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crédit/ tumblr ✰ w/louison

Ses interrogations me faisaient peur. Des fois, son esprit partait loin mais je savais y faire face, je savais gérer tout ça. Alors pour le coup, j'étais prêt à écouter ce qu'elle avait à me dire, mon visage enfoui dans son cou pour sentir son odeur, goûter de nouveau sa peau en y déposant des baisers à foison. J'étais amoureux d'elle, je sentais mon coeur battre pour elle et j'avais juste envie d'aller mieux, de retrouver un semblant de vie normale. C'était juste ça que je souhaitais et je l'avais touché du bout du doigt quand nous étions ensemble, quelques mois auparavant. Ca nous a été arraché, en partie à cause de moi, mais il était temps de réparer les blessures que j'ai pu lui causer. « C'est... le symbole de notre relation, je vois pas en quoi ça serait too much » Et puis, c'est juste elle et moi qui connaissions le sens de cette plante. Alors quelque part, c'était notre secret. « Tu sais où le faire ? » En tout cas, je l'accompagnerai volontiers faire cette marque indélébile, bien que je ne connaisse pas réellement de bons tatoueurs dans le coin. Mais je pense que c'est faisable, et puis peut-être s'était-elle déjà renseigné, j'en sais rien. Je la regardais s'installer contre la porte, non sans avoir envie de me délecter de chaque partie de son corps. Ouais, j'avais envie d'elle, envie de reproduire ce qu'on s'était dit au téléphone et que tout se passe pour le mieux entre nous. J'avais envie d'une seconde chance, de pouvoir la rendre heureuse pour de vrai. Je souriais de plus belle en l'entendant presser le chauffeur par une excuse qu'il avait lui-même interprété comme la bonne, j'en étais sûr. Son regard se perdait sur la vue qui nous était offerte et je souriais de plus belle. La regarder en train d'observer la mer, ses yeux qui se perdaient devant tant de beauté, c'était magique. Elle était belle Louison, elle était parfaite à mes yeux et je voulais juste qu'elle ait cet éclat tous les jours. Qu'elle soit émerveillée et qu'elle soit comblée. Elle finissait par attirer mon visage par mon menton pour un smack qui transmettait beaucoup de choses mais qui restait chaste par la même occasion. « Tout le plaisir est pour moi » que je chuchotais entre ses lèvres avant de l'embrasser de nouveau, cherchant à me contenir. Finalement, on arrivait enfin à l'hôtel, quelque chose d'un peu trop luxueux je l'admets, mais j'ai des goûts de luxe maintenant, et l'argent qui va avec. On se rendait à l'accueil, main dans la main, nos bagages dans celles restées libres et je demandais la chambre avec vue sur la mer au nom de Westerberg, annulant l'autre par la même occasion. On nous fournissait les clés et on montait à un étage plutôt élevé, parmi les derniers d'ailleurs, pour finalement pénétrer dans le couloir et quelques instants après : la chambre. L'endroit que je voulais dès que je suis sorti de l'avion, celui que je voulais encore plus quand mes lèvres ont touché les siennes.

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« T’as raison, de toute manière personne ne comprendra que c’est le code pour notre.. enfin que c’est le symbole de notre relation ouais » j’voulais dire notre amour.. C’est en tout cas le nénuphar que l’on utilise pour se montrer le plus romantiquement possible nos sentiments. Et ce code, je voudrais bien l’utiliser là. Plus tu me titilles, plus je lâche prise pour te laisser gagner du terrain. « Non, j’sais pas encore, je me disais que tu pourrais m’aider à choisir.. Genre, tout à l’heure, sans mes vêtements, t’y verras plus clair j’suppose » Imagine, t’arrête pas. Pense à moi, vulnérable, nue. Pour la suite, j’ai déjà repéré un ou deux bons tatoueurs dans la cité, j’ai la base sur mon iphone en terme de dessin, tout est déjà prêt. J'sais, c'est à la fois impulsif comme geste, mais aussi mûri, faut pas croire. Si tu n’étais pas venu ici, je pense que je l’aurais tout de même fait. Oui, même si tu étais reparti pour un tour avec ta femme, je l’aurais quand même fait parce que mon histoire avec Liam avait d’ailleurs éclaté pour cette raison, pour du nénuphar avec Pluton. Bref, finissant par me redresser, je me colle contre la portière, mon nez à un millimètre de la vitre. Le paysage laisse songeur. Les couleurs sont éclatantes. Je me perds dans tout cet afflux d’informations, les palmiers gigantesques, le ciel bleu fluo, la mer turquoise. C’est encore meilleur qu’à mon arrivée, parce que je partage à présent toute cette splendeur avec toi. Tout est fait pour que je tombe devant toi. T’es si ensorcelant comme type. Ton charme il est incomparable. La preuve, j’suis retombée dans tes filets sans lutter. Fini de rêver, le taxi nous dépose enfin devant le palace. Ok, c’est vraiment luxueux, trop pour Louison Chamberlain. J’ai presque honte. Je me trimballe à tes côtés, ma main dans la tienne, comme à l’époque. Rien n’est forcément concret entre nous, tout passe plutôt par nos attitudes. Je crève d’impatience putain. J’veux t’avoir rien que pour moi, n’importe où, mais rien que pour moi. Et voilà, nous y sommes. Plus rien, juste nous, dans une chambre spacieuse et moderne. La vue est époustouflante. Mais j’en connais une meilleure. C'est toi au milieu de tout ce confort. Te dévisageant longuement, je finis par laisser tomber mon sac de voyage sur le sol, obsédée par ta silhouette, par ce tout ce que tu dégages et qui m'a fait craqué dès notre premier soir « Regarde moi bien, ne cligne pas des yeux » Dans une sensualité que j’ai petit à petit développé, je dézippe la fermeture de ma mini-jupe pour la laisser choir sur le sol. « Dis moi que ça te plaît et que c’était ce que tu voulais depuis l’autre soir.. Dis-le » J'suis trop autoritaire non ? Je vais gémir toute seule avec mes conneries. J’continue. Je dézippe désormais mon petit haut qui allait avec la jupe et je l’envoie sur le lit bien au carré, avec les serviettes pliées en forme de cygnes et toutes ces conneries de riches « Tu te rappelles de ce qui s’est passé n’est-ce pas ? Si je te dis bébé ça te dit quelque chose ? » Allez, viens, viens finir ce que j'ai entamé.. Saute moi dessus, t'as gagné.

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« Ouais » Notre amour, notre relation, ça revenait au même de toute façon. C’était nous dans tous les cas ce nénuphar et j’avais hâte de voir ce dessin sur sa peau. Quelque part, j’avais aussi envie de faire un tatouage, mais un nénuphar sur ma peau, c’était pas vraiment ce que je souhaitais alors dès à présent, je me mettais à réfléchir à quelque chose que je pourrais faire pour la représenter. Me mordant la lèvre à ses mots, non sans la bouffer du regard, je hochais la tête. « Je pense que ça m’aidera ouais… sans aucun vêtement sur toi » Bordel oui, j’avais hâte, trop hâte. Tellement hâte. Je me contenais, pour pas que ce désir naissant soit bien trop visible mais il était bien là. Il fallait juste que je me calme physiquement parlant. Et après un temps infini à la regarder, à l’admirer en train de se faire au paysage nous environnant, on finissait par arriver à destination. Et pour le coup, ça m’arrangeait beaucoup. Me retrouver dans cet hôtel, c’était la porte à tous les vices. C’était avoir ce que je désirai depuis un moment maintenant, sans avoir de compte à rendre. Liam avait rompu. Camila avait rompu également. On était tous les deux célibataires. La porte était fermée, les bagages se retrouvaient rapidement au sol. Je me retrouvais obligé de la regarder, sans cligner des yeux. Ouais, ça va piquer, mais je sens que ça vaudra le coup. Je l’admirais alors en train de retirer sensuellement. Respirant assez fort, je me contenais, sans cligner des yeux. « C’est ce que je voulais… et plus encore » C’est même mieux ce que j’avais pu imaginer. Elle était réellement dans cette pièce et j’allais pouvoir l’embrasser, l’enlacer et encore bien d’autres choses. Elle se retrouvait rapidement en sous-vêtements et je clignais à peine des yeux, de peur de louper le moindre instant, de perdre le moindre détail. « Ça m’embrase…. Je suis en feu » que je finissais par dire avant de rompre l’espace qui se trouvait entre nous pour retrouver mon chemin vers ses lèvres. Mes mains venaient se poser sur ses hanches et je la portais d’un coup pour venir la poser sur le lit et je m’allongeais au dessus d’elle, sans lâcher ses lèvres pour un baiser passionné. « Tu m’as tellement manqué bébé… » C’était notre journée, c’était nos retrouvailles, les vraies de vraies. On allait enfin mettre en pratique ce qui s’était passé au téléphone il y a presque deux semaines maintenant. La lâchant quelques instants, j’en profitais pour retirer mon t-shirt afin qu’elle puisse avoir de quoi toucher quand je me délectais de ses lèvres. Je me mouvais sur elle en même temps, dans le simple but de faire monter la température, parce que je ne comptais pas m’attarder sur les préliminaires. Je la voulais, toute entière, et je n’étais pas sûr de pouvoir attendre dix ans.

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Je me sens brûler à chaque vêtement que je retire. Ce bûcher qui se propage en moi, c’est uniquement grâce à ton regard qui s’abat sur moi. C’est grâce à toi. Sans toi, je ne ressentirais rien, mais là, je sais que je te chauffe un peu plus à chaque élément de moins sur ma peau. Tes yeux brillent et me permettent de continuer sans aucune gêne, bien au contraire. J’suis à l’aise dans cet exercice, encore plus que sur les planches d'un théâtre. J’suis carrément inspirée par toi. T’es ma muse au masculin, j’sais pas si ça existe. « Plus encore ? » La jupe y passe. Je me retrouve dans un des ensembles que tu m’as acheté et que j’ai d’ailleurs failli cramer dans une poubelle à la Mather House. Ma dernière provocation te guide à moi. Je souris, satisfaite de ma mise en scène. Tes lèvres cognent les miennes. Je te retrouve enfin. Le goût de ta bouche. La danse favorite de ta langue contre la mienne. Je sens ta force se décupler. Tu me soulèves et je m’écroule sur le lit, ton corps m’enveloppant de toute part. « Toi aussi, tu peux pas imaginer à quel point.. » J’accumule les soupirs en sentant ton corps se frotter plus fort contre le mien. C’est la folie. Ton tee-shirt finit par tomber. Mes doigts partent aussitôt courir le long de ta colonne pour retrouver leur marque. J’effleure ta peau, je trace des petits ronds un peu partout sur ton dos alors que ma bouche s’amuse passionnément avec la tienne. T’es parfait. Hop, un grain de beauté par là, un autre par ici. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je cartographie tout de même ton corps et ses spécificités pour vérifier que je n’ai rien oublié. Parallèlement, j’ondule toujours au même rythme que toi en cherchant le signe du désir en toi, tu sais, ta jolie bosse encore planquée dans ton boxer et recouvert de ton pantalon. « J’veux te sentir au plus profond de moi bébé, c’est urgent là »  Je ris, mais ça me démange tellement d’ajouter la possession. MON. Mon bébé. Non, t’es pas le mien, tu ne l’es plus, j’peux pas. Bref, je faufile ensuite mes doigts entre nos corps et je les laisse s’occuper de ton bouton et de ta fermeture à éclair. « Retire moi ça, je te sens pas assez, j’ai besoin de tes fesses » Tu sais à quel point je les vénère celles-là. Je les avais mentionné dans notre téléphone rose. Je veux les serrer fermement dans mes mains, les sentir remuer sous mes paumes à chacun de tes mouvements sur moi. Allez, fais le show maintenant s’il te plaît. Fais moi baver en te débarrassant de ce qui te reste. Fais moi languir. Rends moi encore plus folle. J'veux te contempler dans le plus simple appareil. Juste pour quelques secondes, après je m’offre à toi, totalement, c’est promis. T'inquiètes pas, j'ai compris à quel point tu avais hâte qu’on ne fasse qu’un. Ouais, t’es plus pressant que d’habitude, plus rapide, plus fougueux.. Et je l'aime aussi ce Pluton tu sais. Pluton, l'impatient, l'enflammé, l'endiablé..

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J’ai chaud, je la veux. C’était compliqué de rester stoïque et de ne pas cligner des yeux. Mais je tentais l’exercice, comme elle me l’avait demandé et je pense réussir avec brio tout ça. Pas grand monde aurait ce self control que je pouvais avoir actuellement. « T’es en chair et en os » Et ça, c’était au delà de tout ce que j’avais espéré. Dans cette chambre, elle était là pour moi, rien que pour moi et j’allais en profiter, à fond. J’allais faire en sorte de rendre ce voyage inoubliable, autant pour elle que pour moi. Rapidement, je ne tiens plus et je finis par venir la retrouver, l’embrassant directement et l’installant au plus vite sur le lit, mon corps surplombant le sien. De la hâte, mais surtout de la passion. J’avais envie d’elle, je laissais parler toutes mes envies, toutes mes pulsions et je savais qu’elle aimait ça dans tous les cas. Certes, elle voulait nénuphariser mais rien ne nous empêchait de reprendre par la suite un concept moins doux. Nos corps étaient alors embrasés, se retrouvant pile poil comme ils aimaient l’être : l’un au dessus de l’autre, embrassant parfaitement les courbes de l’autre avec cet appétit sexuel qui ne faisait que grandir. Oui, forcément qu’on bougeait, on cherchait à réveiller la moindre cellule qui serait nécessaire pour la suite des événements. « Ça arrive bébé, ça arrive » que je disais entre deux baisers, clairement obstiné à ce que la suite des événements se produisent comme on l’entend et non interrompus par une personne tierce. Après tout, on était dans une chambre d’hôtel alors pour se faire interrompre, fallait le faire. Ses mains s’attaquent à mon pantalon et, écoutant ses ordres, je le retirais pour me retrouver qu’en boxer. Chaussettes out également, ce qui faisait de moi un homme presque nu. Debout face à elle, habiller d’un simple boxer, je la bouffais toujours autant du regard. Elle était belle Louison, elle était même parfaite et je sentais mon cœur battre pour elle en cet instant. « Installe-toi bien, faut fond du lit, la tête sur les oreillers » que je lui ordonnais, ne la lâchant pas du regard. Puis je commençais à baisser l’élastique de mon sous-vêtement, tentant de la faire languir comme il faut. Finalement, je le retirais entièrement, et je montais sur le lit à genoux, avançant jusqu’à elle pour lui laisser le soin de me voir, de me regarder, de me contempler, pour ensuite venir l’embrasser de plus belle. C’était elle la plus habillée à présent, c’était elle qui posait les barrières pour la suite des événements. C’était alors naturellement que ma main glissait sous sa culotte, sans l’enlever pour autant, afin de lui donner un avant goût de ce que serait la suite.