and when we go crashing down,
we come back every time cause
we never go out of s t y l e
crédit/tumblr → w/@cléolya wildingham

Vendredi 10 août. Ça y est, c’est mon anniversaire. J’ai vingt-quatre ans. Et je suis là, à Mykonos, parce que tu m’as invité pour le fêter ensemble. Toi, mon ex, l’ex qui m’a le plus fait de mal. Mon premier amour. Et malgré les réticences de Briséis ou encore d’Agathe, je suis là. On se reparle, on se revoit, tout va bien entre nous, j’ai envie d’être loin de Boston et des gens qui s’y trouvent, alors pourquoi j’aurais refusé ton invitation? Non, j’vois aucune raison valable. J’espère que t’as fini ton road trip parce que sinon, j’vais me retrouver en solo. Heureusement, je garde l’esprit occupé, j’ai pas le temps de penser aux trucs merdiques qui me tombent dessus. Hier en arrivant, Tessy est venue me chercher, on a passé l’après-midi ensemble, puis j’ai passé la soirée avec Macy. Aujourd’hui je suis avec toi, demain je vois Agathe. En rentrant à Boston, Briséis vient me chercher. Jamais seul, tu vois? Et quand j’le suis, je sors. Royale, Lord Hobo, Nirvana. C’est comme la Triforce. Bref, me voilà devant la porte de ta chambre à frapper en attendant que tu me fasses entrer. Et franchement, j’m’attends à rien. J’suis juste content de te revoir.

Est-ce que c'était mal de réclamer à nouveau ta présence ? En fait j'en savais trop rien.. Mais la vérité, c'est que tu me manquais et qu'après un moment comme notre barbecue improvisé, je ne pouvais qu'être contente de te revoir. C'était ton anniversaire et pour l'occasion je t'avais prévue une belle surprise pour la fin de journée. J'espérais en tout cas que ça allait de faire plaisir, étant donné que je savais que t'allais pas très bien. Je t'entendais frapper contre le bois de la porte, ainsi, je venais jusqu'à la porte pour venir te l'ouvrir. Souriante, je t'accueillais, attrapant ta main pour te faire rentrer à l'intérieur. « Joyeux anniversaaaaaire. » Que je disais enjouée avant de me précipiter dans tes bras et venir plaquer mes lèvres contre ta joue.« Tu commences à me rattraper. »  Que je soufflais en m'éloignant de toi. « Ça a été le voyage ? » Ouais et t'étais sûr d'apprécier fêter ton anniversaire avec moi ? Parce que dans l'fond c'était un peu étrange non ? J'étais juste ton ex et on apprenait petit à petit à être amis alors ouais.. Passer toute la journée puis la nuit avec moi ? Pas certaine que ce soit ton meilleur choix.

P’têtre que ouais, c’était une mauvaise idée. Ça l’était si j’écoutais les autres, en tout cas. Mais j’avais fini d’écouter ce qu’on avait à me dire. C’était ma vie, mes règles, mes valeurs, mes morales, mes idéaux. Et si j’décidais de les envoyer valser, c’était mon problème, ça ne regardait personne d’autre que moi. Si j’avais envie de faire un aller-retour USA-Europe pour être avec mon ex pour mon anniversaire, c’était mon choix, que ça plaise ou pas. T’façon, j’suis pas à quelques haters près, plus maintenant. Pour un gars qui ne considère personne comme son ennemi, j’peux pas en dire autant du côté adverse. Beaucoup m’avaient mis sur leur death note. Dommage les gars, j’suis toujours là. Quand tu m’ouvres, tu tires directement sur ma main pour me faire pénétrer dans ta chambre et ça m’arrache un petit rire amusé. Tu me salues en me souhaitant un joyeux anniversaire, tes lèvres se calant sur ma joue. On n’avait pas été aussi proches depuis… longtemps. "Anniversaire, oui. Joyeux, ça, ça dépendra de toi." Petite blague à part, je te rends ton étreinte et souris à ta remarque. "C’est toi la vieille, tu le resteras toujours." Sorry not sorry, c’est scientifique après tout. "T’inquiète, t’es encore bien conservée pour ton âge." que je balance pour te taquiner une fois de plus dans un haussement de sourcil qui te donnera probablement envie de me frapper. "Oui ça va, un peu long mais j’étais en première classe donc confortable. Et toi? Fini le road trip? Tu vas être aux petits soins pour moi aujourd’hui? C’est quoi le programme alors? C’est une surprise? J’ai le droit à un indice?" Oui, j’suis peut-être un peu excité.

C'était as tellement rationnel d'être si proche, mais c'était plus fort que moi que d'attraper ta main pour t'enfermer dans ma chambre. En fait, c'était ton anniversaire et je voulais que tout se passe pour le mieux, surtout que t'avais accepter de le fêter avec moi. Aux yeux des autres, on allait faire parler, mais est-ce que même ça avait de l'importance ? Pas le moins de monde, pas pour moi en tout cas. J'étais heureuse de t'avoir près de moi, même si je me posais un milliard de question sur tout ce qu'on était en train de vivre. Un joyeux anniversaire enjoué et un bisou plus tard, tu me taquinais. « Ah oui ? » que je demandais curieuse ? T'attendais quoi de moi pour passer un joyeux moment Elliot ? Tu commençais à me taquiner suite à mes mots, ce qui me faisait sourire. « Tu devrais être fier d'être proche de ton ainé et tu me dois le respect. » Et si tu t'étais arrêté là, ça aurait été, mais non, t'enfonçais le clou. M'approchant de toi, je venais abattre ma main sur ton bras dans un rire. « T'es sérieux là ? Bien conservée ? J'ai un corps de déesse, une peau de bébé, je sens le bonbon et mon parfum envoûterait n'importe quel homme. Alors t'avises plus d'me dire ça jeune homme. Anniversaire ou non. » Que je disais en grimaçant légèrement. Tu commençais petit à petit à prouver que t'étais excité par ce que je t'avais prévu. « Tu dois être près dans environs 2h30 en attendant, je vais prendre soin de toi, en répondant à toutes tes demandes, mais t'as pas intérêt à abuser. Pas d'indice, c'est une surprise. » Même si t'avais envie de savoir, t'allais devoir attendre.

Je te dois le respect? "Mais je vous respecte, madame Wildingham." Ouais, peut-être que je fais exprès de t’appeler Madame, de te vouvoyer, comme si t’avais vingt ans de plus que moi. Allez, c’est bon enfant, c’est de bonne guerre. Tu te souviens, au début? On était tout le temps comme ça. À se taquiner, se chamailler pour des bêtises et se rabibocher en un baiser ou un passage sous la couette. C’était le bon temps ça. Avant que toutes les merdes, les doutes, les obstacles nous tombent dessus. Je reviens à la réalité quand tu m’assènes d’une tape claquante sur le bras. "Eh!" que je proteste. "Compris, chef." Je t’offre un beau sourire charmeur, comme pour pardonner mes mots. "DEUX HEURES TRENTE?" J’hurle presque mais… "Tu sais à quel point j’suis impatient, comment tu peux me faire ça???" Je déteste attendre, j’suis beaucoup trop curieux, t’es la mieux placée pour savoir que j’vais pas tenir en place pendant ces deux heures trente. "Ah ouais? T’es aux petits soins? Bah écoute, surprends-moi. Je me laisse faire, satisfais-moi femme." Alleeeez j’rigole j’suis pas aussi macho et misogyne. Mais sérieux, j’suis curieux de voir ce que tu peux faire de toi-même pour rendre cette journée spéciale.

« C'est parfait monsieur Maxwell. » Que je soufflais amusée. Ouais ça faisait du bien de retrouver notre petite bulle, comme avant ou la taquinerie était au-dessus de tout. Cependant, je me montrais moins tactile, parce qu'on devait laisser une certaine distance entre nous. Taquine, je venais vers toi pour venir doucement frapper ton bras avant de faire mon éloge. Égocentrique ? Ouais peut-être un peu, mais tu ne pouvais pas m'en vouloir, tu connaissais chaque recoin de mon corps par cœur. Je rigolais en t'entendant gueuler. « Ça va passer à une vitesse folle t'en fais pas. » Ouais bon, je me doutais bien que t'étais pressé de connaître LA grande surprise. Je t'offrais mes services, presque déçue de me laisser choisir, parce que je n'étais pas tellement douée pour faire attention aux autres. C'était toujours moi qu'on chouchoutait, et même si j'aimais rendre les gens heureux, j'avais encore du mal à être parfaite dans ce rôle. « Femme ? » Que je soufflais en te tournant le dos. Et j'avais bien une idée, mais je n'étais pas certaine que ça te plairait. Dans tous les cas ça pouvais n'être que bénéfique pour nous. J'attrapais le pan de ma robe cache-cœur, pour défaire le nœud et ainsi laisser glisser ma robe le long de mon corps. Ça te rappelait des souvenirs Elliot ? Moi oui, mais ne t'avais pas intérêt à avoir des idées perverses. Pour l'heure je me retournais pour apparaître en bikini devant toi.  « Enfile ton bas de maillot de bain, on va faire une séance de cryothérapie en duo. » Bon pour ne pas dire couple, mais peut-importe à deux quoi.

Tu me rends la pareille pour le petit surnom et je secoue la tête. "Arrête, j’ai l’impression que t’appelles mon père." Et ça me fait froid dans le dos. Mais tu me changes bien vite les idées en te vantant de ton corps parfait. Non, interdit d’y penser. Pas possible, next. Et mon cadeau? J’peux vraiment pas l’avoir maintenant? "Pourquoi je dois attendre?" Dis-moi au moins ça. C’est un rendez-vous? C’est un truc qui se prépare? Je comprends pas, c’est chiant. Heureusement que tu comptes t’occuper de moi pendant ces deux heures et quelques parce que sinon ça serait long, attendre sans rien faire. Tu te recules un peu et tu dénoues ta robe pour… la laisser glisser le long de ton corps. Et ouais, moi, j’peux pas m’en empêcher. Je regarde. Et je me remémore. La première fois que t’as fait ça. Notre première fois. Après la fête nationale australienne. Après s’être enlevé la peinture qu’on avait sur la peau. T’as pas le droit de faire ça Cléo. J’sais pas à quoi tu joues mais clairement, ça fait travailler mon esprit, j’ai les muscles qui se contractent. T’étais en bikini. Ouais, mais c’est ce que j’ai toujours dit, bikini ou sous-vêtements, au final, c’était exactement pareil. "Une séance de quoi? C’est quoi la cry-machintruc?" J’connais pas ça moi. "Tu vas encore me faire faire un truc chelou? Genre, comme le stand de tir?" Je ris légèrement et retire mon t-shirt, puis mon short en jean pour me retrouver en boxer. Je fouille dans mon sac de voyage pour en extirper mon maillot de bain. Je me tourne vers toi, fais un signe de main. "Tourne-toi." Et moi aussi, j’me retourne. Normalement, on est dos à dos. Donc j’en profite pour me mettre à nu, je retire mon boxer pour le remplacer par mon maillot de bain. C'est pas comme si ça allait te surprendre, tu sais que j'suis pas quelqu'un de pudique.

Bah, c'était ton nom non ? Enfin ouais ça te faisait penser à ton père, mais je n'y pouvais rien moi. Je changeais vite de sujet, alors que tu t'impatientais quant à ta surprise d'anniversaire. « Parce qu'on à rendez-vous à une certaine heure. » Et t'aurais pas plus d'information, parce que je voulais que ça reste une surprise. Je te proposais donc de m'occuper de toi en attendant, répondant positif à chacune de tes demandes pour combler ton impatience, sauf que toi, tu voulais que je te surprenne. Et pour une surprise t'allais pas être déçu. Je retirais ma robe, te tournant le dos pour que tu es tout le plaisir d'observer mes gestes sans avoir à subir ton regard. J'avais un peu peur de ta réaction Elliot, parce que je ne savais même pas à quoi rimait cette nouvelle amitié. Pourtant, je prenais un malin plaisir à faire travailler tes souvenirs en copiant les gestes de notre toute première fois. Cette fois, je n'étais pas nue sous ma robe, habillée simplement d'un bikini, je me tournais vers toi, n'ayant plus peur du regard que tu pourrais porter sur moi. « On va être enfermé dans une machine qui va être très froide pour permettre à nos muscles de se détendre au maximum. » Et après un road trip, j'avais bien besoin de récupérer un peu. « Oui, t'as peur ? » De mes idées loufoques. Finalement, tu commençais à retirer tes vêtements pour finalement te mettre en boxer, alors que je ne perdais pas une miette du spectacle que tu m'offrais. J'avais l'impression de redécouvrir ton corps à nouveau - pour mon plus grand plaisir - simplement avec mes yeux qui le parcouraient centimètre par centimètre. D'un mouvement de main tu me demandais de me tourner pour enfiler un bas de maillot et moi, j'essayais sans réussir à te mater un peu. « T'es prêt ? » On marchait jusqu'au sous-sol de l'hôtel pour finalement être devant la machine de cryothérapie. On mettait nos gants et les espèces de chaussettes, avant de glisser dans la machine. Juste nos têtes dépassaient de l'engin, alors que le monsieur refermait derrière nous, nous laissant à quelques centimètres l'un de l'autre. Taquine, ma main glissait jusqu'à ton boxer pour passer dessus. « Première fois qu'elle sera si petite en ma présence... » Que je disais en te regardant droit dans les yeux avant de pouffer de rire. Et c'était parti. La machine défilait en négatif à une vitesse folle.  

On a rendez-vous dans deux heures trente. Mais putain, rendez-vous où? Pour quoi faire? J’en ai marre de toi là, à piquer ma curiosité pour ne rien me dire au final. Mais j’me tais, j’arrête de protester. Parce que j’sais que tu ne me diras rien. T’as trop de volonté pour ce genre de truc, tu cracheras pas le morceau, peu importe la façon dont je te supplie. Alors j’économise mes forces. Tu me donnes le programme immédiat et moi j’connais pas ce mot, alors je demande plus d’informations. Et la réponse me fait plisser le nez. Une machine très froide? Enfermés? T’avais pas développé la peur de l’enfermement suite à ton enlèvement toi? Bon, c’était différent mais… Ouais. "Un peu." T’as toujours des idées farfelues. Mais au moins, on ne s’ennuie jamais avec toi. Et tu sais que j’adore les nouvelles expériences, les nouvelles aventures, alors bien sûr que je te suis dans ton délire sans même savoir à quoi m’attendre. Je me change donc et te suis jusqu’au sous-sol. "T’essayes de me kidnapper pour me garder avec toi pour toujours et pouvoir me mater à ta convenance?" Avoue. Bon, une blague peut-être de mauvais goût si on pense à ce qui t’est arrivé, mais j’espérais que l’ambiance était assez bonne pour chasser tes idées noires aujourd’hui. On enfile les chaussettes et les gants et… ouais, j’me dis que ça va être intense. J’suis pas prêt psychologiquement à affronter ça. La machine se refermait sur nous, laissant juste nos têtes dépasser. Et… y’a ta main qui frôle mon membre à travers mon maillot de bain. Tu te crois drôle mais… moi, ça m’fait quelque chose. Pas physiquement, clairement pas, parce que j’ai bien trop froid pour que ça réagisse en bas là. Mais dans ma tête, ça s’active et je décide de lever les yeux au plafond et de souffler, longuement, comme pour me vider la tête. Sauf que j’ai vraiment, vraiment froid. Genre, vraiment. Alors je fais un pas pour me coller à toi, corps contre corps, peau contre peau, mes yeux se baissant à nouveau sur toi pour te regarder. "Désolé, j’suis australien moi, j’ai le sang chaud, je supporte très mal le froid." À moi de me jouer un peu de toi. Même si j’dis ça en claquant presque des dents.

T'étais tenace et tu ne lâchais pas le morceau, pourtant, tu me connaissais bien, trop bien même alors tu te doutais bien que je ne te dirais rien. Je voulais te faire passer un anniversaire exceptionnel et pour ça, j'avais plus d'un tour dans mon sac. Pour commencer, on allait s'enfermer rien que tout les deux dans un œuf extrêmement froid, histoire de se détendre avant de passer aux choses sérieuses. « Tu me fais confiance ? » De toute façon, tu n'avais pas le choix, tu m'avais demandé de te surprendre et c'était ce que j'allais faire. T'étais à moi pour toute l'après-midi et toute la nuit. Pendant que tu me forces à me retourner, j'en profite pour regarder un bout de ton petit cul, puis finalement une fois habillé on prend la direction du sous-sol. Celui-ci, il ne me faisait pas peur, surtout pas avec toi et tes mots, ils me faisaient rire, malgré l'humour un peu noir que cela pouvait cacher. « Peut-être oui, pourquoi, ça te dérangerait ? » De n'être qu'à moi, qu'avec moi ? Parce qu'il fut un temps ou t'aurais foncé tête baisser si j'avais su être aussi présente et à l'écoute que maintenant. On entrait dans la machine, alors que le monsieur refermait la porte derrière nous, puis je m'amusais en glissant ma main le long de ton maillot de bain, ne manquant pas de toucher ton sexe à travers ce dernier, me montrant taquine. Tu levais les yeux au ciel, alors que je souriais en voyant ta réaction. T'approchais doucement de moi jusqu'à ce que ton corps entre au contact du mien et automatiquement mes bras l'entoure sans aucune gêne. « Et.. Tu sais très bien que je suis la mieux placé pour te donner chaud. » Que je souffle en passant ma langue entre mes lèvres, laissant de la fumé s'échapper de mes lèvres. « Bordel il caille.. » Et heureusement que j'suis collée à toi, parce que je sens bien que ma peau perlait sous cette fraîcheur, que mes seins pointaient comme jamais aucun homme n'avait réussi à les faire réagir et bordel tu es si proche de moi.. Je ne te quittais pourtant pas du regard. « Il nous reste encore une minute. Tu crois que tu vas pouvoir tenir ? » Ça pouvait être très long une minute à se regarder dans le blanc des yeux avec une température de moins 10 000. « Agi ou recule, mais m'regarde pas comme ça... » Que j'soufflais contre toi en claquant des dents.