( You made me obsessed for you. Thought I had the same effect on you. Couldn't see I was the best for you. N'you gotta figure out what's next for you @Cole Maxwell )

il fait beau, il fait chaud et moi, qu'est-ce que je décide de faire ? Du sport. Ouais, attention mesdames et messieurs, rentrez chez vous, le danger public Willa est de sortie. J'ai sorti ma tenue, mon beau petit short, mon t-shirt trop large, des baskets et des écouteurs. Je m'hydrate bien avant et je décide de faire ma petite marche sportive. Oui je dis marche car si je vous montre comment je cours, je vais vexer les tortues. J'veux pas rivaliser avec elle, v'voyez ? Bref, je quitte Cambridge pour emprunter les jolies petites rues fleuries de Boston. Je passe par le parc, le long de Charles River et je décide d'accélérer le pas, imaginant à corps et âme que ça va éliminer plus vite la barre de chocolat que j'ai mangé ce matin. J'accélère jusqu'à ce que je me casse la gueule. Je fais un rouler bouler dans les graviers du parc et je tombe face contre terre. « Aie. » pleurnichais-je comme une petite fille. Je me relève doucement, mais impossible de bouger mon cul. Je sens comme un courant d'air suspect. Je pose ma main sur mes fesses et... oh merde non. J'ai craqué mon short. J'ai le cul à l'air. Rouge de honte, ou plutôt morte hien au point où j'en suis, je n'ai pas d'autres choix que de rester à terre. Et le pire dans tout ça, c'est que je me suis éraflée les mains et les genoux à sang. Putain, être gosse c'était tellement souffrir en fait. Je me revois comme si je venais de me gameller à la cour de récré. Pitié, faites qu'il n'y ait personne... sauf que cet endroit est bondé de monde. Allez, avec un peu d'espoir personne ne va me remarquer jusqu'à ce que la nuit tombe, là où je pourrai négocier avec les clodos pour avoir un truc pour cacher mon cul.

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

crédit/ tumblr ✰ w/ @willa m. cavendish

— stupid girl. Les rayons du soleil sur sa peau ne lui faisaient pas de mal, bien au contraire un petit sourire trônait sur ses lèvres pourtant habituellement figées ; il ne souriait quasiment jamais Cole, peut-être parce qu'à force ses charnues avaient prit le pli de son métier de mime mais il ne se souvenait pas d'avoir réellement eu de fou rire, de vrai sourire depuis le début de sa vie. Il marchait tranquillement dans le parc, ne se préoccupant pas des autres passants, Il cherchait simplement à se faire à sa nouvelle vie parce qu'il avait l'impression qu'il allait rester plus longtemps que prévu dans la ville pour commencer parce que le cirque marchait plutôt bien mais surtout parce que ses problèmes familiaux allaient être plus compliqués à régler qu'il ne l'avait cru. Une jeune femme plutôt mignonne à regarder courait à contre-sens, il ne se priva pas d'observer ses formes alors qu'elle passait devant lui, se dévissant la tête pour la suivre du regard jusqu'à éclater de rire finalement, première fois de sa vie qu'il riait avec autant de sincérité mais cette chute était incroyable. La pauvre néanmoins, il s'approcha d'elle pour vérifier qu'elle n'avait rien de cassé, avalant un nouvel éclat de rire qui menaçait au bord de ses lèvres « Vous allez bien ? » visiblement pas tellement puisqu'elle saignait, les gens autour d'eux se tournaient en leur direction et certains pouffaient dans leur coin ce qui donnait à nouveau envie à Cole de pouffer avec eux « vous devriez nettoyer vos plaies, je vais vous aider à vous relever. » souffla-t-il avant de lui tendre la main.

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La honte. Je ne sais pas si mes yeux sont humides à cause de la douleur, de la honte que je ressens ou de la peur que j'ai ressentie en me voyant valser vers l'avant. Et là, un type, so charmant s'il avait évité de me rire au nez, s'agenouille près de moi et me propose son aide. Je suis d'abord incapable de parler, je suis toute paniquée et couverte de honte. J'avais pas envie qu'on vienne me voir. J'ai le droit de me casser la gueule en paix non ? Je fuis son regard et je cache mes genoux de mes mains tremblantes. « Non non, ça va, je vais me relever. » je fais un faux sourire et je lève le regard vers lui. Putain, y'a que dans les films que ça arrive ce genre de chose. Je ne connais pas ce type, jamais vu en ville. Pitié, faites que ce soit un touriste, un gars que je recroiserai jamais. J'ai juste envie de me foutre dans une poubelle là. Le mystérieux brun reste pourtant planté devant moi. Comment lui expliquer qu'en fait, je peux juste pas me tenir debout ? J'ai les fesses à l'air. Là c'est encore plus honteux. Et puis, je vous ai dit que j'avais le tournis à la vue du sang ? Petit chochotte que je suis. ça pique dans mes paumes et j'arrive pas à arrêter les larmes de couler. « En fait, je peux pas me relever... j'ai craqué mon short en tombant. et j'enfuis ma tête dans mes coudes, comme une petite fille qui subissait le moment le plus gênant de sa vie.

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— stupid girl. Le regard fixé sur la jeune femme il ne bougeait pas, attendant de voir si elle était capable de se relever parce que même si la chute état hilarante vue de l'extérieure elle l'était sans doute beaucoup moins à vivre et peut-être que la belle inconnue était plus blessée que de simples égratignures sur les genoux et les paumes. Et elle avait beau lui certifier que tout allait bien il voulait le vérifier par lui-même histoire de ne pas être accusé de non assistance à personne en danger ou une connerie du genre. « Très belle chute, tout le monde y a assisté c'était grandiose. » il planta ses dents dans sa lippe pour camoufler le nouvel éclat de rire qui menaçait de s'échapper de sa gorge, un peu de sérieux quand même la demoiselle pleurait certainement de douleur et lui, toujours aussi connard, était à deux doigts d'être plié en deux en riant aux éclats. « C'est pas vrai ? » il lâcha finalement un rire à ses aveux, elle avait déchiré son short durant la chute et se retrouvait donc les fesses à l'air. Il plaqua son avant-bras contre son ventre essayant de retrouver un brin de sérieux - ce qui était assez compliqué, il ne pouvait le nier tant la scène était cocasse. « Allez je suis sûr que vous avez des fesses superbes. Et vous avez qu'à dire que vous avez perdu un pari. »

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Gnagna, c'est ça, rigole bien et étouffe-toi dans tes dents. Non mais quel abruti celui-ci, quelle arrogance, tout ce que je déteste. J'ai envie de le griffer, de lui cracher dessus, je sais pas, qu'il ferme sa gueule de con en fait. « Ravie d'avoir pu éblouir ta journée. » soufflai-je ironiquement en levant les yeux au ciel. Je tente de garder mon calme mais j'ai été obligée de lui expliquer le problème de mon short. Sauf que non, j'étais pas obligée, mais je me suis dit qu'il allait comprendre ? Le voilà qu'il rigole de nouveau. Ouh mes nerfs. Mes larmes me brûlent les joues et j'ai mal au crâne tellement je fronce les sourcils. « Va te faire foutre putain. Passe-moi plutôt ton haut qui est sans doute top grand pour moi, ça cachera mon cul. Sinon, si tu trouves que c'est pas si grave que ça, donne-moi ton short. voilà, si tu veux vraiment m'aider, tu sais ce qu'il te reste à faire, sinon, dégage monsieur le tombeur de mes deux. C'est pas possible, je suis en enfer en fait. Je renifle, complètement désespérée.

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— stupid girl. Si la situation n'avait rien de drôle pour la jeune femme, de son côté à lui elle était totalement hilarante d'ailleurs il ne se souvenait pas avoir rit autant de toute sa vie mais dans sa tête il se repassait au ralenti la chute de la belle et à nouveau les larmes de rire perlaient au bord de ses yeux. « Pas que la mienne ! Franchement tu devrais postuler pour être cascadeuse de films d'action, je suis sûr que tu pourrais grave percer kick-ass ! » il se moquait toujours un petit peu plus surtout en la surnommant comme le super-héros sans pouvoir et extrêmement boulet. Par contre ce n'était pas en lui parlant comme elle le faisait qu'il allait lui venir en aide, malgré son beau visage et ses courbes alléchantes. « Et pourquoi je t'aiderai alors que je dois aller me faire foutre, hein ? » il se redressa, croisa les bras sur son torse et plongea son regard dans celui de la jolie inconnue. Peut-être que c'était le plus gros connard de la terre doublé d'un emmerdeur professionnel mais en attendant elle avait besoin de son aide pour ne pas avoir encore plus honte.

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Je prends tout de manière sensible et agressive, mais en même temps chéri, c'est de moi qu'on se moque, c'est moi qui ait le cul sur les cailloux et la poussière et c'est moi qui suis en position de faiblesse. J'ai pas supporté entendre ton rire résonner dans ma tête, surtout que de base, je le trouve charmant ton rire. Je soupire et je regarde une nouvelle fois mes mains avant de grimacer. Aide-moi, please, ça se voit sur mon visage que j'ai besoin d'aide. Mais monsieur se braque parce que je lui ai dit d'aller se faire foutre. « Eh ! Tu n'arrêtes pas de te moquer de moi en rigolant ! » il sait à quel point c'est gênant. Oh et puis merde, les mecs sont tous des cons de toute façon, on ne peut compter que sur soit-même. Je ne lui demande même pas de me tendre sa main, j'essaye de me relever comme je peux et je grimace en plaquant mes mains sur mes fesses, en tenant le tissu comme je peux pour cacher les dégâts mais je vais avoir l'air conne si je marche comme ça. Je relève mon regard, plus gentil, je me force oui, et je lui redemande : « Tu peux m'aider maintenant ?... s'il te plait ? le s'il te plait me tient de loin là, mais oui, bel inconnu, j'ai besoin que tu t'occupes d'une pauvre conne comme moi.

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— stupid girl. Elle marquait un point parce que depuis qu'il avait assisté à la chute il ne pouvait s'empêcher de se tordre de rire devant la pauvre inconnue qui souffrait certainement à la fois de honte et de douleur, mais ce n'était pas un type bien sympathique Cole, certainement pas dans la catégorie des mecs bien alors forcément qu'il se moquait d'elle, c'était pas forcément méchant non plus mais comme n'importe qui assistant à une chute ça le faisait rire. Lui il avait rien provoqué en plus de ça, il s'était contenté de la reluquer sans la moindre gêne. « Il vaut mieux en rire qu'en pleurer, je suis du bon côté de cette philosophie de vie et tu devrais m'imiter. » il abusait un peu trop parfois, son sourire trônait toujours sur ses lèvres d'ailleurs. Il détourna le regard quelques secondes comme si il réfléchissait à si il allait vraiment lui venir en aide ou pas, roula des yeux et finalement retira son t-shirt pour le tendre à la jeune femme. « Tiens, cache ton cul ! » histoire de lui éviter plus de moqueries ou des sifflements des garçon, elle allait certainement flotter dans le t-shirt donc il allait recouvrir le short troué et par conséquent ses fesses. Il lui tendit la main à nouveau « tu vas la prendre cette fois ? »

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Non mais quelle situation gênante, je vous jure. Quel abruti. Ok, il aurait pu passer son chemin, faire un snap de moi et l'envoyer à tous ses copains. Mais c'est pas ce qu'il a fait. Ce jeune homme reste près de moi, continue d'être un brin moqueur mais ne m'abandonne pas. Je sèche mes larmes et je le regarde retirer son t-shirt stupéfaite. il le fait vraiment. Un léger sourire se dessine dans le coin de mes lèvres et j'attrape sa main pour qu'il me relève. Je ne maque pas de loucher devant son torse, un corps d'homme que je n'ai pas vu récemment. Très plaisant ce sauveur. « Merci, j'ai vraiment cru que tu allais me laisser pourrir là. » je porte son t-shirt qui m'arrive au-dessus de mes cuisses et je dégage mes cheveux en les plaçant sur mes épaules. Alors ça se passe comment maintenant ? J'ai son haut, il est torse-nu. J'imagine qu'il a rapidement envie de remettre son t-shirt, même si moi, j'aime la vue. « Je m'appelle Willa. et je tends maladroitement ma main pleine de sang. Erk bon, on va éviter d'être encore plus glauque que ça Wiwi. Alors je remets mon bras à sa position initiale. « Je ferai bien de rentrer chez moi me soigner... hm tu veux venir ? C'est pas très loin, et comme ça je ne te prive pas trop longtemps de ton t-shirt. un beau t-shirt qui est déjà sale avec une trace de sang au niveau des épaules que je l'ai enfilé.

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— stupid girl. Elle avait de la chance d'être jolie et plaisante à regarder parce que sinon. Hé bien il se serait contenté de se moquer allégrement avant de tourner le dos et de se barrer, hors de question de prêter son t-shirt à une moche. Mais la jeune inconnue était loin d'être moche alors forcément qu'il se montrait un petit peu plus sympathique et enclin à lui venir en aide. Il retira donc son t-shirt pour le lui donner, l'aidant par la même occasion à se relever. « Disons que t'as de la chance d'être bien foutue, dans le cas contraire je t'aurais laissé pourrir là. » bah quoi, il était le premier à assumer être un connard détestable alors hors de question de lui enlever sa franchise, franchement il disait juste tout haut ce que les gens pensaient tout bas : la jeune femme était bien foutue alors forcément qu'elle avait plus de chance de tomber sur un chevalier servant qu'une fille boutonneuse et pas belle à regarder. « Moi c'est Cole. » il baissa son regard vers la main qu'elle lui tendait, releva sa lèvre supérieure dans un mouvement de dégoût en constatant qu'elle était pleine de sang - alors ok il était du genre bizarre comme type et pas fréquentable mais hors de question de serrer cette main crasseuse. D'ailleurs - et heureusement - elle sembla le remarquer et laissa retomber son bras en lui proposant quelque chose de plus alléchant. « T'es comme ça toi, t'invites des inconnus chez toi sans savoir si je suis pas un tueur en série ? » il plissa les yeux mais un sourire commençait à apparaître sur ses lèvres « je te suis. »