que de soucis dans ma vie en ce moment entre les soucis d'argent de ma famille fin de mon père ce con qui s'amuse à tout claquer dans des jeux de casino et le fait que j'ai reçu quelques coups devant le cinéma ou je bosse pour une histoire de joint je m'y perds de plus en plus. de plus je suis retombée amie avec ma vieille ennemie la drogue et même si ça me saoule je ne peux pas m'empêcher pour le moment. ce soir j'ai décider de me retrouver sur le toit d'un immeuble comme je le faisais beaucoup auparavant notamment avec Elliot nous aimions faire ce genre de choses à l'époque quand on voulait échapper à nos parents et leurs histoires de riches. j'ai les pieds dans le vide et je contemple la vue que j'ai devant moi, le soleil qui est en train de se coucher ça m'apaise de sentir le vent dans mes cheveux et d'être ici j'ai l'impression d'être loin de tout quand je suis en hauteur et ça me fait du bien. au bout de cinq minutes j'entends des pas derrière moi, je retourne la tête et je te vois t'approcher de moi. je te souris directement heureuse qu'on puisse se retrouver ici à nouveau. « salut la team rocket est réunie ce soir! »

@Elliot Maxwell

Toi et moi, ça remonte à loin. La France. J’y ai pas mis les pieds depuis des années. Quand j’y repense, j’ai l’impression que c’était une toute autre vie. Quand j’allais passer les vacances là bas, chez mes relatifs maternels. J’étais une toute autre personne aussi. Cette dernière année à Boston m’avait fait changer, évoluer. J’étais devenu... un adulte. C’était flippant à dire mais c’était vrai. Je me rappelle encore de nos escapades sur les toits des hauts immeubles qui accueillaient les réceptions des gens respectés, enviés. Nos rébellions face aux parents, nos pétages de plomb, nos longues discussions à travers la nuit où on se désolait de tout avoir, et rien à la fois. Depuis que t’es arrivée à Boston, on a repris ce rituel. Faire des hauteurs notre échappatoire. Notre lieu de rendez-vous. J’ai toujours aimé ça moi, avoir la tête dans les nuages. Je me sens plus... puissant. Plus fort. Comme si je dominais le monde, tout en m’y tenant loin. Un peu comme le principe des Dieux de l’Olympe. Ils sont posés sur le Mont Olympe tout là haut et ils règnent sur la Terre sans jamais y mettre un pied. C’est ce à quoi je pense, tout le long de mon ascension par l’escalier de secours. Oui, parce qu’on n’a pas le droit d’être là. Niveau sécurité, tout ça, ça craint. Mais on s’est jamais laissé faire par les règles. Elles sont faites pour être brisées comme on dit, n’est ce pas ? Alors je te rejoins enfin sur le toit. T’es déjà assise sur le rebord, jambes dans le vide. Je viens derrière toi, dépose un baiser sur le haut de ton crâne. “Enfin tu veux dire? Ça fait une éternité qu’on s’est pas vus.” Je boude un peu, parce que faut dire ce qu’il est, tu m’as manqué. Je prends donc place à tes côtés, balançant moi aussi mes jambes dans le vide, regardant Boston s’illuminer à la tombée de la nuit. “Ça sera encore plus beau à Noël.” Quand les rues revêtiront leurs décorations de saison.

être en ta compagnie ça a toujours été fun, ne pas obéir à nos parents respectifs, faire ce dont on a envie, monter sur le toit d'un immeuble et se refaire un monde à deux. d'ailleurs c'est l'idée qu'on a eu de faire ce soir et heureusement pour nous il ne pleut pas et la température est plutôt bonne c'est le bon moment. je te souris quand je te vois car la team rocket est de nouveau réunie et ça me fait du bien. je me lève pour te faire la bise avant de m'asseoir à nouveau les jambes dans le vide. « oui tu m'a manqué d'ailleurs, mais en ce moment j'ai tellement de choses qui se passe dans ma vie du coup j'oubliais de venir ici. » mais maintenant je compte bien rattraper le temps perdu avec toi comme avant. tu me dis que ça sera plus beau à Noël et j'imagine déjà les décorations sur toutes les rues ça me fait rêver, à Noël je redeviens une vraie enfant. « j'ai tellement hâte, je ne raterais ça pour rien au monde. » pouvoir admirer cette vue ça me détend complètement. « alors dis moi quoi de neuf? » je te regarde le sourire aux lèvres.

@Elliot Maxwell

Je grimpe les étages pour venir finalement te rejoindre au sommet de cette tour, la tête dans les étoiles. T'es déjà assise sur le bord alors je m'avance pour déposer un baiser sur tes cheveux en guise de bonjour avant de te rejoindre, jambes dans le vide. Ça fait du bien de venir ici. Voir les rues s'illuminer de tout là-haut, le monde sous nos pieds. Ça me permet de respirer, prendre des grandes bouffées d'air. Ça fait longtemps qu'on s'est pas vus, qu'on a pas honoré ce petit rituel, et à vrai dire, ça m'a manqué. Tu m'as manqué. Et je suis content d'entendre que c'est réciproque. Tu me demandes les nouvelles et je hausse vaguement les épaules. "Pas grand chose... J'ai une nouvelle copine depuis début septembre, tout va bien, je suis content d'être tombé sur elle." Est-ce que tu vas remarquer que j'ai l'air livide? Que j'ai des cernes de trois kilomètres? Que j'ai la peau sur les os? Que j'ai quasiment perdu tous mes muscles? J'espère que sous ma veste en cuir, tu ne le verras pas. Ça évitera les questions curieuses que je veux à tout prix éviter avec tout le monde dernièrement. "Et toi alors? Dis-moi tout." J'préfère qu'on se concentre sur toi, pour le coup. Alors que d'habitude, j'adore parler de moi. Mais là, j'suis pas très à l'aise sur le sujet dernièrement.

on a temps de choses à se raconter depuis le temps que nous nous sommes plus vu et ça fait du bien le fait de pouvoir passer à nouveau une soirée avec toi à se raconter des choses sur nos vies, les dernières nouvelles, les petits potins comme j'aime dire. je te regarde t'asseoir à côté de moi et tu m'annonces que tu as une nouvelle copine depuis septembre je deviens tout à coup curieuse comme à mon habitude. « et ça se passe bien entre vous? elle s'appelle comment? si tu es heureux avec elle alors c'est le principal je suis contente pour toi. » tu as toujours été un garçon super sympa avec moi, le genre attachant qui mérite du bonheur dans sa vie et si tu le trouves avec cette fille je suis vraiment heureuse pour toi. après j'ai l'impression que tu ne me dis pas tout, je te sens hésitant mais je ne veux pas forcer les choses pas pour le moment si tu as envie de me parler de ce qui te tracasse alors tu me le diras. « moi de mon côté niveau amour c'est toujours le calme plat donc passons (rire), je bosse maintenant au cinéma du centre si jamais tu y retournes bientôt tu auras le plaisir de me voir te vendre des pop corns avec tes tickets. » je te souris, puis je joue avec mes doigts comme quand je suis nerveuse pour savoir si je te raconte la suite ou non, j'hésite encore à le dire à quelqu'un.

@Elliot Maxwell

Je t’annonce donc que j’ai une nouvelle copine quand tu me demandes les dernières nouvelles et tout de suite, tu m’affales de questions. Ça me fait rire, je te connais bien maintenant, t’es tout aussi curieuse que moi, on peut pas s’empêcher de questionner l’autre dès qu’il dit un truc. Puis tu sais que j’aime quand on me pose des questions, c’est con mais ça me donne l’impression qu’on s’intéresse à moi, ça me donne de l’attention et… ouais, j’aime bien ça, j’ai toujours aimé ça. "Elle s’appelle Agathe, elle est chez les Mather. Elle a une sacré réputation sur le campus, un peu comme moi, donc t’as peut-être déjà entendu parler d’elle… Et oui, ça se passe relativement bien. J’essaye de prendre mon temps pour ne pas commettre à nouveau les erreurs de mon passé amoureux désastreux, mais pour l’instant ça va. Elle me correspond vraiment, elle me comprend, j’ai vraiment l’impression d’avoir trouvé quelqu’un qui est sur la même longueur d’ondes que moi." Et ça, ça fait vraiment du bien. Surtout vu la période difficile que je traverse à cause de mes conneries d’addiction, et surtout, à cause de la période du sevrage. J’suis souvent sur les nerfs dernièrement, et te voir, ça me fait du bien, ça apaise tout ça. Mais c’est ton tour de me livrer les derniers potins, et je roule des yeux quand tu me dis être toujours célibataire. "Vraiment? Rien? Même pas un plan cul? Tu t’es inscrite sur Tinder j’espère?" Oui, j’suis le petit démon qui siège confortablement sur ton épaule. Ça a toujours été comme ça, depuis qu’on est gosses, ça va pas changer de sitôt. Mais tu m’aimes comme ça, hein? "Pourquoi tu bosses au cinéma? T’as pas besoin d’argent. T’aimes bien ce job?" Ouais, j’comprenais pas l’intérêt. S’émanciper de ses parents financièrement parlant, je comprenais. Mais pour faire un job peu gratifiant et ultra fatiguant ou ennuyant? Non merci. Alors explique moi tes motivations parce que là, je vois pas. Puis t’as pas l’air à l’aise, tu joues avec des doigts, c’est limite un toc chez toi. Je pose ma main par dessus les tiennes pour les recouvrir et te stopper. "Parle-moi. C’est le boulot? Quelqu’un te fait chier?" Dis-moi.

tu m'annonces que tu as une copine et j'ai le sourire qui s'affiche directement sur mon visage car je suis heureuse pour toi, pour moi tu mérite d'avoir quelqu'un qui prend soin de toi amoureusement et qui t'aime à ta juste valeur. et comme tu me connais si bien je ne peux pas m'empêcher de faire ma curieuse, de vouloir savoir qui est cette fille qui a conquis ton cœur. « agathe des mathers oui ça me dit quelque chose je l'ai déjà croiser dans les couloirs du campus elle est jolie maintenant que j'ai son visage en tête je ne peux qu'apprécier vous êtes mignons tous les deux. oui parfois prendre son temps c'est la meilleure des solutions, mais je te souhaite que ça dure en tout cas. » je t'envie sur ce coup la elliot moi qui n'arrive jamais à trouver la bonne personne. quand tu me demandes si je suis inscrite sur tinder je ne peux pas m'empêcher de rire. « non pas de plan cul c'est pas tellement mon truc et oui je suis sur tinder j'ai déjà parler avec des garçons mais pour le moment rien de bien concluant. » à voir par la suite ce que ça donne je vois au jour le jour. « puis façon l'amour tu sais ce n'est pas pour moi, quand je me rapproche d'un garçon, qu'il y a une alchimie entre nous j'apprends que plusieurs jours après il a une autre fille en tête à chaque fois c'est pareil. je ferais mieux d'adopter un chat. » ouais c'est cliché, ouais ça fait vieille fille mais je m'en fous, je ris en te disant ça. puis tu me questionnes sur le cinéma étonné que je bosse là-bas. « mon père est retombé dans son addiction aux jeux de casino il joue tout notre argent, il a mis un mot de passe sur mon compte en banque donc il peut le vider sans mon accord. alors je me suis ouvert un nouveau compte et je bosse au cinéma pour me refaire de la thune, j'en ai encore mais si jamais il me pompe tout je préfère avoir un plan b. » puis tu remarques que je joue avec mes doigts, mon malaise j'avais oublier que je ne peux rien te cacher tu me connais par cœur depuis le temps. tu pose ta main sur la mienne pour me stopper et je te regarde dans les yeux sentant que tu es la pour me rassurer, pour me protéger aussi. je tourne mieux mon visage vers toi pour te montrer mon égratignure au visage que je tente à chaque fois de masquer par le fond de teint. « je me suis fait frapper devant le cinéma ou je bosse il y a une semaine maintenant.. un ami m'a aidé à me tirer de la mais j'ai une égratignure au visage et quelques hématomes sur le corps.. ils me faisaient chier j'ai ouvert ma bouche et voilà la punition que j'ai eu de l'ouvrir alors que j'aurais dû la fermer.. » je souffle un bon coup, un poids en moins ça fait du bien ou du mal en repensant à cette scène je ne sais pas trop décrire ce que je ressens à l'instant même. mais c'est bien connu une fille qui ouvre sa bouche quand elle se fait emmerder par des mecs dans la rue elle se fait tout de suite bastonner, c'est bien connu les filles doivent fermer leur gueule et être soumise.

@Elliot Maxwell

Je te parle d’Agathe et tu me confirmes que t’as entendu parler d’elle. Je hoche la tête quand tu me dis qu’elle est belle, un sourire se dessinant sur mes lèvres sans même que je m’en rende compte. "Merci." Sincèrement. Mais toi alors? Tinder? Plans cul? Amour? Non? Rien? Bon… "Les chats sont très bien aussi tu sais. Ils te tromperont pas." Un peu trop protecteur envers toi? Ouais peut-être. Mais j’ai pas envie que tu sois blessée par un connard qui prête pas assez attention à toi. Je les connais les mecs, trop peu sont dignes de confiance. Tu m’expliques les raisons de ton job au cinéma et je secoue la tête en soupirant, las de nos parents débiles. "J’te comprends dans ce cas… Mais quel abruti j’te jure. En tout cas, tu sais que si t’as besoin, moi j’suis toujours là… J’me dis qu’il faudrait que j’investisse dans quelque chose aussi, une connerie comme l’immobilier, j’sais pas, pour que si un jour mes parents pètent un câble et me coupent les vivres, j’sois encore capable de vivre confortablement tu vois?" Faut prévoir parce qu’avec nos paternels, on sait jamais ce qui peut se passer, la preuve. J’te vois jouer avec tes doigts et ni une ni deux, je comprends que quelque chose ne va pas. Alors je te demande de me parler et quand tu tournes plus franchement la tête, j’aperçois ta blessure. Tu dois voir à ma tête que je pige pas déjà parce que tu me donnes tout de suite l’explication. "Attends t’es sérieuse? T’es allée porter plainte? Tu les connaissais? Si j’avais été ton pote j’leur aurais cassé la gueule putain." Et tu sais que je plaisante pas. Tu sais que j’me jette toujours dans la gueule du loup pour les gens que j’aime, quitte à me prendre des coups de couteau comme c’est déjà arrivé par le passé.

je te vois sourire quand je complimente ta copine je trouve ça mignon ça se voit que tu es amoureux et heureux, tu me remercie et je te réponds « mais de rien. » ça me fait plaisir pour toi. puis tu me demande si j'ai personne en ce moment, pas même un plan cul disons que ce n'est pas trop mon truc coucher pour coucher m'ouais. « ouais les chats c'est mieux hein, si ça se trouve la prochaine fois que tu viendras chez moi tu en verras un. » je ris, ça fait tellement cliché mais je m'en fiche, puis après je vois bien dans ta réponse que tu fais le protecteur envers moi ça aussi c'est mignon, j'aime bien le fait que tu veuilles que personne ne me fasse de mal au moins je sais que je peux compter sur toi. « oui bonne idée tu devrais vraiment faire ça pour éviter de te retrouver dans la merde un jour, on est jamais à l'abris de nos parents. » autant que tu te protège, moi si j'aurais su je l'aurais fait depuis longtemps. quand tu me demande ce qu'il y a je ne passe pas par quatre chemins et je te dis directement ce qu'il se passe. « non j'ai pas porter plainte, je ne les connais pas je n'ai pas voulu que tout le campus soient au courant, que mes parents soient au courant je ne suis même pas partie à l’hôpital..mon pote m'a défendu mais le pauvre il s'en ai pris plein la gueule aussi. puis après ses potes sont arrivés le vigile est sortit mais j'ai demandais pour rentrer chez nous comme c'est mon colocataire. » puis façon porter plainte alors que j'étais défoncée sur mon lieu de travail c'est un coup à me faire virer d'office et j'ai trop besoin de ce boulot je ne peux pas faire n'importe quoi avec.

"J’aimerais bien! Ils sont trop mignons les chats. Tu me consulteras pour le nom j’espère?" Comme si t’allais donner un nom à ton bébé, je me réserve un droit de véto au nom de notre longue amitié. Je secoue doucement la tête dans un soupire las quand on en vient à parler de nos parents. "En effet, on n’est jamais à l’abri…" C’est triste, parce qu’ils sont censés être là pour nous, envers et contre tout. Ils nous ont fabriqué quoi. Mais pour une raison que j’ignore, que je comprends pas, que je conçois pas, ils s’en foutent et ne pensent qu’à leurs gueules. Puis tu me dis que tu t’es faite agressée en sortant du ciné et là, j’commence à m’énerver. C’est quoi le problème des mecs de nos jours? Entre Meghan qui se fait violer, toi qui te fait frapper… J’te jure, j’comprends pas l’espèce masculine. Heureusement qu’on n’est pas tous aussi cons que ces gars là parce que le monde courrait à sa perte. Tu me dis que t’as pas porté plainte pour x et y raisons et je soupire. "T’aurais du. Ou mieux : t’aurais du m’appeler. Pourquoi tu m’as pas appelé? T’as eu que des hématomes et ce que t’as au visage? Ou t’as eu plus? Dis moi la vérité Maggie." Tu sais que j’supporte pas les mensonges, et j’veux pas que t’essayes de minimiser les choses pour me faire garder mon calme.