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I LOVE HARVARD
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    the night we met ☽ ft efrain.
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    efrain & jonah

    the night we met


    Il aurait voulu pouvoir détourner les yeux, ne pas avoir à le regarder, mais plus il essayait et plus il échouait. Ses iris ne semblaient pas vouloir coopérer et il se retrouvait prisonnier de lui-même. Jonah n'était particulièrement pas à l'aise avec ce genre de conversation, lorsque ça touchait de trop près les sentiments, l'amour. Je t'ai aimé de tout mon cœur, de toute mon âme, et ce fut de trop. Son cœur flanchait doucement, prêt à s'éteindre à sa prochaine inspiration. Se sentir aimé avec un temps de retard, lorsqu'il n'existait plus de relation, plus de complicité, c'était probablement ce qu'il y avait de plus terrible. Il parvenait enfin à tourner la tête mais cette fois-ci, pas de ciel sombre, pas de voie lactée, pas de paysage nocturne agréable à observer ; les paupières closes, il tentait en vain de se calmer, suppliant d'une voix inaudible qu'il se taise, qu'il ne dise plus rien, il suppliait pour qu'il s'arrête mais les mots parvenaient à peine à échapper de ses lèvres. Le voilà condamné à écouter ces phrases qui faisaient autant de bien que de mal, même si sur le coup, c'est probablement l'intégralité du côté négatif qui l'emportait. Jonah ne parvenait pas à faire le point, son esprit était plongé dans un profond flou qui le laissait incertain sur la nature de ses émotions actuelles. Il se redressait alors vivement, passant ses paumes sur son visage afin de s'arracher lui-même de cet état second dans lequel il était entrain de plonger la tête la première. Alors, lorsque Efrain terminait de parler, d'expliquer le pourquoi du comment, il laissait quelques secondes s'écouler avant de saisir l'occasion pour se jeter à moitié sur lui dans un élan de détresse et bien qu'on aurait pu croire qu'il s'apprêtait à faire une folie qu'il pourrait regretter, il se contentait uniquement de plaquer sa main contre sa bouche, plantant ainsi son regard dans le sien. Il était désespéré et on pouvait le ressentir jusque dans les tréfonds de sa rétine – le souffle saccadé à force de retenir sa respiration. « Je t'en prie, Efrain, ne dis plus rien », soufflait-il. Jonah se remémorait involontairement les nombreuses fois où il avait voulu le faire taire, ces fois où seules ses lèvres en avaient été capable et voilà à quoi ils en étaient réduit aujourd'hui. «  J'ai entendu ce que t'avais à dire, je l'ai compris mais ça suffit, ça m'aide pas, tu, écoute, je veux bien faire un effort pour ce soir, être un peu plus aimable pour nous faciliter les choses, je ferai ce que tu veux du moment que tu changes de sujet, s'il te plaît », il daignait finalement ôter sa paume de sa bouche, laissant s'échapper un brève soupir ; « excuse-moi, je me suis un peu emballé, je savais plus quoi faire, mais rassure-toi, t'as été entendu, t'as été entendu mais je suis toujours fâché contre toi », Tu me manques, tu me manques terriblement, voilà ce qu'il aurait préféré dire.
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    Lien du postDim 10 Fév - 15:33
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    Tous ces mots qui n’ont eu de cesse d’être enterrés dans un coin bien tranquille de mon esprit finissent par ressurgir avec ferveur. Ils traversent le simple cadre de mes pensées et bouclent la boucle. Allez savoir pourquoi un mec comme moi qui câline avec une facilité déconcertante, qui n’est jamais avare en petites attentions et en petits compliments se retrouve bloqué dès que les choses se gâtent. Je peux dire je t’aime à n’importe lequel de mes amis, mais dès qu’il s’agit d’une personne avec qui je suis très intime je me paralyse. Il y a de quoi en ressortir complètement désabusé, parce que j’aurais aimé trouver la force de combattre ma pudeur pour prononcer ces quelques mots. Jonah méritait de les entendre, de savoir ô combien j’étais fou de lui, de son être tout entier. Il m’a rendu heureux, nettement plus heureux que je ne l’ai été depuis, mais la conjoncture me paraissait impossible. Il n’y a personne sur qui rejeter la faute, ce n’était juste pas le bon moment. La vie est parfois une putain de chienne, à tout te donner au même moment après des années de vaches maigres, à te forcer à prendre des décisions que tu ne veux certainement pas prendre. Des regrets, je ne peux m’empêcher d’en avoir même si j’aime prétendre que ça n’amène à rien. Tu peux te poser des questions autant que tu veux, te demander comment les choses se seraient passées si tu avais pris une autre décision… Mais à quoi bon ? A la fin de la journée, ces scénarios alternatifs n’ont aucune valeur et la souffrance est la même, les actes manqués ne bougent pas d’un poil et les animosités demeurent inchangées. Je suis interrompu sur ma lancée par les mains de Jonah qui s’abattent avec fermeté sur mes lèvres. Il me surprend et me laisse sans voix, parce que mon esprit s’est laissé convaincre qu’autre chose était sur le point de se produire, parce que mon cœur ne s’est pas encore remis de cette éventualité et qu’il me faut accepter d’avoir seulement été réduit au silence. Il me prie de ne pas en dire davantage, de ne plus rien dire et j’accepte de me taire. J’acquiesce silencieusement et le laisse retirer sa main sans broncher. J’ai pu vider mon sac et je pense qu’il m’a enfin entendu cette fois. Qu’il puisse penser que je n’en avais rien à faire me rongeait beaucoup trop, je ne pouvais plus le laisser croire de telles choses à tort. Je suis toujours fâché contre toi. Je serre la mâchoire un petit peu plus et accuse le coup en hochant la tête, à quoi m’attendais-je ? Les mots ne pourront rien y changer, les excuses encore moins. Le mal est fait, il a beaucoup souffert à cause de moi et rien ne pourra arranger cela. « Je comprends… J’espère seulement qu’un jour tu pourras me pardonner ! » Je marque une pause, perdu dans mes propres pensées. « Ce jour-là, je serais là ! » Ma porte lui sera toujours ouverte s’il a besoin de quelque chose, s’il se sent prêt à renouer, s’il se sent prêt à me tendre la main. « On devrait bientôt pouvoir y aller, si ça peut te rassurer. »
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    Lien du postDim 10 Fév - 18:20
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    Il était encore trop tôt pour l'admettre, pour l'avouer de vive voix, mais les mots qu'il avait entendu avaient eu leur effet et ça lui faisait un bien fou. C'était encore trop frais pour qu'il ne digère tout ça, pour qu'il éteigne cette vive haine qu'il avait nourrit durant ces dernière années à l'égard d'Efrain. Il avait vécu et changé avec elle, c'était devenu une toute autre personne et il allait être difficile de se faire à l'idée qu'il aurait pu s'éviter toutes ces insomnies, ces nuits noires à errer dans les rues en quête d'une âme prête à lui faire oublier les questions perpétuelles qui logeaient son esprit. Sa colère lui avait permit de tenir bon, de rester debout sur ses deux pieds, elle lui avait offert de nombreuses perspectives et bien qu'elles n'étaient pas toutes glorieuses, qu'il n'avait pas toujours choisi les bons chemins à emprunter pour se sortir de cette douleur permanente qu'était l'absence d'Efrain, il était parvenu à se créer une carapace, à garder la tête hors de l'eau. Ce soir, il en venait à se demander combien de nuits blanches lui aussi avait-il connu, combien de souvenirs tournaient en boucle dans son esprit, combien de fois avait-il pensé à lui et pensait-il toujours un peu à lui des fois, est-ce qu'il lui manquait, ne serait-ce que de temps en temps, même de la manière la plus infime qui soit. Voilà pourquoi il avait désiré ne plus en entendre davantage, ça faisait naître bien trop de questions, beaucoup trop doutes qu'il aurait préféré laisser se noyer dans les songes qui l'accablaient habituellement. Jonah reprenait sa place initiale, s'asseyant tout de même près de lui, les iris perdus dans le vide ; « Je vais avoir besoin de temps, mais j'ai jamais pu t'en vouloir éternellement ». C'était une certitude inavouable – il ne pouvait pas se résoudre à faire une croix définitive sur lui, il ne pouvait pas l'oublier, il éprouvait déjà un mal irrémédiable à se le sortir de la tête alors il n'imaginait pas le sortir de sa vie. Il aurait voulu être capable de lui dire que cette colère avait ses raisons, qu'elle était présente depuis tout ce temps pour lui servir d'excuse, une excuse qui expliquerait pourquoi il pensait toujours à lui, pourquoi chaque mélodie qu'il jouait sur son piano raisonnait comme une déclaration qu'il ne lui aurait jamais faite, qui servirait de couverture à ses pensées toujours dirigées à égard. Malgré ça, c'était encore trop difficile à dire alors il le gardait pour lui, jusqu'au jour où il parviendrait à le lui dire, à énoncer de véritables mots, des paroles capable de guérir des maux. « Je prends note », marmonnait-il, encore un peu perdu. « Ça me rassure pas non, j'ai la vague impression qu'on se reverra plus, peut-être qu'on se recroisera dans deux ans, d'ici là tu seras peut-être marié », tentait Jonah pour plaisanter, parce que finalement, il n'avait pas la moindre envie de partir.
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    Lien du postLun 11 Fév - 13:37
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    Fort, je me sens plus fort et solide que jamais. Oser donner de la place à mes sentiments de cette manière, ça n’aura pas fait que me libérer, je me sens pour la première fois en harmonie parfaite avec mes pensées, avec ce que je suis. Quelque chose s’est débloqué en moi ce soir et je comprends enfin tout l’intérêt d’être sincère et explicite sur ses sentiments. Il est peut-être trop tard, trop tard pour nous, trop tard pour cette histoire que nous aurions pu partager encore et encore… Mais il n’est jamais trop tard pour tirer des leçons des échecs passés. Les choses évolueront différemment à partir d’aujourd’hui, parce que j’ai compris ô combien il était important de donner de l’importance à l’autre et de ne jamais reculer par peur de nuire. Plutôt sombrer ensemble plutôt que de se priver d’air à petit feu chacun de son côté. Le silence, je l’accepte et l’embrasse pleinement. Mes yeux sont accaparés par ses prunelles, ces mêmes yeux qui font toujours exploser mon cœur dans ma poitrine lorsqu’il me regarde. Il n’y a que lui pour me faire sentir de la sorte, unique en dépit des circonstances. Il a beau être en colère contre moi, avoir envie de me détester de tout son cœur… Son être tout entier continue à s’exprimer à travers son regard. Nous n’avons jamais spécialement eu besoin des mots pour nous comprendre et je donnerais tout pour que ce bref instant de sincérité puisse se poursuivre des heures durant. J’ai envie de lui caresser le visage, de glisser mes doigts contre sa mâchoire, de tout mettre en œuvre pour reconstruire ce cœur que j’ai démoli, pièce après pièce, battement après battement… Rien ne m’autorise à agir de la sorte pour autant, alors je reste là, allongé dans cette herbe humide, à le regarder et à laisser à mon cœur cette possibilité de vibrer une dernière fois à ses côtés. Lorsque la voie sera libre, je sais très bien qu’il s’en ira et que nos chemins seront à nouveau séparés pour une durée indéterminée. J’étouffe un léger rictus lorsqu’il m’imagine casé et marié. J’ai bien du mal à me voir dans une telle situation, surtout quand on jette un œil à ce qu’a été ma vie sentimentale ces dernières années… Aucune relation sérieuse et quelques rares coups d’un soir triés sur le volet et relativement espacés dans un objectif purement… Hygiénique. Je me suis concentré sur mes études pour ne pas réfléchir, pour ne pas sombrer, pour ne pas avoir à affronter tout ceci. Il est tellement plus simple de jouer la sourde oreille. « Cette décision t’appartiens Jonah. » Libre à lui de retourner à son quotidien en oubliant tout de cette parenthèse ou de s’en servir pour ouvrir la porte à une réconciliation. « Je n’ai pas prévu de déménager, ni même de changer de numéro de téléphone ou de supprimer mes comptes sur les réseaux sociaux… J’attendrais que tu sois prêt à me réintégrer à ta vie, je guetterais le moindre signe et saurais saisir la main tendue lorsque tu seras prêt à faire table rase du passé. » Un sourire confiant étire mes lèvres, parce que ce testament sonne comme une promesse. Nous nous retrouverons, qu’il le veuille ou non. Nos chemins se recroiseront forcément tôt ou tard. « En attendant… » Je me mordille la lèvre, soulève légèrement l’opercule de la bouteille d’eau qu’il a laissé trainer sur l’herbe et l’éclabousse ! « LA GUERRE EST DÉCLARÉE ! » J’ai besoin de légèreté et je prie pour qu’il réponde favorablement à cet appel.
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    Lien du postMar 12 Fév - 5:19
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    Cette décision lui appartenait en effet, mais c'était une décision dont il connaissait déjà la sortie. Le croiser ce soir et avoir l'occasion de profiter de sa présence, bien qu'il ait surtout dénigrer ces instants en lui envoyant des pics, l'obligeait à se rendre à l'évidence ; ce profond vide sidéral qui l'accablait auparavant n'existait plus. Le simple fait qu'il soit à ses côtés s'avérait bénéfique et jouait incontestablement sur ses humeurs. Il savait désormais qu'il aurait beau le nier, l'enfouir dans les abysses de sa propre personne – il avait besoin d'Efrain, aujourd'hui encore, demain et les jours qui suivraient certainement aussi. Alors certes, il aurait un mal fou à digérer cette colère ravageuse, cette rancœur qui finalement, n'avait plus lieu d'être, mais il essayerait, il essayerait vraiment, de prendre en compte ce qu'il avait entendu et de se l'imprimer de façon indélébile pour ne jamais avoir à oublier que bien qu'ils se soient séparé, ils se sont quitté en s'aimant profondément. Son cœur avait décidément du mal à se remettre de tout ça, à faire l'impasse sur les sentiments, les émotions et ce passé qui vivait toujours dans son présent. Efrain existait un peu partout autour de Jonah, dans ses compositions, dans ses mélodies, dans son esprit, dans chaque œuvre d'art qu'il lui était possible d'admirer – il parvenait toujours à les lier sans désirer l'admettre, par crainte, sûrement par peur de ne pas parvenir à l'oublier, à oublier combien l'aimer avait été la chose la plus précieuse qu'il lui ait été donner de faire, combien ses traits endormi sous un soleil levant demeuraient encore son panorama préféré, combien sa voix résidait sa chanson favorite, une chanson qui se jouait inlassablement dans le creux de sa tête lorsque la solitude venait l'inonder et le frapper un grand coup. Il n'avait jamais autant aimé quelqu'un et il savait pertinemment qu'il n'aimerait plus de cette façon, plus aussi fort, plus aussi intensément. Jonah se fichait bien d'aimer à nouveau de toute manière, il maintenait Efrain à cette place qu'il lui laissait intacte, parce que même s'il l'avait voulu, il n'arrivait pas à offrir ce trône à quelqu'un d'autre. À l'heure d'aujourd'hui, s'attacher à lui c'était un peu comme miser au poker avec des cartes vierges, ça n'avait aucune valeur, c'était risqué et dangereux, parce que peu importe la beauté du bluff, il finira par fuir, par vous laissez la mise sur le tapis, sans rien dire. C'était lâche, mais au final, c'était peut-être mieux ainsi. Quoi qu'il en soit, les mots d'Efrain avaient su se faire leur place dans cet esprit déjà débordant d'une multitude de pensées et cette fois, il préférait rester muet. Cependant, alors que ses traits tirés maintenaient son air sérieux et pensif, il recevait de l'eau sans le moindre scrupules de la part de son vis à vis. Jonah posait les yeux sur lui, empruntant un air exagérément outré - « quel coup bas vous me faites, monsieur, vous méritez la peine capitale ! », déclarait-il avant qu'un sourire revanchard ne vienne s'immiscer sur ses lèvres. Il dégainait sa canette de coca qu'il avait discrètement saisi pour l'arroser du nectar sucré, bien qu'il n'en reste plus beaucoup à l'intérieur. « Navré, ça m'a échappé », lâchait-il alors que le premier rire de la soirée venait de lui échapper.
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    Lien du postMar 12 Fév - 9:04
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    Allongé dans l’herbe, en plein milieu d’un parc complètement déserté, loin de la folie provoquée par tous ces flics, je me perds le temps d’une seconde en contemplant ce somptueux ciel étoilé. Calme, apaisé… Notre histoire se reflète-t-elle sur le paysage ? En dépit de tous les événements annexes, de tous les non-dits, de toutes les rancœurs et les frustrations passées nous sommes là. J’ai confiance en l’avenir, j’accepte avec résilience de devoir prendre mon mal en patience avant qu’il accepte de me revenir… Que t’es bête Efrain, il ne te reviendra jamais comme avant ! J’ai cruellement besoin de lui dans ma vie, je ne supporte plus ce vide qu’il a laissé là, tel un trou béant, dans ma poitrine. Ses précieux conseils qui m’aidaient à avancer, ses remontrances qui m’obligeaient à affronter les difficultés et à me dépasser, son regard inconsciemment posé sur moi qui me réchauffait instantanément le cœur. Mon camarade pense surement qu’il était un poids pour moi à l’époque, que le motif principal à notre séparation réside là-dedans mais il se trompe. Il n’a jamais rien été d’autre que tout ce dont je rêvais sans trouver le moyen de tout concilier au bon moment. Ce n’est plus devant ce ciel que je veux me perdre, c’est dans ses yeux à nouveau que je veux sombrer. Alors je baisse la tête pour pouvoir le regarder, lui qui contemple les constellations en silence, il me laisse alors suffisamment de temps pour réétudier le moindre petit détail, la moindre petite parcelle composant ses courbes divines. Un chef d’œuvre, il est unique. Plus je reste là, à le regarder, et plus je sens mes prunelles se troubler, submergées par des canaux lacrymaux à la dérive. Reprends-toi, abruti. Je ne sais même pas pourquoi je suis ému, je n’ai pourtant pas la larme facile. Dans des moments comme ceux-là, je remercie la nuit d’être aussi sombre parce qu’elle me permet de dissimuler mes émotions et de me reprendre, d’opter pour un plan de secours qui, je le sais, m’aidera à agir comme si de rien n’était tout en nous entrainant sur une piste plus légère. Je dégaine la bouteille d’eau et je la lui verse en grande partie sur le visage. Il est tout mouillé et je peux lire la surprise dans ses grands yeux écarquillés. Pas besoin de plus pour me faire mourir de rire, comme un gosse, à me bidonner sur place alors qu’une flamme vengeresse commence d’ores et déjà à brûler en lui. Il ne tarde pas à mettre ses menaces à exécution en me recouvrant du fond de coca-cola qu’il a laissé dans sa canette. « Comment osez-vous, monsieur Kim ? » Plus d’eau, plus de coca… Je dégouline d’une substance collante et opte pour une attaque à l’ancienne. « C’est la guerre, BOUYAAAAH ! » Je bondis sur lui, l’encerclant de mes deux cuisses pour l’empêcher de bouger. Mes deux mains s’affairent contre ses bras pour l’empêcher de se défendre. « Si tu crois que je vais être le seul à coller de partout ! » Les gouttelettes de coca glissent le long de mon visage et j’en profite pour m’incliner, soudainement si proche de ses lèvres délicieuses. Ce n’est pas vers elles que je dois plonger, je m’incline au dernier moment et frotte mon front à ses joues pour l’inhiber de coca. « Tiens, t’es mon nouvel accessoire à la mode… T’es ma feuille de sopalin vivante ! » Je lui tire la langue et me redresse, toujours à califourchon sur lui, l’air victorieux. « Tu vas faire quoi maintenant, hein ? »
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    Il n'était pas bien sûr de saisir la situation mais ça lui plaisait de ne plus être soumis à de telles pensées, il éprouvait le profond besoin de respirer, de souffler un peu. Ils semblaient tous les deux d'humeur à se détendre et à jouer, jouer avec le feu sûrement, mais à qui ça pourrait bien déplaire de toute façon ? Une fois qu'il serait rentré chez lui, seul entre les murs ternes et impersonnels de son appartement, il pourrait se poser les bonnes questions sans avoir d'avis extérieur puisqu'il n'avait toujours pas dit à ses proches que son orientation sexuelle ne s'arrêtait pas qu'aux jolies courbes des filles. C'était un calvaire perpétuel d'être aussi renfermé, personne n'en savait véritablement quoique ce soit sur l'état actuel de sa vie, de ses relations, amicales ou amoureuses ; tous avaient de lui l'image du parfait coureur de jupons, une nouvelle conquête six jours sur sept. C'était triste de dire que ses parents espéraient le voir un jour se marier et fonder une famille à laquelle il laisserait de merveilleux souvenirs. Malheureusement ça n'était pas dans ses projets – il voulait voyager, découvrir le monde, faire tout ce qu'il y avait à faire, parcourir, ressentir, apprécier chaque détail, chaque rafale de vent, chaque ondée, chaque paysage à observer, puis laisser sa trace, là, quelque part perdu au milieu du globe, une trace qui prouverait qu'il avait vécu, qu'il avait bel et bien existé, afin de ne pas disparaître totalement. Sa détermination à devenir quelqu'un, à accomplir de grande chose provenait particulièrement de sa profonde envie de laisser quelque chose derrière lui, quelque chose de positif, pour ceux restent, ceux qui le verront s'en aller – c'était viscéral, il ne lâcherait pas prise avant d'avoir atteint son objectif. Efrain en faisait inévitablement parti, si jusque maintenant son but premier avait été de lui balancer ses quatre vérités, il en était indéniablement différent actuellement. Les choses s'étaient retourné de façon irrémédiable et son unique but le concernant désormais revenait seulement à parvenir à lui faire savoir qu'il avait toujours sa place dans sa vie, une place imposante, importante et inchangée. « Fallait pas me chercher », ricanait-il alors que son rire s'intensifiait davantage lorsqu'il tombait à la renverse sous le poids d'Efrain qui venait littéralement de se jeter sur lui, prêt à se venger à son tour. « Lâche-moi, c'est pas juste », grommelait Jonah en tentant vainement de se sortir de son emprise pour se défendre du mieux qu'il le pouvait. Ses mouvements s'éteignaient lentement lorsque son visage s'approchait dangereusement du sien, lui coupant nettement la respiration, jusqu'à ce qu'il reprenne finalement ses esprits lorsqu'il venait s'essuyer le front sur ses joues, lui arrachant un rire cristallin. « C'est un sacré compliment tu me fais là », se moquait-il d'un ton exagérément flatté. « Ce que je vais faire ? Rien, tu me connais, je suis pas du genre à me venger », il avait beau arborer un air innocent, ça sonnait incontestablement faux. Jonah prenait simplement appui sur ses coudes et tirait sur le t-shirt d'Efrain pour s'essuyer le visage, levant les yeux vers lui pour lui adresser un sourire d'ange qui cachait assurément quelque chose. Ses paumes se posaient sur ses hanches un brève instant, seulement pour pouvoir se redresser dans l'obliger à s'éloigner. Pour la deuxième fois de la soirée, il empoignait son col mais cette fois-ci, pour des raisons mesquines. À peine eut-il à tirer dessus pour le rapprocher davantage de lui qu'il venait déjà lui lécher la joue en guise de vengeance, laissant aussitôt son dos retomber sur l'herbe dans un éclat de rire qui n'appartenait qu'à lui. Durant un instant il avait songé à le mordre puisqu'il adorait vraiment ça mais il s'était résolu à un plan B, c'était peut-être encore un peu tôt pour ce genre d'ambiguïté. « Voilà ce qu'elle te fait ta feuille de sopalin vivante », riait Jonah.
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    Vous savez de quoi j’ai réellement besoin ? D’une folle parenthèse, cinq, dix minutes de légèreté pour pouvoir me payer le luxe de reprendre mon souffle après autant de rebondissements et de confessions. Je suis épuisé par toutes ces émotions, bien trop peu habitué à ressentir autant de choses en si peu de temps. J’aurais même tendance à oublier à quel point Jonah était capable de me faire passer du rire aux larmes, de la joie à la peur, de la peine au bonheur inconditionnel. Entre nous, il n’y a jamais vraiment eu de juste milieu. La passion, aussi éreintante soit-elle. Je suis angoissé à l’idée que ces instants soient les derniers que nous serons amenés à partager. J’ai pourtant l’air confiant, de prime abord, j’irais même jusqu’à frôler la suffisance en affirmant que nos chemins se recroiseront forcément mais au fond de moi… Là, en profondeur, à l’abri des regards, j’ai perdu vingt ans et suis revenu à cet état enfantin qui te pousse à craindre la séparation d’avec les êtres les plus chers à ton quotidien. J’ai peur de l’abandon, le résultat de toutes ces fois où le contact a été coupé avec ma mère alors qu’elle se trouvait sur le terrain, tantôt reporter pour les sujets les plus superficiels, tantôt reporter de guerre dont la tête était parfois mise à prix pour une incivilité culturelle. J’en ai gardé une phobie constante, qui te ronge jusqu’à la moelle et te plonge dans un état d’anxiété plus ou moins important suivant le contexte. Si nos routes devaient définitivement se séparer après cette nuit, j’ai besoin de souvenirs supplémentaires à ajouter à cette immense collection… Elle n’appartient à personne d’autre que nous. Des bons moments, je peux les compter par centaines mais ce n’est pas encore suffisant. J’ai besoin de davantage, il m’en faut beaucoup plus… Comme toujours. Je n’en ai jamais assez. Je glousse comme une ado prépubère, me lance dans une vengeance puérile mais diablement amusante en m’essuyant contre son visage. Quitte à avoir la peau toute collante à cause du coca-cola, autant que nous soyons tous les deux victimes d’un tel acte barbare. Mon cœur s’emballe lorsque je commets l’impair de m’approcher de ses lèvres. Ces mêmes lippes qui ont su laisser une empreinte indélébile sur mon corps, les portes d’un Paradis auquel on m’a arraché… Auquel je me suis soustrait avec stupidité. « La vie n’est pas juste, mimi, faudra t’y faire ! » mimi… L’un des surnoms affectifs que j’étais habitué à lui attribuer en permanence. Ce surnom lui faisait horreur au début, mais je crois qu’il s’est finalement rendu compte qu’il l’appréciait bien plus qu’il ne s’y attendait. C’est dingue, la vitesse avec laquelle on retrouve de bonnes vieilles habitudes… Je ne peux même pas me contrôler, c’est juste naturel… Tu es toi-même à ses côtés. Pas du genre à se venger, le sourcil légèrement arqué, suspicieux, je ne le quitte pas des yeux. « Je ne te crois pas… Mon petit doigt me dit que tu vas me la faire à l’envers ! » Pas le temps d’en dire plus, ni même de moufter qu’il passe à l’attaque. Première victime de son machiavélisme ? Mon t-shirt sur lequel il ne manque pas de s’essuyer. Seconde victime ? Mon estomac qui se soulève alors qu’il me tire par le col pour me rapprocher de lui, alors que nos corps s’effleurent avec une innocence beaucoup trop évocatrice pour n’être que cela… Ultime victime ? Ma joue sur laquelle il passe sa langue pour laisser une empreinte d’ordre baveuse. J’éclate de rire et recule, bat en retraite, l’air dégouté, agenouillé devant lui. « Yeuuurk, j’savais pas que t’étais devenu un escargot… Ou une espèce de limace toute baveuse ! »   
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    efrain & jonah

    the night we met


    Jonah laissait échappait sa colère et les mauvais souvenirs au travers de ses éclats de rire – depuis quand n'avait-il pas rit de cette façon, depuis quand n'avait-il plus sourit d'une telle manière ? Tout n'avait été que faux semblants ; entre sourires mécaniques et comportement extraverti, tout ça n'était qu'un voile derrière lequel il avait longtemps dissimulé ses angoisses les plus profondes, ses sentiments les plus vastes et ses émotions les plus nocives. S'inventer un personnage pour n'inquiéter personne de son entourage avait été un jeu d'enfant dans lequel il s'était perdu, assez pour y croire lui-même, croire en un possible miracle, l'espoir infime que ce garçon monté de toute pièce ne lui colle réellement à la peau et devienne enfin plus qu'un imaginaire, un mensonge. Cependant, là, à ses côtés, il laissait tomber les barrières, les jeux d'acteur, le rideau pouvait enfin s'ouvrir et laisser les lumières éclairées celui qu'il cachait au monde entier, celui qu'il était et qu'il avait envie d'être seulement avec Efrain – c'était bon de découvrir que le meilleur de soi-même n'était finalement pas complètement mort, qu'il demeurait toujours quelque peu présent, qu'il vibrait toujours là, dans nos veines, mais c'était quand même effrayant de se dire qu'il ne pouvait vivre que dans les moments passé aux côtés d'une seule et même personne, qu'après ça, il disparaissait aussitôt, comme s'il n'avait jamais vraiment existé. Frustrant, c'était certainement le bon terme. Quoi qu'il advienne de ce qu'il deviendrait une fois leurs chemins séparés après cette soirée dès plus tumultueuse, il profitait de chacune des secondes qui s'écoulaient auprès de lui, parce qu'elles ne reviendraient jamais, si ce n'est dans sa tête, dans d'agréables flashback. Chaque petit détail s'encrait dans son esprit, des surnoms aux regards échangés, ils laissaient tous une trace indélébile dans l'abîme de son esprit, prêt à rester là pour des années encore. C'est de ce fait qu'il lui adressait ses sourires les plus sincères, parce qu'il ne le remercierait jamais assez de parvenir à faire ressortir ce qu'il y avait de bon en lui, ces choses qu'il n'était pas capable de faire remonter seul à la surface – de toute évidence, il avait besoin de lui et se prétendre non dépendant de sa personne, de ses regards, de ses rictus adorables, serait mentir en ayant parfaitement conscience de la situation. Alors, lorsqu'il était parvenu à faire naître les échos de son rire, il faisait doucement taire le sien pour s’imprégner davantage de cette douce mélodie pour laquelle son cœur battait incroyablement vite. « Je suis un escargot baveux et très collant aussi, mais t'es déjà au courant », souriait Jonah alors qu'il se redressait un brève instant, juste le temps d'échanger de position afin d'être de nouveau allongé sur le dos, à la différence que cette fois-ci, il reposait sa tête sur les cuisses d'Efrain. « c'est confortable, je bouge plus », déclarait-il, le sourire aux lèvres - « je crois qu'on peut dire que j'ai gagné la guerre, je mérite un trophée ».
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    efrain & jonah

    the night we met


    Plus rien ne semble avoir d’importance à présent. Les rancœurs précédemment amorcées n’ont plus leur place dans nos conversations. La tristesse, la frustration, les non-dits sont évacués pour offrir plus d’espace à une exaltation qui fait énormément de bien. Je repense à l’hésitation qui planait dans le regard de Jonah tout à l’heure, lorsque je lui ai demandé de me faire confiance pour fuir les flics. Lui-même n’était pas persuadé de pouvoir m’accorder à nouveau suffisamment de crédit pour s’abandonner sans réfléchir. A présent, j’ai le sentiment d’être revenu à notre case départ, là où nous aurions dû rester depuis le début. Je le retrouve comme je l’ai toujours préféré, follement aimé. Avec ce petit grain de folie dans le regard, ce sourire qui change instantanément la donne et qui ne laisse jamais insensible. Il a une manière très personnelle de prononcer chaque mot, un accent qui ne s’entend réellement que lorsqu’il s’emporte ou débite à une vitesse hallucinante. Ne parlons même pas de son rire, aux sonorités ensoleillées, il réchaufferait le cœur de n’importe quel quidam avec un tel hymne communicatif. Ce garçon a toujours été un partenaire de bêtise formidable, pas du genre à se faire prier pour s’embarquer à tes côtés dans une idée fortement stupide et dénuée de tout sens logique. C’est même ainsi que mes yeux se sont posés pour la première fois sur lui, au détour d’une blague à laquelle il s’est intégré en plein milieu d’un magasin alors que je taquinais un pote sur sa dégaine après essayage de vêtements vraiment… vraiment… Les adjectifs me manquent cruellement pour décrire la chose. J’aurais dû le savoir à ce moment-là, qu’il changerait ma vie. Plus d’eau à utiliser pour assaillir mon partenaire, plus une seule goutte de soda à faire jaillir… Nous sommes désarmés et le drapeau blanc se hisse assez naturellement pour nous permettre de nous remettre de nos émotions. J’ai les yeux qui pétillent après avoir autant rigolé, un regard qui ne s’éloigne jamais trop de Jonah, qui ne le lâche pas une seule seconde. « Baveux, je l’ignorais… Mais collant… Oh ça oui ! » Je lui tire la langue en exagérant bien mon oh ça oui ! que je théâtralise à souhait pour le faire aller. Il me faut faire preuve d’un immense talent pour contenir ma surprise et le sourire niais qui s’apprête à prendre le dessus sur mes propres pensées lorsque Jonah s’allonge près de moi, la tête calée contre mes genoux. « Un trophée ? J’suis pas sûr que tu mérites réellement d’en avoir un ! » Je me mordille la lèvre pour contenir un large sourire alors qu’il me toise du regard, indigné par de telles insinuations. « Allez… Admettons… Qu’as-tu en tête, pour ton trophée ? » Habitudes du passé, mes mains remontent le long de sa mâchoire pour se perdre dans sa chevelure que j’effleure avec douceur. Combien d’heures passions nous à nous papouiller de la sorte, devant Netflix, à l’époque ? Des soirées entières, si bien que j’en attrapais parfois des crampes. Old habits die hard !   
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