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« Ça m'étonnerait, après ce que je lui ai fait » Et c'était pas un gamin qui allait effacer les erreurs que j'ai pu commettre. Alors ouais, il allait falloir que je rame si je voulais récupérer Camila. Sauf que là, je n'en avais pas la force. J'étais à Los Angeles avec Louison et quelque part, j'étais très bien comme ça. Est-ce que je faisais une erreur ? Très certainement. Mais c'était trop tard pour revenir en arrière. Je la désirais encore plus maintenant que j'ai goûté à nouveau aux joies du sexe avec elle. Seulement, on était en conflit pour le coup et ça semblait compromis pour avoir un moment calme et serein. Tout ne serait que discussion et négociation à propos de choses initialement prévues. « Tu m'énerves aussi quand tu t'y mets » soufflais-je alors que j'avais le boxer baisser et ses mains qui se baladaient un peu trop au niveau de cette zone plutôt érogène. Mais rapidement, je me retournais pour lui faire face, tout bonnement parce qu'il fallait que je lui parle en face à face, que je lui montre que je la voulais elle. Pas dix autres en plus. Elle, juste elle. Mais les mots ne sortaient pas forcément, sûrement parce que j'étais vexé quelque part qu'elle n'ait pas pensé à cette option. Me laisser du temps et de l'espace, pour quoi faire ? J'avais pas envie de ressasser mes erreurs ou encore me dire que j'aurais du faire ça comme ça et non comme ça. Seulement, c'était trop tard, elle allait me laisser le temps de réfléchir à tout ça et faudra pas s'étonner si je finis dépressif ou suicidaire. Non, je sais pas en vrai, mais je voulais passer le plus clair de mon temps occupé pour éviter de penser à tous mes problèmes. « Je suis pas le patron » Je voulais qu'on soit sur un pied d'égalité pour le coup, elle et moi. Mais c'était tombé à l'eau assez rapidement pour le coup, bien malgré moi. Nus tous les deux, la douche avait été muy caliente. Tout comme le reste de la soirée d'ailleurs. Merci le room service pour nous avoir donné les forces nécessaires pour passer une excellente soirée. Mais forcément, le contre-coup ne se fit pas attendre et le sommeil avait été lourd pour elle comme pour moi. Je sais pas quelle heure il est quand mes yeux s'ouvrent enfin mais de toute évidence, le soleil était déjà levé. Récupérant mon boxer jonchant au sol, je l'enfilais avant de me lever pour aller voir la terrasse, le paysage qui s'offrait à nous. Puis j'appelais le room service pour un déjeuner de roi. De reine en l'occurence. C'était dix minutes plus tard qu'il arrivait et que je me permettais de réveiller la jeune femme à coups de baisers sur les lèvres. « Bébé... tu te fais harceler au téléphone » Mais je n'ai pas forcément regardé qui c'était. L'intimité, il n'y avait que ça de vrai. Glissant ma main le long de son cou, je tentais de la chatouiller vraiment léger pour pas la faire sursauter mais suffisamment pour bien la réveiller.

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Financièrement tu l’étais, t’étais le patron. Je pouvais pas me permettre un tel hôtel, ni un room-service, tout ceci, c’était grâce à toi et je n’avais pas mon mot à dire. « Si.. » Et je t’embarquais ensuite pour une douche coquine où je rattrapais cupidement le temps perdu. La soirée s’était alignée sur ce mode. Nous nous étions abandonnés dans les bras de Morphée uniquement au petit matin et ça m’allait très bien. À présent, je dormais profondément, j’étais carrément épanouie (du moins sur le plan sexuel) et je faisais de jolis rêves jusqu’à ce que je me sente dérangée de l’autre côté de ce monde fantasmagorique. Ouvrant alors mes paupières, je suis rapidement frappée par la lumière régnant dans la chambre. Je vais cramer mes rétines. Où je suis déjà ? Je ronchonne, je cligne des yeux plusieurs fois et j’entends plus clairement ta voix. Non ! Pluton est encore ici ? C'était donc vrai hier ? « Mh quoi ? Jette le par la fenêtre on s’en fout » marmonnais-je avant de sursauter sous les draps, victime de tes chatouilles « Maaaaais à l'aaaaide » Mes sens s’affinent enfin. Je discerne désormais ton visage malicieux et je laisse mes doigts courir sur ton ventre pour te titiller à mon tour. Mon nez se frotte à ton torse et mes lèvres arpentent cette même région avec fougue. J'suis bien là. « T’es toujours là.. » murmurais-je en arrêtant mes gratouillis. Agilement, je te repousse par la suite sur ton dos et je me place à califourchon sur ton bassin, les cheveux probablement en pétard. Je me placarde ensuite sur toi pour venir embrasser tes lèvres qui m'ont trop manqué durant mon état de veille « Han, t’as bu un truc sans moi ! » Je le sais, t'as la bouche toute sucrée et fruitée. Ça sent bon le petit-déjeuner en plus. Et tandis que je me retourne pour apercevoir un plateau sur une petite table, mon téléphone se met une nouvelle fois à vibrer. Fais chier, foutez moi la paix ! Agacée, je me penche vers le chevet tout en restant assise sur toi et je décroche sans regarder qui m'appelle. Bambi ? Ok. On est pas spécialement proche toutes les deux, mais.. What ? Mes yeux s’agrandissent et ma bouche reste entrouverte le temps qu’elle m’explique mon élection. Gardant mon sang-froid, je la remercie et je raccroche en laissant tomber mon phone sur le matelas « Eum.. Pluton Westerberg, je crois que vous avez la nouvelle vice-présidente Mather sur votre merveilleux zizi » Perso, j'arrive pas encore à y croire moi, faudrait éventuellement que tu me pinces..

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Les retrouvailles étaient pile comme je les avais imaginées. Sexuellement parlant en tout cas. Le reste, je pense qu'on avait encore du boulot pour être sur la même longueur d'ondes. Après tout, la séparation avait fait des dégâts, les choix qu'on avait pu prendre également. Quoiqu'il en soit, je m'étais réveillé avant elle et j'en avais profité pour prendre le petit déjeuner au room service. Disons que j'aimais la traiter comme une princesse, j'aimais faire en sorte qu'elle se sente bien et c'était de cette façon que j'avais l'intention de la reconquérir entièrement. Pas provisoirement, non. J'étais amoureux d'elle, j'étais incapable de l'oublier et à mon avis, il fallait réellement aller au bout de notre histoire pour être sûr qu'on est pas fait pour être ensemble. Et si ça va jusqu'à nos quatre-vingt dix ans, et bien c'est qu'elle était la bonne. Son téléphone était sans cesse en train de vibrer, ce qui me donnait une bonne raison de la réveiller à coup de baisers. Ouais, j'y allais pas de main morte. « Non, on s'en fout pas » que je disais d'un rire qui se voulait communicatif. J'en profitais alors pour la chatouiller, histoire de réellement la réveiller, et ça fonctionnait. Bordel, la voir comme ça, si insouciante, si légère, ça me faisait tellement du bien. La complicité qu'on pouvait avoir était sans appel. Finissant allongé sur le dos, elle à califourchon sur moi, je lui souriais, les yeux en coeur. « Toujours... pareil demain, après-demain et ainsi de suite » Regarde, je te le dis que je partirai pas. Enfin, je sais que l'avenir est incertain mais ouais, je n'allais pas m'en aller. J'étais avec elle pour l'instant et c'était l'endroit où je voulais être. « Un café » Et elle remarquait le petit déjeuner non loin de nous, avant d'être interrompue dans ses pensées par son téléphone qui sonnait encore. Enfin vibrait. Un appel cette fois qu'elle prenait, toujours installée à califourchon sur moi. Je l'écoutais à moitié, profitant de sa proximité pour glisser mes mains le long de ses cuisses, ses fesses. J'adorais ses formes, beaucoup plus que je pouvais l'admettre. Elle finissait par m'avouer la nouvelle, qui me faisait plus sourire qu'autre chose. « Donc on est tous les deux au même poste dans nos maisons respectives ? C'est terriblement sexy... et excitant. Miss Vice-Présidente » que je finissais par dire, terminant sur une voix sensuelle. « Il faut fêter ça alors... » Je me redressais pour venir chercher ses lèvres, bifurquant jusqu'à son oreille. « On est presque comme un couple vice-présidentiel »

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Pourquoi toi ? Voilà huit mois que tu es entré dans ma vie et depuis ce quatorze février, tu n’en es plus jamais sorti. Oui, on a rompu, oui, tu m’as brisé le coeur, mais non, je ne t’ai jamais oublié. C’est inexplicable. C’est comme si les plus petites molécules de mon corps t’avaient choisi. Chaque cellule qui me constitue est obsédée et attirée par Pluton. Si tu savais, les deux derniers mois loin de toi ont été terribles. Par la force des choses, j’ai dû tracer une croix sur nous et franchement, je n’aurais jamais pu imaginer un tel revirement de situation. Ouais, aujourd’hui, mon réveil c’est ta voix, tes baisers, ton rire. Mon téléphone il n’a aucune importance, je l’éclaterais bien contre le mur pour qu’on reste uniquement dans notre bulle. D’ailleurs je continue de l’ignorer et je te grimpe dessus en roulant des yeux « Bien sûr oui ! » De nos jours, les promesses sont faites pour ne pas être tenues. J’préfère continuer à croire que tu pourrais disparaître d’une seconde à une autre, ça me permet de profiter de chaque instant comme si c’était le dernier et c’est bien meilleur. Je me couche ensuite sur toi et je capture tes lèvres parfumées « Ah ouais, un café sans madame, j’retiens » Mon mobile continue de vibrer sur le chevet alors je décroche et là, le choc. J’suis élue vice-présidente Mather et mes responsabilités prennent effet dès maintenant. Bravo Louison, t’es à des milliers de kilomètres alors que ton mandat commence tout de suite. Bordel, tes mains qui se glissent sur mes cuisses et mes fesses, ça me bouleverse plus que cette nouvelle. Te dominant, je t’écoute réitérer les propos de Bambi, mais bordel, cette fois-ci, l’impact est plus fort. Mon bassin se met à produire de petites ondulations et je sens que tout se réchauffe très vite en moi. J’ai également les joues bouillantes. C’est ta faute, c’est quoi ce petit numéro de séducteur là ? Et c’est quoi cette dernière phrase.. Un couple ? Heureusement que je ne bois pas mon petit jus d’orange, j’aurais pu m’étouffer. Subitement, mon excitation décroît et ma bouille se décompose. « Presque.. » Tu me veux vraiment ? T'oublies que tu es empêtré dans un mariage et moi, j’sais pas si je suis prête à me relancer dans une histoire exclusive avec toi. J’devrais me calmer de toute façon, t’as sûrement balancé ça sur le ton de la plaisanterie. J’me sens tout de même étourdie. Je ne m’attendais pas à être élue, ni à ce que tu reviennes. J’suis désolée, mais je suis carrément glaciale pour le coup et pour tenter de camoufler ce malaise, je te cloue au lit, tes bras au dessus de ta tête. Je m’allonge ensuite sur toi et je t’embrasse du bout des lèvres avant de m’écrouler totalement sur toi, ma joue sur ta clavicule bien pointue. « Je suis perdue avec toi, tu me perds.. Et cette histoire de confrérie me perd aussi.. » chuchotais-je en lâchant tes poignets pour ramener mes mains contre moi. «  Tu le penses vraiment ce que tu viens de dire ?  » Le ton est plus détaché. Je suis paumée. Je caresse tes côtes du bout de mes doigts et je fixe la mer qui scintille à travers le garde-corps vitré.. Tu voudrais vraiment qu'on se laisse une chance ? Juste toi et moi ? J'en doute fort.

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Ma position avait été compliquée pendant bien des semaines. Même encore maintenant, j'étais dans une situation assez étrange parce que j'étais aux côtés de cette magnifique blonde aux yeux marrons clairs, mais mon gosse était en train de pousser dans le ventre de ma femme, à plusieurs milliers de kilomètres d'ici. Ouais, c'était... étrange. Mais je m'y accommodais puisque je me délectais des lèvres de Louison. Je me délectais également de ses doigts sur ma peau, ses lèvres, le contact en lui même était électrisant. Et je m'en remettrai sûrement jamais. J'adorais bien trop être contre elle. C'était peut-être pour ça que j'avais eu bien du mal à l'oublier, que j'ai d'ailleurs jamais réussi à faire. En somme, je l'avais dans la peau et je pouvais de nouveau faire en sorte d'avoir ma dose quotidienne de Chamberlain. « Quoi ? Tu veux que je prenne mon café avec toi ? Il suffit de demander, demain je te réveille avec ma mauvaise haleine » que je disais pour la taquiner. Certes, c'était pas forcément la meilleure façon de réveiller quelqu'un mais elle le cherchait alors pourquoi pas. Et pendant qu'elle était en train de prendre son appel, je restais allongé, sous elle, en train de caresser sa peau, ses cuisses, ses fesses. Et une fois qu'elle avait fini, je répétais les choses, de façon bien plus sensuelle, ce qui avait l'effet escompté puisque son bassin bougeait contre le mien, et ouais, elle me chauffait clairement à ce moment précis. C'était pile ce que je voulais. Seulement, je m'emportais un peu trop puisque je parlais de couple et.. ouais, ça la faisait réagir mais pas tellement comme j'aurais voulu. « Ouais... enfin » Je sais même pas quoi dire, je finissais allongé sur le dos, mes mains au dessus de ma tête, tenues par les siennes et un dernier smack avant de faire face à sa chevelure puisque son visage était contre mon torse. Je retenais mon souffle, avant de soupirer légèrement à ses mots. « Je... » suis désolé. Mais je l'ai répété tellement de fois que j'ai l'impression que ça ne veut rien dire. Pour elle tout du moins. « Je sais que la situation n'est pas facile mais... je... ouais, je le pense » Parce que dans le fond, j'ai pas tout fait merder avec Camila pour me retrouver célibataire et coucher avec pleins de filles random. Je la voulais elle, elle Louison. Elle mon ex que j'ai brisé de bien des façons et dont j'étais encore étonné de voir à mes côtés aujourd'hui. Passant ma main sur ses cheveux que je caressais, je déposais mes lèvres afin de marquer un instant tendresse. « Mais je comprendrais que tu veuilles... prendre du temps » C'était même légitime, elle vient juste de rompre avec Liam alors ouais, voilà. Du temps.

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« Parfait, j’ai hâte de me faire asphyxier » Du peu de temps que nous sommes restés ensemble, nous n’avons pas vraiment franchi le cap où nous pouvions être qui nous sommes vraiment. Ouais, on en était plutôt resté au stade où je n’allais jamais faire popo et où nos haleines sentaient la menthe dès le matin. Ce qui n’est pas le cas. C’est pas ça la vie. Et quelque part, j’aimerais désormais être plus vraie avec toi et que tu le sois aussi, comme un vrai.. couple. Putain. C’est pas bon de penser à ça. Fort heureusement, mon téléphone vient nous interrompre pour une fausse-bonne nouvelle. J’suis vice-présidente Mather, sortez les confettis. J’suis censée sauter de joie, mais je me referme assez vite après quelques baisers effacés sur tes lèvres. Faut croire que cette fuite en avant n’a rien arrangé. J’suis encore plus paumée qu’hier. Je m’écroule alors sur toi et je débite tout haut ce que je pense tout bas. Je retombe dans mes travers. J’ai besoin d’être rassurée, que tu me files un peu de réconfort comme tu sais toujours si bien le faire. Pluton, le seul mec qui a eu assez de patience pour moi.. Le regard perdu au loin, je rêvasse en me laissant bercer par le son de ta voix. Tout est naturel entre nous. J’ai juste peur de m’avancer, de faire un pas de trop, de trop déballer mes sentiments encore calfeutrés. « Moi aussi je comprendrais que tu veuilles.. prendre du temps » répétais-je en coulissant de quelques centimètres sur toi pour suspendre mon visage au-dessus du tien, mes coudes autour de ta tête. Je comprendrais, mais je ne serais pas aux anges pour autant. Je supporte pas te partager. T'es à moi, ou presque.. À une fille près. « Tu sais, j’aurais tellement de choses à te dire, mais j’ai peur.. J’sais pas pourquoi j’ai peur comme ça. » Je te scrute avec douceur et je traverse du bout de mes doigts ta chevelure, complètement fascinée et dépassée par ce que tu réveilles en moi « Bref.. On sort un peu aujourd’hui ? Avant mon audition-là.. Tu préfères la plage ou la ville ? » Te soulageant de mon poids, je sors du lit dans ton tee-shirt et je m’assois à la petite table où est déposé notre petit-déj’. Les jambes croisées, je me tourne vers toi en picorant quelques trucs dans les bols « Elle est belle la vie avec toi.. » avouais-je en me servant un verre de jus de fruits. Non c’est vrai, comment je pourrais cracher sur ces instants ? Depuis que je t’ai retrouvé, mon coeur ne cesse de battre un peu plus fort, un peu plus vite et beaucoup plus harmonieusement. J'ai l'impression de renaître..

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J'esquissais un sourire, incapable de le réprimer. Après tout, on avait jamais été à ce niveau là de la relation, restant assez dans le côté superficiel des débuts. Toujours propres, toujours nickels. C'était la partie qui faisait qu'on se découvrait pas des masses dans la vie de tous les jours. Mais petit à petit, j'ose espérer qu'on y arrivera, elle et moi. L'appel était rapide et le constat sans appel. Elle était vice-présidente de sa maison. Moi j'étais ravi, elle un peu moins j'ai l'impression, sans que je sache réellement pourquoi. Elle ne voulait pas ? Que sais-je. Le truc, c'est que j'ai sorti le mot couple et maintenant, elle était presque mélancolique, triste. Je sais pas. Elle se calait contre mon torse, m'enlaçant d'une certaine manière, avec sa tête collée contre ma clavicule. Alors je tentais de la réconforter, la rassurer, mais je n'avais aucune idée du niveau de réussite. Mes paroles sortaient mais je ne voyais aucun impact, jusqu'à ce qu'elle vienne repositionner son visage au dessus du mien. « Je veux pas que tu aies peur... pas avec moi. Jamais » Je pensais être assez ouvert comme garçon, comme la fois où elle m'avait annoncé sa bisexualité. Même si j'en ai pris pour mon grade parce que je l'ai trop bien pris d'ailleurs. Mais qu'importe. C'était pas avec moi qu'elle devait avoir peur de dire les choses, parce que je pourrais la surprendre justement. « Comme tu veux, on est là pour toi... je suppose ce qui te relaxera le plus » Parce que ouais, son audition allait la stresser alors fallait faire quelque chose qui la relaxe à fond. La plage je suppose ? Je sais pas. Je me redressais, la regardant s'installer pour manger le petit déjeuner, ne me retenant pas de sourire en voyant cette beauté naturelle éblouir la pièce mais surtout mon esprit. Je m'installais à ses côtés, en profitant pour lui voler un baiser. « La vie est encore plus belle avec toi » Mine de rien, depuis qu'on était dans cette chambre d'hôtel, je me sentais libre, serein, léger. Je me sentais bien et je voulais pas que cette sensation se termine. Jamais. Attrapant un verre que je remplissais de jus de fruits, je buvais un peu avant de prendre des gaufres et d'en manger, non sans jeter des regards à la jeune femme à mes côtés.