Ses mains te ramènent à lui, tu peux de nouveau sentir son souffle contre ta peau. Il continue de te pistonner et à son signal, tu capitules. Il se décontracte complet et toi, tu es prise de tremblements qui garantissent ta jouissance. Tu te libères totalement en hurlant son prénom et tes petits oui français. La symbiose était parfaite cette fois-ci. C’était plus profond que les dernières fois, plus intense, plus significatif pour toi… Pluton s’allonge ensuite sur toi, sa peau perle de sueur, vos corps font carrément ventouse, tu souris et réponds à son baiser avec ivresse. Tes doigts effleurent son dos et remontent dans sa nuque. T’empoignes alors cette dernière d’une main, à la naissance de sa chevelure tout en massant peu à peu cette zone. Tu continues d’entrelacer tes lèvres avec les siennes, lançant légèrement ta bouille vers l’avant pour soulever sa lèvre inférieure. Ton corps écrabouillé sous le sien continue d’onduler, mais au ralenti. Pluton freine finalement vos baisers et t’interroges sur un mot prononcé plus tôt. Mince, tu croyais vraiment qu'il était passé inaperçu. Ton sang bouillonnant jusque là se glace immédiatement. Tes yeux trahissent la panique que tu ressens à cet instant. Les pulsations de ton coeur sont clairement audibles, lui aussi doit sentir à quel point ça carbure dans ta poitrine. « Quoi ? J’ai jamais dit ça, qu’est-ce que tu dis… » Tu le fais rouler à tes côtés et prends enfin le dessus. Tu croises tes mains sur son torse et y déposes doucement ton menton pour mieux le contempler. « C’est sorti tout seul, excuse moi » finis-tu par lui avouer en caressant ses jambes avec tes orteils « Je ne recommencerais plus, j’essaierai…Mon inconscient est vilain, je dois le dresser, comme je dois te dresser » Tu ricanes bêtement et décolles tes mains liées entre elles pour embrasser son torse. Tu dévies volontairement vers un de ses tétons et le frôles de tes lèvres satinées. Puis, tu plaques ta joue à l’endroit où se trouve son coeur, sur son pectoral gauche. Tu écoutes la mélodie qu’il joue et frottes un peu plus ton visage contre sa peau salée. Tes paupières s’alourdissent. C'est si bon d'être victime de cet élément radioactif qu'est le plutonium. « Réveille moi quand t’es prêt pour l’autre round… » marmonnes-tu en souriant « J’suis bien là… je ne t’écrase pas trop ? »  

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{would you lie with me and just forget the world}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Ce moment semblait banal et pourtant… J’appréciais que trop la proximité de son corps avec le mien. J’appréciais que trop ses petits mots, ses petits bruits. Ses caresses ne me laissaient pas de marbre et je faisais bien attention à lui donner ce qu’elle voulait, sûrement parce que j’avais envie qu’elle se souvienne de moi comme étant celui qui la rendait folle, j’en sais trop rien. Mais voilà, tous les deux en même temps, on atteignait le fameux septième ciel, qu’on adorait visiter quand on était en tête à tête et une fois n’est pas coutume, c’était le pied total. L’allongeant de nouveau sur le lit, je restais contre elle, suivant le mouvement alors que je l’embrassais, sans me restreindre aucunement. Après tout, j’adorais l’embrasser, c’était pas nouveau. C’était cependant le moment que j’avais choisi pour l’interroger sur les quelques mots qu’elle a pu prononcer juste avant et ouais, elle rougissait légèrement, trahissant un sentiment de malaise. Si elle niait dans un premier temps, me faisant alors rire, elle inversait les rôles pour se retrouver au dessus de moi, son regard toujours plongé dans le mien. « Non.. hey, moi j’aime bien… J’aime bien quand tu me donnes des surnoms affectifs comme ça » Quelque part, ça voulait dire qu’elle m’appréciait suffisamment pour être à l’aise et.. bébé, c’était quand même assez fort. « Enfin sauf si t’as pas envie » Après tout, ça pouvait être un de ces mauvais souvenirs, ces habitudes avec son ex et.. ouais, je sais pas. Elle faisait ce qu’elle voulait, moi j’appréciais et elle le savait. Ses lèvres trouvaient ma peau, pour y déposer quelques baisers avant qu’elle ne vienne poser son oreille sur mon cœur, du moins juste au dessus. Je glissais mes bras autour d’elle, l’enlaçant tendrement. « T’en fais pas… Toujours la piscine dans ma chambre ? » demandais-je avant de sourire à ce qu’elle disait, clairement pas gêné par sa présence au dessus de moi. « Non, tout va bien t’en fais pas, repose-toi » Je redressais la tête pour venir embrasser son front, la laissant se remettre de ses émotions. Après tout, il était assez fort en sensation le moment qu’on venait de passer tous les deux et il est clair qu’on devait se reposer si la suite serait tout aussi prenante.

C’était probablement bien trop précipité, de lui donner des « surnoms affectifs », mais c’était sorti tout seul, dans un moment où ton cerveau subissait quelques… courts-circuits. À vrai dire, tu ne regrettais pas un tel élan d’affection. Tu craignais surtout que Pluton prenne peur et s’enfuit le zizi à l’air. Mais Pluton appréciait. Il ne s’était pas barré en te jetant vulgairement sur le sol pour se protéger de la tarée que tu étais. « J’en ai très envie, j’veux pas que cela t’effraie, c’est tout » Étendue sur son corps, tu embrasses délicatement sa peau avant de capter les battements de son coeur. « Toujours… Dans ta piscine, sur le toit de l’hôtel, sur la plage, où tu veux Pluton, du moment que je suis avec toi » articules-tu faiblement tout en prenant soin de t’assurer que tu ne broies pas ses os. « Toi aussi chaton… Attends » En puisant dans les quelques forces qui te restent, tu te places à ses côtés et te faufiles sous les draps « Viens, on a toute la nuit… » Quand il s’emballe lui aussi dans les draps, tu te blottis de nouveau contre lui et déposes ta bouille sur son épaule. Tes doigts tracent quelques cercles sur son torse dégagé. Tes yeux fixent les quelques étoiles illuminants le ciel au loin. Tu pousses un petit gémissement de satisfaction, puis, dans les bras de Pluton, tu te laisses bercer par sa respiration se faisant plus lente et hypnotique. Peut être que le deuxième round ne se fera que bien plus tard, au petit matin. À vrai dire, tu t’en fiches, être avec lui suffit à adoucir tes maux. Tu demandes ensuite au Dunster d'éteindre la lampe d'appoint, pour mieux contempler la voûte céleste. Ce que vous étiez censé observer séparément ce soir, avant de succomber, encore.