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{ i wasn't enough }
crédit/ tumblr ✰ w/suggy

— Mercredi 27 juin | Nirvana
Tout ce qu’il souhaitait, c’était retrouver ce qu’ils avaient commencé à construire tous les deux, dans cet appartement de Boston. Il voulait avoir cette vie de famille qu’ils avaient tous les deux imaginé et presque fantasmé. Alors oui, il voulait tout ça et refusait d’être relégué derrière, avec pour simple réconfort ses yeux pour pleurer, comme il le faisait maintenant. Mais c’était elle qui le réconfortait et être dans ses bras était sûrement le meilleur endroit qui puisse être pour lui. Il adorait tellement sa présence, son corps, son odeur. Il aimait tout d’elle. « Tu me déçois pas… Je veux pas que tu penses ça » qu’il finissait par dire, toujours dans l’optique de réparer les choses entre eux. Le pire, c’était tout ce qu’elle disait par la suite, se rabaisser comme elle le faisait. Sullivan ne le supportait pas du tout et finissait par reculer son visage pour plonger son regard dans celui de celle qu’il aimait, bien qu’il soit encore trop humidifié par les larmes qui l’avaient submergé. « Arrête, arrête, t’es pas.. t’as pas à être désolée, t’es pas bonne à rien » soufflait-il par dire avant de caresser les cheveux de sa belle, encore coiffés pour le show qu’elle avait pu faire juste avant. Il finissait par laisser ses doigts glisser le long de son visage, sous ses yeux, sur ses pommettes encore maquillées. Sentant ses mains à la naissance de ses cheveux, Sullivan fermait les yeux avant de les rouvrir pour plonger de nouveau son regard dans le sien, son cœur battant la chamade aux mots de celle qu’il aimait. Il hochait alors la tête avant d’approcher son visage du sien, frôlant les lèvres de Meghan des siennes, se retenant presque d’aller plus loin. Mais l’envie était là, l’envie de sceller leur relation de nouveau dans un baiser… Il en avait envie. Il finissait par plaquer sa bouche contre celle de Meghan et se sentait de nouveau vivant, il se sentait revivre.

i wish i could explain your eyes and how the sound of your voice gives me butterflies. how you smile makes my heart skip a beat and how every time i'm with you i feel so complete w/sullivan

et c’est le signe qu’on répare les choses, non ? j’veux dire, bien sûr qu’on a toujours nos problèmes, qu’on a pas du tout réglés nos conflits de tous les jours mais, on va essayer de le faire à deux. sans se déchirer, sans se séparer. de toute manière, je n’ai pas envie d’être sans toi. j’ai pas envie de devoir rentrer sans ta présence encore une fois. alors ouais, viens on rentre toi et moi. et on discutera toute la nuit s’il le faut. on mettra tout à plat sans s’hurler dessus si ça nous permet d’arranger les choses mais moi, je veux qu’on se retrouve. comme avant. comme quand on était encore au canada et que c’était toi et moi contre le monde. j’crois dur comme fer que c’est pas parce qu’on est ensemble qu’on ne peut plus avoir ce que l’on partageait par le passé. « bien sûr que si, regarde.. j’fais que ça, te décevoir tout le temps. » par mes choix, mes actions, mes mots. je le vois sur ton visage, je le sais. tu peux pas me dire que ce n’est pas le cas. « regarde moi.. j’ai même pas eu mon année. j’sais juste rien faire de mes dix doigts » alors que toi. toi tu vas avoir un avenir brillant. parce que tu le mérites et que t’en as les capacités. mais moi, j’ai toujours été cette fille distraite, inconsciente et ça se répercute toujours maintenant. mais parfois, t’arrives à tout effacer. comme maintenant, quand tu plonges tes yeux dans les miens et que plus rien n’existe autour. tes lèvres qui frôlent les miennes et moi qui frisonne un peu trop. et c’est finalement nos lèvres qui bougent à l’unisson. nos bouches, avides l’une de l’autre qui ne cessent d’échanger encore et encore, insatiable. et je fais glisser le peignoir le long de mes épaules. je suis à toi, prends moi. pour une fois, arrête de trop réfléchir. que ça soit à l’endroit ou au circonstances. laisse toi juste vivre.

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— Mercredi 27 juin | Nirvana
Il y a encore quelques jours, ils allaient bien tous les deux, à faire à manger ensemble, à sourire, s’embrasser, faire l’amour. Ils essayaient de faire en sorte que tout aille bien pour eux, afin que les enfants soient dans le meilleur environnement possible dès qu’ils pourront sortir de l’hôpital. Mais là, c’était compromis à cause de tout ce qui venait de se passer. Ces quelques jours avaient été un véritable enfer pour le jeune homme qui n’avait pour seul repère la rousse qui l’avait soutenu durant des années maintenant. De toute évidence, elle semblait se rabaisser, chose qu’il n’acceptait pas forcément Sullivan. Pour lui, Meghan avait bien des qualités et il en voyait tellement qu’il ne comprenait pas pourquoi elle ne les voyait pas elle aussi. « Non… non, je me suis mis des œillères, ne voyant pas l’entièreté de ta personne et la réalité n’est peut-être pas celle que j’ai cru, mais je ne suis pas déçu par toi. Si tu veux réussir dans le domaine que tu souhaites, je dois te soutenir et non te pousser vers le bas, que tu ailles là où je veux que tu ailles. Tout ce que je veux, c’est que tu sois heureuse » Le pire, c’était qu’elle continuait à se rabaisser et lui, il veut juste qu’elle se sente bien dans ses baskets, sans avoir à se préoccuper du regard qu’il puisse avoir sur elle. « Dis pas ça… de tes dix doigts et de tout ton corps, t’as réussi les plus belles merveilles du monde » Leurs enfants étaient beaux, magnifiques et surtout très résistants. Ils étaient des heureux parents et elle ne pouvait qu’être fière de les avoir portés, peut-être pas à terme mais le plus longtemps possible. D’ailleurs, il sentait son corps être attiré invariablement par celui de Meghan, surtout dans une telle tenue. Alors il ne résistait pas, il ne résistait pas le moins du monde. C’était bien pour cette raison qu’il ne se retenait pas de l’embrasser quand ses lèvres frôlaient celles de la Quincy. Et c’était à cet instant que le braiser prenait feu en lui. L’envie d’elle, l’envie de la posséder, de l’avoir pour lui tout seul ne faisait qu’augmenter. La passion se trouvait entre les deux amoureux et c’était sans réfléchir que Sullivan laissait ses mains trouver place sur les hanches de la jeune femme, hanche à présent dénudées par le vêtement qui était tombé au sol. Il lâchait son corps pour venir commencer à défaire les boutons de sa chemise, terriblement pris par cet échange passionnel, qui annonçait les retrouvailles de leur amour.

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« mais mon bonheur va de pair avec le tien, comment est-ce que je suis supposée être heureuse si j’arrive à faire en sorte que toi tu le sois ? » et je sais que les photos, ça avait été une claque pour toi. le nirvana, un coup en pleine face. et j’suis désolée parce que je cherchais pas à t’énerver ni à te dégouter de moi. j’avais pas voulu qu’une dispute éclate et qu’on se retrouve là. peut être que je cherche juste ma voie, je sais pas. je crois que j’ai désespérément besoin de trouver en quoi est-ce que je peux être douée. dans quoi m’orienter. et sûrement que je pars pas spécialement dans les bonnes directions mais tu sais, moi je voudrais juste que tu me soutiennes. qu’on en parle calmement. que tu m’aides peut être ? regarde toi sullivan. toi, ta vie entière est déjà écrite, tu sais ce que tu veux, ce que tu vas faire quand moi, j’ai pas grand chose. alors je sais pas, peut être que j’attends que tu m’aides à trouver les solutions. alors ouais, j’avais peut être réussis les plus belles merveilles du monde mais on avait été deux pour les créer. et je voulais pas que ça me condamne à être juste « maman ». je voulais être plus que ça. je voulais un but. mais à la seconde où tes lèvres entraient en collision avec les miennes, je ne répondais plus de rien. c’était juste toi, moi et cet échange que l’on était en train d’avoir. mes mains venaient arrêter les tiennes, les poussant pour me laisser le champ libre. et c’était moi qui défaisait doucement les boutons de ta chemise, mes yeux dans les tiens, arrivant lentement jusqu’en bas. puis mes lèvres prenaient le relai se posant sur ta peau brûlante, dessinant la ligne de tes abdos. j’ai besoin que tu comprennes que je t’aime et que je te désire. qu’être ici n’est absolument pas pour palier à un manque. tu me conviens parfaitement et je te laisse le temps de réellement te sentir à l’aise dans tout ça.

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— Mercredi 27 juin | Nirvana
« Je suis heureux avec toi… Mon bonheur va de paire avec le tien et si tu es heureuse, je le suis » Il reprenait ses paroles mais c’était la vérité. Tout ce qui comptait à ses yeux, c’était qu’elle soit heureuse. Alors il mettrait de côté sa fierté Sullivan. Il arrêterait d’être égoïste et il la laissera vivre ses propres expériences, même si ça signifie qu’elle travaille ici, au Nirvana, à moitié nue devant des hommes inconnus. Il allait devoir s’y faire, elle n’allait pas lâcher ce job et il le savait. Valait mieux qu’il s’y fasse dès maintenant, plutôt que tenter d’espérer qu’elle n’y retourne pas. Mais ils n’avaient pas vraiment le temps de continuer de discuter, leurs lèvres entraient en collision et c’était l’explosion de sensations qui survenait par la suite. Sullivan sentait l’envie monter en lui, surtout quand la jeune femme retirait ce peignoir qu’elle portait, la laissant simplement revêtue de ce costume de scène. Et il n’était pas asexué, au contraire. De leur vie de couple en avait découlé une envie sexuelle redoublée pour le jeune homme qui connaissait à présent les joies du sexe. Il avait commencé à retirer les boutons de sa chemise, comprenant très bien où tout ceci allait mener mais ce n’était pas lui qui terminait la tâche. Meghan avait pris le relais pour ensuite déposer ses lèvres sur sa peau devenant de plus en plus chaude. Le regard de braise, il glissait ses mains sur la peau de la jeune femme, remontant dans son dos pour défaire ce qu’elle portait. Elle n’avait pas besoin de ça, tout comme lui n’avait pas besoin de sa chemise. Et il continuerait de la déshabiller ici même, parce qu’il comptait lui faire l’amour, en guise de preuve de réconciliation. Il l’aimait, il l’aimait plus que tout et était prêt à faire toutes les concessions si ça voulait dire la garder à ses côtés. « Je t’aime » soufflait-il avant de récupérer les lèvres de la jeune femme puis de retirer ce qu’elle portait en haut. Il l’aime à en crever, ça lui faisait mal des fois. Mais c’était un mal nécessaire pour être heureux, il le savait.

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j’aimerais tellement qu’on arrête de se déchirer comme ça. de se séparer sans réelles raisons et de se laisser en peine de la sorte. parce que viendra un moment où l’on ne pourra plus encaisser ce genre de phase. ni de ton côté ni du miens et j’ai pas envie qu’on en arrive à un stade où l’on est juste plsu capable de se supporter. alors s’il te plaît sullivan, aide nous un peu. arrête de tout me reprocher et je te promet que de mon côté, je ferais des efforts pour ne pas être trop déplacée. mais j’ai besoin que tu comprennes que ça n’a rien à voir avec toi, que je pars pas dans ce genre de voie pour t’embêter ou pour te faire passer un message. tu me conviens comme tu es, c’est juste moi qui cherche peut être un peu trop en profondeur ma voie. et puis j’ai plus envie de penser à tout ça. à cet instant précis, c’est ta peau brûlante qui m’obsède. j’ai envie de plus, de t’explorer pendant des heures, de te faire découvrir des sensations que tu n’as encore jamais eu. j’veux te montrer qu’on peut toujours aller plus loin et que ça peut être bénéfique pour nous deux. « je t’aime aussi » que je soufflais entre deux baisers brûlants mon bassin venant se frotter au tiens. et puis laissons de côté nos différents pour une fois. arrêtons nous donc de nous prendre la tête pour tout et n’importe quoi. là, j’ai juste envie de t’aimer ce soir. de te retrouver de cette façon. et je ne réponds plus de mes actes quand ta peau entre en contact avec la mienne avec autant de passion. « donne moi un orgasme » que je murmure à ton oreille. fais moi perdre la raison. laisse moi me perdre dans tes bras pour de bon.

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— Mercredi 27 juin | Nirvana
Sullivan n’était pas de ceux qui se prenaient la tête sur les relations. Mais avec Meghan, c’était différent. Elle était la personne la plus importante pour lui, après ses parents. Et oui, il était incapable de vivre sans elle, son repère. C’était bien pour cette raison qu’il était venu en ces lieux pour la supplier de revenir. Ces quelques jours sans elle avaient été un réel supplice et il voulait de toute évidence arranger les choses entre eux. Et discuter semblait bien aller entre eux ce soir puisqu’ils en venaient à s’embrasser. Assise à califourchon sur lui, il avait essuyé les larmes qui s’étaient écrasées sur ses joues pour pouvoir profiter de ce moment de retrouvailles. Elle prenait le relais pour retirer ses boutons de chemise, laissant ensuite ses lèvres parcourir son torse dénudé. Est-ce que quelqu’un allait les surprendre dans cette position ? Il espérait que non. Après tout, c’étaient leurs retrouvailles et personne ne devait les interrompre pour ça. Et il était électrisé quand elle lui rendait ses mots, lui qui était totalement sous le charme de cette rousse incendiaire. Retirant son haut, ils étaient totalement sur la même longueur d’ondes les deux et il ne fallait pas que ça s’arrête, il voulait Meghan, là tout de suite maintenant, dans cette position. Il l’aimait, plus que tout, et la désirait plus qu’un homme pouvait désirer une femme. « Tout ce que tu veux mon amour » Défaisant ensuite son soutien-gorge, il libérait alors sa poitrine pour venir l’embrasser de ses lèvres, tandis qu’il avait les mains baladeuses, allant sur les fesses de la jeune femme. « Déshabille moi » Libère-le de ce short mais aussi de ce boxer qui le laissait enfermé et incapable de lui faire le moindre bien dans cette situation.

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— Mercredi 27 juin | Nirvana