« Il faut croire qu’Harvard a du bon pour moi..» souriais-je. J’étais une personne timide et pourtant depuis mon inscription à l’université beaucoup de choses s’étaient passées et j’étais contente de pouvoir évoluer aussi rapidement mais j’espérais ne pas m’en mordre les doigts. « Monsieur aurait-il trop de confiance en lui ? » riais-je doucement avant de continuer de siroter ma boisson. « Mais je suis ravie d’apprendre que c’est dans tes habitudes. » ajoutais-je tout en le regardant en coin. Je ne le connaissais pas depuis longtemps et pourtant j’essayais d’être moi-même en rigolant sur toi et rien. Il me restait qu’à espérer qu’il comprenne mon humour et qu’il soit réceptif.

« bla bla »

C'est le cas d'Harvard, nous faire tous grandir, chacun à son rythme différent et à nous insérer doucement dans la vie active. Harvard nous grandis tous ! Nous discutions sur le fait des toilettes et surtout de m'y rejoindre, sauf qu'elle n'y semblait pas décider et surtout, elle semblait voir que tu étais sûr de toi, ce n'était pas vraiment un mensonge, tu t'y sentais à l'aise. Trop confiance ? Je ne dirais pas ça, mais y a des chances que ça finisse ainsi, on est déjà à 50%. Elle t'en parlait même de tes habitudes, des habitudes parfois fâcheuse, mais pas cette fois-ci, elle semblait bien le prendre avec humour et ne se braquait pas pour autant. Mes habitudes te déplaisent ? Lui répondis-je alors avec un sourire aux lèvres.

« C’est vrai enfin j’ose le penser. Harvard t’a changé en quoi ? » Je voulais en apprendre plus sur lui alors j’essayais de poser des questions pertinentes mais surtout de ne pas le braquer ni même de le mettre mal à l’aise. C’était mon défi du jour. « Nous sommes déjà à 50 %, vraiment ? » Je le regardais avant de sourire et je secouais la tête. Je ne savais pas ce qu’il avait en tête mais pour le moment je voulais m’amuser de tout cela….rire me détendait et c’était la meilleure chose lors d’une rencontre. « Je ne dirais pas qu’elles me déplaisent mais elles sont très différentes des miennes. » Nous étions différents et je l’avais compris dès le début de nos échanges sur la messagerie mais j’avais également vu un côté similaire au mien et c’était pour cette raison que j’avais accepté cette rencontre.

« bla bla »

Elle te questionnait sur ta vie présente, sur ta façon d'être ici à Harvard, ce qui t'avait poussé à changer au final, puisque tu n'étais pas le même que celui qui était arrivé à sa rentrée de septembre. Pourtant, peu de mois s'étaient écoulés entre temps. Je sais être moi-même, je ne suis pas vraiment obligé de jouer ce double-jeu du Prince connard. Il n'y avait aucune prise de tête lors de cette rencontre, tout se passait bien, les sourires s'affichaient sur les lèvres et il n'y avait rien de mieux à demander. Je suis pour, donc déjà 50% minimum. Lui rappelais-tu alors avec un large sourire sur les lèvres, une nouvelle fois tu te retrouvais bien, tu étais toi même. Je suis certain que tu n'es pas aussi sage que tu y parais. C'est vrai, était-ce aussi une carapace qu'elle se fixait sur le dos ? Un peu comme toi, même si tu as vraiment de la chance de pouvoir la laisser doucement tomber avec les personnes qui te mettent en confiance.

Filip avait une personnalité très intéressante et j’étais vraiment contente de pouvoir faire sa connaissance pour en apprendre plus sur sa vie. Il fallait bien que j’admette que sa vie princière me posais beaucoup de questions car je ne connaissais en rien à leur mode de vie. « Et tu es plus heureux comme ça ? » On avait pu en parler par messagerie et il semblait épanouie ce que je lui souhaitais sincèrement. « Oh je vois ! » riais-je. « Je suis désolée mais les toilettes ne m’ont jamais attiré alors il va falloir trouvé d’autres endroits. » Il semblait aimer l’humour alors je continuais dans la lancée car cela me permettait de me sentir plus à l’aise. « Pourtant tu te trompes car je ne suis pas très intéressante ni même une vie palpitante. » Il était vrai que j’aimais aider les autres et il m’arrivait de faire certaines choses que je n’aurai jamais pu faire seule mais c’était uniquement dans le but d’aider.

« bla bla »

Vous parliez un peu de votre caractère, du moins, votre façon d'être qui change surtout depuis votre arrivée à Harvard,c 'était son cas, mais aussi le tien et ce n'était pas pour déplaire. Je me sens mieux ainsi, je me sens moi même. Elle jouait aussi d'humour avec toi, t'expliquant que les toilettes n'étaient guère un endroit qui l'attirait et qu'il faudrait trouver d'autres endroits. Dis moi ce qui te fait rêver alors. Elle se caractérisait même comme une personne pas vraiment intéressante, qui n'a pas vraiment une vie très palpitante, tu n'étais pourtant pas vraiment d'accord avec ça. Chacun à sa petite vie, chacun à son charme et détrompes-toi, mais tu en as. Tu en souriais aussi, après tout, ça se passait dans une bonne entente et autant ne pas vraiment la gâcher.

« C’est très important de te sentir toi-même car c’est ce qui va t’épanouir le plus. » Lui répondis-je très sincèrement avant de lui sourire. Il ne fallait pas jouer un double jeu et se cacher la face car cela nous rendait plus malheureux qu’autre chose et j’étais persuadée qu’il l’avait compris….du moins il avait compris qu’il était plus heureux depuis qu’il était ici. « Ta famille ne te manque pas ? » Céleste pourquoi tu parles de famille, c’est un sujet sensible. Je bus une nouvelle gorgée de ma boisson dans l’idée d’oublier le sujet que je venais d’entamer mais je n’allais pas pouvoir y échapper. « Parce que tu serais prêt à vouloir me faire rêver ? » riais-je. Je ne croyais pas au Prince charmant ni même à une vie parfaite mais j’avais quelques rêves comme tout le monde. « Oh..je...merci...» lui répondis-je lorsqu’il me flattait et je rougissais comme une vraie gosse. Avais-je omis de lui dire que j’étais timide et très rapidement mal à l’aise ?

« bla bla »

Cette fille était d'une grande maturité pour son âge, bien plus que certaines personnes plus âgée qu'elle et ce n'était pas pour te déplaire, loin de là, c'était tout le contraire. C'est ce qui compte. Elle arrivait à tomber sur le thème de la famille, une question sur celle-ci, te demandant si elle ne te manquait pas trop pour l'instant, tes deux parents, ton frère et surtout tes deux sœurs, oui tu n'étais pas seul. Un peu, j'aimerais voir débarquer mon frère ou même mes sœurs... mais en vain pour l'instant. Elle te questionnait quand à ses rêves et mon envie de lui en faire exhausser certains. Vas-y, dis moi tout et ton rêve deviendra réalité. Tu ne t'arrêtais pas là et la complimentait, ce qui la fit rougir sans vraiment attendre. Tu pouvais vraiment le voir sur ces joues et ça te faisait rire. Soit pas gênée, assume d'être une fille bien et attirante. Finissais-je ma phrase avec un petit sourire dessiné sur tes lèvres.

On parlait de famille à cause de ma curiosité mal placée et je l’écoutais attentivement tout en hochant la tête. Je comprenais ce qu’il disait car j’étais venue à Harvard pour étudier mais également pour retrouver ma sœur qui était venue ici plus tôt. « Je comprends mais tu as déjà eu l’occasion de leur en parler ? Enfin je veux dire est-ce qu’ils seraient pour venir ici ? » Je ne connaissais pas le fonctionnement d’une famille royale ni même si on pouvait tous se révolter dans la fratrie mais Filip allait éclairer ma lanterne. « Mon rêve ? Je pourrai peut-être t’en parler mais j’aimerai savoir dans quel contexte...» souriais-je avant de boire une nouvelle gorgée de ma boisson. On avait surtout rigolé avec le lieu des toilettes alors je ne savais pas si il était encore sur l’humour ou si il était devenu sérieux. Très rapidement mes joues devenaient rouge et je grimaçais avant de poser mes mains sur ces dernières pour les cacher le plus possible. « Oui d’accord mais on devrait changer de sujet. » Je n’étais pas à l’aise avec les compliments car je n’étais pas habituée et je n’avais pas envie de rester aussi rouge devant lui. Après tout je ne le connaissais pas encore pour être certaine qu’il n’allait pas s’en servir pour se moquer plus tard.

« bla bla »

Le sujet de la famille, c'était parfois le sujet de discussion dérangeant, des fois celui qui apprend à connaître davantage la vie de la personne qui vous fait fassent. Pour ma part, ça ne me dérangeait nullement d'en parler avec quelqu'un, j'appréciais ma famille. Ils l'ont évoqués. On en parlait même des rêves de la jeune fille, que je pourrais peut être l'aider à réaliser, sauf qu'elle me demandait dans l'immédiat dans quel contexte étais-je entrain de la questionner. Peu importe, dis-moi. Tu finissais même par en rigoler de la complimenter, tellement elle semblait gênée de la situation, se cachant même les joues à l'aide de ses mains, elle te demandait même pour changer de sujet et t'en riait de nouveau. J'aime les sujets sensible. Ajoutais-tu alors que tu la fixais de ton regard, si spécial et qui voulait tout dire à la fois. Tu aimais mettre les personnes dans de mauvaises situations, surtout quand ça restait bon enfant.