( these are the things we lost in the fire )

Cole m'épuise, j'ai plus de nouvelles de lui alors tant pis. La dernière fois que je l'ai vu, il a pété un câble car je dansais avec deux mecs. Mais j'étais saoule v'voyez. Je me lâchais, comme ça fait bien longtemps que je me suis plus lâchée. Je me retrouve au Drink avec des copines et il se fait tard, alors on décide de rentrer. Elles prennent un taxi et j'explique que je veux prendre le prochain. J'ai besoin de marcher un peu pour... réfléchir ? Elles n'insistent pas et je leur fait signe de la main. Je serre mon manteau contre moi, trop froid en robe et je marche sans pour autant trop m'éloigner de mes points de repère. Puis tout à coup, j'entends des voix fortes dans la ruelle d'à côté. Et je comprends vite qu'une bagarre est lancée. Ok, mon instinct de survie me dit de foncer de m'éloigner d'ici à toutes jambes mais pas quand je vois ce visage contrarié. Celui de Wolfgang. Je soupire. Certes lui et moi on est plus rien depuis un moment, enfin, c'est ce que j'essaye de me faire comprendre mais je connais son impulsivité pour avoir déjà été fort en colère contre moi, et dans cet état, il est tout sauf sobre. Je peux pas le laisser se détruire comme ça. Putain Sainte Willa est bien trop bonne. « Stop ! Arrêtez. » mais personne ne m'entend. Alors je pousse le type qui ramasse les coups de Wolfgang et je me plante devant mon ex en plaquant mes mains sur son torse pour essayer de le propulser le plus loin possible. Alors qu'en fait, c'est moi qui recule sous sa masse musculaire. « Wolfgang, calme-toi ! » et là je suis autoritaire et j'ai peur aussi, pas pour moi, mais pour qu'il lui arrive quelque chose.

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

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encore un boulot de torché, encore une épaule déboité, pas la mienne hein... et surtout encore une soirée au bar à boire pour oublier. Raaaah l'histoire de ma vie est tellement passionnante qu'on pourrait en faire un roman, ou pas. M'enfin ça m'va. Surtout qu'une belle blonde est venu me faire du charme. Pas ouf mais pas moche non plus. Disons que j'suis entré dans son jeu jusqu'à ce que son mec ou du moins ce qui s'en approche le plus me cherche. Remise en place à l'orale, refroidissement de la part de sa meuf et du barman, j'ai pu finir mon verre tranquille avant de sortir. Juste qu'il a trouvé malin d'me suivre et remettre ça dehors. Quel con putain. Et voilà que je trace ma route, je ne lui prête pas attention, jusqu'à l'insulte de trop. J'me retourne enfin et le cogne. C'est bon j'suis en colère c'est pas malin. Du coup je m'enflame et le cogne encore en lui gueulant toutes mes saletés au visages quand d'un coup j'entends crier « Stop ! Arrêtez. » une voix que je reconnais, que je connais bien même... Willa. Je fronce les sourcils un instant quand je la vois qui repousse cet abruti. Et elle est là à tenter d'me repousser sauf que non en fait, j'ai encore encore envie de lui taper dessus moi j'en ai pas fini avec lui! Donc bah c'est plutôt moi qui la pousse, avançant pour le frapper encore et elle insiste, se plaçant à nouveau entre lui qui peine à se relever et moi, prenant un ton autoritaire cette fois « Wolfgang, calme-toi ! » et je la fixe, mauvais, de ce regard de glace qu'elle connait bien finalement... le souffle fort, je reste un moment comme ça, lui lançant un regard à lui qui se relève, s'essuyant la gueule quand je lui lâche un froid et mauvais "Casse toi avant que je ne change d'avis." Et il ne se fait pas prier pour courir retrouver sa blondasse. Je secoue ma main douloureuse et un peu égratignée et recule d'un pas pour lâcher à Willa tout en m'allumant une clope "J'peux savoir ce que tu fais là?" Ouais je t'ai pas demandé de me materner...

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Je hais la violence gratuite. Limite, je suis une quincy dans l'âme. Autant verbale que physique et quand je vois Wolfgang s'en prendre à ce type, cette blondasse à côté de moi qui hurle la mort en vidant toutes ses larmes, non, je ne peux pas faire semblant. Tant pis si je suis en talons avec une robe chic de je ne sais combien de dollars, je dois mettre fin à tout ça et je sais que Wolfgang s'arrêtera une fois qu'il verra mon visage car je sais que j'ai beau lui crier d'arrêter, il n'entend rien, il est ravagé par la colère. Je pousse le grand brun comme je peux mais c'est moi qui me retrouve éjectée au final. Merde. Je me rattrape sur la fille mais ça ne me fait pas peur, alors je retire mes talons, dépose ma veste et mon sac à main pour retourner me glisser dans la bagarre. « WOLFGANG ! » que je crie de nouveau comme si j'engueulais mon chien, mais si c'est la seule façon de le faire entendre... Et ça marche, il me regarde, me fixe et moi, je pivote pour regarder l'homme à terre, en sang. Je l'aide même à se relever mais il prend aussitôt la fuite avec sa gonzesse lorsqu'il se remet sur ses pieds. Je déglutis puis je regarde Wolfgang en balayant la fumée de cigarette d'un geste de la main. Je suis non-fumeuse, même après tout ce temps. « Je suis en train de couler un bronze. A ton avis ? Je pouvais pas te laisser t'attirer des emmerdes. » je récupère mes chaussures et ma veste que je porte sur mes épaules pour arrêter de frissonner. Je remarque alors l'expression de mon visage et ça me pince le coeur, ça me rappelle des souvenirs. « Tu ne t'arrêtes donc pas de boire... » oui c'est un reproche monsieur et oui, ça me fait de la peine de te voir comme ça.

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jeune et con ouais, c'est ce que je suis. on me le redis assez souvent pour que je ne l'oublie pas. et ça m'va très bien. puis là j'ai rien fait! si il sait pas tenir sa blonde moi qu'est ce que j'y peux? rien. c'est elle qui m'a chauffé c'est avec elle qu'il devrait s'embrouiller, pas moi. alors ouais, vient un moment où ça me saoul et où j'ai pu envie de jouer à qui gueule le plus fort. alors je cogne... parce que c'est ce que je sais faire de mieux et j'assume. j'suis amoché, j'ai bu les j'sais pas combien de verres de trop alors j'ai juste pu envie de discuter en fait. mais super Willa décide de se moment pour débarquer de nulle part et sauver les dents d'ce connard. elle me pousse et je la renvoie d'où elle vient pour continuer de le cogner. elle finit se rattrape à la blonde pour retirer ses talons, son sac et revenir à la charge, s'interposant une fois de plus en gueulant cette fois... « WOLFGANG ! » et enfin j'me fixe... le souffle fort, je suis à l'arrêt, le regard encore meurtrier tandis qu'elle aide ce con à se relever pour qu'il puisse se sauver. tsss... j'aurais pu le finir mais elle décide à ma place apparemment. j'aime pas être materné et elle le sait, elle en a déjà fait les frais par le passé. je m'allume une clope et elle vire la fumée pour me répondre « Je suis en train de couler un bronze. A ton avis ? Je pouvais pas te laisser t'attirer des emmerdes. », récupérant ses affaires alors que je la regarde un instant pour rouler des yeux et me remettre à marcher vers la rue principale "ah oui et pourquoi ça? t'es pas ma mère à ce que j'sache." ouais j'ai pas l'habitude de coucher avec ma famille, je laisse ça aux lannister merci. elle me suit, me lâchant LA phrase qui m'saoule, j'en ai marre de l'entendre « Tu ne t'arrêtes donc pas de boire... » et je soupire, levant les yeux au ciel en m'arrêtant un instant pour souffler ma fumer et ensuite me tourner vers elle d'un "non et pourquoi j'arrêterais? parce que l'alcool ne résous pas les problèmes? ouais bah figure toi que l'eau non plus." et je me remets à avancer pour marcher vers... j'sais même pas où en fait.

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il sait très bien comment je suis, Wolfgang. Je suis la fille qui va ramasser un petit oiseau blessé et le soigner jusqu'à ce qu'il puisse voler, j'étais la môme qui sauvait les insectes qui se noyaient dans la piscine. Alors c'est normal pour moi de vouloir sauver une personne, n'importe qui, et surtout toi, Wolfgang, même si ça t'énerve à chaque fois. Je suis désolée, c'est mon super pouvoir maudit. Et le truc que tu sais pas, c'est qu'à chaque fois que je te vois comme ça, ça me pique, c'est pas très agréable. Car oui, ça m'arrive de repenser quand on était ensemble tous les deux, ces moments que je peux pas oublier, avant que tout s'écroule. « parce que, je suis comme ça Wolfgang, et tu le sais. » toujours là à vouloir protéger tout le monde, mes amis, et même mes exs faut croire. Je peux comprendre que ça soit un vilain défaut. Je suis pas catwoman. Et là je lui lance la remarque de trop mais tant mieux si ça le fait réfléchir sur ses connerie. Le rouquin s'avance puis se stoppe net pour me regarder. « on en a déjà parlé... » que je souffle avant de me mordre la joue. « ça te fait du bien hein ? tu te crois fort à défoncer des gueules tous les soirs ? tu crois pas que justement, ça t'attire encore plus vers le bas en agissant comme une brute ? » qu'il se bourre la gueule, limite, je m'en fous, mais qu'il s'en prenne aux autres, ça non. « je comprends pas ce qui m'a pris d'aimer un gars comme toi. » non là je me pose vraiment la question, certes t'es beau gosse, t'es même parfait à mes yeux mais quand tu bois, putain tu deviens le pire des salauds... et j'en ai payé les pots cassés.

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( these are the things we lost in the fire )

j'aime pas qu'on me materne, que ce soit elle ou une autre, j'suis grand, je me débrouille seul. puis je fais ce que je veux surtout. là elle se mêle de ce qui ne la regarde pas et j'ai pas besoin de leçon de sa part. pourquoi elle se sent en besoin de s'en mêler? « parce que, je suis comme ça Wolfgang, et tu le sais. », ouais... j'le sais. je la fixe d'ailleurs un instant avant de baisser les yeux pour continuer ma clope. inspirant un grand coup avant d'exprimer longuement ma fumée tel un bon soupire. elle est gentille Willa, un peu trop même parfois... moi j'le suis pas et c'est ce qui nous a séparé au fond, ça et l'alcool. parlons en d'ailleurs! elle aime pas que j'bois, je conçois. mais on est plus ensemble et j'estime qu'elle n'a plus rien à m'dire à ce sujet « on en a déjà parlé... » elle souffle et reprend « ça te fait du bien hein ? tu te crois fort à défoncer des gueules tous les soirs ? tu crois pas que justement, ça t'attire encore plus vers le bas en agissant comme une brute ? », et je fronce les sourcils à la fixer encore un instant avant de reprendre ma marche, sauf qu'elle ajoute le truc de trop « je comprends pas ce qui m'a pris d'aimer un gars comme toi. », et j'me stop à nouveau, levant les yeux au ciel pour répliquer "qui te dit que j'cogne sur quelqu'un tous les soirs?! ce type m'a cherché, c'est lui qui voulait se battre et j'devrais rien faire? désolé mais non j'suis pas comme ça, quand on me cherche on me trouve et ouais! désolé de te le dire mais ça soulage." je prends un instant pour respirer, faut que j'me calme... je la regarde, hésite un instant avant de finir ma clope et la jeter pour baisser les yeux d'une nouvelle inspiration. j'me gratte la tête, me mordillant la lèvre inférieur avant de dire "viens, j'te raccompagne." car j'peux pas la laisser là toute seule non plus, encore moins habillée comme elle l'est.

( these are the things we lost in the fire )

Je suis gentille oui, mais peut-être pas assez ouverte d'esprit. Fin je veux dire, je reproche ça et ça à Wolfgang mais je cherche pas vraiment au fond le pourquoi il agit comme ça, et c'est ça l'erreur. Peut-être parce que j'ai peur de savoir la vérité ? Car sa souffrance est trop intime et que je n'aime pas entrer trop dans la vie privée des gens... mais éviter toute sorte de violence, là, je serai toujours présente. Le roux continue de fumer sur sa clope comme si sa vie en dépendait et je diminue le pas, me doutant bien qu'il allait finir par me semer tellement il marche vite. Sauf qu'il s'arrête et il me dit qu'il va me ramener. Ce serait pas plutôt à moi de le raccompagner, histoire d'être sûre qu'il aille bien ? Je soupire et je me frotte les mains pour me réchauffer. « excuse-moi de te materner... j'essaye de m'en foutre mais ça me rend folle quand je te vois comme ça. » que je lui confie calmement. « j'ai eu peur. » t'entends ? J'ai eu peur que ce gars sorte un couteau et te plante par exemple. Mais bon, tu vas surement pas me croire. Quoi que, j'ai toujours été sincère avec toi, je t'ai jamais menti. « tu veux dormir à la maison ? » vu dans l'état dans lequel il est et vu que c'est une trotte par rapport à mon appartement, je préfère lui demander. ça me rassurerait de le savoir au moins proche de moi une nuit, enfin proche, disons, pas ailleurs à traîner dans la rue je ne sais où à se chercher je ne sais quelle embrouille. Quelques fois quand on était ensemble je le trouvais saoul dans tel ou tel bar et j'avais l'habitude de le porter sous mon petit corps pour le ramener sain et sauf dans mon lit. J'ai pas perdu cette habitude protectrice.

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( these are the things we lost in the fire )

elle soupire, se frottant les mains pour se réchauffer, se calmant un peu « excuse-moi de te materner... j'essaye de m'en foutre mais ça me rend folle quand je te vois comme ça. », et je la regarde, plusieurs secondes avant de baisser les yeux, hochant doucement de la tête "ça va c'est rien..." j'vais pas lui en vouloir pour ça. sauf qu'elle ajoute « j'ai eu peur. » et je relève les yeux sur elle pour lui poser la question "peur de quoi?" ouais dis moi, explique moi. et alors que je lui propose de la ramener chez elle, elle me demande « tu veux dormir à la maison ? » surpris, j'arque un sourcil, la regardant un instant avant de détourner le regard d'une grande inspiration. me léchant les lèvres je retire alors ma veste pour lui poser sur les épaules d'un "dormir hein..? pourquoi pas." bonne idée ou pas? on verra, en attendant je lui fais un sourire en coin pour lui faire un signe de tête histoire qu'on se remettre à marcher "aller viens on y va." avant de mettre mes mains dans mes poches pour lui demander "alors et toi? qu'est ce que tu faisais dans le coin?" ouais tiens dis moi, rendez vous? sortie pour le fun?

( these are the things we lost in the fire )

Un courant d'air frais me glace sur place et le tonnerre se fait entendre au loin. Oh non, pas un orage. C'est vrai qu'il a fait fort chaud aujourd'hui donc logique qu'il allait gronder cette nuit mais je ne suis pas habillée pour. « qu'il t'arrive quelque chose. » dis-je presque honteuse alors qu'il dépose sa veste sur mes épaules. Je le regarde d'un regard qui veut dire merci sans le dire pour autant. il m'a énervé le con, je vous rappelle. Je lui propose, dans ma grande bonté et ma grande gentillesse, de venir dormir chez moi, vu l'heure tardive et sa remarque me fait soupirer. Oui dormir, il est pas marqué que je veux du cul sur ma tête. Encore moins avec toi, non, faut pas... « tu peux aller crécher chez tes autres copines si tu veux, je m'en fous, j'te propose juste comme c'est pas ton chemin. » en vrai je m'en fous pas, s'il me laisse là et qu'il va chez une autre nana, je vais vriller, mais j'ai pas le droit de le montrer. il m'a largué, il s'en foutait de ma tronche donc non, je dois lui rendre la monnaie de sa pièce. Sauf qu'en fait, c'est tout le contraire de ce que je fais. Une Willa qui n'a pas envie d'avoir affaire avec son ex, elle le remballe et point final. Elle l'invite pas à dormir pff. Bouffonne. « Eum j'étais avec des copines. » je ne voulais pas m'étaler plus lorsque tout à coup, le ciel craque au-dessus de notre tête et une pluie abondante et tranchante nous tomba dessus. J'avais la veste de Wolfgang mais pas le temps de la mettre sur ma tête, j'avais déjà les cheveux trempés. C'est limite s'il pleuvait des grelons, la pluie tapait fort. « Vite ! » je le tire par son t-shirt trempé et on va s'abriter dans un espèce d'abri bus ou cabine téléphonique, assez étroit pour deux, obligé de se coller, face à face. Je respire fort pour récupérer mon souffle et je regarde Wolfgang qui fait au moins deux têtes en plus que moi, et je souris. Ouais, je souris au lieu de pleurer dans cette situation de merde où on est mouillé jusqu'aux os.

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( these are the things we lost in the fire )

l'orage se met à gronder au dessus de nos têtes... le ciel se couvre, le vent se lève. m'ouais... le temps tourne vite sous cette chaleur. pourtant j'attends ma réponse et elle finie par lâcher l'air limite honteuse « qu'il t'arrive quelque chose. » et ça suffit pour me calmer. je la regarde un instant avant de hocher brièvement la tête pour détourner le regard. j'ai envie de lui dire que je risque rien, que je gère, que j'fais en sorte que tout se passe bien mais en vrai c'est faux, j'prends beaucoup de risques et je le sais. c'est plus fort que moi et sans doute qu'un jour ça ira mal mais le savoir me rendra pas plus prudent pour autant. un merci du regard lorsque je la couvre de ma veste et alors qu'on marche en direction de ma voiture ou chez elle direct au fond j'en sais trop rien, elle n'aime pas ma remarque et réplique presque mauvaise « tu peux aller crécher chez tes autres copines si tu veux, je m'en fous, j'te propose juste comme c'est pas ton chemin. », et je souris à la regarder taquin avant de simplement hausser les épaules d'un "j'demandais ça comme ça, sinon je rentre chez moi." ouais je m'en bat les couilles si j'ai bu, je conduirais quand même comme d'habitude. c'est moi ou elle est jalouse? si c'le cas j'aime bien j'avoue. et enfin elle me répond « Eum j'étais avec des copines. », c'est quoi cette hésitation? j'allais la taquiner encore à lui demander si c'était pas avec un mec mais le temps décide de craquer maintenant au dessus de nos têtes... et c'est pas qu'une petite pluie, c'est genre THE pluie torrentielle! à peine le temps de lever les yeux qu'on était déjà trempé « Vite ! » elle tire alors sur mon tee shirt pour nous abriter au premier truc venu, une vieille cabine téléphonique légèrement petite pour le coup. la voilà face à moi, collée à moi... le souffle fort à me faire un sourire et je la regarde un instant à sourire aussi bêtement lui lâchant un petit "t'es bonne à refaire ton brushing." avant que mon sourire ne s'estompe doucement pendant que j'me perdais dans le bleu de ses yeux. ça me rappelle quelques souvenirs cette proximité et j'me risque même à glisser ma main sur sa joue pour y essuyer doucement les gouttes que j'y trouvais "j'espère que le reste est sec au moins..." que ma veste est servit à quelque chose.