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{ you know we used
to be mad love }
crédit/ tumblr ✰ w/camion

J'avais du mal à cerner Camila à présent. Je savais qu'elle était amoureuse de lui, qu'elle l'aimait. Elle me l'avait dit et je n'étais pas sûr que ce soit un mensonge. Le truc, c'est que j'avais pas le choix que de me dire que oui, elle était bel et bien amoureuse de lui parce que de cette façon, je savais que j'avais fait le bon choix, de tourner la page. De faire en sorte d'être heureux à mon tour. Sinon, j'avais fait tout ça pour rien et elle se retrouvait avec un ex amoureux d'une autre et ses yeux pour pleurer. « Il te regarde comme je pouvais te regarder... » lui confiais-je alors. Alors certes, il y a très peu de clichés de moi en train de la regarder, mais je suis quasiment sûr que c'était identique à ce qu'Abelard faisait dans les photos officielles de la couronne de Belgique. « Je... okay » Je regardais alors ma montre, qui désignait une heure tardive au point que je me mette à légèrement stresser pour le coup. « De toute façon ma copine m'attend » soufflais-je alors, sachant déjà qu'elle n'aimait pas que je sois là. Mais c'était pour la bonne cause, non ? Quoique... J'étais pas certain d'avoir aidé quoique ce soit. Je voulais qu'elle soit heureuse avec moi, mais je l'étais avec Louison et les actes égoïstes que je pouvais avoir il y a quelques semaines ne pouvaient plus être d'actualité à présent. Bien sûr que je l'aurais embrassée en d'autres cas. Mais pas ce soir. Plus maintenant.

cause baby now we got bad blood you know it used to be mad love. // CAMION, ❀

j’crois qu’il était là mon problème en fait. j’avais juste encaissé la situation sans chercher à trouver des solutions. et ouais, jusqu’à maintenant, j’avais sincèrement pensé qu’il n’y en avait pas. que j’avais pas besoin de m’épuiser à vouloir sortir de tout ça parce que je ne le pouvais pas mais.. putain, j’pouvais pas continuer à être aussi malheureuse. j’pouvais pas continuer à ce que l’on me manque continuellement de respect alors que je méritais beaucoup mieux que ça. alors ouais, fallait que je trouve des solutions. et peut être que ça allait prendre du temps. peut être que je n’arriverais jamais à réellement m’en sortir mais.. au moins, maintenant, j’allais essayer. « c’est pas suffisant » tu peux me regarder de la manière que tu veux, si tu me respectes pas, ça vaut rien pour moi. alors ouais, je m’en fichais. et je me fichais présentement de ce qu’il pouvait ressentir pour moi parce qu’il me rendait misérable. parce qu’il m’avait fait pleurer sur scène et parce qu’il me mettait dans des états pas possible alors que je méritais beaucoup mieux que ça. « ouais, va la rejoindre. » qu’est-ce que tu veux que je te dise de toute façon ? je ne fais plus partie de ta vie, tu ne fais plus partie de la mienne. et on a beau essayer, ça ne fonctionne pas. c’est juste comme ça, on ne peut rien faire contre. et même si ça fait mal, j’encaisse, c’est le seul truc que je peux faire. « passe une bonne soirée. » et je détourne le regard parce que je n’ai pas envie de te voir t’en aller. je n’ai pas envie de penser au fait que tu vas la rejoindre alors ouais, j’te laisse juste partir sans un mot de plus. c’est le mieux à faire. et puisque tu veux que je te laisse vivre ta vie, je cesse les contacts avec toi, les attentions. ça te rendra la vie plus facile.

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Me retrouver avec Camila, c’était pas forcément la meilleure chose que j’ai pu faire durant ce bal. Mais que voulez-vous, j’étais encore trop attaché à elle pour la laisser être mal en point de son côté pendant que je vivais une histoire d’amour et d’eau fraiche. Je comprenais seulement maintenant que ce n’était pas bien, c’était entretenir un lien qui nous faisait plus mal qu’autre chose et c’était pas forcément positif dans l’ensemble. J’étais avec Louison et… ouais, je n’avais plus le droit de faire ce genre d’écart. « Je me doute… De toute façon, je ne l’ai jamais aimé » soufflais-je. C’était pas une nouveauté, Abelard n’était qu’un égoïste bourré de prétention qui se pensait au dessus de tout le monde. Et Camila, elle ne l’avait pas vu ça, puisqu’elle avait réussi à en tomber amoureuse. Maintenant, le retour à la réalité pouvait faire mal, c’était la vie. « Passe une bonne soirée toi aussi… Je peux appeler Cléo si tu veux en repartant » Et bien que je la voyais détourner le regard, je pouvais pas m’empêcher de m’approcher d’elle, de poser ma main sur sa joue opposée à moi pour venir poser mes lèvres sur celle qui était face à moi. Peut-être un peu trop proche de ses lèvres, mais suffisamment éloigné pour pas être irrespectueux. Puis finalement, je m’éloignais, préférant alors cesser tout ça pour aller rejoindre ma petite amie.