J'ai voulu rester un peu seule. Je trouve que c'est difficile d'essayer de garder le moral devant les autres. Je ne suis pas dépressive, non, c'est fini tout ça, ou du moins, en suspens. J'ai juste... mal, je ne peux pas l'expliquer. Lenny est parti avec mon enfant et je me retrouve un peu seule chez moi. Mes repères ne sont plus les mêmes. J'ai un pincement au coeur dès que je passe devant la chambre vide d'Hendrix. Je ne peux plus rester ici mais où vais-je aller ? Déménager serait un stress en plus et puis de toute façon, je ne suis pas dans le mood pour partager mon chez-moi avec qui que ce soit. J'ai juste envie de voir Beau, et rien que lui. J'ai l'impression de lui en demander de trop mais j'y peux rien. C'est mon pilier, le pilier le plus fort que j'ai jamais eu et j'ai besoin qu'il m'aide pour trier et vider la chambre d'Hendrix. Pour en faire une autre pièce mais pas une chambre. C'est aux alentours de fin de l'après-midi qu'il arrive et quand je lui ouvre, je viens aussitôt me faufiler dans ses bras. " Merci d'être venu... " je lui fais un doux baiser sur ses lèvres puis je le lâche pour le laisser respirer. Je laisse mes bras tomber le long de mon corps et je soupire, encore émue de devoir faire ça. " J'ai besoin de toi pour défaire la chambre d'Hendrix. " je m'étrangle presque à prononcer son prénom. " Je sais ce que tu vas me dire, que ça ne sert à rien, qu'il reviendra me voir mais je m'en fiche. Je ne veux plus passer devant cette chambre sans pouvoir me retenir de pleurer alors... aide-moi à camoufler tout ça. " je ne lui laisse pas trop le choix en fait. Je me mords la lèvre puis je m'avance vers la chambre vide du bébé qui n'est plus là. " Je pourrai faire... un bureau ? Ou un coin détente, j'sais pas. " j'ai encore rien osé touché, tous les objets sont là, rien n'a bougé d'un poil.

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

Tu m'appelles, j'accours mais non ça ne fait pas de moi un chien. Je suis conscient que tu traverses une période pas facile depuis que tu as laissé partir Hendrix avec son père. J'ai du mal à comprendre ta décision mais je l'accepte car c'est ton choix. Si tu penses que ton fils sera plus heureux avec Lenny alors je te crois. Mais j'espère que tu ne t'éloigneras pas de lui. De toute façon je ne laisserais pas cela se produire. Je te retrouve en cette fin d'après-midi à ton appartement comme tu me l'as demandé." C'est normal. " Je suis à tes côtés dans les bons comme dans les mauvais moments. Ton baiser d'acceuil est différent de tout ceux qu'on a pu échangé auparavant. Signe que tu n'es pas totalement dans ton assiette, ce que je comprends parfaitement. Je tombe littéralement des nues lorsque que tu m'annonces vouloir vider la chambre de ton fils. Je m'attendais à tout mais pas à ça. J'ai le souffle coupé, encore plus lorsque tu enchaines. Oui en effet je t'aurais exactement dit cela si mes lèvres avaient été capables de bouger. Le désespoir se lit dans tes mots et mon coeur se serre dans ma poitrine. Tu me dis que c'est la seule solution pour ne plus être triste alors j'acquiesce un peu malgré moi." D'accord, je vais t'aider. On va faire ça si c'est ce que tu veux. " Et même si j'espère que tourner la page t'aidera à aller mieux, j'en reste attristé, presque écœuré d'en arriver là. Je te suis jusqu'à la chambre d'enfant encore parfaitement arrangé puis attrape ta main comme si à travers ce geste, je pouvais te soulager de ta douleur." Un coin détente, oui ça pourrait se faire. Un canapé, des bibliothèques, quelques bouquins. Une petite bulle. " Je te suis Willa, parce que je ne veux que ton bonheur." Tu as des cartons pour ranger ? " Malgré ma réticence, je prends les devants, sachant pertinemment que c'est encore plus difficile pour toi.

J'ai pas envie d'être lourde, de parler que de ça, de culpabiliser pour mon enfant. J'essaye tant bien que mal d'avancer et je pense que c'est primordial pour moi de faire cette étape. De toute façon, je ne pense pas que Lenny reviendra à Boston un jour, vu qu'il a fuit la ville. On fera sans doute noël, son anniversaire, chez lui à Los Angeles. Alors à quoi bon garder une chambre vide ? Et puis qui sait, je vais surement déménager au final. Je suis le genre de personne qui n'aime pas être statique, j'ai besoin de tout le temps changer l'environnement dans lequel je vis. Mais là, pour le moment, cette chambre d'enfant sans vie, je n'en peux plus. Je regarde Beau avec une légère petite moue quand il accepte. Pas de jugements, pas de remise en question, il accepte c'est tout. " C'est la seule et dernière chose chiante que je te demande. Promis. " parce que bon, c'est pas le top non plus de passer son temps à faire des cartons, tout ça. Mais c'est plus chouette à deux non ? Je regarde la pièce et je ne sais même pas par où commencer. " Oui, j'ai tout préparé. Je pense que je fais faire un don de tout ça, du lit, des vêtements, des étagères... y'a surement une maman dans le coin qui en a plus besoin que moi. " je me vois mal jeter ça, c'est con et c'est pas dans mes principes. Je déplie les cartons empilés les uns sur les autres et je commence à retirer les accessoires sur le petit meuble où je range les vêtements. Puis j'ouvre le premier tiroir et je retire tout de manière mécanique pour les plier dans le carton. Lenny n'est pas venu chercher les vêtements, j'imagine qu'il en a beaucoup plus que moi de toute façon. Et puis, Hendrix a tellement grandi qu'ils ne sont plus à sa taille. " J'arrive même pas à me souvenir à quoi il ressemblait quand je l'ai eu tout petit, avec moi. " je pense tout haut, oubliant un instant que mon copain était dans la pièce en train de remplir les cartons. Petit moment d'égarement, trop de souvenirs ressurgissent.

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La famille c'est une valeur importante à mes yeux et j'ai tendance à croire qu'on a besoin de parents aimants pour bien se construire. Alors te voir mettre de côté ton fils ça me révulse. Je peux comprendre que tu as besoin de temps pour te sentir vraiment mère, et je l'accepte mais je refuse que tu oublies ton fils. Je t'ai promis d'être là pour toi et c'est ce que je fais aujourd'hui en acceptant de vider cette chambre. Peut être que tu as besoin de faire table rase du passé pour tout bien recommencer à zéro, je l'espère vivement. De toute manière, tu peux être certaine que dans un futur proche, j'évoquerai de nouveau le sujet Hendrix. C'est pas parce que sa chambre ne sera plus là qu'il n'existe plus. " Je te l'ai dit que je serais là quoiqu'il arrive et ça ne me dérange nullement. " Malgré la tristesse de cette situation, faire des cartons me change plutôt que de rester le nez plongé dans les bouquins. Et surtout je n'aime pas te savoir seule. Tu me dis vouloir faire don du mobilier, des vêtements, jouets... et je ne peux que te suivre dans cette démarche." Bien sûr on donnera ça à une association, ça va de soit. " Ca tombe sous le sens. Ce sacrifice pourra au moins ravir une ou quelques mamans dans le besoin. Tel un robot, tu commences à tout entasser dans les cartons. C'est difficile de te voir ranger dans des boites tout ce qui te reliait encore à ton fils. Je regarde le lit d'enfant et la boite à outils. Pas le choix que de m'improviser bricoleur du dimanche mais j'imagine que démonter un meuble et plus facile que le monter. Heureusement que le petit mobilier peut se transporter sans avoir à être démonté. Tes paroles glaciales brisent le silence. Je te regarde alors que tu es concentrée sur ton rangement." J'imagine que tu fais un blocage, que tu n'as pas envie de te rappeler de lui petit car les souvenirs sont douloureux mais lorsque tu seras plus en paix avec toi même, ça te reviendra. " Je ne suis pas psychologue mais c'est la seule explication qui me parait plausible." Ne culpabilise de prendre du temps pour surmonter ce traumatisme. Chaque chose vient en son temps. Tu y arriveras un jour j'en suis certain. " J'ose croire que tu me fais assez confiance pour croire en mes mots.

Je ne comprends pas comment il fait pour voir le positif partout. Moi je ne sais plus en quoi je dois croire. J'ai l'impression de fonctionner comme un automate et que ma raison est partie s'en aller ailleurs. Pour combien de temps ? Je l'ignore, j'espère qu'elle ne prendra pas trop de vacances. Je hais Lenny, je le hais de me faire ce coup-là maintenant, alors que c'est la période où je suis la plus fragile. " A quoi ça servirait que je m'en souvienne ? " c'est sorti tout seul. Mais la vérité c'est que je suis tellement sous le choc que je suis dans le déni, le blocage total, comme l'a deviné Beau. Je l'observe démonter le lit tandis que j'ai déjà fini de remballer les vêtements. " J'ai une petite soif. " je quitte la chambre, je vais dans la cuisine et j'ouvre l'armoire que j'ai pas ouvert pendant neuf mois, et que j'ouvre depuis une semaine, au moins quatre ou cinq fois par jour. Ce que Beau ignore bien sûr. Je prends la première bouteille d'alcool et je me verse un verre. Je porte le liquide brûlant à ma bouche et je souffle. Comme une envie de me noyer tout court dans cet arôme destructeur. Ouais, il est tôt, beaucoup trop tôt pour se permettre un apéro mais j'en avais besoin, ça m'aide à me calmer. Je trouve la fameuse, ou la mauvaise idée de mettre du whisky dans le café, comme ça, je peux continuer de me détendre ni vu ni connu. " Je t'ai fait une tasse de café si tu veux. " lui lançai-je de retour dans la chambre. Je lui donne sa tasse et je m'assieds dans un coin par terre en tournant la cuillère pour mélanger alcool et café. Je reste un moment silencieuse et je porte la tasse à mes lèvres. Je fronce les sourcils. J'ai mis du whisky normalement, et la dose, je devrais... Oh non merde de merde. Je lève mon regard et trop tard, Beau prend la première gorgée de son café, qui était sensé être le mien...

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En venant chez toi, je ne m'étais nullement préparer à cette éventualité de vider la chambre de ton fils. Je trouvais cette solution affreuse mais si tu as besoin de ça pour aller mieux alors j'abdique. tes paroles me refroidissent. J'essaye de trouver les mots justes pour te faire prendre conscience que tu culpabilises pour rien mais ta réponse m'achève encore plus. J'ai l'impression de faire face à un mur et je n'ai plus les mots. La gorge nouée, je te regarde partir vers la cuisine alors que je continue de démonter à contre coeur, ce lit en bois qui ne pourra plus accueillir ton fils. Moi qui me faisait une joie de le rencontrer. Je crois maintenant que je n'aurais pas cette chance avant un bon moment. Totalement démuni je t'adresse un simple " Merci. " lorsque tu m'offres une tasse de café. Je n'ose même plus affronter ton regard triste qui est un véritable crève coeur pour moi. Alors je plonge mes lèvres dans mon café et manque de me bruler non pas à cause de la chaleur mais à cause du goût. Ce goût qui ressemble au chocolat chaud que je buvais en hiver chez mes grands parents. Chocolat chaud agrémenté d'une larme de whisky sauf que là ça ressemble plus à du whisky au café que l'inverse. Les yeux grands ouverts je te regarde médusée alors que tu sembles désemparée." Willa ? " J'attrape ta tasse et en boit une gorgée. Celui-ci est bien meilleur. Je ne suis pas dupe et comprend vite l'entourloupe." On est en plein après midi. Tu ne devrais pas boire. " J'ai les nerfs de découvrir que tu as voulu boire dans mon dos." Pourquoi tu me caches ça ? " Pourquoi tu ne me parles pas ? Je te comprends plus Willa. Je n'ai pas l'habitude de ressentir une telle rage que mon corps se crispe.

Tête en l'air, ou l'alcool qui monte déjà à la tête, je me suis trompée dans les tasses de café. Quelle boulette. Je suis stressée, j'ai mon coeur qui bat vite et ma tête qui cogne. Beau lâche mon prénom, s'empare de ma tasse en manquant de se brûler et je serre les dents quand il comprend. Cette sensation de se faire gronder comme une petite fille, je déteste ça. " détends-toi c'est juste... un café trop fort. " je me pince la lèvre. Non, c'est pas ce que je voulais dire. Mais qu'est-ce que je peux dire ? Je n'aime pas lui mentir, mais cacher des choses, c'est réellement mentir ? Je me ferme comme une huître, offensée pour un rien, je prends trop les choses de manière sensibles, et mal surtout. Je suis à fleur de peau, et braquée. " car je sais que tu me feras la morale, que tu m'empêcheras de boire quand j'en ai envie, pour pas te mettre en colère comme maintenant. " je renifle. Question débile, réponse débile. Je lève le regard vers lui et je le vois dans un état de rage que j'ai jamais vu. " calme-toi beau, c'est juste un peu d'alcool, ça relaxe c'est tout. tu devrais prendre un verre d'ailleurs. t'as pas envie qu'on se saoule ? " je pose mes mains sur son t-shirt et je m'appuie sur la pointe des pieds pour tenter de l'embrasser en venant chercher sa lèvre inférieure. On guérit le mal par le mal, alors autant que j'essaye de ramener Beau dans le côté obscure avec moi, quitte à gentiment le manipuler, je préfère ça plutôt que me battre avec.

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Je n'étais déjà pas bien à l'idée de te savoir malheureuse, alors découvrir que tu essayes de gérer tes problèmes grâce à l'alcool, c'est vraiment trop pour moi. Je t'ai dit que je serais là pour toi dans les bons comme dans les mauvais moments alors pourquoi est ce que tu préfères noyer ton chagrin plutôt que de me parler. Tu ne me fais pas assez confiance ? Je suis terriblement vexé et je pense que ça se voit dans le ton que j'emploie. Pour toi il paraît normal de boire un café aussi corsé. Je comprends pas ta façon de pensée. J'ai l'impression de faire face à une toute autre Willa. Une Willa que je n'ai pas envie de connaître. Tu as jugée bon de garder secret parce que tu ne voulais pas que je te fasse des reproches. Certes c'est justifié mais ça ne m'explique toujours pas pourquoi tu préfères l'alcool plutôt qu'une conversation avec moi. L'alcool est un meilleur remède que moi ? C'est vexant." Oui je t'en empêcherai parce que c'est pas une solution pour soulager ta peine. " Enfin ce n'est pas une solution saine. Tu me lances encore le même refrain: ne pas en faire tout un drame. Je reste sans voix face à ta proposition de t'accompagner dans cette déchéance. T'essayes de m'appâter avec un baiser mais non ça marche pas. J'attrape tes mains pour les détacher de moi et recule d'un pas." Non Willa. J'en ai pas envie. Si tu veux te saouler c'est sans moi. Je refuse de te voir boire jusqu'à plus soif, encore moins de t'accompagner sur ce chemin. " Je n'ai jamais senti autant de rage en moi, c'est assez flippant." Je t'avais dit que je serais là pour toi et Hendrix mais visiblement tu as oublié. Pourquoi tu ne t'aies pas donné pas une seconde chance avec lui ? Ca aurait été une meilleure solution que de boire. " T'as pas envie que je te fasse la morale mais je peux pas m taire. La c'est plus fort que moi, plus fort que tout l'amour que je te porte. Et c'est justement parce que je t'aime que j'essaye de te secouer.

La fille mature fait une pause, elle a pris des vacances, et c'est la gamine qui est de retour. Je ne cesse d'essayer de garder la tête haute depuis un an, oui, un an déjà, lorsque j'ai appris que j'étais enceinte de deux mois, mon monde s'est écroulé. J'ai eu l'harcèlement moral, une déception amoureuse, un post-partum et maintenant, alors que je m'étais préparée tout l'été psychologiquement à remonter la pente avec mon fils, on me le prend. Donc je tombe en chute libre et je griffe tout ceux qui sont sur mon passage. J'ai un hoquet de surprise quand Beau me repousse de cette manière et je le prends comme un coup de poignard dans le ventre. Jamais il ne m'avait encore repoussée. " Je te dégoûte à ce point Beau ? Je suis si repoussante que tu veux plus m'embrasser ? " si je ne peux pas boire, alors laisse-moi au moins goûter tes lèvres... Je suis peinée, et mes yeux deviennent rouges quand il dit ce que je ne veux pas entendre. " Non, tais-toi ! Je t'interdis de prononcer son prénom ! Ferme là ! " le bruit d'une main qui claque sur la joue rompt le silence. Ma main ? J'en ai le souffle coupé, j'arrive plus à respirer et je regarde l'intérieur de ma main rouge qui tremble puis je relève doucement mes yeux sur le visage de l'homme que j'aime. Une trace rosée aussi avec un coup de griffe qui ne peut que provenir de mon ongle. Comment est-ce que j'ai pu devenir si violente ? Je ne me reconnais plus, ça m'effraie et je suis tellement sous le choc que mes larmes sont coincées et ne veulent plus couler. " je... " je m'étrangle à prononcer un mot. Je recule, je manque de trébucher et je vais m'enfuir dans ma chambre.

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Je ne sais pas comment tu as pu croire que j'aimerai qu'on se laisse aller dans les vices de l'alcool à deux. Tu sais très bien que ce n'est pas moi et comme je viens de te le dire c'est une très mauvaise solution pour régler tes soucis. Comment as tu pu en arriver là ? Et comment ai-je pu ne pas le voir ? Je me sens responsable d'être un si mauvais petit ami. Repoussant tes avances, je me doutais que tu allais mal le prendre. T'es assez têtue comme fille. J'aime ce trait de caractère chez toi mais quand tu es triste c'est aussi très mauvais. Tu t'imagines que te dire non signifie que je n'ai pas envie de toi. Pourquoi faut-il que tu ailles dans les extrêmes." Arrêtes, ne dis pas ça. " J'essaye de te faire comprendre que tu as peut être mal fait en laissant ton fils à son père, que c'est toi qui a provoqué tes soucis à l'heure actuelle. Tu te transformes en furie autant dans tes mots que dans tes gestes. Ta main claquant violemment contre ma joue. Pur réflexe, je viens coller ma main contre ma joue rosie et visiblement un peu en sang à cause de ton geste. La dernière fois que tu m'as frappé, c'était lors de notre rupture. Les souvenirs remontent et je prends peur. Ai-je encore tout fait foirer. La seule chose qui diffère aujourd'hui, c'est que j'ai voulu te dire la vérité. Je ne saurais dire qui de nous deux est le plus chamboulé. Toi visiblement qui tremble de tout ton être et fuis te réfugier dans ce qui est ta chambre. J'ai la gorge nouée. La peur s'empare de tous mes muscles. La peur de te perdre à nouveau. Je cours jusqu'à la porte fermée qui te sépare de moi." Ce n'est pas grave Willa. " La peine dans ton regard je l'ai bien vu et je vais me remettre de cette baffe. Je suis un mec merde." Je ne veux que ton bien Willa. Laisse moi t'aider, s'il te plaît. " Ne te braque pas. Ne me repousse pas et laisse moi entrer par pitié sinon je t'assure que tu auras un trou à la place de ta porte de chambre.