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I LOVE HARVARD
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    Three words, eight letters. - with Alejandro
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    Lien du postMar 27 Mar - 1:45
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    THREE WORDS, EIGHT LETTERS
    — with @Alejandro Ortega

    Je pouvais ressentir une tendresse infinie lorsqu’il me parlait de sa mère. Je m’étais toujours personnellement forcée à oublier les sourires de la mienne, son odeur, ses mots et ses caresses. Souvenir qui au fond de moi devait certainement être trop douloureux pour avoir l’idée saugrenue de le ressortir. J’en étais devenue pratiquement insensible. Pratiquement … Je lui souriais, observant de plus près ses traits, puis retournais vers le portrait de sa mère. Je constatais non seulement qu’elle était d’une beauté à couper le souffle, mais également qu’elle avait un air de véritable maman en plus de ressembler au bel Alejandro. « Elle est de toute beauté et m’a l’air adorable. » disais-je tout en reposant le portrait à sa place initiale. Quelques instants plus tard, nous nous retrouvâmes dans sa chambre, et tout en le déshabillant, je lui redisais que je l’aimais. En magnifique réponse, j’avais droit à une réaction qui m’emplissait de joie. J’avais le sourire jusqu’aux oreilles lorsqu’il prit ma main, la posant contre son coeur qui battait à une vitesse folle. J’en avais presque les larmes aux yeux tant c’était fou qu’un coeur puisse faire ça pour une personne. Pour moi. Je riais, émue, continuant de sonder les battement de son coeur. « C’est de la folie ! » Mais mon sourire s’efface peu à peu en écoutant sa question, laissant place à une légère angoisse qui me rappelait doucement le début de la soirée. Effectivement, il était le plus terre à terre. J’étais encore sur un petit nuage, moi. Je l’observais, les yeux presque apeurés, avant de reprendre le contrôle, acquiesçant doucement. Sa question était sans doute tout à fait légitime. Je pris une petite inspiration. « Ale, maintenant tu connais les sentiments forts que j’ai pour toi … Mais … oui, laisse moi un peu de temps pour assimiler tout ce qui se passe entre nous. Je crois que je ne comprends pas encore tout … Pour moi c’est encore compliqué d’envisager quelque chose de stable, même si j’en meure d’envie avec toi. » Je passais une main sur sa joue, venant déposer un tendre baiser sur ses lèvres. J’espérais seulement que ma réponse ne gâche pas cette magnifique soirée. Je n’aurais souhaité pour rien au monde défigurer le souvenir d’une si belle nuit passée en sa compagnie. Je continuais. « Mais malgré tout, je ne veux pas que ça soit la dernière fois qu’on se voie. » Je lui souriais franchement à la fin de cette phrase, sachant combien il avait bataillé pour l’entendre. J’avais changé certains principes pour lui. Des principes que je n’aurais accepté de remettre en question pour rien au monde. Je prenais finalement ses mains dans les miennes avant d’ajouter. « Tu me fais visiter avec un petit verre de vin Gatinho ? »


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    Lien du postMar 27 Mar - 2:21
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    THREE WORDS, EIGHT LETTERS
    — with
    @Harper Eleanor F. Kennedy

    Alejandro eut un léger rire. Bien sûr, dans une photo de famille, sa mère semblait adorable et elle l'est, mais c'est aussi une femme avec du caractère qui ne s'en laisse pas imposer. Elle s'était montrée particulièrement calculatrice et froide quand son grand-père était tombé malade. Elle avait manœuvré pour maintenir la place avantageuse de son fils au sein de la famille.

    -Elle l'est, mais elle reste une Espagnole, avec un sacré caractère.


    La voir s'intéresser à sa famille lui rappelait qu'elle était orpheline en quelque sorte et tentait un peu plus Alejandro à l'inviter pour Pâques, mais pas tout de suite, chaque chose en son temps. Le beau brun maintenant torse, bien heureux et à l'aise, après un tendre moment, se risquait à mettre les choses au clair entre elle et lui. Le beau brun avait promis d'y aller par étape, de se montrer patient avec elle et c'est bien ce qu'il comptait faire.

    -Je comprends et tu sais, cela ne me pose aucun problème qu'on se fréquente, qu'on prenne notre temps. Je voulais juste m'assurer qu'on soit sur la même longueur d'onde.

    Ils étaient donc dans cette période entre deux où deux personnes se fréquentent sans toutefois sortir ensemble officiellement. Il y a peu de temps, une certaine Sheila occupait cette place. Les choses évoluent vite parfois. À ce qu'elle ajoute, il esquisse un petit sourire et tapote le bout du nez aquilin de la jeune femme.

    -C'est noté... Tu fais quoi demain?

    Alejandro rigola, pas vraiment sérieux, quoique. Ce qu'il avait hâte de sortir en boîte avec elle, danser toute la nuit. Écouter un film tranquille, puis faire l'amour et s'endormir. Prendre le petit déj' et le café ensemble, papoter politique en lisant les nouvelles le matin. Étudier ensemble, réviser pour un examen, juste être avec elle. Oui, le beau brun se prenait à rêver des moments même les plus banaux avec Harper.

    -Avec plaisir.


    D'abord, il désigne sa chambre et la salle de bain annexée juste à côté avec bain, toilette et douche. Il annonçait que l'autre est très semblable, mais sans bain. Puis, ils se rendent à la cuisine et passe devant le mur où il a accroché deux planches de surf et une planche de skateboard, avouant en avoir plus dans le garage. Alejandro a bien un petit côté collectionneur: les planches, les voitures, etc. Enfin, la cuisine moderne et le jeune homme sert de coupe d'un vin espagnol pour les grandes occasions.

    -J'avais gardé cette bouteille pour la boire après mon dernier examen, mais qu'importe, c'est une autre grande occasion ce soir.

    Ce n'est pas un grand Bordeaux, mais il est très bien et il lui rappelle son chez soi. Une fois qu'ils ont leurs verres, le jeune homme entraîne la belle brune et lui montre le balcon, la vue de la baie, le salon, sa bibliothèque avec quelques films et des livres.

    -Voilà, on a fait le tour. Ce printemps, quand il fera beau, je te montrerai mon voilier et on ira faire un tour vers Cape Cod ou Martha's Vineyard.

    Le jeune homme s'assoit enfin sur le canapé pour mieux siroter son verre.


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    Lien du postMar 27 Mar - 3:10
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    — with @Alejandro Ortega

    Je me me surprenais à imaginer que la mère d’Alejandro puisse ne pas m’apprécier, après tout j’avais toujours la même crainte, celle de lui en faire voir de toutes les couleurs, et de ce que je savais des mères, elle ne l’apprécierait pas. Je laissais de côté cette pensée pour le rejoindre dans la chambre. Un beau moment, suivit de la question. Heureusement, j’aimais à croire que je m’en sortais et Alejandro se montra extrêmement compréhensif, ce qui eu le don de me rassurer. J’acquiesçais, heureuse également que nous soyons sur la même longueur d’onde. Même si j’étais une femme heureuse à présent, je venais tout de même de faire un pas gigantesque en dévoilant mes sentiments pour lui. Le jeune homme vint toucher mon nez avant de me questionner sur mon lendemain. Je fis mine de réfléchir, sur le même ton que lui. « Oh, je ne sais pas trop encore, je me voyais bien passer mon samedi entier dans tes bras ? Et toi ? » Je souriais de nouveau. A vrai dire, j’aurais tout fait pour rallonger ce moment. Alors passer le samedi avec lui s’il n’avait rien de prévu me semblait être une jolie façon de continuer cette si belle chose que nous venions de créer entre nous. Le jeune homme me fit visiter son magnifique Penthouse. Le mien en terme de décoration était bien plus traditionnel, en hommage au manoir familial des Hamptons dans lequel j’avais l’habitude de passer quelques étés, enfant et adolescente. Il était aussi très froid et à l’architecture désuète. Mais je l’aimais ainsi. Chez Alejandro en revanche, se dégageait toute sa personnalité. Je touchais délicatement des doigts une planche de surf accrochée, rêvant un jour d’y poser mes pieds. Curieuse, mes yeux se posaient partout. Je constatais également la présence d’un skateboard que je regardais avec des yeux attendris. « Oh enfant, j’ai tant voulu un skateboard, mais Henri n’a jamais voulu m’en offrir un. » Henri était mon majordome. La seule et unique personne que je considérais de ma famille. Mes parents avaient d’ailleurs préféré me confier à lui qu’à ma tante, c’est dire. Mais tout cela, Alejandro ne pouvait le savoir. Quelques instants plus tard, après avoir fait le tour, nous arrivions dans sa cuisine dans laquelle il nous servit du vin espagnol. « Oh tu es sûr ? … Tu sais quoi ? Je t’offrirai une bouteille tout droit sortie de la cave des Kennedy pour la peine. » proposais-je afin de me déculpabiliser, mais surtout pour lui faire plaisir. Et puis, c’est vrai qu’il s’agissait d’une grande occasion. Je levais d’ailleurs mon verre en sa direction, le regardant droit dans les yeux. « A cette magnifique soirée. » avant de me laisser guider sur son balcon d’où j’admirais enfin de plus près la vue imprenable qui s’y dégageait. Je regardais de nouveau Alejandro, attendrie qu’il prévoie déjà de belles choses pour nous. « Tu as véritablement un appartement somptueux ! … Et j’ai très hâte d’être au printemps, maintenant. » lui souriais-je, l’accompagnant, m’installant près de lui sur le canapé. Je buvais une gorgée de son vin et j’avais l’impression de me retrouver dans ses terres natales. Je repensais à ce que nous avions traversé avant d'en arriver là, bien que nous n'étions pas encore un couple défini. Je me tournais finalement vers lui. « J'ai bien conscience de ne pas avoir été ... facile avec toi. Et même si je t'avoue que je ne comprends toujours pas pourquoi tu as tant voulu me revoir, je voulais te remercier d'avoir persevéré pour moi. » souriais-je, venant lui prendre la main.


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    Lien du postMar 27 Mar - 5:44
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    — with
    @Harper Eleanor F. Kennedy

    Alejandro eut un léger rire. Il retrouvait la Harper avec qui il était complice au Spring Break, celle qui arrivait à oublier ses angoisses et ses craintes. À sourire, à aimer, à rire avec le bel Espagnol. Il ne sait pas combien de temps leur relation va durer, en quoi elle va évoluer, mais Alejandro avait déjà de beaux souvenirs avec elle, cette soirée retrouvailles par hasard à Boston en fera parti, c'est certain.

    -Oh bien, je serais ravi de passer la journée avec toi dans mes bras.

    Au diable le jogging et l'entraînement de demain! Durant la visite, Harper s'attardait près de ses planches, à roulette et de surf et parlait d'un certain Henri qui lui avait interdit le skateboard.

    -Qui est Henri?

    Une fois cette question éclaircie, il regardait son skateboard. Celui-ci en fait est plus de collection, un apparat, celui avec lequel il roule est rangé.

    -Si tu veux, je te montrerai comment en faire et puis ça servira de pratique pour le surf.

    Parce que s'il a pu lui montrer quelques bases et la faire pratiquer sur la plage, le moment le plus chiant quand on apprend à surfer, maintenant qu'ils vont se voir plus souvent, Alejandro pourra sans doute l'emmener avec lui dans un de ses voyages pour surfer. Il y a de belles plages dans les Hamptons ou même en Virginie et si c'est trop frais, un petit vol et on est rendu en Floride où il fait chaud. Une fois dans la cuisine, il esquissait un sourire. La bouteille de la cave des Kennedy? Ça promet!

    -Ça me va. D'ailleurs, faut que je te prévienne, j'ai tendance à gâter les filles que je fréquente. N'hésites pas à me le dire si jamais j'en fais trop.

    Grand romantique, il a tendance à offrir plein de cadeaux improvisés et de petits attentions. Cela donc de la jolie robe, du bracelet argenté neuf en passant par un café surprise apporté à la pause à sa classe, ce genre de détail. Il trouve que c'est important dans une relation de faire sentir que l'autre est important, de ne pas le prendre pour acquis et Alejandro a les moyens d'offrir à une femme bien des cadeaux.

    -Qui ne fait que commencer.

    Puis, Harper parlait de son appartement, le trouvait somptueux. Avec un petit sourire, il glissa:

    -Cela veut dire que tu vas passer me voir souvent? Ma porte te sera toujours ouverte. Je vais donner ton nom à l'agent de sécurité d'ailleurs, histoire qu'il te laisse monter.

    Petit détail qu'il note dans un coin de sa tête. Elle pouvait venir chez lui à toute heure, à tout moment.

    -Je suis certain que ton appartement est bien aussi.

    Glisse-t-il en s'assoyant sur le canapé. Jusqu'ici, pour une raison ou une autre, ses petites amies ont toujours emménagé chez lui, bien que ça ne le dérangerait pas plus que cela que d'être celui qui emménage, mais Ariana et Hazel, comme Harper, adorait son appartement. Alejandro écoutait ensuite la jeune femme confier qu'elle ne lui avait pas rendu la vie facile.

    -C'est difficile d'expliquer pourquoi et ne va pas croire qu'il n'y a pas une part de moi qui voulait abandonner. Je ne sais pas, j'ai cette certitude que tu es exceptionnelle, que nous sommes fait un pour l'autre. C'est fou, c'est sans doute irrationnelle, mais en même temps... Laisser passer la chance d'une vie, ne pas tout essayer pour te convaincre? J'aurais regretté d'avoir agi autrement.

    Puis, se retenant de rire, il décidait de raconter à Harper une anecdote qui la fera sans doute rire.

    -Je ne sais pas si je devrais te dire cela mais... Quand j'ai vu que tu ne me donnais plus vraiment de nouvelles, j'ai voulu commencer à chercher où tu vivais et aller cogner chez toi, quitte à le faire à 4h du matin. Finalement, je me suis retenu quand même.


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    Lien du postMar 27 Mar - 21:22
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    THREE WORDS, EIGHT LETTERS
    — with @Alejandro Ortega

    Lui et moi, tous les deux, l’un contre l’autre tout un samedi … J’avais l’impression de vivre dans une de ces chansons romantiques dont je n’avais jamais compris le sens jusqu’alors. Le jeune homme me faisait visiter son appartement et mes yeux trainaient partout, jusqu’à ce skateboard où je mentionnais ma seule véritable famille. « Oh … Henri est mon majordome … il veille sur moi depuis mes cinq ans. Quand je t’inviterai chez moi, je te le présenterai. » lui proposais-je. Après tout, il connaissait tout mon cercle intime. Henri comptait énormément à mes yeux et je n’osais penser qu’il puisse un jour m’abandonner à son tour, le voyant vieillir. Devant la proposition de mon amant, mes yeux s’illuminaient. Je n’avais qu’une hâte désormais, monter sur un skateboard et plus tard, faire du surf avec Alejandro. « Oh j’ai si hâte ! Si je tombe tu promets de ne pas t’amuser de moi ? » riais-je comme une enfant. Avec lui, c’est ce que je redevenais. J’avais l’impression de redevenir l’enfant joyeux que j’avais laissé loin derrière moi. Plus tard dans la cuisine, alors que le beau brun nous servait du vin, je riais de plus belle à sa remarque. « Ah parce que nous sommes plusieurs ? Dans ce cas, je veux le plus beau cadeau ! » blaguais-je, avant de reprendre légèrement plus sérieusement. « Et méfie-toi, moi aussi je connais le sens du mot 'gâter' ! » Evidemment, l’argent n’était certainement pas un frein, cependant, j’aimais savoir que je visais juste avec un présent. Que la personne qui se le voyait offrir était réellement ravie, même lorsqu’elle avait les moyens de se l’offrir. J’observais Alejandro avec tendresse, l’esprit remplit de futurs souvenirs en sa compagnie. Rien que d’être ici avec lui constituait le parfait souvenir d’une histoire prometteuse, bien que je savais pas encore où tout cela nous menait. Je me laissais simplement guider par mes toutes nouvelles émotions. Flattée par sa remarque, j’intensifiais mon regard amoureux sur sa personne, lui montrant ainsi à quel point cela me touchait. « Ca veut dire que même si je débarque en pleine nuit comme la fois dernière à ta chambre d’hôtel tu m’ouvrirais ? Mmmm intéressant, je viendrai beaucoup t’embêter comme ça ! » Nous nous asseyions finalement sur son canapé confortable, verres en mains. Effectivement mon appartement me plaisait, mais il ressemblait à ma personnalité glaciale, à la Harper que j’étais lorsqu’Alexandra n’était pas dans les parages, ou même lorsque je me retrouvais avec mes amis. Froid, traditionnel, splendide et chargé d’histoire. Il était taillé pour moi, à la pierre plus vieille que le pays sur lequel il avait été édifié. Une immeuble historique en somme. « Tu te feras ton propre jugement. » disais-je avant de prendre une gorgée de son délicieux vin. Je me fis finalement plus sérieuse, me voulant sincère avec lui. Mais c’était donc ça que je représentais pour lui ? La chance d’une vie ? Une personne exceptionnelle ? J’avais toujours eu l’habitude d’avoir une confiance en moi .. un ego surdimentionné. Mais personne ne m’avait prévenu que sorti de la bouche de la personne aimée, ça donnait un tout autre sens. Plus réel, plus beau encore. J’avais désormais encore plus peur qu’il découvre l’autre Harper. Celle qui le ferait regretter à jamais de ne pas avoir abandonné. Emue, je glissais une main sur la sienne, le regardant droit dans les yeux, attentive à ses dires alors que je me mis à rire aux éclats. Plus sérieusement, je lui répondais. « Je t’aurais laissé entrer. Comme tu l’as fait pour moi. » Je soupirais. « Exceptionnelle … tu sais, je ne sais plus réellement ce que cela veut dire lorsqu’il s’agit de moi. Tu ne tarderas pas à me connaitre en profondeur et … tu sais il y a cette partie de moi qui n’est pas toujours la Harper que tu connais. » Je ne lui disais pas exactement de quoi il s’agissait, mais même si nous nous étions avoués nos sentiments, j’avais toujours cette part de responsabilité envers lui. Celle de continuer à le mettre en garde. Il n’était jamais trop tard pour lui de faire machine arrière. Je serrais fort sa main dans la mienne. « Toi en revanche tu es effectivement un être exceptionnel mais dans le meilleur sens du terme, et j’ai vraiment envie de te connaitre davantage, parle-moi de toi, une anecdote de ta vie … n’importe quoi. » finissais-je avec un demi-sourire.


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    Lien du postMar 27 Mar - 23:29
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    THREE WORDS, EIGHT LETTERS
    — with
    @Harper Eleanor F. Kennedy

    Henri était le majordome d'Harper et le jeune homme pouvait deviner que la belle brune tenait à elle. Chez lui, à la villa, les employés avaient une certaine rotation, alors on s'attachait assez peu à eux, mais il y a quelques fidèles, comme le patron de l'écurie, qui s'occupe des mêmes chevaux depuis vingt ans et son père le faisait avant lui.

    -Je serai heureux de rencontrer ton "Alfred".


    Petite référence à Batman. Puis, il proposait de lui apprendre à faire du skateboard. Il y a des skateparks pas trop mal non loin, cela leur fera une sortie amusante. En revanche, pour ce qui était de la promesse...

    -Euhm... Nah, désolé, je peux pas.


    D'autant que la chute fait pratiquement parti de ce sport. Léger rire quand la belle brune demande si elles sont plusieurs à avoir droit à ses faveurs.

    -Non, il n'y a que toi.

    Petit clin d’œil, mais Alejandro était clair. Fréquenté plusieurs femmes à la fois? Non, pas plus qu'il n'est un grand fan des coups d'un soir, bien que bon, cela lui soit arrivé. Nouveau rire à ce qu'elle ajoute et à la question qui suivit, à savoir si elle pouvait venir ici à toute heure, il acquiesça aussitôt:

    -Si, si, tout à fait! Tu peux m'appeler aussi non.


    S'ils ne peuvent pas se voir une journée, c'est certain qu'Alejandro va la texter ou l'appeler, ne serait-ce que pour entendre sa voix et savoir un peu ce qu'elle a fait de sa journée. Dépendant affectif? Pas temps, mais il affectueux oui quand même. Sur son appartement, la jeune femme lançait qu'il se ferait son propre avis et l'Espagnol acquiesça sans plus insister. Sans doute pourra-t-il se faire une idée bien assez tôt.

    Viens à nouveau le moment où la conversation devenait assez sérieuse. Même si Harper avait sans doute posé sans question sans arrière-pensée, elle était quand même importante cette question. Pourquoi avait-il persévéré? Alejandro tenta de fournir la meilleure réponse possible et donna une anecdote à la fin qui fit bien rire son amante, qui apparemment, l'aurait accueilli.

    -Attention Harper, je risque de le faire.

    Et de lui rendre la pareille ahah. Non mais si jamais elle habite pas trop loin, il pourrait faire un détour dans son jogging du soir ou du matin et cogner chez elle, rien que pour prendre une douche et un café. Oui, le beau brun continue à se faire plein de scénario pour intégrer la jeune femme à sa vie. À la fin, il haussait des épaules, il sait bien qu'elle n'est pas parfaite et si elle l'était, il ne l'aimerait pas autant.

    -Tout le monde a des moins bons côtés, je ne me fais pas d'illusion à ce niveau. Je ne te demande même pas d'être parfaite ou toujours gentille avec moi ou quoi. La société nous en demande déjà assez. Non, juste d'être toi, d'être honnête. Je n'aime pas les faux semblants.

    Toujours sur le canapé à boire leur vin, Alejandro s'assurait qu'ils n'en manquent pas et remplissait à nouveau leurs coupes si nécessaire. La jeune femme voulait alors entendre une anecdote sur sa vie. Oulala, il cherchait dans sa tête, pensif.

    -Tu me poses une de ses colles... une anecdote, voyons voir... Quand j'étais jeune, genre 13-14 ans, j'avais toujours de ses idées... un vrai petit meneur. Une fois, j'ai convaincu des potes de descendre la rivière en kayak. On a "emprunté" les kayaks du voisin qu'il laissait souvent traîner dans sa remise et on s'est lancé à l'aventure. Le hic, c'est qu'un kayak d'un ami a chaviré et devine qui a plongé pour l'aider à revenir sur le bord? J'étais déjà dans l'équipe de natation alors... Quand on est revenu trempé et tout, que le voisin s'était plaint à propos de voleurs de kayaks, je ne dis pas la leçon à laquelle on a eu droit. Ma mère m'a interdit de sorties pour une semaine. Mon père lui trouvait cela marrant, il a dit que j'avais montré beaucoup de culot.

    Ses vacances d'été chez le grand-père, que de beaux souvenirs quand même.

    -Et toi, une anecdote?

    Qu'il était prêt à écouter attentivement. Après toute cette histoire d'anecdotes et encore quelques verres de vin, le beau brun proposait à son invitée.

    -Tu sais, Harper, si tu veux enlever ta robe pour te mettre plus confortable, tu peux. J'ai une tonne de t-shirt et de boxers, je crois même qu'il y en a que je n'ai jamais porté.


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    Lien du postMer 28 Mar - 2:45
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    — with @Alejandro Ortega

    J’esquissais un petit sourire lorsqu’il fit référence au célèbre Alfred de Batman. « Très prochainement. » Effectivement, Henri m’avait élevée tout comme le jeune hériter de la saga Marvel, à l’exception près que je n’étais pas une super héroïne … bien au contraire, parfois j’avais surtout l’impression que je relevais du Joker … Alejandro serait-il mon Harley Quinn ? Accepterait-il ma démence au point d’en devenir fou lui-même ? Pour l’heure, il était surtout question d’amour et d’eau fraîche, et de cours de skateboard. Le jeune homme refusait d’ailleurs de me promettre de ne pas se moquer de moi si je venais à tomber. Je fis une petite moue boudeuse. « Tu faisais moins le malin quand cette satanée noix de coco m’a cognée ! » évidemment, je plaisantais, d’ailleurs tout de suite après, je lui souriais de nouveau. « Même si je dois avouer que j’aime beaucoup quand tu prends les choses en main … docteur Ortega. » finissais-je avec un petit clin d’oeil adorable. Je ne pouvais m’empêcher à cet instant d’imaginer Alejandro me soigner mes blessures au genoux dûes au skate à coups de bisous magiques.
    Finalement, comme je m’en doutais, le jeune homme me confirmais que j’étais la seule qu’il fréquentait. J’acquiesçais doucement, sans surjouer la surprise. Cela ne m’étonnait pas vraiment, il m’avait dit plus tôt qu’il avait quitté une certaine Sheila pour moi … J’essaya d’ailleurs de la situer. L’avais-je déjà aperçue sur le campus ? Planifierait-elle un coup contre moi ? Que nenni. Elle ne peut rien de toute manière contre moi, ni qui que ce soit d’autre d’ailleurs. De mon côté, je ne savais même pas à partir de quel moment on ‘fréquentait’ quelqu’un. J’imaginais évidemment que mes coucheries régulières avec Hadès prendraient fin, et qu’il fallait que je mette les choses au clair avec Zeph qui ne me parlait plus vraiment depuis nos derniers sms. Trop de choses à régler, bien qu’avec le premier ce serait chose bien plus aisée, il était amoureux également. Nous n’étions pas dans de sales draps tous autant que nous étions. Je pensais à ma vie d’avant, moi qui était si solitaire, me voilà à avoir envie de passer mes journées et mes nuits avec un homme que je ne connaissais pas il y a deux mois. Et ça n’avait pas l’air de le déranger, bien au contraire. « Oh j’y penserai mon cher Alejandro. » Etait-ce une bonne ou une mauvaise chose d’être aussi proches dès le début d’une relation ? Etant bien loin d’être une experte, je me le demandais bien. Dans mon entourage, je voyais Zeus amoureux fou de Camila, mais il ne lui avait pas répondu lorsqu’elle lui avait annoncé ses sentiments pour lui. Cette dernière était d’ailleurs venue me voir en panique comme si j’étais Nostradamus. Son jumeau, Hadès, amoureux fou de Cléo, continuait de coucher à droite à gauche. Comment devais-je personnellement m’y prendre ? Devais-je leur demander conseil ? Trop de questions pour si peu de réponses. D’ailleurs, y avait-il réellement une réponse … Pensive, je me mis à le questionner sur notre relation et les raisons qui l’avaient poussé à me conquérir. Sa façon si franche et naturelle de me dire les choses m’attendrissait. Evidemment que je l’aurais accueilli chez moi. Je riais aux éclats à sa dernière phrase. « Tu risques de tomber sur un Henri interloqué à quatre heures du matin, mais au diable les convenances, ce serait bien rigolo, tiens ! » En réalité, je m’en fichais bien. J’étais curieuse d’imaginer Alejandro chez moi à une heure si tardive. Que ferions-nous ? - mis à part l’amour, évidemment. - Je lui demandais curieuse et toujours si souriante « Et qu’imaginerais-tu faire avec moi à quatre heure du matin ? »
    Plus tard, plus sérieuse, je le mettais une fois de plus implicitement en garde contre moi. Contre nous, de façon bien plus implicite encore. Mais sa réponse me rassura aussitôt. A vrai dire, même si j’aimais ce genre de moments et la Harper guillerette, j’avais la sensation que ça n’était pas moi. Du moins pas complètement. Il arriverait forcément un moment où je redescendrais de mon petit nuage, et la réalité de notre relation nous ferait face. Si tout se passait pour le mieux, il m’accepterait telle que je suis réellement. Et même si cela implique une certaine froideur, une certaine distance de temps en temps, cela ne signifierait en rien que mes sentiments pour lui se sont évaporés, peut-être même tout le contraire. J’espérais en faisant une exception à cette soirée que nous ne devenions pas comme ces couples qui se disaient constamment ‘je t’aime’ si bien que c’en avait plus aucun sens, ceux qui se voyaient constamment jusqu’à ne plus se manquer, ou encore ceux qui devaient absolument se parler pour se comprendre. Peut-être attendais-je tous ces contraires avec Alejandro pour être certaine de vouloir d’une relation ? Dans tous les cas, j’étais entièrement de l’avis du bel espagnol. « J’ai juste peur … enfin. J’ai simplement envie que tu m’acceptes telle que je suis. Si tu penses à l’avance pouvoir le faire, je pense que ça nous laisse des chances ? » Interrogation à la fin de la phrase. Non hasardeuse. Alejandro lui était si facile à accepter. Si facile à aimer. Nous étions véritablement opposés. Il nous resservait du vin, et continuais de le boire avec plaisir, ressentant peu à peu un mélange de douce ivresse d’alcool et de joie de cette soirée. C’est avec grand plaisir que j’écoutais cette petite anecdote sur sa vie que j’avais demandée à entendre. Au fur et à mesure de son récit, j’écarquillais de plus en plus grand les yeux. Je disais doucement. « Mais tu aurais pu te tuer … » A vrai dire, j’étais assez impressionnée. C’était aussi ce côté aventurier que j’aimais en lui. « Eh bien … » soupirais-je encore sous le choc pour son si jeune âge. « Personnellement je ne sais pas nager … du tout. Mais je sais tenir en apnée ! » J’avais fais le coup à Zéphyr au Spring Break. Me laisser couler au fond de l’eau pour lui foutre la trouille de sa vie. Il m’en avait beaucoup voulue. Mais avec lui, c’était toujours de bonne guerre. Avant de répondre mon anecdote, il me proposais d’enlever ma robe et de porter ses sous-vêtements à la place. Je lui souriais de façon assez coquine et devant lui, enlevais ma robe, me retrouvant alors presque totalement nue dessous. Je n’avais qu’une petite culotte sur moi et rien d’autre. Je me levais et me dirigeais vers sa chambre tout en bougeant exprès, très lentement le derrière. « Je reviens tout de suite ! » lançais-je alors que j’arrivais dans sa chambre. J’ouvrais un de ses placards, et sortais une chemise blanche que j’enfilais, enivrée par son odeur naturelle qui en émanait. Quelques secondes plus tard, je me réinstallais plus confortablement en face de lui sur le canapé, une jambe repliée contre moi. J’attrapais mon verre et après un petit silence, j’inspirais une bonne bouffée d’air frais avant de finalement prendre la parole pour raconter mon anecdote. « De mes cinq ans à mes six ans, j’ai fait semblant de m’enfermer dans un mutisme, juste pour avoir une bonne raison d’arrêter d’adresser la parole à mes proches. » Loin d’être aussi drôle que celle d’Ale, cette histoire pouvait très bien plomber l’ambiance comme je savais le faire. Néanmoins elle avait le mérite de lui faire part d’un passage extrêmement intime de ma vie passée, que personne d’autre ne connaissait, puisque tout le monde autour de moi était encore persuadé que je ne l’avais pas fait exprès. Ca avait été certainement dû au choc, mais ça avait été entièrement intentionnel. J’observais la réaction d’Alejandro, légèrement inquiète, mais assumant tout de même ma franchise. J’étais comme ça. Plutôt imprévisible.  


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    Lien du postMer 28 Mar - 6:08
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    @Harper Eleanor F. Kennedy

    Alejandro eut un léger rire, un peu gêné quand même, quand Harper évoquait une fois encore l'incident de la noix de coco. Puis, à ce qu'elle ajoute, il eut un petit sourire et décida de sauter sur l'occasion pour ainsi dire.

    -Tu veux une recommandation du docteur Ortega? Il n'y a rien que le sexe ne peut guérir.

    Pas d'inquiétude à ce niveau dans leur relation, la tension sexuelle entre eux n'était jamais loin et au lit, ils s'entendaient comme larron en foire. Quoi? Il y a des couples pour qui c'est un soucis... Puis, quand Harper l'appela "mon cher Alejandro", il trouvait que cela sonnait tellement bien, elle le disait même de manière plutôt sexy, avec le petit accent anglo' tout en disant son prénom de manière espagnole.

    -J'aime bien quand tu dis "mon cher Alejandro", cela sonne bien.


    Bien sûr, si Harper venait chez lui à 4h du matin, elle ne dérangerait personne, tandis que chez elle, il y avait Henri. Pauvre Henri...

    -Tant pis pour Henri.

    Ceci dit, la jeune femme posait une question qui le fit sourire et de nouveau, avec un petit air innocent, le beau brun répondit:

    -Juste dormir près de toi. Je te l'ai dit, je préfère dormir avec toi.

    Au fil de la conversation, celle-ci devint un peu plus sérieuse. Harper était inquiète que malgré tous les efforts d'Alejandro, ses défauts la rattrapent et qu'au final, il la largue, mais comme elle le dit, s'il se montre ouvert et prêt à l'accepter comme elle est, il a ses chances.

    -Je pense aussi.

    Vient l'anecdote et Harper avait bien raison, il aurait pu se tuer. Pire à ses yeux, un de ses amis auraient pu mourir et après cet incident, Alejandro a décidé de jouer les casses-cou seul plutôt que d'entraîner les autres dans ses folies. Une leçon de retenue! C'est alors qu'il apprit qu'Harper ne savait pas nager. Le jeune homme, qui nage comme un poisson, ne cachait pas sa surprise.

    -Tu ne sais pas nager? Hey bien, il va falloir que tu apprennes si tu veux surfer.


    Il se donne des cours, c'est assez accessible, même à Harvard. Puis, un peu pour marquer une pause, Alejandro proposait à son amante de se mettre à l'aise elle aussi. Avec un sourire et un regard sexy dont elle a le secret, la plus belle des Eliots enlevait sa robe sous ses yeux, de quoi décrocher la mâchoire de l'Espagnol. Bon sang... Puis, la petite démarche tandis qu'elle filait à sa chambre, la totale...

    -D'accord... Premier tiroir de la grande commode.

    Accessible comme tout. Elle revient, non pas avec un t-shirt, mais une de ses chemises, une bonne idée, d'autant qu'elle n'en manque pas. Le fait qu'elle est fouillée pour trouver le fit sourire. Pas timide la Harper! D'habitude, on attend un peu dans une relation avant de fouiller les tiroirs et les placards de son petit ami.

    -Je vois que tu as opté pour une chemise finalement... Bon choix! J'ai euh... mis ta robe sur le fauteuil, pliée, pour éviter de la froisser.


    Il avait tenté de faire au mieux. À nouveau installée et l'air pensive, Alejandro attendait pour l'éventuelle anecdote, qui venait et le beau brun resta un peu surpris, pas tout à fait certain d'avoir bien compris.

    -Du mutisme? Tu veux dire que tu étais silencieuse, tu ne leur parlais plus? Woh c'est... comment c'était, de ne parler à personne pendant tout ce temps?


    Le jeune homme, si vocable et sociable, pouvait difficilement comprendre cette envie qu'Harper avait eu, mais en même temps, elle était une enfant et à cinq ans... était-ce la période durant laquelle ses parents sont morts? Les enfants réagissent de toutes sortes de façons à la perte de leurs parents. En soi, c'est un choc, un traumatisme. En tout cas, Alejandro finit par caresser la jambe de la belle et venait déposer un baiser contre sa joue. Un petit élan d'affection spontané, c'est tout.


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    Lien du postMer 28 Mar - 23:15
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    — with @Alejandro Ortega

    J’éclatais de rire suite à la remarque d’Alejandro. Il n’avait pas tort, surtout quand il s’agissait de le faire avec lui. Je le regarda intensément durant bien cinq longues secondes, lui faisant bien comprendre que j’avais toujours envie de lui. Je déposais même une main sur son genoux, remontant doucement le long de sa cuisse, m’arrêtant doucement avant d’arriver à un point de non retour. Il fallait tout de même rester sage … « Oh mais il y aura je l’espère d’autres choses que tu aimeras avec moi mon cher Alejandro … » lui répondais-je avec un petit sourire en coin. Le jeune homme prétendais d’un petit air innocent ne vouloir que dormir près de moi. J’arquais un sourcil, le toisant d’un air faussement étonné. « Oh vraiment ? Je sais pas, personnellement j’aurais tout de suite imaginé une belle partie de Mastermind avec toi, ou on aurait pu préparer une tarte aux pommes ? C’est bon les tartes aux pommes. » riais-je.
    Un peu plus tard, nous entamions une discussion plus sérieuse, sur la façon dont nous envisagions les choses entre nous. Je fus ravie de constater que nous étions sur la même longueur d’onde. Je lui avouais finalement que je ne savais pas nager, mais visiblement, ça n’allait pas avec la pratique du surf. Rien de bien étonnant. « Oh c’est vrai … Ce n’est rien j’apprendrai. » Finalement, suite à sa proposition, je me déshabillais sensuellement en face de lui, laissant glisser le satin de ma robe bleue sur ma peau. Je le regardais apprécier le spectacle avec délectation tandis que je me levais lentement en direction de sa chambre, ressortant quelques instants plus tard, une de ses chemises sur le dos. Avant de m’asseoir, je tournoyais sur moi-même dans sa chemise trop grande pour moi. « Alors ? Ca me va comment ? Tu penses que je devrais aller à mes cours dans cette tenue ? » J’observais finalement ma robe, parfaitement pliée sur le fauteuil, et venais embrasser Ale sur la joue en guise de tendre remerciement. Je me réinstallais confortablement et prenais une grande inspirais, sachant que j’allais raconter un passage de ma vie particulier. Après avoir parlé, j’observais la réaction d’Alejandro avec un peu d’inquiétude, par peur sans doute qu’il me découvre davantage. J’acquiesçais doucement. « Non, j’ai n’ai plus parlé à personne pendant environ un an. A vrai dire, je ne me souviens que vaguement de cette période. Mais je me souviens en revanche que ça avait rendu triste Henri. » Et d’autres peut-être un peu moins, mais je n’avais jamais regretté ce geste. Ca m’avait en réalité évité d’emblée après mon accident et la mort de mes parents de parler de ce que j’avais vécu. De mon ressenti. Je sentais la main d’Alejandro venir caresser ma jambe et venir m’embrasser la joue, comme une sorte de réconfort. Je laissais faire, me sentant un peu bizarre d’avoir raconté cet épisode de ma vie. « J’aimerais s’il-te plait que tu ne le raconte à personne. » En espérant qu’il sache tenir un secret. Ma famille ne serait pas du genre à apprécier ce canular, même dix-huit ans plus tard. Je reprenais un peu de vin. « Tu n’as pas envie de nous mettre un peu de musiques ? Je crois savoir que tu as d’excellents gouts musicaux … » Je regardais d’ailleurs ma montre Piaget à mon poignet gauche. « D’ailleurs il n’est pas si tard … Que penses-tu de sortir dans un club ce soir ? Toi et moi ? »


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    Lien du postLun 2 Avr - 5:45
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    @Harper Eleanor F. Kennedy

    Cette petite caresse à son genou n'était sans doute pas innocente, Alejandro pouvait le sentir, mais Harper lui demandait aussi s'il aimerait autre chose d'elle que le sexe quoi.

    -C'est déjà le cas.


    Même si le sexe est très bien aussi entre eux, Alejandro pouvait très bien passer des moments avec la jeune femme sans qu'ils en viennent toujours au sexe. D'ailleurs, le beau brun disait que s'il lui rendait visite aux petites heures du matin, ce serait juste pour dormir avec elle, profiter de sa présence. La jeune femme ne cachait pas son scepticisme. Le beau brun rigola.

    -Une vraie Américaine!


    Toujours des fans de la american pie, la fameuse tare aux pommes. La belle brune allait ensuite se changer et jouait de ses airs sexys, toujours effiaces d'ailleurs. D'une bien belle façon, elle lui demandait ce qu'il pensait de sa nouvelle tenue. Comment ne pas sourire, des petites étoiles dans les yeux?

    -Nah, mais je pense que quand tu es avec moi, je serai toujours ravi de te voir dans cette tenue. Tu es sexy.

    Décidés à continuer de faire connaissance, les deux amants confièrent chacun leur tour une anecdote de leur enfance. Celle d'Harper était plutôt étonnante et sans doute révélatrice à bien des niveaux.

    -J'imagine. En tout cas, c'est une sacrée démonstration de volonté.


    Voir d'entêtement. En tout cas, Harper n'avait aucun soucis à se faire. S'il y a bien un homme habitué aux secrets et à la discrétion, c'est bien lui.

    -Bien sûr Harper. De toute façon, tu découvriras que je ne suis pas le genre d'hommes qui bavardent à d'autres sur sa vie privée, encore moins sa vie intime.


    La jeune femme demandait ensuite à ce qu'il mette de la musique et après avoir déposé un autre baiser sur la tempe de la jeune femme, se levait pour aller vers sa tablette et mettre du blues: gary clark jr. Tandis qu'il s'exécutait, Alejandro entendit Harper lui proposer de sortir. Il se tourna vers elle, étonné: vraiment? Il partit la musique et revint vers elle.

    -Quoi, tu n'es pas bien ici avec moi?


    Il eut un léger rire, la question ne cherchait pas à la mettre mal à l'aise ou quoi.

    -Bien sûr, si tu veux, je me change, tu remets ta robe ou on passe vite fait chez toi et après, à nous la nuit.

    Franchement, ce soir, il ne serait pas bien difficile. Peu importe ce qu'Harper voulait, Alejandro la suivrait, ferait tout pour la combler. Il fallait que cette soirée de retrouvailles, la naissance de leur amour, soit parfait après tout. Ils y ont bien droit, elle y a bien droit.


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