la Team Rocket se retrouve (with Elliot)

ah ouais tu crois vraiment que je vais adopter un chat? bon j'avoue ça me ferait de la compagnie à l'appart quand mes colocs ne sont pas la. « j'ai toujours penser que si un jour j'ai un chat il serait tout blanc et je l’appellerais flocon comme j'aime la neige tu vois? c'est bien non? » je veux pas un truc cliché style salem ou félix. « si un jour tu investis dans un truc tiens moi au courant j'veux suivre les événements. » je te souris, ça serait vraiment dommage que tu en arrives la toi aussi, tes parents n'ont peut-être pas d'addiction comme mon père qi déteint sur moi même si nous n'avons pas la même. bientôt je vais apprendre que ma mère aussi en a une non mais franchement famille de merde. je vois que tu essaye de garder ton calme quand je te raconte pour mon agression, je te prends la main dans la mienne pour essayer de te rassurer, on a les pieds dans le vide je te rappelle je veux pas que tu tombes moi. « j'ai pas penser à t’appeler sur le coup.. j'ai demander à mon pote zed de nous ramener à l'appartement pour que je puisse me soigner avec la trousse de secours. je voulais fuir cet endroit.. j'ai eu que ça elliot je te promets et c'est déjà bien assez d'ailleurs. » à chaque fois que je me retrouve nue devant le miroir de la salle de bain et que je vois mes hématomes j'ai toujours une grimace sur le visage en repensant à ça donc ouais heureusement que j'ai "que" ça. « et toi de ton côté tout va bien au moins? » assez parler de mes soucis parlons de toi.

"C’est bien? Maggie, tu rigoles? C’est ultra cliché. Autant qu’appeler un chat roux Garfield, ou un chat noir Salem. Ne commets pas cet affront!" Bon, j’exagère, je me la joue théâtral, mais t’as l’habitude, tu me connais. Puis je hoche la tête quand on discute argent. "T’inquiète, faut que je me renseigne mais ouais j’te dirai si je trouve un truc intéressant et pas trop chiant." Parce que bon, j’veux bien investir dans un truc mais faut pas que ça me prenne du temps ni de l’énergie, j’veux faire croître mes économies en grand flemmard. Je commence à bouillonner suite à ton histoire d’agression parce que tu sais que j’aime pas la violence, que j’aime pas la connerie humaine, que j’tiens beaucoup trop à mes proches et que j’ai envie de casser la gueule à ceux qui leur font du mal, et que j’me sens foutrement impuissant. Et c’est pas nouveau ça. L’histoire se répète, encore et encore. Seong qui se fait agresser en sortant d’un bar, Dina qui perd la mémoire suite à un accident que j’ai causé, Cléolya qui se fait séquestrer et torturer, Agathe qui replonge dans la drogue, Meghan qui se fait violer à plusieurs reprises, et encore, j’en passe. Et maintenant, toi. Et à chaque fois, j’suis où moi? Pas là. J’suis jamais là quand il faudrait, j’suis jamais là pour défendre les gens qui j’aime, pour les préserver du mal qui les entoure. C’est ta main qui se pose sur la mienne qui me ramène à la réalité. J’ai les mains qui tremblent. Super. Manquait plus que ça. Je ravale difficilement ma salive, regarde un instant le vide. Un pas de trop, un coup de vent, et c’est la fin. Est-ce que c’était à ça que pensait Hae-Seong quand il a voulu se jeter du haut de l’immeuble? "Oui, ça va." Non, ça va pas. Mais j’préfère prétendre le contraire. C’est plus simple qu’affronter les regards, les questions. C’est plus simple de mentir.

tu me dis que si j'appelle mon chaton blanc flocon c'est cliché et je rigole face à ta réaction quand tu me sors les noms de garfield ou de salem. « mais c'est mignon aussi comme prénom! moi j'aime bien hein. » et c'est le principal non, je te tire la langue. puis tu me dis que tu va te renseigner pour essayer d'investir dans quelque chose et me tenir au courant je veux bien savoir tout ça effectivement. ton côté protecteur me fait du bien, ça fait vraiment du bien d'avoir quelqu'un sur qui compter dans des moments durs pareil, puis je te demande si de ton côté tout va bien et tu me réponds assez vite que ça va. m'ouais j'y crois pas trop la. « aller jete toi à l'eau c'est ton tour, je suis aussi la pour toi d'accord? » je te regarde et cette fois ci c'est moi qui pose une main sur la tienne en signe de réconfort.

@Elliot Maxwell

J'commence à devenir mal mais je ne dis rien. J'ai les mains qui tremblent, la gorge sèche. J'sais pas quoi faire. J'ai envie de m'allonger, respirer un bon coup. Mais j'peux pas, on a les pieds dans le vide. Puis ça paraitrait suspect si j'te disais que tout allait bien et que deux secondes après je reculais pour aller m'allonger sur le sol en béton du haut de l'immeuble. J'aurais l'air cinglé. Peut-être bien que j'le suis. "J'peux pas te dire. Disons que..." Comment dire la chose sans réellement la dire? J'veux pas te laisser avec aucune info, t'es mon amie, tu mérites mieux que ça. "Je suis pas au top de ma forme dernièrement, c'était physique au début mais là ça va mieux, sauf que ça se répercute beaucoup sur le mental et j'ai du mal à marcher droit tu vois? À garder le cap, à savoir où je vais." J'ai du mal à ne pas me perdre, en fait. Sauf que le problème, c'est que j'veux personne pour m'aider à tenir la barre. J'veux pas d'aide, j'suis catégorique sur le sujet. Alors forcément que ça complique les choses.

tes mains tremblent et je pose une main dessus comme tu avais fait pour moi, comme pour te rassurer que je suis la et que tu peux me faire confiance et je dois dire que ça m'inquiète beaucoup ton comportement. « respire un bon coup elliot ça va aller je suis la tu peux tout me dire tu le sais bien. » je n'aime pas te voir dans cet état et je t'écoute. « rr tu sais vraiment ce que tu as? tu as vu quelqu'un? » j'espère que oui même si j'en doute fortement, mais peut importe la réponse je suis ton amie et je compte bien t'aider à aller mieux comme toi tu le fais si bien pour moi. « tu as besoin de quelque chose? » je ressens toujours tes mains qui tremblent sius la mienne.

@Elliot Maxwell

Ta main sur la mienne me fait mal. Je ressens ton inquiétude, ton attention. Tu veux que je te dise ce qui va pas, tu veux que je te fasse confiance. C’est pas le problème. Je te fais confiance. J’ai juste pas envie d’en parler. J’ai pas envie de voir ton regard de peur, de dégoût. J’en sais rien, comment tu pourrais réagir face à la nouvelle. “Oui, je sais ce que j’ai. Et je me soigne. C’est en cours mais c’est un long processus. C’est compliqué mais si je tiens mon traitement, ca ne devrait que s’améliorer...” Si je tiens mon traitement, c’est à dire si je reste loin de la drogue. Mh. Pour l’instant j’y arrive. “Non... Enfin j’ai juste besoin que tu sois là. De ne pas me sentir seul dans tout ça. J’suis en train de m’isoler inconsciemment et j’peux pas continuer comme ça.” Vraiment, j’vais mal finir si je fais ça. La dernière fois, j’ai fini par me battre dans la rue pour prendre un coup de couteau dans le ventre.

je veux que toi aussi tu t'ouvre à moi, je veux que tu me fasse confiance après tout je viens de te raconter mes malheurs alors je peux écouter les tiens même si j'espère que ce n'est pas trop grave. « si ça peut se soigner alors tant mieux c'est déjà ça? mais tu as quoi? » je te regarde je voudrais savoir, je voudrais comprendre mais je ne vais pas non plus te brusquer. « je serais toujours la pour toi on est la team rocket après tout. viens me voir quand tu veux, sms moi, appelle moi quand tu veux d'accord? ne reste pas seul ensemble on est plus fort. » nos soucis lorsqu'on se côtoyait lors des soirées de nos parents on arrivait toujours à les résoudre à deux. je ne pourrais jamais te lâcher tu es l'un de mes meilleurs potes, mais j'ai besoin de mieux comprendre ce que tu me dis. je continue de te regarder passant mon autre main dans ton dos pour le caresser et voir que je suis la pour t'apaiser.

Je veux pas te dire la vérité. Je veux pas te dire ce qui cloche vraiment. J’veux pas te décevoir, ou t’entraîner sur cette pente, ou j’en sais rien. J’ai trop peur de ta réaction en fait. "J’ai fait des conneries qui m’ont rattrapé et j’en paye les frais." Voilà comment j’peux te décrire au mieux la situation dans laquelle je suis. Et puis, tu me connais. Tu m’as déjà vu en soirée les années précédentes. Tu connais ma façon de faire la fête. Alcool, drogue, sexe. Est-ce que c’est si dur à deviner? Est-ce que tu ne vois que le meilleur en moi, au point d’être aveugle? C’est touchant, mais t’es une fille intelligente, et j’suis sûr qu’en réfléchissant même trois minutes, en mettant les pièces du puzzle ensemble, tu vas vite comprendre. "D’accord…" Je prends une grande inspiration, regardant le sol en bas de nos pieds. Tout en bas. "Merci Maggie. Vraiment… J’dis pas souvent ce que je ressens, tu le sais, mais ça me fait du bien d’entendre ça." De savoir que quelqu’un est là pour moi.

je veux que tu me parles, que tu te confies à moi après tout nous sommes des amis de longue date on peut tout se dire sur nos malheurs, moi je viens de le faire alors à ton tour à présent. « quoi comme conneries? je ne te jugerais jamais elliot c'est promis. » pour t'aider il faut bien que tu me laisses comprendre ce qu'il t'arrive car je ne compte pas fermer les yeux devant ton mal être et continuer ma petite vie comme ça, hors de question. je le sais bien que c'est difficile parfois de devoir se confier quand on a un énorme poids sur la conscience, mais ça fait du bien après certes au début ça fait peur mais on se sent très vite soulagés. « de rien c'est normal je te fais la promesse d'être toujours là pour toi. » je regarde ensuite la ville illuminée du haut de ce toit nous avons une vue merveilleuse et j'aime tellement cet endroit, ça m'apaise d'être ici. « n'oublie pas que tu es le seul que je vois sur le toit d'un immeuble, ce n'est pas rien ça c'est unique à notre amitié. » je te souris espérant en voir un aussi sur ton visage.

Je suis à deux doigts de te le dire. De t'avouer mon secret. Mon addiction qui me ronge. Vraiment, je suis à deux doigts, mais... "Non. Je peux pas te dire." Y'a déjà trop de monde au courant, alors qu'au départ j'voulais garder ça pour moi et moi seul. C'est la merde en fait, parce que j'me rends compte que j'peux être balancé du jour au lendemain et perdre tout ce qu'il me reste. Ma place à Harvard, celle de président Winthrop à laquelle je tiens malgré mon manque d'investissement ces dernières semaines. Je peux pas, c'est beaucoup trop risqué. Et même si la plupart des gens qui sont au courant font parti de mon cercle proche, d'autres beaucoup moins. J'ai tendance à trop faire confiance, merde. Faut que j'arrête, que j'sois plus attentif, que j'me laisse moins amadouer comme ça. Fais chier. Je serre doucement ta main comme pour silencieusement m'excuser. Et quand tu parles du haut de l'immeuble, d'où on est posé toi et moi là, j'peux pas m'empêcher que de penser à en bas. À combien de temps je mettrais à rejoindre le sol, d'ici tout là haut. À la douleur que ça procurerait, ou pas. Est-ce que c'est vrai que c'est la tête qui s'écrase la première? J'ai entendu dire que le crâne était plus lourd que le reste du corps et que du coup, pendant le saut le corps se retournait pour finir la tête en bas. Et finalement, je me lève, me recule du bord. "Faut que j'y aille." que je lâche soudainement. J'ai un peu la tête qui tourne. Je me sens pas très bien. "J'avais oublié que... j'ai un rendez-vous avec Agathe, elle va me tuer si j'y vais pas, désolé." Mensonge. C'est tellement gros que j'suis sûr que tu sais que c'est bidon, mais tant pis. Le truc c'est que, j'peux pas rester ici. Parce que ce genre de pensée qui me traverse la tête là, l'envie de voir c'que ça fait que d'être en bas, c'est beaucoup trop dangereux. Alors j'préfère prendre la fuite avant de laisser mon cerveau vagabonder dans ce genre de mauvais délire. "J't'envoie un texto ok? Vraiment désolé." Et hop, je file par l'escalier de secours pour rejoindre le bas de la bonne façon et retourner me tapir chez moi pour éviter de penser à tout ça.