Sourire satisfait par la promesse de Sally, tu ne cachais pas ton côté croqueuse de petits potins surtout quand on sait qu'elle s'était confiée à toi. Tu attendrais donc une bonne nouvelle sous peu, et tu l'espérais vivement. Un beau latino. Tu craquais pas complet pour lui pour autant, mais tu savais que tu lui plaisais, et le fait qu'il s'applique à te convaincre de lui donner du temps, faisait que finalement tu y pensais. Mais quelque chose semblait te retenir. Non déplaire, c'est pas le mot. Je suis même contente de l'avoir retrouvé. J'avais des choses à me faire pardonner, puis on s'est connus jeunes. C'est le genre d'exs auquel on tient, sans pouvoir faire autrement ! Oui tu portais un regard très tendre sur les jeunes adolescents amoureux que vous aviez été. Tout était si simple à l'époque avant l’incarcération de ton père.

Déjà tu avais le sentiment d'avoir beaucoup trop parlé de ce jeune homme. Comme si tu craignais trop y penser, de trop donner, de trop considérer la chose. A ce stade, ça ne valait rien. Mais y penser t'avait perturbé. Winthrop. As-tu dit en simple affirmation. Et s'il en avait bien un qui avait cette caractéristique également c'était bien ton ex, à savoir Grayson. Oui tu vois je suis plutôt d'accord ! D'ailleurs en parlant d'envie du moment, on irait pas faire un peu de lèche-vitrine, voir du shopping ? Vous aviez fini vos cocktaiils et assez parlé de garçons après tout !

Amuse toi ? Avec qui ? Brooklyn, Grayson ? Les deux ? Peut-être que tu n'étais pas contre t'amuser mais bizarrement avec les deux tu restais pas très à l'aise avec l'idée de t'amuser. Tu jouais quand les choses étaient claires, là dans les deux cas tu avais l'impression de marcher sur des oeufs. Si tu veux mon avis, on a un peu trop parlé de garçons ! Tu te défilais un peu mais en même temps tu disais vrai. Trop c'était trop. Alors l'idée d'aller faire du lèche vitrine et plus encore, n'était pas mauvaise. Voilà un prétexte parfait ! Vous finissiez par vite quitter ce bar à cocktail que tu aimais tant, vous lanciez à la recherche du bonheur sur la rue piétonne.

Vous aviez beaucoup parlé de mecs ce qui était normal chez des nanas, mais ce qui était aussi très courant c'était le shopping, et là tu en avais bien envie, et surtout tu finissais bien contente que Sally partage ton envie du moment. Tu veux rire ? Non ! On va faire dégoter des trucs sympas pour ta princesse et ensuite on va se faire plaisir. Il va falloir que tu trouves de quoi ravir ton pompier. Disais-tu malicieuse. Tu tenais là un bon argument tu en étais persuadée.

Tu prenais l'air surprise par sa réplique et finissais par rire un instant. Vous n'aviez pas encore commencé votre shopping que déjà vous reparliez de mecs ! Soit, c'était pour la bonne cause. Jally en valait la peine. Wheendoza aussi. Tu ne penses pas ce que tu dis j'espère ! Personne ne devait vouloir ça plus qu'elle sinon ça ne fonctionnerait certainement pas. Tu voyais bien que ce qui freinais Sally ce n'était pas l'envie mais plus la crainte que ce ne soit pas le bon choix, que ça fonctionne pas, ou que tout ne soit pas réciproque et ça tu le comprenais aussi. Mais un peu d'audace était de mise!