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I LOVE HARVARD
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    Three words, eight letters. - with Alejandro
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    Lien du postSam 24 Mar - 9:09
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    THREE WORDS, EIGHT LETTERS
    — with @Alejandro Ortega

    Trop longtemps sans donner de nouvelles, trop longtemps sans le voir. A mon retour à Boston, j’avais décidé de faire une croix sur ce que j’avais vécu avec lui. La peur. Je m’étais rendue compte que quelque chose clochait après toutes ces journées passées avec Alejandro lors du Spring Break. Quelque chose qui me rendait folle, sans savoir exactement quoi. Je savais que j’avais été heureuse en sa compagnie, qu’il me plaisait bien plus que je ne n’osais me l’avouer, mais cette chose en moi, me poussait à m’en éloigner. J’avais reçu un message de sa part quelques jours plus tôt, mais y avais répondu par la négative. Je ne voulais pas vivre ce qu’il envisageait pour nous. D’ailleurs, je ne pouvais même envisager un ‘nous’. Impossible. Je fuyais.
    Dès mon retour au Penthouse, je triais mon courrier, et remarquais très rapidement un carton d’invitation à ce gala de caritatif en faveur de la lutte contre le cancer du sein. Henry, mon majordome m’avait suggérée de m’y rendre, me sachant quelques peu tourmentée depuis mon retour. « Cela vous fera le plus grand bien, mademoiselle. » M’avait-il dit. Il avait lieu au Musée des Beaux Arts, et je représenterais mon clan à Boston. Je m’étais également dit que cette soirée aurait le don de me changer les idées quant à toutes les choses qui m’étaient arrivées au Spring Break, entre mon meilleur ami et ma nouvelle rencontre. Après un bon bain j’avais donc enfilé une robe de soirée bleu électrique signée par un créateur de renom, et m’étais préparée de façon habituelle pour ce genre de gala avant de finalement appeler mon chauffeur, qu’il me dépose devant le musée. Arrivée sur place, je déposais mon manteau à l’entrée, blasée de déjà reconnaitre les visages habituels. Je me servais une coupe de champagne, et me fondais dans la foule, jusqu’à ce que je reconnaisse deux femmes du monde New-Yorkaises avec qui je commençais à discuter politique. Je buvais, esquissais quelques sourires de façades et m’ennuyais royalement. Mais alors que je me donnais une heure de départ, je remarquais plus loin un visage familier. Lui. Un grand brun vêtu d’un costard probablement signé Armani buvait cette coupe de champagne en compagnie d’hommes d’affaires plus loin. Il s’était rasé d’ailleurs … Je me surprenais à le trouver charmant avant de me ressaisir. Je m’avançais vers lui. « Alejandro ? » Je fronça légèrement les sourcils. « Est-ce que tu me suis, maintenant ? »

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    Lien du postSam 24 Mar - 17:29
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    THREE WORDS, EIGHT LETTERS
    — with
    @Harper Eleanor F. Kennedy  

    Alejandro n'arrivait pas à s'enlever Harper de la tête. Il était décidé à la revoir, mais encore fallait-elle qu'elle veuille bien le revoir. Le beau brun l'avait texté, l'avait encouragé à ce qu'ils se revoient et la jeune femme lui avait fait une réponse du type "je vais y penser" qui, pour lui, laissait une lueur d'espoir, mais le plaçait dans une position qu'il déteste: l'attente. Il avait l'impression surtout que plus Harper réfléchissait quand cela concernait leur relation, pire pouvait être le résultat de ses pensées.

    En tout cas, le jeune homme avait décidé de prendre son mal en patience, ce qui ne l'avait pas empêché de faire une croix sur Sheila entre temps. Dans l'état où il était, il ne se voyait pas fréquenter une autre femme qu'Harper, vraiment pas. Oui, le coup de foudre à ce point. Qu'elle le fasse attendre, souffrir presque, ne le surprenait pas vraiment. À un moment où à un autre, il s'arrangera pour la croiser, que ce soit à la fin d'un de ses cours, découvrir où elle habite... Qui est le plus fou des deux maintenant?

    Pourtant, le destin ou le hasard n'avait pas dit son dernier mot dans cette histoire. Décidé à maintenir un semblant de vie normale et à limiter son obsession un brin, Alejandro avait accepté une invitation à un gala pour financer la recherche sur le cancer du sein. Il avait l'habitude de ce genre de soirée et rentré du Spring Break, s'était rasé. Alors il se fit tout beau pour le fameux soir et s'y rendit dans sa belle Audi. Il aurait bien sorti la Ferrari s'il faisait un peu plus beau et chaud. Arrivé sur place, l'Espagnol découvrit vite une soirée comme il en avait l'habitude. Alors il jouait le premier de classe, le fils de bonne famille, intéressé à tout, maniant l'art de la conversation comme un peintre son pinceau. Il réussit d'ailleurs à avoir un entretien avec l'organisatrice de la soirée, mais surtout, avec une représentante de la fondation. Alejandro était toujours intéressé de savoir comment on arrive à faire fonctionner ce genre d’œuvres caritatives, conscient qu'elles dépendent de la générosité de riches donateurs.

    La soirée allait bon train, Alejandro avait quelques verres de pris, mais sans que ce ne soit un risque ou quoi. Un homme qui connait les Ortegas l'invitent dans son cercle et il alors question de business. Il se sentait entouré par les loups, des opportunistes de la pire espèce qui ont voté Trump sans la moindre hésitation. Le jeune homme gardait sa façade polie, bien qu'il se cherchait un échappatoire. Celle-ci arriva sous la forme la plus étonnante: Harper. Aussitôt, son sourire s'estompa un instant, son regard sur elle se posa et son sourire réapparut.

    -Harper? Buenas tardes, quelle coïncidence.

    En effet, tout un hasard, mais ce n'était peut-être qu'une question de temps avant que cela n'arrive. Quelle était belle dans sa robe bleue électrique. Alejandro lui fit tout de suite la bise et se retint de l'enlacer, mais son regard sur elle parlait. Léger rire gêné à ce qu'elle lui demande. Si elle savait...

    -Non je... on m'a invité à cette soirée et comme j'étais disponible, j'étais heureux de pouvoir contribuer, aussi modeste ma présence soit-elle.


    Un homme d'affaires, qui devait avoir remarqué la scène, les interrompt:

    « Tu ne nous introduit pas ton amie Alejandro? »

    -Oh, si, excusez-moi. Messieurs, voici Harper Kennedy, une amie avec qui j'étudie à Harvard.

    Les hommes la regardaient et un d'eux fronça les sourcils, l'air de connaître la jeune femme.

    « Ah mais c'est la fille de John John! Bon sang, vous êtes son portrait tout craché... »

    Puis, son regard passa d'Harper, à l'homme et à nouveau à Harper, dont il sentit le visage se durcir, devenir de marbre, mais il pouvait presque lire les craques se dessiner sur son visage. Sa main se posa doucement contre la taille de la belle brune.

    Look d'Ale':

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    Lien du postSam 24 Mar - 18:19
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    THREE WORDS, EIGHT LETTERS
    — with @Alejandro Ortega

    Quelle coincidence … me répondait-il. Une sacrée coïncidence qui me faisait tout à coup me sentir toute drôle. Alejandro s’approcha pour me faire la bise, je passais ma main furtivement sur le coté de son bras. Nous ne nous étions jamais vus en de pareilles circonstances. Et le voir dans un costard et rasé changeait. Je sentis le jeune homme presque gêné devant ma question, mais je restais de marbre, attentive. J’acquiesçais. Aussi modeste … Evidemment qu’il y était invité. Avec une fortune pareille, il devait très certainement être un habituel donateur. Je n’eu pas le temps d’ouvrir la bouche pour lui répondre qu’un homme nous interrompu. Ale me présenta au petit groupe d’hommes d’affaires et je souriais poliment, me disant que son intervention ne pouvait pas être pire que de croiser par hasard l’homme pour qui mon coeur battait. Mais mon visage se raidit lorsque j’entendis le surnom de mon père. D’autant plus qu’Alejandro n’avait aucune idée d’où me situer dans cette si grande famille, désormais il l’apprenait. Par un vulgaire homme d’affaire prétentieux qui prétendait connaitre si bien la ressemblance entre feu mon père et moi-même. Diplomate en société, j’esquissa tout de même un sourire à la limite entre le poli et le menaçant, tout en lui serrant très fort bien que chaleureusement la main. « C’est exact, monsieur … ? » Je sentais la main délicate et rassurante d’Alejandro se poser sur ma taille et j’en frissonnais déjà, mais ne le montrait pas. Je me tournais d’ailleurs vers lui avec un sourire glacial. Je m’adressa un moment à nos interlocuteurs de manière distinguée. « Je vous prie de m’excuser, puis-je vous le voler un instant ? » Avant d’emmener Ale à quelques mètres, juste le temps de lui dire quelques mots.
    Me connaitre davantage n’était pas forcément la meilleures des choses si je voulais que nous tournions la page sur notre histoire. Je voulais me montrer forte, moi qui avait passé un Spring Break tumultueux, avec de nouveaux sentiments émergeants qui avait eu le don de me faire me poser de nombreuses questions existentielles. Ces sentiments en question m’avaient également rendue si fragile, si faible, si vulnérable. Je ne pouvais évidemment pas me le permettre au vu de ma position sociale sur le campus, et future à l’échelle nationale, voire mondiale. Je ne pouvais laisser faire ce genre de choses. Mais il ne comprenait pas, ou ne voulait pas comprendre. Face à lui, toujours au milieu de la foule, je lui parlais avec retenue. « C’est très bien qu’on se voit ici. J’ai réfléchi, et je pense qu’il faut qu’on arrête ça. » Je baissais les yeux sur ma coupe de champagne. Je ne pouvais pas le lui dire dans les yeux. Je savais désormais exactement ce que je ressentais pour lui, mais avais dû faire un choix difficile. C’était ma décision. Je le regardais finalement et souris. La douceur était revenue dans mes yeux, comme une sorte d’adieu. « J’ai adoré tous ces moments ensemble, je ne renie pas ce que nous avons vécu. Je veux juste que tu le saches. Prends soin de toi. »

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    Lien du postSam 24 Mar - 19:22
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    @Harper Eleanor F. Kennedy

    C'était la première fois tous les deux qu'ils se voyaient à une soirée gala, une soirée mondaine, parmi les gens de la haute. Chacun était dans son plus bel apparat et affichait son visage pétri de perfection. Alejandro la présenta comme une amie, douce ironie pour celui qui avait presque juré que jamais ils ne seraient amis. M'enfin, il n'allait quand même pas dire à ses messieurs qu'il était amoureux d'elle, elle aussi, mais que les sentiments de la jeune femme, complexe comme un labyrinthe, semble interdire une relation passionnée et sérieuse.

    Un des hommes reconnut alors Harper et nomma son père. C'est ce qu'Alejandro conclue, après une seconde de réflexion et en voyant la mine de la jeune femme à ses côtés. Ainsi, elle avait perdu ses parents assez jeune et Alejandro put ainsi trouver certaines explications sur le comportement de la jeune femme. Comment vouloir aimer, se le permettre, quand les êtres les plus chers vous ont quitté si tôt dans la vie? Pour un homme comme Alejandro, pour qui la famille fait figure de temple sacré, ce qu'a vécu Harper tenait de la tragédie: un grand-père et un grand-oncle assassiné, un père et une mère morts dans un accident d'avion, un cousin dans un autre de ski et la liste continue peut-être.

    Harper réagit de façon parfaite, reste de marbre, mais pour un homme observateur et qui croit quand même mieux la connaître que ce cercle d'hommes, Alejandro remarquait que la jeune femme était quand même perturbée. Elle lui sourit alors, mine de rien, mais avec ce regard qui fit estomper le sien. Il reconnaissait l'air à la pool party sur le visage de la jeune femme et voici qu'elle voulait lui parler seul à seul. Tous les voyants rouges étaient alors allumés.

    Alejandro esquissa un sourire, dit à plus tard aux messieurs, puis se laisser entraîner par Harper à quelques pas, dans un coin de la soirée un peu plus tranquille. Son verre était vide, alors il le donnait vite fait à un serveur qui passait avant de reporter son attention sur la Kennedy. La première phrase lui fit l'effet d'une enclume visée en plein son front. C'était tout ce qu'il redoutait.

    -Je pense le contraire. Harper, on ne fait rien de mal, je ne te ferai pas de mal. Nous étions bien ensemble non?

    Passé les engueulades, les incompréhensions, les striptease à la fin malheureuse et les noix de cocos du moins. Pas sa meilleure phrase, mais il était un peu comme sonné de ce qu'il venait de recevoir en pleine gueule. Les adieux ne tardèrent d'ailleurs pas à suivre. La jeune femme se faisait toute douce, mais Alejandro bouillait. Il avait envie de crier "non! tu ne me quitteras pas, tu ne fuiras. Pas encore, pas cette fois!", mais il se retient, avale de travers et jette un coup d’œil autour, comme pour se rappeler cette discrétion et ce contrôle de soi qu'il doit garder.

    -C'est vraiment ce que tu veux?

    Parce qu'il a un doute que non et têtu comme une mule, encore, pour la ixième fois, Alejandro tentait de convaincre la jeune femme, à voix basse. Était-ce le jour de la marmotte?

    -Prendre soin de moi, sans toi, c'est difficile. Je pense à toi tous les jours, j'ai qu'une envie, c'est qu'on passe d'autres moments ensemble. Bon sang, Harper, si cela continue, c'est moi qui vais cogner chez toi à 4h du mat'. Je...

    Il se retient, baisse le ton qui a monté de lui-même.

    -Non, je n'ai pas envie que cela arrête. Toi non plus mar azul.

    Le beau brun avait ce regard, si certain, si sûr de lui. N'empêche que comme un serveur passe non loin, il se permet de se prendre une coupe de champagne aussi et d'en ingurgiter tout de suite une bonne gorgée.

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    Lien du postSam 24 Mar - 20:32
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    THREE WORDS, EIGHT LETTERS
    — with @Alejandro Ortega

    Têtes couronnées, socialites, personnalités politiques, donateurs fortunés, acteurs philanthropes … Toute l’intelligentsia s’était réunie dans la magnifique et gigantesque salle de réception du Museum of Fine Arts de Boston. L’opulence était au rendez-vous, le champagne y coulait à flot et la musique classique jouée par un orchestre de renom accompagnait les discussions. Mais je me sentais perturbée. Comme touchée en plein coeur. Le fait qu’Alejandro connaisse désormais mon passé familial me troublait davantage. Je sentais une montée d’adrénaline survenir. Le fait de le voir là, en face de moi, à Boston sans doute. Comme s’il était prévu qu’il reste au Spring Break avec tout ce que j’avais vécu là-bas avec lui. Comme s’il faisait déjà partie de mon passé. Mais j’avais pris une décision depuis mon retour et connaissant mes sentiments pour lui, je n’avais pas la moindre envie de m’attarder dans des adieux saisissants et mélodramatiques. Je voulais simplement passer à autre chose et rentrer chez moi, seule. Il fallait donc faire vite et avec précision, sans bavure. Et je ne tardais pas à lui faire part de mes pensées, ce qui n’eu pas l’effet escompté. Je soupirais devant sa phrase. « Pourquoi tu cherches à rendre les choses si compliquées ? » lui demandais-je doucement, les yeux dans les yeux. Ce que nous faisions était très mal. Du moins, si nous les continuions ici, passé le Spring Break. Mais attentive à ses dires, je compris qu’il tenait réellement à moi. Quelque chose se brisait d’ailleurs en mon fort intérieur lorsqu’il me fit comprendre qu’il ne pouvait plus se tenir loin de moi. Il était en train de me briser le coeur. Pensait-il que de mon côté c’était plus facile ? Que je n’étais pas en train de me détruire à petit feu par cet amour clandestin ? Il avait l’air si sûr de lui et me regardait déterminé. Je l’observais de plus en plus troublée. Je ne voulais rien laisser paraitre devant autant de personnalités qui connaissaient ma réputation. Il nous fallait un endroit plus calme pour s’expliquer et je lui devais très probablement des explications. Je regardais alors autour de moi, finissais ma coupe de champagne d’une traite avant de la déposer à mon tour sur le plateau d’un serveur qui passait près de nous. « Suis-moi. » lançais-je plus froidement mais sûre de moi. Je nous frayais un chemin et quittait la salle de réception par un long corridor sombre et boisé. Bientôt, nous n’entendions plus les éclats de rires, les instruments nobles et les claquement des coupes de cristal. Nous n’entendions que le bruit de mes talons sur le sol marbré ainsi que de ses pas. Je marchais vite et bientôt, ouvrais une double porte qui nous mena à un salon bibliothèque, plus étroit que l’immense salle de réception et bien plus calme. J’allumais une lampe qui donna une bien trop faible lumière à la pièce, mais j’estimais que les conditions étaient suffisantes. Je me tournais alors vers le jeune homme. « Je viens de temps en temps ici, travailler au calme après la visite d’une exposition. » Quelques de mes nombreux privilèges grâce à mon patronyme. Je restais quelques secondes à l’observer avant de me retourner vers ma petite cachette secrète. Un mini-bar datant de la prohibition était dissimulé derrière une des étagères de livres. Je l’ouvrais et nous sortais une bouteille de Whisky qui devait être plus vieille que nos aïeux, ainsi que deux verres de cristal. Après nous avoir servi, je tendais un verre à Alejandro. « Tout cela reste entre nous, bien entendu. » Je trouvais la force d’ironiser dans ces moments, mais je devais trouver une manière de tenir. Je trinquais avec lui sans dire un mot avant d’amener le verre à mes lèvres, grimaçant une fois l’avoir avalé cul sec. Les choses sérieuses commençaient et je ne pouvais plus y échapper. Je ne pouvais plus me défiler. Nous allions parler. Je respirais lentement, cherchant des mots qui dans un autre contexte me seraient venu instantanément, sans hésitation. Je posais mon verre vide sur le bureau en bois et observa le Dunster déroutée. « Je pensais savoir quoi te dire en arrivant dans cette pièce … » Je ris nerveusement, regardant un instant ailleurs avant de continuer. « J’ai envie d’être près de toi. Chaque seconde … Mais tu ne me connais pas. Tu ne sais pas ce qui se passera à terme si je me laisse aller avec toi. » Je me mordais la lèvre inférieure. Je ne pouvais pas lui dire explicitement que j'étais atteinte de troubles bipolaires.

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    Lien du postSam 24 Mar - 22:31
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    — with
    @Harper Eleanor F. Kennedy  

    C'est dans cette salle bondée, au beau milieu de cette soirée mondaine, entouré de gens qui boivent du champagne, discutent de tout et de rien, brassent les affaires du monde, qu'Harper décidait de lui faire connaître sa décision: le résultat de sa réflexion. Ce n'était pas des bonnes nouvelles. La jeune femme reprochait de lui rendre les choses si compliquées. En effet, sa ténacité, sa persévérance commencent vraiment à  tenir de la folie: obsession.

    -Le jour où tu arrêteras de vouloir briser ce qu'il y a entre nous, je te dirai pourquoi.

    Harper n'avait pas tord, il serait très aisé pour Alejandro de l'écouter, de la laisser filer et de passer à autre chose. Des femmes, il en a eu dans sa vie et il en aura d'autres, pourquoi courir après la Kennedy? Pour son nom, son argent? Du tout, vous n'y êtes pas et vous ne pourriez pas comprendre. Seule elle le peut, si elle écoute et prête attention.

    Alors non, l'Espagnol, comme à chaque fois, ne se laisse pas faire. Contrairement au pool party, il adopte une posture moins agressive disons, mais non moins déterminée. À nouveau, il la sentait fléchir et elle décidait alors de l'entraîner... ailleurs. Comme elle, Alejandro pose son verre sur un plateau et suit la belle brune tant que bien mal à travers les dédales du musée.

    -Où est-ce que tu m'emmènes?

    L'Espagnol était déjà venu ici quelques fois, voir des expositions, assister à de belles réceptions comme celle-ci, mais il ne connaissait pas ses corridors. C'était presque à croire qu'ils étaient ailleurs, dans un autre édifice. Harper connaissait visiblement bien sa ville. Les voici donc dans une bibliothèque et le jeune homme regardait la pièce, plongée dans la pénombre, hormis pour cette partie éclairée par la lampe.

    -Je viens voir des expositions ici de temps en temps. Je n'étais encore jamais venu dans cette pièce.


    Quand Alejandro vient ici, c'est souvent avec son amie Rosie. Détail qu'il ne partagera pas avec Harper, elle va finir par croire qu'il a une fille différente à ses côtés pour chaque activité qu'il fait. Ce qui n'est pas tout à fait faux... Il observait Harper bouger tant bien que mal une étagère.

    -Qu'est-ce que tu? .. Oh... Un bar, ici? Dis donc, mystérieuse Harper, y a-t-il d'autres secrets que tu veuilles partager?

    La jeune femme se servait un verre de whisky, qui devait dater, en effet. Était-ce elle qui a mis cette bouteille à cet endroit? Ou..? Question pas très pertinente.

    -Bien entendu... Non merci, j'ai assez bu, je conduis.

    Parce qu'il compte bien rentrer avec son Audi, une des voitures de sa petite collection. Il la regarde avaler le whisky et esquisse un petit sourire quand il la voit grimacer. Un silence régnait dans la pièce. Alejandro était un peu en mode attente et se doutait qu'Harper allait vite revenir à cette idée qu'ils ne se voient plus. Ici au moins, le contexte était plus intime.

    -Et moi, j'aimerais savoir quoi dire pour te convaincre pour de bon.

    Parce qu'il l'a déjà convaincu, plusieurs fois. Il se rapproche du bureau, y pose sa main pour toucher le bois, avant de reporter son attention sur la jeune femme, qui avait avoir envie d'être près de lui.

    -Depuis que nous nous sommes embrassés, tu n'as eu de cesse de me prévenir, de m'avertir, de chercher à me décourager. Je sais qu'il y a quelque chose, je le sens... mais je sais aussi ce que je veux: toi. Rien ne me découragera.


    Le beau brun soupire et ajoute, sur un ton moins intransigeant et décidé:

    -Harper, je voyais quelqu'un, une fille, avant le Spring Break. Je lui ai dit que j'étais amoureux d'une autre. Je ne dis pas cela pour que tu te sentes coupable. Je dis juste cela pour que tu saches que je suis sérieux quand je te dis que je tiens à toi, que notre relation, quelle qu'elle soit, est importante pour moi.

    Le jeune homme, lancé dans un de ses moments dont il a sans doute le secret, s'assoit sur coin du bureau et prenait une main de l'Eliot pour la caresser, son regard rivé dans le sien.

    -J'ai eu beaucoup de chance dans ma vie. C'est vrai, ma famille n'est pas parfaite, mais j'ai grandi avec une petite sœur que j'adore, un grand-père que j'admire, une mère aimante et un père présent. Je viens d'une famille riche, mais qui m'a appris aussi les responsabilités qui viennent avec cette richesse. Je remercie le ciel de ne pas avoir encore perdu d'êtres chers. Je sais que toi tu as souffert, que tu souffres sans doute encore. Laisses-moi t'aider Harper. Ne t'interdit pas le droit au bonheur. La vie n'est pas faite pour être vécue seule.

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    Lien du postSam 24 Mar - 23:45
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    Le Dunster avait l’air bien plus calme que moi. J’étais impressionnée par cet allure assurée qu’il avait constamment, il avait une confiance en lui qui me déstabilisait car de mon coté, je perdais toute confiance en moi lorsque j’étais avec lui. Personne ne m’avait jamais fait cet effet là. Sinon, nous n’en serions pas là, dans cette bibliothèque mal éclairée, à avoir cette discussion délicate. Alejandro refusa le verre que je lui tendais, je le reposais alors sur le bureau, près du mien. Je l’observais tandis qu’il se mettait en tête de me convaincre. Je commençais tout doucement à ne plus avoir assez d’énergie pour le repousser. A être à court d’argumentation. Il me parlait d’ailleurs de cette fille qu’il voyait avant de me rencontrer qu’il a quittée par amour pour moi. A cet instant, je senti mon coeur faire un bond dans ma cage thoracique. Je su que ce que je ressentais pour lui était réciproque et je le regarda complètement bouleversée. Aucun mot ne sorti de ma bouche, je me contentais de l’observer émue et perdue à la fois, s’asseoir sur le bureau en face de moi. Je sentais son regard plongé dans le mien, bien que je me mis à fixer cette main qui prenait délicatement la mienne, la caressant. Je laissais faire, immobile. J’étais attentive à son discours, d’ailleurs, je tenta un instant de paraitre le plus crédible possible avant de dire doucement. « Je ne souffre pas … » Le jeune homme remuait quelque chose en moi, certainement sans forcément le vouloir, mais il y parvenait. Mes amis ne s’aventuraient pas à me parler de mes parents, de ce que j’avais vécu. Certains les avaient pourtant connus. Mais ils savaient que c’était peine perdue, j’avais appris à me montrer froide et insensible concernant cet épisode de ma vie, je faisais même comme s’ils n’avaient jamais existé, comme si je n’avais jamais eu de parents. Bien qu’au fond de moi, je savais que c’est précisément ce qui m’avait disloquée de l’intérieur. Déchirée. Fracassée. A en perdre l’esprit. Et depuis, j’avais toujours fonctionné de cette manière. Refouler mes émotions, si bien qu’aujourd’hui encore, j’aurais réussi à effacer mon amour pour Alejandro, s’il ne s’était pas mis en tête de creuser sans relâche malgré mes nombreux avertissements. Et maintenant par sa faute, il était trop tard. Je sentais mes yeux briller d’émotions à la faible lueur de la lampe d’époque. Pourquoi fallait-il qu’il me rende si faillible. J’essayais d’ailleurs une dernière fois de ne pas perdre la face. « Et donc tu penses pouvoir me sauver ? Tu penses désormais connaitre la raison pour laquelle je me montre aussi froide et insensible maintenant que tu sais qui sont mes parents ? » demandais-je avant d’ajouter plus calmement. « Ta famille a l’air incroyable Alejandro, pour avoir fait de toi l’homme si respectable que tu es devenu aujourd’hui. C’est pour ça qu’aujourd’hui tu es aussi … vivant. Moi c’est différent. Je nous ai d’ailleurs jamais considérés comme une famille. Personne ne m’a appris à aimer, à ressentir les choses comme elles viennent. Personne ne m’a jamais expliqué comment gérer ce genre de situations. Tu n’as jamais entendu ce qui se dit sur moi sur le campus ? On m’appelle la reine des glaces. » Je souriais nerveusement avant de continuer plus sérieusement. « Et toi t’es arrivé, et c’est comme si j’avais toute ma vie eu un coeur desséché que tu as fait éclore pour la première fois. Et maintenant, je ne sais pas quoi faire de ce sentiment.» Je prenais un temps de pause, stupéfaite d’avoir été capable de lui dire ces choses si intimes. Je continuais finalement. « Et surtout … j’arrive à bout de forces. J’ai bien conscience que mon corps et mon esprit n’arriveront pas éternellement à te repousser. J’ai simplement essayé de te mettre en garde contre moi. »

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    Lien du postDim 25 Mar - 3:47
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    @Harper Eleanor F. Kennedy

    Dans le secret de cette bibliothèque, à l'écart de la soirée mondaine et de toutes oreilles indiscrètes, les deux amants pouvaient aborder le sujet qu'ils avaient en tête sans craindre une quelconque répercussion externer disons. Alejandro tint un discours, c'est vrai, à la limite un monologue. Il comprenait mieux maintenant d'où pouvait venir, en partie en tout cas, cette distance qu'Harper voulait créer entre toutes personnes qui se rapprocheraient d'elles. Il ne fallait pas croire que depuis son retour d'Harvard, Alejandro n'avait pas parlé à Tate entre autre pour en savoir un peu plus sur Harper. Par exemple, si elle avait une chambre à la Eliot House...

    La jeune femme se défendit de souffrir, mais ses paroles ne suivaient pas tout à fait l'impression qu'elle pouvait laisser. Pourquoi alors ce regard vacillant à l’évocation de son père, ses regards froids, cette distance qu'elle crée systématiquement? Tout cela est le comportement d'une orpheline blessée.

    Alejandro n'a pas la prétention de pouvoir sauver Harper, ni de la délivrait du fardeau qu'elle doit porter sur ses épaules. Il n'est pas un gourou. D'ailleurs, il ne prétendrait pas tout comprendre et tout savoir sur la jeune femme, loin de là.

    -J'en sais un peu plus sur toi en tout cas.

    C'était sa seule certitude. D'ailleurs, Harper avouait ensuite ne pas vraiment avoir de famille, ne jamais avoir vraiment connu cette sensation, cette unicité. Alejandro passa sur le fait que oui, dernièrement, il avait pu entendre son surnom et savoir qu'elle ne laissait pratiquement personne l'approcher, hormis son cercles d'intimes, ce qui lui rappelle un jeune Espagnol nouveau venu à Harvard.

    -C'est une chose que de ne pas comprendre ses sentiments, d'avoir du mal à les gérer. S'en est une autre de dresser des murs, de repousser celui qui fait tout pour que tu lui fasses une petite place, quelle qu'elle soit.

    Oui, Alejandro se répétait un peu, mais quand on veut marteler un point... Finalement, elle avouait être à bout de forces, ne bientôt plus pouvoir le repousser. C'est vrai que la pauvre devait avoir tout essayé. Se montrer mesquine, distante, créer une distance entre eux, ne plus lui donner de nouvelles, etc. Alejandro avait persévéré à chaque étape, mais ce serait faux de croire qu'il n'a pas hésité certaines fois.

    -Je pense que tu t'imagines bien pire que tu es. Tu n'es pas un personnage, tu es une personne, avec des qualités, des défauts, des excès et des réserves. Ce que je sais, c'est que ce que j'aime chez toi me plait beaucoup plus que tes défauts ne me dérangent.

    Il se redresse, lui qui était assis sur le coin du bureau depuis un petit moment et se rapproche d'Harper, se colle presque contre elle. Sa main se pose contre sa joue, la caresse, ses yeux dans les siens, il esquisse un petit sourire, avant de venir l'embrasser. Un baiser qui, il l'espère ranimera aussitôt chez elle, comme chez lui, cette réciprocité qu'ils ont.

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    — with @Alejandro Ortega

    Je soupirais. Il pensait vraisemblablement que c’était une bonne chose d’en savoir davantage sur moi. Je ne répondis pas. Qu’aurais-je pu répondre de toute manière ? Je préférais continuer de l’écouter alors que ma main était toujours au creux de la sienne. « Lorsque je ne sais pas faire une chose, je préfère laisser aux experts le soin de s’en occuper. Je n’excelle pas dans ce domaine, c’était ma façon à moi de nous éviter à tous les deux de nous faire du mal. » Je le sondais par le regard, tentant de repérer une once d’inquiétude en lui. Aucune. Je continuais, le ton hésitant. « Mais maintenant … j’en arrive à un point ou je ne sais même plus pourquoi j’avais tant envie de t’exclure. » Je lui parlais avec une honnêteté rare, bien qu’il manquait encore à l’appel la question de la bipolarité, que je n’arrivais pas à évoquer. J’aurais peut-être mieux fait … Mais tous ses mots étaient si tendres envers moi. Et je ne comprenais pas pourquoi il me voyait d’un façon aussi belle alors que tant d’autres me haïssaient et avec bien plus de raison : J’avais toujours tout fait pour. Préférant être crainte qu’être aimée. Je répondis calmement. « Vous êtes bien rares à penser de cette façon à mon sujet. » Et il n’avait pas idée du mal que j’avais fait à certains. En effet, Franklin me vouait cette amitié inconditionnelle, malgré mes humeurs changeantes qu’il subissait le premier. Et parfois, je me surprenais à m’en vouloir de le garder parmi mes amis si cela le faisait souffrir. Pour rien au monde je n’aurais voulu faire du mal à Alejandro. Mais il persistait. D’ailleurs, je le vis se relever et m’approcher lentement. Il était si proche de moi tout à coup et à nouveau je pouvais sentir son souffle, sa présence physique qui m’avait tant manquée depuis Abacos. Sa main venait caresser ma joue et de la mienne, je venais l’effleurer tandis que nos regards ne pouvaient plus se détacher l’un de l’autre. Encore trop chamboulée par tout ce qui venait de se dire, je ne pu répondre à son sourire que pourtant j’admirais avec une tendresse infinie. Je l’aimais seigneur. Mon autre main alla chercher la sienne qui longeait encore son corps et vint l’entrelacer doucement de mes doigts. Ses lèvres se rapprochèrent des miennes et je laissa faire, répondant chèrement à ce baiser. Je fermais les yeux, savourant ce moment d’une intensité extrême pour mon coeur, pas encore habitué à des rebondissement de ce genre. Je me détacha douloureusement de ce baiser, lâchant sa main pour venir caresser à mon tour son visage, ouvrant à nouveau les yeux. « Dis-moi que tu es bien certain de ce que tu fais. » Mes yeux brillaient encore d'émotions. J'avais perdu mes forces, c’était devenu une certitude. J’étais dorénavant en train de nager dans un océan d’équations à inconnues multiples. Le noir complet. Le vide spatial. Je me laissais donc aller, m’abandonnant comme la première fois, en plus violent encore, espérant qu’Alejandro sache guider pour nous deux.


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    Lien du postDim 25 Mar - 20:14
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    @Harper Eleanor F. Kennedy

    Harper n'était effectivement pas une experte en matières amoureuses, on la sentait même assez vulnérable à ce niveau et elle-même avouait préférer prendre des avis d'expert. Le problème, c'est qu'il vaut mieux se méfier de toutes personnes qui se considèrent expert en matières amoureuses. Au final, elle voulait surtout éviter de leur faire du mal. Franchement, à ce niveau, elle a probablement fait plus de tord que de bien à toujours vouloir essayer de leur rendre la vie impossible. Une pensée qu'Alejandro décide de garder pour lui. En vrai, une part de lui reste assez méfiante envers miss Imprévisible.

    -Je serais très heureux que tu acceptes de m'inclure.


    Elle semblait prête à le faire, tentée de le faire en tout cas. Ce qui aide Alejandro a persévéré tant, c'est qu'il a vu la gentillesse, la tendreté, le calme, les ambitions et l'intelligence d'Harper, il a vu ses facettes chez elle qui lui plaise tant, bien avant de prendre connaissance de ses défauts, pour ne pas dire de ses problèmes et comme toutes personnes exceptionnelles, elle a des défauts... exceptionnelles. Jusqu'ici, ils n'ont pas découragé le beau brun et même la jeune femme en était surprise. Avec un petit air faussement prétentieux, Alejandro dit:

    -Personne n'est comme moi, il n'y a que moi.

    Cette phrase est aussi une citation d'une série télé, on ne dira pas laquelle, chut. À nouveau, l'un et l'autre s'était mis à nu, avaient exposés leurs sentiments, fait le point sur une relation qui n'existait finalement toujours pas, mais qui semblait, aux yeux de l'Espagnol du moins, de plus en plus inévitables. Ortega-Kennedy, fallait-il se surprendre qu'un amour entre ses deux-là soit si intense? Alors oui, au bout de tout cela, Alejandro fait ce qu'il a déjà fait quelques fois déjà pour sceller un argument avec Harper, son arme secrète: l'embrasser.

    Un baiser qui ne semblait même pas surprendre la belle brune ou si ce fut le cas, cela ne parut pas. Un baiser intense à souhait, passionné et... est-ce que l'adjectif amoureux pourrait s'y ajouter? C'était si... vrai. La question d'Harper le fit sourire et avant d'y répondre, le jeune homme bougeait son épaule contre la sienne pour faire pivoter la jeune femme, faire qu'elle se retrouve contre le bureau et la hissa sans prévenir pour la déposer dessus.

    -Je ne sais pas. Avec toi, j'ai quelques certitudes et après, il y a tout le reste.

    Autrement dit, un monde d'incertitude. À son tour, il vint caresser le visage de la belle, posait son front contre le sien.

    -Il faut que tu m'aides Harper. À te comprendre, à t'aimer.

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