« Me voilà rassurée, moi qui me demandait comment j'allais me débarrasser du mec qui m'avait embrassé et ne savait pas faire une seule position du kamasutra excepté le missionnaire... » Je rigole tout en secouant la tête pour lui montrer que je rigole. En effet, je m'en fous complètement de ses capacités sexuelles, bizarrement je suis juste bien avec lui et je n'ai pas envie d'un acte sexuel un peu trop rapide vienne tout gâcher d'autant plus quand ses lèvres se posent sur les miennes pour les satisfaire grâce à un baiser d'abord assez doux puis plus fougueux accompagné de quelques caresses. « Tu sais que t'as adorable ? » Ma question n'est pas méchante, je ne vais pas le classer dans la case du gentil garçon assez mignon qu'on next, non. Il est juste gentil et attentionné tout ce dont j'ai besoin actuellement. « Attends toi ça ce que je débarque souvent chez toi alors parce que j'aime plutôt ta compagnie tu sais ? » Mes lèvres retrouvent les siennes une nouvelle fois alors que je remonte un peu pour appuyer mon baiser et passer mes mains dans son cou puis autour de celui-ci. Quand je les retire pour me reculer légèrement je lui dis en le taquinant mais en étant aussi très sérieuse : « Je suis contente d'être en plein milieu du salon ce qui t'interdit d'aller plus loin que mes lèvres... T'es le genre de mec de qui on tombe bien trop vite amoureux quand on couche avec lui... » Je me mords l'intérieur de la joue de peur d'en avoir trop dit, mais je préfère être franche avec lui, ce n'est pas l'envie qui m'en manque mais bien la peur de faire tomber toutes les barrières bien trop vite et de le voir piétiner un semblant de début de relation et de sentiments. Enfin pour le moment il n'y a rien des deux, juste deux personnes qui n'ont jamais eu de rencard mais qui s'embrassent comme si c'était le plus naturel du monde de faire cela.

J'ai du mal à voir une once de méchanceté ou de mauvais caractère chez lui, mais je ne l'imagine pas en gentil petit toutou qui ne dit jamais rien non plus. C'est plutôt bien même car c'est impossible de survivre dans cette société sans savoir faire ressortir le mauvais caractère de temps en temps. « J'ai hâte de découvrir ce petit caractère alors, en espérant quand même que notre première prise de tête ne soit pas pour tout de suite. » Amicalement parlant bien sûr car même si pour le coup on peut agir comme un couple et apparaître comme tel au milieu de ce salon, il n'en est rien, il y a quelques semaines on ne se connaissait même pas, mais les choses peuvent aller vite. « Je suis pas le genre rapide dans les grands sentiments, tu sais déjà ressentir de l'attachement pour quelqu'un et un brin de jalousie c'est pas mal et je fuis! Alors ouai la tendresse, le dialogue et un petit passage sous la couette peuvent avoir leur effet.» Je souris malicieusement en assumant complètement mes paroles. S'il ne se reconnait pas dedans, il y a un souci, mais visiblement il doute de pouvoir satisfaire la dernière partie de ma phrase ce dont je suis surprise. « Ah ouai et pourquoi je ne voudrais pas ? » Ma curiosité est piquée à vif, je veux savoir parce que la seule raison pour laquelle je ne le ferai pas c'est vraiment celle que j'ai dit avant, j'ai trop peur de commencer à m'attacher et de faire l'amour plutôt que de simplement coucher avec quelqu'un car les deux expressions n'ont pas le même sens pour moi.

« Je vais me tenir correctement pour ne pas réveiller le grand méchant loup alors ! » Je rigole doucement avant de réfléchir un peu plus à sa question. Enfin la réponse est vite trouvée parce qu'avec moi, tout le monde rentre dans la friendzone rapidement et la quitte difficilement. Je m'attache rapidement aux gens, je donne peu ma confiance mais lorsqu'on la trahit c'est impossible de faire marche arrière. « On ne se connait pas depuis assez longtemps pour que je te fasse une grande déclaration d'amour certes mais je t'apprécie vraiment ! T'es un ami oui mais je doute qu'on prenne plaisir à embrasser ses amis. » Mes paroles sont contradictoires à mes actes avec lui. Je ne sais pas, c'est peut être cette tendresse et ce réconfort qu'il m'apporte qui me fait me poser des questions car avec Rafael on a toujours eu ce genre de relation très borderline et pourtant la question ne s'est jamais posée, il est l'un de mes meilleurs amis, meilleur ami avec qui je couche. « Tu veux vraiment qu'on réponde aujourd'hui à cette question, en plein dans ma micro dépression qui est surement déjà passée ou qui passera après le prochain muffin englouti ? » D'ailleurs je prendre deux gâteaux, je croque dans un et le fait croquer dans l'autre toujours dans cette position pas très catholique mais qu'on assume plutôt bien puisque et lui et moi savons qu'on a fait que s'embrasser et se tenir près l'un de l'autre.

Je secoue la tête tout en levant les yeux, il est incorrigible mais j'aime ce côté taquin voir même provocateur ça lui va bien et ne fait pas pervers avec sa bouille de nounours. « Dis donc, je suis dunster mais pas nian nian hein, je tombe pas amoureuse du premier mec que je vois en sortant le nez de mes livres... encore faudrait il les ouvrir... » Je ne suis pas le genre rat de bibliothèque ni même le genre à passer tout un week end à plancher sur quelque chose, j'aime anticiper pour faire ce que je veux au moment où je le veux, pour avoir du temps libre, sortir et profiter de la vie tout en profitant des facilités que j'ai à mémoriser les choses. Lorsqu'il m'embrasse, mes yeux se ferment doucement pour profiter de sa douceur avant de garder entre mes lèvres et mes dents sa lèvre du bas pour la mordiller. « Je disais simplement ça parce que je ne me demande jamais quels mots je pourrai mettre sur chaque relation, je vis juste le moment présent avec la personne avec qui je suis. » Je reprends ma place contre son torse et ses bras autour de mon cou et je m'accroche à l'un d'entre eux tout en lui disant : « Monsieur le Winthrop est célibataire hein ? Je ne joue pas avec le feu à cause de notre proximité, je ne risque pas une baston en profitant de tes bras j'espère ? » Parce que casser un couple ou être l'amante lorsque je ne le sais pas et n'ai pas envie de faire chier la fille en face, ça ne me plait pas trop malgré l'image que je peux renvoyer.

tu t'étais rapidement tentée de rejoindre une nouvelle confrérie. confrérie qui était différente des deux dernières où tu étais allée. en partie, tu l'avais rejointe pour Zach, tu savais qu'il était dans la confrérie alliée et tu voulais le sentir plus proche de toi. mais avec votre dernière rencontre, tu lui en avais pas fait part, c'était hors de question que tu lui dises que tu avais fait ça ''pour lui''. et qui dit confrérie, dit obligation de dormir avec tes confrères et consœurs. bien loin de ta villa et de tes habitudes de princesses, tu devais suivre les règles et accepter cela. du moins pour un mois. en rentrant dans la maison, tu passais par derrière, montant directement dans ta chambre que tu partageais avec personne (encore heureux). tu rangeais quelques affaires au moment où tu entendais deux voix. un homme et une femme. la maison était censée être vide, c'est pour ça que tu descendais tout doucement les escaliers, ta curiosité était au maximum. tes yeux étaient ébahis. tu t'attendais pas à voir Zach ici et surtout pas accompagnée d'une jeune femme. ça devait être Beth mais tu n'étais pas sûre à 100%. au moment où tu descendais et que tu t'approchais d'eux, tu avais entendu parler de ''sentiments'' de ''relations'' et de tout ce bordel. tout devenait confus dans ta tête et il était hors de question que tu les laisses tranquille. "c'est l'ambiance par ici hein" ton accent brésilien ressortait clairement. tu te trouvais derrière eux, les bras croisés sur ton torse. Zach sera surpris de te voir ici, c'est clair. en aucun cas tu lui avais parlé de la Dunster. " vous êtes en couple ?" t'allais pas passer par quatre chemins pour avoir une réponse; les bras autour d'elle, leurs lèvres qui s'étaient jointes. clairement, ça t'avait gonflé. encore plus que la dernière fois..