Puis elle ne se contente pas de sa réponse, elle le repousse, elle le menace. Vivre avec deux autres hommes ? Il en était hors de question. Et puis quoi encore, qu’elle les baise devant lui aussi ? C’était n’importe quoi. Il se relevait quand elle jeta ses mains sur lui et il reculait légèrement. Non, il ne prendrait pas l’argent de Camila, ni n’accepterait la pitié. Il irait crécher chez Zed s’il le fallait, ou dormir dans un squat, ce n’était pas un problème. « They’re gonna be so salty... » Il tentait malgré tout d’apaiser les choses. Il adorait cette colocation parce qu’elle lui avait valu de gros fous rires, mais à choisir, il avait la réponse en face des yeux, sur le sol. Il serrait les dents, la mâchoire, c’était triste, même pour lui. « I’m going to figure out. » Il trouverait une solution pour vivre ailleurs sans se casser la tête, il en était certain. En s’mettant à la place de Camila, il comprenait, mais les bonnes choses avaient une fin. Alors il récupéra son café pour en boire une gorgée. Il était froid, tant pis, ça suffirait. « Cam, get up... » Il lui tendit le bras pour qu’elle se mette debout. « I’m gonna find a way, ok. » Il levait les yeux au ciel. Ce qu’il ne ferait pas pour elle mon dieu… « You know i’m like a puppet for you ? » Il se mit à rire, se rendant bien compte qu’en l’espace d’une nuit, elle avait réussi à le rendre complètement docile, et quelque part, il s’en branlait totalement, c’était comme ça qu’il se voyait, dans l’ombre de Camila. « You know, she’s a good girl. One day, she puts a snake under my blanket. In my bed. Just for fun. That’s Ariel and Louve. » Il essayait de sauver leurs honneurs, parce qu’il adorait ces filles, mais il savait très bien qu’il ne supporterait pas que Camila vive avec deux hommes au quotidien. Ca le rendrait fou de rage.

et j’veux pas qu’on en arrive là. j’aurais jamais imaginée en me levant ce matin que les choses allaient tourner de cette manière là mais j’te jure, je peux pas. je peux pas me dire que t’y vas y retourner parce que j’pourrais pas le supporter, je le sais. alors si tu fais pas cette concession là, c’est toi qui tire un trait sur moi, c’est aussi simple que ça. et tu lâches prises. tu lâches juste prise ce qui a le don de me rassurer. je renifle un coup avant de tendre la main pour me relever avec ton aide avant de secouer la tête. « i don’t want to lose you » que je murmure. et même si j’ai eu l’air d’une folle, même si je suis partie au quart de tour, c’est juste parce que je peux pas supporter l’idée que t’en touches une autre. j’ai pas confiance en ces filles-là. je les connais pas mais rien que le genre de blague qu’elles venaient de faire me prouvait qu’elles n’avaient probablement aucune limite et ça ne me convenait pas. « i really don’t care. » cherche pas à me les faire aimer où je ne sais quoi. je m’en fous. j’trouve pas ça drôle et mettre un serpent dans ton lit, ça fait pas d’elles des filles bien, y a juste aucun rapport entre les deux actions. alors non, tu peux raconter ce que je veux, je changerais pas d’avis. « you can live here you know » j’veux dire, si t’as envie. mais tu passes déjà la moitié de ta vie ici. t’es toujours en train de squatter mon canapé que ce soit pour la journée ou pour la nuit et.. si t’as besoin, ça me gênerait pas de te faire une place pour que tu mettes tes affaires. j’détourne le regard, consciente que c’est sûrement trop tôt pour dire un truc pareil mais.. j’préfèrerais te savoir ici qu’ailleurs. « i mean.. only if you want it »

Heureusement que les réseaux sociaux existaient. Au moins, il garderait contact et prendrait des nouvelles de cette manière. Ce regard là, par contre, c’était celui de la culpabilité. Elle avait pété un plomb, complètement enragé. Mais au final, combien de fois l’avait-elle vu aussi fébrile ? Plus d’une fois non ? Alors c’était un juste retour des choses. Et ça rendait Victor presque euphorique ce retour de bâton de jalousie. Pour une fois. « You remember when i said i love seeing you mad ? That’s what i’m talking about. » Il fit réchauffer sa tasse dans le micro-onde avant de tiquer, dos à elle, quand elle proposa de vivre avec lui. S’il le voulait, précisait-elle. Il se figea un instant. C’était une relation qui allait à cent à l’heure, mais ça n’avait pas vraiment d’impact vu qu’il était là déjà la moitié du temps. Est-ce qu’il était prêt à passer cette étape à ce stade là ? Officiellement ensemble depuis la veille, après l’avoir tabassé sur ce même mur où elle était appuyé avant. Du grand n’importe quoi qui pourrait virer au drame. A ce rythme, ils se marierait demain dans l’église la plus proche. Mais étrangement, c’était une pensée qui l’apaisait, lui et sa paranoïa constante que tous les hommes voulaient de Camila, de l’avoir près de lui. « I’m... » Il se retournait pour faire face à Camila qui était de l’autre côté du comptoir. Elle était presque… timide ? Gênée ? Il n’en savait rien et ça le faisait réagir. Il entrouvrait les lèvres pour tenter de parler mais rien ne venait. Foutus cordes vocales incapables de parler. Il passait sa langue entre ses lèvres, récupérait son café sans rien dire et le finit d’une traite. Besoin de se décrasser la gorge. Pourquoi en l’espace de deux jours il vivait les émotions qu’on vit normalement en une année ? Un ange passe… un temps monstrueux. Puis Victor se réveille enfin. « I’m gonna pay a rent. » C’était hors de question qu’il vive ci gratuitement. « And i don’t know how to cook and… i am a pain in the ass. » Il haussait les épaules. Victor, c’était l’adolescent qui vieillissait. Il ne savait pas faire dans la demi mesure. Mais il savait qu’il avait besoin de Camila pour le driver et le maintenir dans le droit chemin malgré tout. « And i’m a mess. And i don’t know how to do the laundry. And i hate chores. » Il pinçait les lèvres, le regard levé vers Camila, les mains appuyés sur le plan de travail derrière lui.

« ahaha » j’soupire levant les yeux au ciel. moi j’aimerais quand même ne pas péter des câbles tous les trois jours parce qu’on cherche à me pousser à bout. j’t’avoue que je préférais largement ce qu’on vivait hier. la douceur et la compréhension. mais.. on est totalement niqués alors j’me dis qu’en soit, on peut pas trop espérer et qu’on va forcément continuer à se rentrer dedans. aujourd’hui j’ai lâché prise, demain ce sera probablement toi. et finalement, j’te proposais de rester ici. d’emménager. et j’étais parfaitement consciente que ça allait beaucoup trop vite. que c’est pas le genre de chose qu’on propose à la personne avec qui l’on vient tout juste de se mettre en couple mais.. j’sais qu’au fond, tu représentes beaucoup plus pour moi. et que je serais pas gênée à l’idée de te voir tous les matins quand j’ouvre les yeux. puis je sais aussi que j’ai besoin de toi et que je préfère que tu sois ici plutôt que n’importe où ailleurs dans le monde. sauf que je t’ai pris de court et c’est le silence qui s’installe. un silence pesant où y a juste le bruit de nos respirations qui vient donner un peu de vie à tout ça. ouais, j’aurais probablement pas du parler. et je me mords la langue me maudissant intérieurement de ne pas réfléchir avant de parler. j’ose même plus te regarder et finalement, j’entends ta voix. tu vas payer un loyer. ça veut dire oui ? j’relève la tête, interdite, alors que t’enchaînes avec tous tes défauts comme si ça allait suffire à me dissuader. « but you also made me coffee when i woke up and i can stick with that » puis j’suis nulle en cuisine et une sacré chieuse moi aussi alors.. quoi ? j’contourne le bar pour m’approcher de toi, hésitant sur les premières secondes avant d’appuyer mon corps contre le tien. « i love you okay ? i can make the laundry and the chores. » puis j’me dis que tu finiras peut être par m’aider si t’en as envie mais j’vis seule depuis des années et j’ai toujours fait par moi même alors.. ça me changera pas tellement. « but please, don’t destroy any walls again. » j’lève un peu la tête vers toi, m’hissant sur la pointe des pieds pour poser mes lèvres sur les tiennes. doucement, fébrilement, puis avec un peu plus de passion. je t’aime débile. et j’sais pas où on va mais j’suis prête à fermer les yeux et me laisser guider par toi.

Puis elle aimait le café qu’il venait de lui préparer, alors il sourit bêtement et il la regardait se mouver vers lui venir l’entourer de ses bras. Une vingtaine de centimètre les séparaient, et elle devait se tordre pour venir ne serait-ce qu’embrasser le bas de son menton, alors il posa ses lèvres sur les siennes, doucement. L’haleine matinale et la café, c’était ça, la vraie vie pour lui. « I love you too, babe. » Il haussa les épaules quand elle dit vouloir faire les tâches ménagères. L’enfer sur terre, c’était de devoir faire la vaisselle, les mains dans la crasse, ça l’écoeurait. Alors que pourtant, il en avait fait des boulots de merde, mais ça, c’était hors de ses capacités intellectuelles. Il colla ses lèvres contre sa tempe. « I can’t promise you anything for the walls. Sorry ! » Et il releva les mains comme pour être désolé et il revient l’embrasser. Et elle chercha un contact un peu plus passionné, et il accueillit ce moment là comme le meilleur réveil du monde. Il passait une main sur sa joue, puis vers son oreille pour tenir sa tête légèrement appuyé dans la paume de sa grosse patte. Il posait sa main libre sur sa hanche, et il la souleva du sol pour mettre ses jambes autour de sa taille. Il recula légèrement sa tête. « You don’t have any classes, don’t you ? » Pour voir combien de temps il avait, et pouvoir profiter de toutes les possibilités du monde avec la femme la plus belle du monde. Miss Univers, il vous dit. Il revient embrasser sa mâchoire, puis son cou, il y laisse une petite morsure, parce que le problème de Victor, c’est qu’il aimait bien quand la violence entrait en collision avec le sexe et créait le chaos parfait. Alors avant de la faire entrer dans son monde de perversion, il allait y aller par petites touches. Il sentait déjà son boxer bien trop tendu pour un seul homme. Trop de tension accumulé dès le réveil, et puis mon dieu, un désir monstre qui courait dans ses veines pour Camila qui était bien trop sexy avec ses joues roses, sa petite chemise et son shorty. C’était pour lui faire l’amour deux fois par jour qu’il avait aussi envie de vivre avec elle. Il se mit à rire à cette pensée contre les lèvres de sa belle, et avec la main sur sa joue il vient détacher son chemisier. « Oh, too much buttons ! » Il s’empressait de les enlever, en évitant de tout arracher.

j’me dis que j’en ai envie. j’ai envie de sombrer dans tout ça parce que là, depuis hier, tu m’apaises. et certes, on vient d’avoir une altercation mais ça ne change rien. je sais que t’as un truc bénéfique sur moi. parce que quand t’es là, j’ai moins envie de me faire mal. quand tu m’embrasses, je me concentre uniquement sur toi. comme si plus rien n’existait autour. comme si mes démons se mettaient en stand by et je crois que ouais, j’ai typiquement besoin de toi. et j’adore entendre ça. que tu m’aimes. j’voudrais que tu me le dises à chaque seconde, tout le temps. ça me rassure, ça me fait du bien. « you’re gonna live here too.. don’t destroy our place. » parce que ouais, du coup c’est notre endroit maintenant. et tant pis si ça va trop vite. tant pis si on vient de passer la cinquième d’un coup. je sais juste que j’ai besoin que tu sois là et que je serais probablement bien plus rassurée de savoir que t’es avec moi plutôt que.. je ne sais où ailleurs. et quand tu me soulèves, j’accroche mes jambes autour de toi, mes bras autour de ta nuque et ce petit sourire sur les lèvres. j’fonds totalement devant toi. devant tes baisers, tes caresses, tout. « mh.. nothing important. » et je me dis qu’avec tout ce que j’avais traversé dernièrement, personne ne me tiendrait rigueur d’une absence à un cours. j’suis toute à toi, t’en fais pas pour aujourd’hui. « i can stay like that forever » vraiment. accrochée à toi, à t’embrasser, à t’aimer en fait. mes doigts glissent dans tes cheveux puis sur ta peau et mon souffle s’accentue un peu plus. j’suis dingue de toi en fait, c’est clair comme de l’eau de roche. j’reviens chercher tes lèvres finissant de me débarrasser de mon chemisier par la même occasion. tu vois, y a rien de mieux que sentir ta peau contre la mienne. partager nos chaleurs respectives. et peut être bien qu’on vient pas du même monde mais c’est toi que je choisis, en dépit du reste.

C’est volcanique, ça dévale sa lave sur son passage. Le cœur qui fond directement sur les traînées de poudre de Camila pour créer une explosion. Ils pourraient détruire un pays, tous les deux, c’était sans conséquence pour eux, il s’en foutait du reste. Le sourire, il le retrouvait quand elle caressait ses cheveux comme ça, ses lèvres chaudes qui s’baladaient sur son visage, râpant sa bouche de sa barbe mal rasé. La belle et le clochard, ils étaient un conte pathétique à eux tout seul. Elle l’aidait à enlever ce chemisier qu’elle portait, ses seins plaqués au torse de Victor qui grognait presque en venant embrasser le creux de son cou. Il avait un endroit où rester, puis, de toute façon, il se sentait déjà chez lui tant que Camila gravitait comme la lune qu’il rêvait tant d’atteindre autour d’elle. Il passait une main sous ses fesses pour la maintenir, éviter qu’elle glisse, qu’elle chute. Il faisait le contour de l’ilot central de la cuisine pour la poser sur l’inox glacé du plan de travail et des frissons apparaissaient sur les cuisses de Cam. Il se mit à descendre légèrement le long de son corps, embrassant sa poitrine, son ventre, puis il arriva vers ses cuisses meurtries d’entailles aussi violentes les unes que les autres, des cicatrices qui marquaient les coups durs qu’elle s’était pris dans la tête. Et ça faisait partie de ce qu’elle était. Au final, elle était bien plus forte qu’elle ne le croyait. Alors Victor embrassa l’intérieur de ses cuisses. « Don’t move. » Et il remonta ses lèvres légèrement pour venir planter ses dents juste avant la partie la plus intime de son corps. Il avait envie de la mordre, c’était inconcevable tellement c’était indécent. Il releva la tête vers Camila, un sourire en coin, pour plonger directement au centre de son plaisir.

tant pis si ça marche pas, tant pis si on fonce dans un mur. moi je sais que je te veux toi. je sais que c’est toi qui va m’aider et j’veux juste m’y raccrocher. y croire autant que je peux. je m’étais pourtant promis d’arrêter tout ça. ne plus laisser entrer quiconque dans ma vie pour éviter les souffrances que ça pouvait engendrer mais t’as fait péter toutes mes défenses, toutes mes barrières. et je t’aime. je sais que je t’aime. j’ai peut être pas voulu l’assumer, j’ai peut être mis du temps mais je t’aime et je crois que c’est ça le plus important. j’te laisse me transporter sur le plan de travail, alors que tes lèvres viennent attaquer ma peau m’arrachant des frissons et soupirs dans la même foulée. et quand tu glisses entre mes jambes, mes mains s’accrochent sur le plan de travail, ma tête part légèrement en arrière alors que tes dents se plantent dans ma peau. t’en fais pas, j’bougerais pas. je vais juste rester là et profiter de tout ce que tu peux m’offrir. je veux qu’on se découvre réellement, qu’on s’apprenne, qu’on s’apprivoise. « victor » j’souffle presque douloureusement quand tu t’amuses tout contre moi réveillant absolument toutes mes sensations. et j’gémis de plus belle à chaque fois, perdant totalement pieds. et c’est à bout de souffle que mes mains se posent sur tes épaules pour te repousser. j’glisse du plan de travail me collant contre toi, ma bouche glissant sur ton torse rougissant ton épiderme. c’est à genoux que je termine devant toi, ton boxer qui s’échoue sur le sol et mes lèvres qui viennent jouer avec toi, qui te possède. tu m’retournes la tête victor, complètement.