Certes, les couloirs de la Mather House sont rarement silencieux, mais là, le boucan est bien trop prononcé. Je me levais, constatant par la même occasion que cela n'avait pas réveillé mes deux colocs, du moins pas encore, tandis que j'entendais une de nos membres gueulait que les bleuets étaient à nos portes. Sérieusement ? En pleine nuit ? Quel manque d'éducation franchement ! Sans attendre, je me saisissais d'une capote sur ma table de chevet et m'apprêtais à la remplir d'eau avant de me raviser après un coup d’œil au frigo. Ouvrant ce dernier, j'attrapais une brique de lait qui semblait être ici depuis la nuit des temps. Je remplissais la capote de ce liquide, que le temps a transformé en morceaux et dont l'odeur était juste insupportable,, avant de la refermer pour enfin obtenir ma bombe. Je sortais de ma chambre et esquivais avec surprise les nombreux animaux jonchant les couloirs, les enjambant afin de ne pas les blesser et arrivais au cœur du conflit ou la violence avait déjà commençait à faire son oeuvre. " Not in our House, bitches !!! ", gueulais-je comme un fou, j'ai vu trop de film moi, alors que je lançais mon arme en direction d'un jeune homme qui m'était absolument inconnu. (@A. Hades de Belgique-S.). La bombe vint s'éclater royalement sur ce dernier et fier de moi, je compris assez vite que ma stratégie avait un gros point faible: plus d'armes, plus de défenses...

L'étape 2 est lancée. Je quitte Athénaelle des yeux. Je préfère regarder les autres équipes faire leur truc. Je ne suis pas un suiveur. Je suis un observateur. Je sais ce que je veux. Mais je préfère l'observer et voir. Mais les Mathers rappliquent. J'observe. Je vois. Je prends note. Mais voilà. Un branleur. Parce que j'appelle ça un branleur arrive à venir à la porte de la Mather House. Je regarde Athénaelle une seconde avant de sourire Je m'absente une seconde, allez avec Zeus. J'arrive. Si il se passe quoi que ce soit, ma voiture est ouverte, vous partez. Dis-je de façon autoritairement avant de regarder l'autre Mather. La petite vermine décide de lancer quelque chose. Une chose improbable. Une chose vraiment improbable. Dont je tairais le nom. Mais bref. Je me décide d'accélérer vers le prince. Mon prince. Au moins. Je pourrais faire un très bon garde du corps. Je le pousse. Le faisant tomber à contre coeur pour me prendre la brique de lait. Je soupire avant de regarder Hades Rien de casser ? Demandes-je. Je suis couvert de lait. Certes. Mais pas du lait de Belgique. Donc c'est pire. Je soupire. Je prends soin de me relever. Je tends ma main au prince que j'ai poussé. Désolé pour la terre, j'espère que tu m'en veux pas ? Prononces-je avant de le mettre debout. Et finalement je me tournes vers Athénaelle qui est en sécurité. Je regarde la Mather House. Je vais me le faire cet incapable de manière. Je reste de marbre. Je me décide à prendre une bombe de peinture. Et je lance en direction de ce vert. Même si je le loupe. Je toucherais par terre. Juste devant lui. Donc ça sera amusant.


@Alan Landrum @A. Hades De Belgique-S. @Abelard Z. De Belgique-S. @Athénaëlle I. Calabrese-W

La bombe est lancée, à toi de t'amuser maintenant. Mais l'homme arrive rapidement. C'est pour ça que tu as toujours Hades à tes côtés, sauf que cette fois-ci, il est occupé avec Franklin. Et merde, ça va mal finir. Le sang chaud que tu es, va pas apprécier son geste. La droite, tu passes ta main au niveau de ta machoire, et tu es prêt, vraiment prêt à le faire, mais ton bras est retenu. Hades lâche moi immédiatement, il a besoin d'une correction putain ! Sauf que la prince ne bouge pas. Merde, comment il fait. Tant pis, c'est ta main gauche qu'il retient aussi. Tu soupires alors que tu regardes Abel. Il fait le fier, l'homme de la famille, l'homme qui se croit invinsible J'aurais effectivement le mettre à terre, t'es au courant ?! J'ai encore mes jambes DBS ! Mais tu n'as pas besoin de paroles pour son regard noir. Tu as bien compris que tu étais le sang chaud et lui le sang froid, mais tu parles comme si l'autre caverneux n'était pas. Et puis une bonne droite ça l'aurait calmé. Vu l'homme que j'ai en face de moi, j'aurais pu m'éclater. Tout en sachant que ça t'aurait fait du bien à toi aussi, tu sais de te défouler sur des petites choses sans importance. Et puis, un de plus ou un de moins, qu'est que ça coute ? Rien, surtout pour le facièce qu'il a .. et quand tu tournes la tête vers ton homme, tu n'avais pas tord. Tu souffles Okay lâches moi ça va, je vais pas le frapper, manquer de lui péter un truc pour qu'il essaye de me coller un procès dont le vainqueur sera toujours et encore moi ! Et puis, j'ai pas envie de prendre une douche désinfectante ce soir Finis-tu par dire en soupirant alors qu'il te lâche enfin, tu te tournes vers ton meilleur ami. T'es sur que je peux pas ? Tu forces ça va, ça fait du bien aussi de frapper.

@Abel I. Galinha @A. Hades De Belgique-S.

La Mather mérite ce qu'il lui arrive. Après tout quand on pense plus à se bourrer la gueule et à faire acte de rébellion en faisant passer ça pour une sorte de "libre esprit" qu'à être une vraie confrérie fraternel et surtout fière de ces membres, on mérite de se faire envahir de d'animaux en tout genre. Et d'ailleurs quand l'assaut est lancé et qu'on entre doucement dans la MH, j'ouvre une glacière contenant une trentaine de grenouille et les laisse se sauver de partout dans la maison. Entre vert, ils pourront se serrer les coudes. Je regarde à droite et à gauche et soudain, les mathers débarquent. Des bombes de peinture se mettent à voler de partout et on entends les gens s'insulter. Je vois Alan, un mather, débarquer sur ma droite et esquiver une bombe de peinture qu'un Eliot venait de balancer. Je me baisse en vitesse, attrape une des boites de boue que j'avais dans mon sac, l'ouvre et tente de viser le vert. Mon tire échoue et la boue se déverse sur le sol. Mon regard se plante dans celui du Mather et je lui offre un magnifique sourire suivit de mon majeur. J'essaie ensuite de savoir ou se trouves les deux filles de mon groupe, pour qu'on trouve une autre technique pour montrer aux verts ce dont les bleus sont capable.

Tout ne pouvait pas se passer comme il fallait, de toute manière. Les rats sont lâchés certes, et Chaol a encore des hauts le coeur lorsque des relents de la boîte lui arrive. Mais le fun (ou le pire) arrive enfin, parce qu'un coup la Mather se réveille, et le chaos commence. Des bombes de peintures, de la boue, du lait, y'a un peu de tout qui commence à voler et le blondinet à le réflexe de se planquer derrière un arbre, cherchant un des sacs contenant les munitions. Il n'a pas spécialement envie de s'en prendre plein la tête, mais il ne va pas laisser les Mather s'en sortir comme ça. De loin, il voit ce cher Franklin se prendre un projectile pour Hades, et ça le fait rouler des yeux. Ca aurait pu être drôle, de voir Hades recouvert de lait. Mais dans tous les cas, il y a un honneur à laver, et tant qu'il peut défigurer un Mather, il est content. Alors il court vers la bombe de peinture la plus proche, et la balance de toutes ses forces sur le mec (@Alan Landrum) qui avait voulu salir un des princes de la Eliot. Et en plein dans le mile. Il a un grand sourire, le gosse, et gueule en direction d'Hades. "Défendre votre honneur est un plaisir, votre Altesse !"

Elle était tellement concentrée sur la scène qu’elle était en train de regarder Noah et l'autre jeune homme, qu’elle ne s’aperçoit pas toute de suite qu’une autre mather s’approche également. Ce n’est que lorsque celle-ci attrape les cheveux d’Eden qu’elle se rend compte de ce qui arrive. La douleur sur son crâne lui permet de se recentrer sur la situation. Et puis quand elle la lâche, elle lui met un coup sur le visage avant de lui dire que ses parents vont être contents de payer ça. Putain ça fait mal que pense intérieurement l'écossaise en regardant la mather. Un regard noir. Et Eden aurait eu envie de riposter, de lui donner un coup à son tour. Mais la violence ce n'est carrément pas son truc, elle a toujours détesté, et cela n'a fait qu'empirer depuis la fameuse soirée. Pauvre conne, qu’elle lui dit, c’est simplement de la peinture, faut te détendre. Un faux sourire sur le visage en direction de la demoiselle. Peut-être qu'elle aurait dû la cogner aussi?