Tu ne sais pas du tout ce qui te prends de changer d’avis sans cesse. Est-ce que c’est pour lui faire mal, la faire chier, ou simplement pour te protéger? Sans doute un peu toutes ces réponses, malheureusement. Tu veux lui faire mal, parce que d’une certaine façon, elle te rend fou, accro à sa personne et pas seulement à son corps. Tu veux la faire chier, parce que t’es jaloux de toutes ces personnes, hommes comme femmes qui lui passent dessus. Et tu veux te protéger, pour ne plus souffrir et garder une maîtrise de toi hors de l’ordinaire. Garder cette carapace que tu t’es construite depuis plusieurs années. Tu ne sais simplement plus quoi vouloir, quoi choisir la concernant et pourtant, c’est ton coeur qui a le dernier mot, même si tu aurais préféré que ce soit ta tête. Et désormais, tu te demandes si tu as fait le bon choix de lui dire ça, que tu voulais lui apprendre à aimer, surtout en voyant qu’elle commence à trembler. Tu pourrais jurer qu’elle est en manque d’héroïne. Est-ce que c’est la première fois qu’elle se fait dire ce genre de chose? Sans doute pas et tu crains que, comme toutes les autres fois où elle a entendu ces phrases, elle s’enfuira. Comme toi, tu sais si bien le faire. À ton plus grand étonnement, ce n’est pas ce qui se passe. En plus de ne pas s’enfuir, puisque de toute façon elle ne le pourrait pas, elle ne se replis pas sur elle-même. Non, en fait, au lieu de tout cela, sans que tu n’aies le temps de comprendre ce qui est en train de se passer, ta joue reçue pour la deuxième fois de sa part, une gifle brûlante. Tu crois même qu’elle était plus forte que celle qu’elle t’a donné dans sa chambre, l’autre jour. Tellement douloureuse que tes yeux s’embrumèrent automatiquement. Il ne manquerait plus que tu pleures comme un bébé…  Néanmoins, tu ne dis rien. Ô, non, tu ne dis rien, parce que tu sais très bien que tu l’as mérité, cette gifle. Ta main sur ta joue, tu soupires et roules des yeux. Est-ce que Mila pouvait vous laisser sortir désormais? Tu aurais bien besoin d’aller te défouler ailleurs, sniffer ta poudre ou bien te fumer un joint. Peu importe en fait, simplement quelque chose qui pourrait te faire oublier cette journée catastrophique. Tu voudrais te coucher en petite boule et te réveiller que demain matin. Mais non, au lieu de cela, Serah embarque sur ses grands chevaux et tu l’écoutes, la main en train de caresser ta joue. C’est parce qu’elle t’a vraiment fait mal. Par chance qu’elle n’avait pas de bagues. Cela aurait été dommage d’abîmer un si beau visage, n’est-ce pas? Pour être un connard, t’en est certainement un à ta façon, t’es pas le pire, mais pas le plus gentil non plus et comme tu le prévoyais, tu savais que tu allais la faire souffrir. C’était déjà une évidence, mais de le savoir sortir de sa petite bouche rose, te fait cligner des yeux. « J’veux pas te faire souffrir, c’est bien la dernière chose que je désire. Mais tout ça me fait délirer. Je ne sais pas du tout comment réagir, Serah. Ça se mélange tellement dans mes pensées. Autant que je veux te garder près de moi, autant que j’veux que tu sortes de ma vie. Je serais prêt à défoncer la gueule de tous ces connards qui posent leurs mains sur toi. Ceux qui te prennent pour un objet sexuel. J’te donnerais la lune, si je le pouvais. Et ça me fait chier de tout ressentir ça. Parce que je sais que ça pourrait augmenter. Je l’ai déjà vécu et j’ai été tellement déçu que j’veux pas que ça recommence. »  Ces paroles avaient été dites en regardant Serah droit dans les yeux et avec la plus grande sincérité dans la voix. Tu ne pouvais pas réaliser que tu venais de lui dire tout ça, mais ça faisait un bien énorme. Juste de toi, tu laisserais tomber toutes ces foutues conneries de relations sans lendemain pour être avec elle, même si ça, tu ne vas jamais lui mentionner. « Peux-tu arrêter de crier, ta voix stridente m’énerve. Tu m’énerves. » Tu t’approchas d’elle à ton tour et l’agrippas par les épaules et tu lui dis : « Dis-moi sincèrement ce que tu veux de moi et je ferai tous les efforts nécessaire. On dirait qu’il me manque que cette information pour réellement prendre une décision. La seule chose que j’te demande Serah, c’est que si t’as à me briser. Fais le toute suite, comme ça, je vais savoir à quoi m’en tenir et ça va être beaucoup moins douloureux que si je m’attache encore plus à toi ou encore pire… Que des sentiments amoureux se forment. Parce que crois moi quand j’te dis ça, ça pourrait arriver. » Et bordel que ça te coûtais de l’avouer. Ça ne t’enchantais guerre qu’elle le sache, mais au moins, elle était fixée. Elle savait ce que tu pensais réellement. Qu’elle ne vienne plus jamais dire que tu te joues d’elle et qu’elle est un jouet pour toi. « J’ai besoin d’un joint! » dis-tu finalement comme si tu n’avais absolument rien dit d’aussi sérieux.

C’est la deuxième fois en très peu de temps que ma main s’abat sur ton visage. Cette fois, je n’en doute pas, tu sais pourquoi c’est arrivé. Tu sais très bien même pourquoi je t’ai frappé. Mais la première fois, dans ma chambre, après ce baiser endiablé… tu n’as jamais sû pourquoi je t’avais frappé comme ça. Tu veux que je te le dise Silas? C’est parce que ce baiser m’a tellement mise dans tous mes états, il est allé éveiller quelque chose en moi que je ne savais même pas présent, quelque chose que je n’avais encore jamais vu et ressentis. Alors j’ai eu peur et je t’ai frappé comme pour me prouver que c’était faux. Pour me prouver que, si j’arrivais à te faire du mal, alors il n’était pas trop tard pour moi. J’avais encore du temps pour tout enfouir à nouveau. Bien, bien profondément en moi. Sauf que c’est pas exactement ce qui est arrivé, pas vrai? Regarde-nous maintenant. Ici, tous les deux, enfermés par cette satané Mila qui a certainement cru qu’elle nous faisait la blague du siècle alors qu’elle n’aura réussi qu’à nous faire pété les plombs à tous les deux. Ces choses que l’on s’est dite depuis tout à l’heure…. J’ai du mal à me faire à l’idée. Qu’est-ce qui nous arrive putain? « J’veux pas te faire souffrir, c’est bien la dernière chose que je désire. Mais tout ça me fait délirer. Je ne sais pas du tout comment réagir, Serah. Ça se mélange tellement dans mes pensées. Autant que je veux te garder près de moi, autant que j’veux que tu sortes de ma vie. Je serais prêt à défoncer la gueule de tous ces connards qui posent leurs mains sur toi. Ceux qui te prennent pour un objet sexuel. J’te donnerais la lune, si je le pouvais. Et ça me fait chier de tout ressentir ça. Parce que je sais que ça pourrait augmenter. Je l’ai déjà vécu et j’ai été tellement déçu que j’veux pas que ça recommence. » Plus tu t’exprimes et moins je sais comment gérer l’information. Hell, je crois que plus tu parleras et moins il y aura de la place pour que ça entre en moi. Parce que c’est trop d’un seul coup, j’suis submergé par ces émotions et, déjà que je risque de me noyer dans les miennes, je n’sais pas quoi faire des tiennes. Alors je te fixe et tremble toujours, comme si mon corps menaçait d’exploser à tout moment sous la pression. C’est beau ce que tu me dis, vraiment. Mais je n’suis pas une de ces nanas qui aime les films à l’eau de rose et donc je n’ai pas l’habitude de voir comment on gère ce genre de chose. Dois-je rire? Pleurer? Sourire? T’embrasser? Il me semble que, dans ces films, lorsque la nana gifle le gars, il la prend dans ses bras et l’embrasse. Mais c’est pas exactement ce que tu fais hein Silas? Non, toi tu me demandes d’arrêter de crier et tu me dis que je t’énerve. « Tu m’énerves toi aussi. » réponds-je simplement en secouant la tête. Tu te lèves, pose les mains sur mes épaules et je lève la tête pour te regarder, mon regard toujours étrangement piquant de larme. « Dis-moi sincèrement ce que tu veux de moi et je ferai tous les efforts nécessaire. On dirait qu’il me manque que cette information pour réellement prendre une décision. La seule chose que j’te demande Serah, c’est que si t’as à me briser, fais-le toute suite, comme ça, je vais savoir à quoi m’en tenir et ça va être beaucoup moins douloureux que si je m’attache encore plus à toi ou encore pire… Que des sentiments amoureux se forment. Parce que crois-moi quand j’te dis ça, ça pourrait arriver. » C’est possible de perdre connaissance sur commande? Parce qu’il me semble que l’occasion serait rêvé là. Je n’aurais pas à continuer cette discussion, je n’aurais pas à répondre à tes questions, je n’aurais pas à faire face à tes sentiments ou aux miens et, en prime, je pourrais dormir parce que j’suis épuisé. Tellement épuisé. « J’ai besoin d’un joint! » Je secoue la tête et me défais de ton emprise pour venir m’assoir sur le lit de Mila. J’ai pas envie de te faire du mal Silas. J’ai jamais voulu te faire du mal –pas à toi. Mais c’est justement pour ne pas t’en faire que j’ai l’impression que je devrais t’en faire. Seulement voilà, j’y arrive pas. Je relève donc la tête vers toi et te tire par le poignet pour t’obliger à t’assoir. « Assit toi, tu m’étourdis. » J’inspire un coup, fermant les yeux avant de les rouvrir et de te fixer. « Écoute moi bien et ne m’interromps pas. » Je m’assure que tu obtempéreras avant de me lancer. « Ce qu’on vit là Silas, je ne l’ai jamais vécu auparavant. Je n’ai jamais ressenti quoi que ce soit de plus que du désir ou de l’amitié pour quelqu’un auparavant et les malchanceux qui sont tombés amoureux de moi ont rapidement compris que c’était vain. Sauf que voilà, je n’sais pas ce qui ce passe avec toi, ce que tu as fait pour arriver à… à me… merde, j’sais même pas comment l’expliquer. Tout est fade sans toi, ok? J’ai plus envie de rien, toutes mes baises se ressemblent et se mélangent, plus rien ne semble me divertir…. Sauf toi. Et si c’est ça, ressentir quelque chose pour quelqu’un, alors soit, tu n’es pas le seul dans ce merdier. » Je prends une pause, histoire de respirer et de remettre un peu de l’ordre dans mes idées, détournant le regard avant de poursuivre. « Je n’sais pas quoi attendre de toi ni ce que tu devrais attendre de moi en retour. Je ne sais pas comment m’y prendre, comment gérer, par où commencer. Je n’sais pas si on a fait les choses à l’envers ou si on les fait dans l’ordre. Je n’sais pas non plus ce qui devrait se passer après ce soir. Tout ce que je sais, c’est que moi non plus je n’aime pas te savoir avec d’autre, mais que toi aussi, t’en a besoin alors j’peux pas te demander d’arrêter. » Et moi qui me croyais égoïste. Je reporte mon attention sur toi, croisant ton regard. « J’ai la trouille Silas, ok? J’veux plus jamais t’entendre dire que tu veux plus me voir, mais j’veux pas non plus t’entendre dire que t’es misérable à cause de moi. Alors si tu dois vraiment partir, part. J’vais engueuler Mila jusqu’à ce qu’elle ouvre cette porte. Mais si tu veux rester, alors ne me dit plus jamais ce genre de chose, c’est clair? »

Il était désormais temps pour toi de t’asseoir comme Serah venait de te demander. Tu t’étourdissais toi-même, surtout avec les paroles que tu lui avais dites. Jamais tu n’aurais pensé qu’elles franchiraient une nouvelle fois l’embrasure de tes lèvres. Pas avec ce que tu as vécu et pourtant, c’était bien le cas. Elle semblait prête à te parler ou du moins, sentait qu’elle n’avait pas trop le choix, et tu dois avouer que ça te rendait légèrement nerveux. Savoir ce qu’elle penser et ce qu’elle veut, ce n’est pas si facile à entendre, tout compte fait. Lorsqu’elle te demanda d’écouter et de ne surtout pas l’interrompre, tu fis un signe de fermeture éclaire avec tes doigts et ta bouche. Tu allais essayer du moins. Et elle commença. Si au début tout allait pour le mieux, que tu comprends tout ce qu’elle peut te dire, plus ses paroles sortaient de sa bouche et plus tu avais envie de t’enterrer vivant. Peut-être que finalement tu n’étais pas prêt à entendre tout ça. Non, elle ne t’a pas fait de déclaration d’amour, mais elle le disait clair et net qu’elle s’intéressait à toi. Au moins, elle te le dit dans son propre langage à elle. Plus fade sans toi. Pensant qu’elle avait terminer de te dire ce qu’elle pense, tu t’exclamas : « C’est ça s’attacher à quelqu’un. C’est chercher sa présence lorsqu’elle n’est pas là ou encore essayer de capter son regard lorsque d’autres personnes sont présentes. » Du moins, c’est ce qui t’arrivait à toi, c’est ce que tu ressentais, lorsqu’elle n'était pas loin. Tu allais ajouter autre chose, mais elle recommença à parler, alors, tu continuas de l’écouter, bien que ces paroles, t’ont un peu moins fait plaisir. De toute manière, à quoi tu t’attendais d’elle? Elle ne connaît absolument rien, c’est normal qu’elle ne sache pas ce qu’elle veut, et même si ça te fait chier, tu n’avais pas le choix d’accepter. Par contre, tu pouvais lui dire que vous ne faisiez pas du tout les choses dans l’ordre. Personne, en général, commence à baiser ensemble pour finalement apprendre à se connaître et peut-être bâtir quelque chose. Tu n’avais pas prévu que ce que tu pensais d’elle change à se point. Pour toi, au tout début, Serah était une fille comme les autres que tu comptais baiser jusqu’à plus soif et laisser finalement tomber un jour lorsque t’en aurais eu marre. Sauf que les choses ne se sont pas passées comme tu l’aurais souhaité. Si elle savait que ton nombre de conquêtes à diminué… Elle serait moins jalouse, se sentirait moins égoïste, probablement. « C’est bon? J’peux parler là? » Tu attendis de voir si elle avait autre chose à ajouter et lorsqu’elle te donna le feu vert pour que tu prennes la parole à ton tour, tu t’exécutas : « J’dirai plus rien et je vais laisser le temps aller. Si t’es faites pour moi, tu vas revenir me voir. C’est tout. Sauf que pour l’instant, j’en bats les couilles de savoir si t’en as envie ou non. J’ai une de ses envies de t’embrasser et j’vais le faire de ce pas. » Tes mains sur ses hanches, tu l’attiras sur toi. Puis, sans attendre, tu pris son visage au creux de tes mains, les doigts mêlés dans ses cheveux, et l’embrassas. Tu ne rencontras aucune résistance quand tu glissas avec une détermination fiévreuse ta langue dans sa bouche. C’était un baiser pressant, pur et simple. Puis tu reculas légèrement et regardas son visage sous tous les angles. « Le sujet est clos? » Autant s’assurer qu’elle n’avait plus rien à dire, parce que toi ça ne te tentait plus du tout d’en parler. Sérieusement, tu avais bien autre chose en tête.

J’aurais dû savoir que ce serait plus fort que toi, que tu m’interromprais en plein milieu de mon discours. Malgré tout, tes paroles ne me dérangent pas. Enfin, si, un peu, mais beaucoup moins que je ne l’aurais cru. Elles me rassurent d’un sens, me montre que je ne suis pas complètement folle. « C’est ça s’attacher à quelqu’un. C’est chercher sa présence lorsqu’elle n’est pas là ou encore essayer de capter son regard lorsque d’autres personnes sont présentes. » Ça décrivait partiellement ce que je ressentais à ton égard alors j’imagine que c’était un début. Mais ça voulait aussi dire que c’était bel et bien des sentiments que j’éprouvais pour toi et ça, ça me foutait la trouille à un point tel… Je termine donc mon discours, complètement chamboulé par mes propres paroles, surprise d’en avoir dit autant, honteuse de m’être autant ouverte, mais fière à la fois. J’suppose que j’fais un pas vers une nouvelle facette de ma personnalité aujourd’hui, j’en sais rien. « C’est bon? J’peux parler là? » J’avale de travers, appréhendant la suite, mais hoche tout de même la tête. « J’dirai plus rien et je vais laisser le temps aller. Si t’es faites pour moi, tu vas revenir me voir. C’est tout. Sauf que pour l’instant, j’m’en bats les couilles de savoir si t’en as envie ou non. J’ai une de ces envies de t’embrasser et j’vais le faire de ce pas. » Je cligne des yeux, te regarde avec ce petit air de biche les lèvres entre-ouvertes et ne proteste pas lorsque tu m’attrapes par les hanches pour m’assoir sur toi. La vérité, c’est que j’en meurs d’envie moi aussi et que, puisque c’est le seul terrain connu pour nous deux, ça me rassure d’un sens. Une fois de plus, ce baiser me surprends. Empreint d’un désir nouveau et d’une urgence partagée, il est malgré tout très doux et différent. Tes mains encadrent mon visage, tes doigts glissés dans mes cheveux me font frissonner et j’accueille ta langue sans aucune réticence, ouvrant la bouche et mêlant la mienne à cette valse. Je pourrais t’embrasser comme ça toute la nuit Silas, tu l’sais ça? Tu t’arrêtes et je lâche un petit gémissement de protestation alors que tu m’analyse sous toutes mes coutures. « Le sujet est clos? » J’ouvre la bouche pour parler, hésite un moment, humecte finalement mes lèvres du bout de ma langue et viens capturer ta bouche. Ce sont mes mains désormais qui entoure ton visage alors que je te pousse suffisamment fort pour que tu tombes sur le dos dans le lit. Je m’arrête au moment où il percute le matelas. « Sujet clos. » conclus-je avant de presser me lippes contre les tiennes une fois de plus, mes mains caressant distraitement ta peau légèrement rugueuse là où quelques poils semblent avoir été rasé récemment. Je suis la ligne de ta mâchoire du bout des doigts et les glissent finalement dans ton cou, remontant sur ta nuque pour trouver tes cheveux. À l’autre extrémité, mon bassin bouge déjà contre le tient, cherchant à créer suffisamment de désir pour sentir ton érection pousser entre nous. Sujet définitivement clos.

Sincèrement, même si tu n’es pas du tout enchanté d’être enfermé entre quatre murs, tu dois avouer que de l’être avec Serah, cela en a une part de bon. Non, tu n’aurais jamais pensé déballer ton sac et lui révéler tout ce que tu gardais, bien malgré toi, en toi, mais cette discussion avait au moins permis de t’ouvrir les yeux. Vous êtes tout d’eux attiré l’un envers l’autre, mais ne voulez pas réellement l’admettre. Vous ne savez pas ou tout ça vous mènera même si vous êtes égoïste et que vous n’aimez pas que d’autres personnes s’aventurent trop près de l’autre. Et, qui plus est, comme vous êtes tout deux bisexuels, vous devez vous méfier de plus d’un genre. Bref, c’est la merde pour vous. Malgré tout, t’es content puisque le sujet était clos, du moins pour l’instant, jusqu’à ce que tu lui piques une crise de jalousie. Oui, parce que tu es certain que ça arrivera. Pour l’instant, tu pouvais passer à autre chose. Elle avait déjà commencé d’ailleurs, puisque en moins de temps qu’il n’en fut pour que tu réagisses, tu tombas sur le dos, contre le matelas, les lèvres de Serah collées aux tiennes. Pouvant très bien sentir son bassin bouger contre le tien, tu fais ton possible pour ne pas trop réagir, bien que ce n’était pas l’envie qu’il manquait. « C’est mon corps qui t’intéresse avant toute chose. » Après avoir ponctué ta phrase avec un clin d’oeil, tu passas tes mains sous son t-shirt, derrière son dos pour aller dégrafer son soutien-gorge. Tu ne sais pas pourquoi les seins des femmes, peu importe la grosseur t’intéressent autant, mais voir leurs mamelons pointés au travers de leur chandail a toujours eu une très grande emprise sur toi. Or, avec Serah, c’est totalement la même chose. Ça te donne envie de déballer le cadeau. Pourtant, tu ne fis rien. Non, à la place, tu enfouis de nouveau tes mains sous son t-shirt, mais cette fois-ci vers le devant t’amusant avec ses pointes et bien malgré ça, ce geste, additionner à ses mouvements de bassins, eurent le don de faire grossir ton érection, lui donnant assez de forme pour que tu sois mal à l’aise dans ton jean. « Babe, si tu veux mon corps, tu dois venir le chercher! Il est tout à toi. » Tu la regardas avec envie, mais une pointe de défi dans le regard, pour finalement te mettre à sourire lubriquement, continuant tes mouvements sur la pointe de ses mamelons. Tu as toujours pris les devants avec elle, presque à chaque fois, pour une fois que tu pourrais te faire désirer.