La douche froide. Tu voyais bien que Sally relevait ta réplique et tu comptais bien vite désamorcer tout ça. Arrête, tu sais que mon fantasme, c'est toi en salopette. Disais-tu amusé en l'attirant contre toi pour l'embrasser à sa joue et petit à petit te faire une place jusqu'à ses lèvres. Cette histoire de salopette avait pris des proportions énormes mais ça restait prétexte à en rire.

Tu avais beau essayé de la rassurer en la flattant, en la taquinant et la couvrait de bisous, ça ne suffisait apparemment pas. Plissant les sourcils tu finissais par éloigner ton visage du sien, enfin tout juste assez pour pouvoir croisé son regard. Elle est belle, mais elle n'est pas à mon goût.. Tu ne pouvais pas lui dire, que ta collègue était moche. Ce serait bien immature, bien bas et surtout ce serait peut-être la dénigrer. C'est une très bonne amie, rien de plus! Tu vas pas me faire des crises de jalousie quand même ? Un petit sourire se glissait à tes lèvres alors que tu frottais ton nez au sien en lui retirant le haut de ton uniforme.

C'est vrai que la comparaison ne te convenait clairement pas à cet instant. Sally, c'était le canon sur pattes. Le prototype même de la femme qui te plaisait : ton style. Pas pour rien que tu avais passé plusieurs jours à flirter avec et plus encore à New York il y a presque trois ans. Cela dit, parce qu'elle avait été la mère de ta fille, tu avais toujours refusé d'aller plus loin pendant de longs mois, de peur de ne pas prendre la bonne décision. Arrête, je l'adore, mais tu lui fais un trop grand honneur en la comparant à toi. Rien à voir. Puis la collègue tu la connaissais depuis trop longtemps déjà. Rrrr, rentre les griffes. Personne ne me fait du rentre dedans, détend toi. Puis tout le temps que tu passes à penser à cela, ça en devient du temps perdu pour nous. De l'énergie de perdu, du temps. Larguant la veste sur le côté tu l'attirais contre toi pour l'embrasser langoureusement comme pour la distraire, la faire taire, et ça en la maintenant contre toi, main contre sa chute de reins.

Oui tu avais dit qu'elle était belle, mais uniquement parce que tu ne voulais pas être le genre d'hommes qui nierait juste pour rassurer sa femme. Toi tu voulais simplement que Sally comprenne que tu la trouvais canon, parfaite et que tu ne voyais que par vous. Les doutes ne feraient que vous nuire à l'évidence. Peut-être, mais elle n'est pas à mon goût. Mon goût c'est.. toi, et rien que toi. C'était clair. Physiquement tu ne trouvais pas Sally belle. Elle était bien plus que belle, tu la trouvais parfaite. A y ajouter le fait que tu étais amoureux d'elle, et vous aviez une vie de femme, elle battait toute concurrence, à plat de couture ! Tu avais expédié sa remarque par ce joli baiser. D'ailleurs tu prolongeais sans gêne, un peu plus ce moment, jusqu'à ne même pas entendre tes collègues revenir.

L'air fier tu avais hoché légèrement la tête. Tant qu'elle ne parlait plus des autres femmes, toi, ça te convenait. Preuve que tu avais réussi à la convaincre au moins un peu et ça suffisait à te satisfaire. Interrompus par le retour de tes collègues, tu fus surprise entendant l'un deux s'adresser à toi. Et merde ! As-tu chuchoté tout contre elle, avant de riposter. Je t'emmerder Dickers ! C'était affectueux. Glissant un baiser à la joue de ta belle, tu rangeais ta veste rapidement avant de lui dit. Je te présente officiellement ou on s'enfuit comme deux voleurs ? Certains connaissaient plutôt bien Sally du fait qu'elle était dans ta vie depuis déjà près de deux ans. Mais les choses avaient changées, vous étiez ensemble et ça changeait la donne.