≈ ≈ ≈
{ take me to new york, i'd love to see l.a. }
crédit/ tumblr ✰ w/louison

Un courant électrique me parcourait de tout mon long tandis que l'orgasme me foudroyait. J'étais sous son charme, j'étais irrémédiablement tombé dans ses filets et j'avais été incapable, durant tous ces mois, de m'en défaire. Comment oublier une personne qu'on aime ? J'avais définitivement pas la réponse. Preuve étant que j'avais totalement saboté ma relation avec Camila pour être de nouveau avec Louison. J'étais lâche, j'étais abruti, je le savais tout ça, mais j'oubliais tout le mal que j'avais pu faire quand j'étais dans les bras de la jeune femme. Lèvres plaquées contre les siennes, corps en sueur et de toute évidence en train de me remettre de cet effort intense que je venais de faire, je m'allongeais sur le côté, des étoiles dans les yeux, des rêves pleins la tête et un sourire sincère scotché sur le visage. Quel sort avait-elle pu me lancer pour que je sois si épris ? Un philtre d'amour ? Possiblement. Glissant mon bras sous sa nuque, je l'attirais contre moi, pas contre un peu de sa chaleur humaine malgré la température excessivement élevée dans cette chambre. « C'est toi qui est magnifique » J'avais alors détourné mon regard pour le poser sur elle, remarquant alors ces traits relâchés, le repos cherchant à s'imposer sur tout son corps. Elle était épuisée, tout autant que moi et c'était compréhensible. Je crois pas qu'on avait vécu de moment aussi intense quand on était ensemble. Passion mêlée à amour. Peut-être le parking et encore, cette fois c'était vraiment mieux que tout le reste. Des retrouvailles digne des films à l'eau de rose. Caressant doucement son dos tandis que je regardais de nouveau le soleil chercher à se cacher derrière l'immensité de l'océan, ses mots commençaient à faire leur effet. Stress, moue désapprobatrice. « Je suis doué pour te briser aussi... » finissais-je par dire calmement, en toute objectivité. « J'ai peur de te blesser encore une fois, peur de voir la déception dans tes yeux et... je sais que je t'aime, je t'aime vraiment et je veux réellement le meilleur pour toi » Je tournais les yeux vers elle pour capter son regard, me pinçant les lèvres avant de finir par enfouir mon visage dans son cou, déposant des baisers le long de son épaule, de son sein avant de remonter pour retrouver ses lèvres. « J'suis désolé pour tout... vraiment désolé, pardonne-moi » que je disais, cherchant alors un réel pardon venant d'elle, sans être certain qu'elle me le donne pour autant.

≈ ≈ ≈
{ take me to new york, i'd love to see l.a. }
crédit/ tumblr ✰ w/louison

Ne me regarde pas comme ça, je souris comme une idiote après. Tu me fais rire en plus, t’es tout décoiffé, tout rouge et essoufflé. C’est moi qui t’ait rendu comme ça ? J’y crois pas. J’crois pas non plus à ce qu’il vient de se produire. C’était encore plus intense que tout ce que nous avions partagé jusque-là. Forcément, les hormones que tu as libérées en moi me laisse m’aventurer de confidence en confidence et j’m’en veux déjà en apercevant ta frimousse se contracter. J’aime pas entendre ça, pas du tout. Je serre mes mâchoires entre elles et je prends automatiquement du recul, ne profitant plus vraiment de tes baisers qui s’amoncellent sur ma peau. Ouais, je ne suis plus vraiment là. Je sens juste une douce caresse sur mes lèvres et l’écho de tes excuses. « J'devrais encore attendre un peu, au cas où tu doives rajouter une excuse.. » soufflais-je en me tournant de l’autre côté du lit pour reprendre mes esprits. Retour à la réalité, celle qui n’est pas toujours rose. J’pourrais te pardonner sur-le-champ tu sais, mais t’as raison, tu pourrais facilement me briser dès le lendemain. Sortant alors du lit où tu gis encore, j’attrape ton tee-shirt sur le sol pour l’enfiler. Je te sens encore. J’ai pas envie de me séparer trop brusquement de toi. Ce morceau de tissu est la transition parfaite. Je te porte sur mon épiderme et c’est aussi jouissif que douloureux. « Repose toi.. Je vais prendre l’air » J’ouvre ensuite le mini-bar, j’attrape une canette de bière et je me faufile sur la terrasse pour admirer les derniers rayons de soleil. Merde, j’aurais dû embarquer mes cigarettes : sexe, clopes & bière, le trio magique. M’appuyant sur le garde-corps, je me penche un peu vers l’avant, quitte à laisser la naissance de mes fesses te saluer. J’suis pas pudique, surtout pas avec toi et ce que l’on vient de fabriquer tous les deux. Je ferme ensuite les yeux et ta face me frappe de plein fouet. Fichue mémoire tampon. Je crève d’envie de faire demi tour maintenant, de te sauter dessus et de retourner à des échanges passionnés. Bordel, t’es complètement toxique comme gars. « Qu’est-ce que je fais maintenant... » J'expire longuement et je décapsule ma canette pour en boire une première gorgée. C'est vrai quoi, t'as la bague au doigt, tu vas être père dans quelques mois, j'ai rien à foutre dans ce tableau.. Faut stopper l'hémorragie..

≈ ≈ ≈
{ take me to new york, i'd love to see l.a. }
crédit/ tumblr ✰ w/louison

J'avais ses mots en tête, je les appréciais c'est vrai. Mais j'en pensais rien. Je la faisais souffrir plus qu'autre chose, par mon égoïsme, par ma maladresse, mais surtout par mon amour pour Camila. C'était une situation des plus compliquées et j'aurais très bien pu me taire, accepter ses paroles et profiter de ce soleil couchant. Mais visiblement, j'étais tout aussi doué pour ruiner un moment comme celui-là. Je soupirais en la voyant s'éloigner de moi, roulant de l'autre côté du lit. « Louison... » Mais rien n'y faisait, je l'avais froissée, je l'avais refermée. Putain, quel idiot sérieux. Elle se levait alors, enfilant mon t-shirt tandis que je me redressais sur mes coudes. Est-ce que j'allais l'écouter ? Bien sûr que non. J'allais pas laisser tout ceci en suspens. C'était impossible, elle allait cogiter encore et encore, elle allait commencer à se faire tout un tas de films et se monter la tête contre moi, contre nous et c'était plus que nocif. Quand je percutais qu'elle allait se rendre sur le balcon, je me redressais pour attraper mon boxer. C'est bien d'être nu mais j'avais une préférence pour être légèrement habillé. Naturellement, je suivais ses pas pour finir derrière elle, bien qu'elle soit en réflexion avec elle-même. Je n'avais pas envie de la couper mais un débat entre elle et elle serait plus que mauvais pour moi, sans aucun doute. Une fois qu'elle a fini sa gorgée, je finissais par prendre la parole, d'une voix calme et posée. « Je sais pas... j'ai pas toutes les réponses à tout » Je me positionnais dans son dos, glissant mes mains sur ses hanches recouvertes de mon tissu, laissant mon menton prendre place contre son épaule. « Mais je sais que je t'aime... et que je me sens bien à tes côtés. Et que j'ai pas envie que ça s'arrête » Je faisais alors en sorte de la retourner pour qu'elle soit face à moi. De cette façon, mon front venait se poser contre le sien. Ma main venait prendre place sur sa joue, la caressant doucement. « J'ai pas envie de te perdre » De la perdre, ou qu'elle me déteste, qu'elle cesse de m'aimer. Son amour me rendait plus fort, m'aidait à combattre mes démons. Je me sentais pousser des ailes à ses côtés et c'était sûrement pour ça que je me sentais libre et épanoui.

≈ ≈ ≈
{ take me to new york, i'd love to see l.a. }
crédit/ tumblr ✰ w/louison

L’océan est si paisible. Tout mon contraire. Les flots qui m’habitent sont beaucoup plus déchaînés à présent. Appuyée sur la rambarde, je piaille avec moi-même jusqu’à ce que tes mains viennent se loger sur mes hanches et que ta bouille se niche sur mon épaule. Je me raidis subitement et je plisse mes yeux à chaque mot qui sort de ta bouche. Je reste tout de même emmurée dans mon silence. Tu veux que je te réponde ? Que je te dise que tout ça est réciproque ? Tu le sais déjà, c'est toi qui a toujours eu l'ascendant. Je me laisse ensuite manipuler par toi, pour retrouver ton visage à quelques millimètres du mien. Fronts soudés, ta main soutenant ma tête, je lutte pour abaisser ma frimousse dévorée par le doute. « J’suis désolée » finissais-je par prononcer en attrapant ton poignet. Enlève ça je te jure, c’est encore plus difficile à gérer. Je retire alors tes doigts qui caressent tendrement ma joue. Arrête de m’envoûter sale sorcier ! Puis, je décide péniblement d’écarter la possessivité qui commençait à surgir « Promis j’arrête, on y va au feeling, sans pression, ça me va aussi » C’est ce que tu veux entendre non ? J’cherche plus rien, c’est bon. J’viens de rompre avec Liam pour toi, c’est pas bien grave hein ? « Quand on reviendra sur Boston, tout rentrera dans l’ordre, je reprendrais ma vie, tu reprendras la tienne, t’en fais pas pour ça  » Je tapote ton torse nu, je délivre un joli sourire et j’reprends une gorgée de bière sous tes yeux. Et ouais, quand l’avion atterira de l’autre côté du pays, je retomberais sûrement dans ce que je fais le mieux, la drague et les coups d’un soir torrides qui ne mènent pas à grand chose. J'imagine que tu n'y verras aucun inconvénient, trop occupé à gérer ton agenda de vice-président et à planifier la prochaine écho. Quelle conne. « T’en veux un peu ? » te proposais-je en remuant ma bière. Bah ouais, vaut mieux éloigner cette discussion beaucoup trop embarrassante pour nous deux.

≈ ≈ ≈
{ take me to new york, i'd love to see l.a. }
crédit/ tumblr ✰ w/louison

Elle était belle de dos. Enfin, elle était belle tout court. Je l'aimais pour sa beauté, autant intérieure qu'extérieure. Je l'aimais parce qu'elle était entière et sans détour. Pas besoin d'y aller avec les pincettes, elle y allait franco et c'était sûrement la meilleure chose à faire quand on doit régler les problèmes à bras le corps. Pourtant, j'étais incapable de faire ça pour ma part. Sûrement un peu trop effacé ou encore sans grand caractère qui puisse convenir pour ce genre d'affront. Mais elle semblait vouloir mettre de la distance Louison, entre elle et moi. Ma main sur sa joue qui me permettait de la caresser doucement, elle l'enlevait sans vergogne. Et ses mots, je crois qu'ils étaient pire. Je rêve ou j'étais en train de vivre une nouvelle rupture ? C'était trop pour un seul homme. Alors je me reculais, cachant avec plus ou moins de réussite la déception. Elle ne voulait pas être avec moi dans le fond, j'avais l'impression. « C'est ce que tu veux ? Prendre des chemins différents ? » Parce que pas moi. Mais je préférais déjà voir ce qu'elle avait à dire pour expliquer les propos qu'elle venait de me dévoiler. Sérieusement, ça tournait au cauchemar. J'avais perdu Camila pour elle. Et j'allais la perdre elle aussi. « Non merci » Ok, j'arrivais pas à faire semblant. Je m'étais refermé autant qu'elle et je finissais par quitter la terrasse pour aller prendre place dans la salle de bains. Me retrouvant face à cette double vasque, j'allumais l'eau pour en prendre un peu dans la coupelle formée par mes mains et je m'en mettais sur le visage pour ensuite glisser mes mains dans mes cheveux. Me regardant dans le miroir, je ne savais pas quoi penser. J'étais totalement perdu et le coeur en vrac.

≈ ≈ ≈
{ take me to new york, i'd love to see l.a. }
crédit/ tumblr ✰ w/louison

J’devais le faire, j’devais me montrer un peu plus souple que par le passé. J’avais médité sur la question depuis. Je n’étais pas faite pour les relations durables sur le long-terme. J’rencontrais toujours le mec qui finissait par aller voir ailleurs ou alors je réduisais en cendre le seul qui me voulait pour l’éternité. J’étais faite pour butiner ici et là, sans prendre le risque de m’enfermer dans une relation qui m’éclaterait au visage. J’ai trop donné, entre Ezio et toi. C’est quoi cette réaction ? Tu te braques alors que je répète exactement ce que tu as dit avec d’autres mots ! « Je n’ai jamais dit ça, j’ai dit que je te laissais de l’air pour faire ce que tu veux de ton côté et ce que je veux du mien, on se retrouve ensuite au carrefour quand ça te chante » Ça ne te convient pas ? T’es si ambigu aussi, je peux pas deviner ce que tu camoufles. Je décide alors de dédramatiser cette conversation qui devient de plus en plus tendue, mais tu fuis. Tu te barres de la terrasse et je me retrouve en tête-à-tête avec un arc de cercle lumineux au loin. Magnifique. C’est toujours comme ça entre nous, le feu d’artifice et le déluge juste après. Engloutie par la solitude, je quitte rapidement le balcon pour te retrouver dans la salle de bain. À pas de velours, je te rejoins et j’ajoute mon reflet dans le miroir. J’peux pas m’embrouiller, j’ai pas envie, c’est encore du temps perdu. « C’était bon.. » murmurais-je en embrassant ton épaule du bout des lèvres « C’était bon d’être à toi mon coeur » complétais-je en me glissant dans ton dos pour disparaître de la glace. Je me blottis ensuite contre toi et je passe mes doigts sous l’élastique de ton boxer au niveau de tes hanches « Tu crois vraiment que j’ai envie de te perdre Pluton ? Vraiment ? » Je me frotte un peu plus contre tes fesses et j’abaisse ton boxer sur tes cuisses pour te libérer. Bordel, j’suis carrément tarée. J’passe d’un extrême à un autre, c’est tout moi ça. Laissant ensuite ma tête débordée près de ton bras, j’aperçois ton jouet et je m’humecte mes lèvres par l’excitation que je déploie moi-même « J’te laisse juste le temps qu’il faut pour trouver des réponses ok ? » Mes mains se faufilent parallèlement sur tes abdo et une d’entre elle part envelopper malicieusement ta virilité au repos. J'suis là, tu le sens non ? J'suis toujours là et je te caresse un peu plus fort entre mes doigts pour te le montrer. « Tu viens te doucher avec moi cette fois-ci ? »

≈ ≈ ≈
{ take me to new york, i'd love to see l.a. }
crédit/ tumblr ✰ w/louison

Je comprenais pas. Tout ça pour... ça? Non, c'était pas possible. Je refusais de croire qu'elle avait rompu avec son mec juste pour du sexe. Et pourtant, le doute s'installait en moi. Tout ce que je voulais, c'était être avec elle, être comme avant. Mais faut croire que l'attache ne semble plus être de mise et ouais, ça me vexe. Qu'elle aille voir ailleurs, moi j'me casse. Et c'est ce que je faisais en me rendant presque immédiatement après dans la salle de bains, avec pour objectif de me recentrer, de faire un point sur ce que je voulais, ce que je voulais pas. De toute évidence, je la voulais elle et je ne voulais pas la perdre. Mais à côté de ça, je voulais pas perdre Camila, avec qui j'allais être parent d'ici quelques mois. Louison finissait par me rejoindre, se collant à moi. Lèvres sur l'épaule, frisson garanti. Tournant la tête vers elle, je finissais ensuite par regarder le miroir où nos deux reflets étaient reproduits. On était beaux ensemble, on allait bien ensemble. « Tu dis ça comme si c'était le coup d'une fois, comme si ça ne se reproduirait plus » Et c'était sûrement ça le plus douloureux. Dans ma tête, c'était la première fois d'une longue série. Mais j'en sais trop rien, elle me fout le doute putain. Et sa question, une fois qu'elle était dans mon dos, ses mains légèrement baladeuses, elle me perturbait. « Je sais pas, j'en sais rien... On dirait que ça t'importe peu la suite » Ouais, elle veut avoir champ libre, faire sa vie et moi faire la mienne. Elle veut que nos chemins se rencontrent une fois de temps en temps, quand l'envie m'en prend. Ouais, en fait la suite lui importait peu. Mon regard se posait sur ce boxer baissé, ses mains qui continuaient de se balader dont une qui descendait pour attraper l'objet de ses désirs. Fermant les yeux pour apprécier ses caresses, j'en éclipsais ses questions, avant de reprendre mes esprits. « C'est toi qui cherche des réponses, pas moi » C'était elle qui cherchait quoi faire à présent, elle avait toutes les cartes en main. Moi je m'étais présenté à sa porte mais peut-être qu'elle voudra juste m'éjecter de sa vie, comme elle a pu faire avec ses exs. Après tout, j'en étais un. « Je veux juste être avec toi » finissais-je par ajouter avant de me tourner pour lui faire face, plongeant mon regard dans le sien. Est-ce qu'elle me voulait ? J'en savais rien, le doute est un des pires virus, s'immisçant dans les cerveaux de bien des gens, foutant tout en l'air par la même occasion. « Je te lâche pas. A condition qu'on commande au room service juste après » Et d'ailleurs, j'enroulais mes bras autour d'elle, déposant mes lèvres sur les siennes avant de finir par attraper ce t-shirt qui était de trop et je le tirais vers le haut afin de lui retirer, la laissant nue face à moi, dans son plus simple appareil.

≈ ≈ ≈
{ take me to new york, i'd love to see l.a. }
crédit/ tumblr ✰ w/louison

« Bah, peut-être que ouais, peut-être que tu retrouveras ta vie bientôt, je préfère rester prudente » C’est à moi d’imposer des limites sinon je vais foncer droit dans le décor et ça ne va pas être joli. Je commence à cerner ton personnage, j’ai beau être dingue de toi, t’es un putain de panneau ‘danger’. Camila sortira jamais de ta tronche ni de ton coeur, moi je prends une assurance maintenant. Fais pas ton bébé qui boude et qui retourne la situation là. C’est toi qui as commencé à rester évasif lorsque j’me suis ouverte un peu plus tôt ! Rah. J’ai envie de te gifler et de t’embrasser en même temps. « Arrête.. » Moi je fléchis. Je pars conquérir ta virilité en la sortant de ton boxer et je contemple notre image dans le miroir, toute émoustillée. Ouais, ça ne dure pas longtemps tout de même, tu en rajoutes une couche et je hausse le ton, sans pour autant te lâcher. « Quoi ? Tu m’énerves quand tu t’y mets ! T’es de mauvaise foi » Tu continues, c’est moi qui détruis tout maintenant, c’est moi qui plante, moi qui cherche des réponses ? Je rêve. Je croyais que je t’aidais en plaçant cette liberté, apparemment je me trompe. « Si tu le dis.. » Hop, protection, le bouclier n'est pas prêt de céder, mais je ne peux pas continuer à te tenir tête. Face à moi, ma main ayant perdu le contact avec l’objet de mes désirs, je dépose les armes. Il est peut-être un peu tôt pour parler de tout ça. Tu m’embrouilles. Ici on déconnecte et on verra ça de retour sur Boston, quand le reste du monde nous ingurgitera de nouveau. « Tout ce que tu voudras, c’est toi le patron » Je ne vais pas jouer à la diva, tout ce pognon que tu débourses n’est pas le mien, ni le tien j’parie. J’en reviens pas, je profite d’un luxe que me procure indirectement Camila croupissant dans un centre de désintox, c’est sale, très sale Westerberg. Tes lèvres s’étalent finalement sur les miennes et j’prends ça comme un signe de paix. Ton tee-shirt est éliminé. J’suis de nouveau nue et j’décide de nous mettre à égalité en m’agenouillant devant toi pour retirer ton boxer. « Dans tes rêves bébé » Mon regard ancré dans le tien, je sens mes lèvres qui tremblotent, prête à lâcher un rire nerveux. Je zieute ensuite ton entrejambe et non, tu ne l’as pas mérité. Ok, j'suis faible. Je l’empoigne alors rapidement et je l’embrasse tout au bout pour te donner un aperçu de ce qui ne se produira pas dans l’immédiat. « À la douche !!!!!!! » criais-je tout en m’aidant de toi pour me relever. Damn, il me manque deux jours à vivre à tes côtés 24h/24, deux jours où tu vas forcément ébrécher mon bouclier.