Qu'est-ce qui s'est passé ? Où suis-je ? C'est un cauchemar c'est ça ? Le pire, c'est que j'ai pas de souvenirs de la soirée, de ce qu'il s'est passé, du pourquoi je suis en robe, etc. J'essaye de me souvenir mais j'y arrive pas. J'ouvre grand les yeux, les cligne à plusieurs reprises et je passe ma main sur mon crâne, quel mal de crâne. J'ai mal au dos aussi. Et... le bébé. Je panique, je pose ma main sur mon ventre et les larmes me montent aux yeux. «  Où sommes-nous ? » d'habitude je suis une dure à cuire et rien me fait peur mais savoir que je suis enceinte et coincée ici, ça me rassure pas du tout. Non, je me sens pas très bien, je suis toute pâle, alors je m'adosse contre cette paroi en regardant vaguement le spectacle des autres qui s'énervent. Parfois, faut juste attendre et la fermer.

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

«  Qu'est-ce que t'en sais au juste ? T'a pas l'air très perturbé parce qui se passe ! » Ce mec là (Nate) avant raison, j'avais aucune idées de ce qu'on faisait ici, de qui nous y avait enfermé, de ce qu'on allait nous faire ou encore de pourquoi nous ? Mais j'étais calme, comme toujours. J'en sais rien, mais y'a des lits et c'est plutôt sympa d'avoir pensé à notre confort !  Si c'était des grands méchants qui nous avaient enfermé ici, ils étaient plutôt gentils de nous avoir mis des lits. Si on est coincé ici longtemps, j'ai pas spécialement envie de me "perturber" pendant des heures. Je préfère rester calme et attendre ...  Je m'imaginais pas rester coincer ici pendant des jours et angoisser aussi longtemps, d'autant plus que ce n'était vraiment pas dans ma nature. Les gens commençaient à se réveiller petit à petit, et ils commençaient à paniquer. Je rangeais alors ma clope. J'étais un connard mais quand même, il y avait pas de fenêtre alors je n'allais pas enfumer tout le monde ... Même si le fait de ne pas pouvoir fumer aller finir par me faire péter un câble.

@Nate McLaren

Le mec à la clope ( Douglas) était perspicace, effectivement s’il avait des lits, c’est qu’ils étaient là pour un moment. Quand au reste, Nate ne comprenait pas la réaction qu’ils avaient tous. «  Qu’est-ce qui te fait croire qu’on est coincé ici ? T'a essayer d'ouvrir la porte ? » Le McLaren venait juste de se réveiller, il ne savait pas ce que les autres avaient tenté durant son sommeil, mais ce que lui voyait c’est qu’ils étaient dans une grande pièce, qu’il se rappelait pas de comment ils avaient atterrit là, mais rien ne laissait penser qu’ils étaient enfermé. Pourquoi les autres agissaient comme s’ils avaient la réponse à toutes leurs questions ? C’est vrai, Maverick balançait qu’ils étaient ici à cause de ce qu’ils avaient bu, comme si c’était évident. Janessa sous entendait qu’un psychopathe les avaient emmené. C’était quoi le trip au juste ? Pourquoi il était le seul à essayer d’ouvrir la porte et à essayer de sortir ou même à essayer de comprendre ?! «  Et les gars, il se passe quoi là ? C’est une caméra caché ? C’est une farce ?  Faut se remuer ! » Non vraiment, Nate avait du mal à comprendre la réaction en mode «  en va tous mourir » ou «  on va attendre. » . Ce que voulait Nate s’était comprendre. Même avec l’aide de Maverick la porte resta close. Il poussa un soupir et alla s’assoir à côté de la demoiselle qui ne connaissait personne ( Ash) . Il lui adressa un sourire. «  Tu t’appelle comment ? »

Tu dégourdis tes doigts ankylosé, tout en tentant de te souvenir de la soirée d'hier soir. Toi qui ne souhaitais pas y aller, tu aurais mieux fait de t'écouter pour une fois. Tu te concentres pour vaincre ce trou noir qui t'empêche de mettre des images sur les évènements passés. T'entends les autres entamer des conversations sans queue ni tête, mais tu préfères rester dans ta bulle. Tu n'as jamais été de ceux qui étaient facilement à l'aise en communauté. Mais une voix familière te sort de ta léthargie, ton regard se lève vers cette personne que tu connaissais si bien. Marin se tient devant toi sourire aux lèvres comme s'il venait juste te voir après un cours .. Marin est là. Si il est ici, alors Anja n'est pas loin .. Anja elle était avec toi hier soi comme d'habitude. « Marin ! » lances-tu soudainement. Tu peines à te relever, tes jambes sont si lourdes qu'elles ne demandent qu'à céder sous ton poids. Mais tu t'accroches au bras de l'eliot. « Elle est où Anja ? Elle était avec nous hier soir hein ? Pourquoi elle est pas là ? » Tu perds pieds, tu paniques et les larmes te montent aux yeux. Tu n'es rien sans elle et si elle est aussi prise au piège, tu jures de tuer le premier qui la touche. Tu ne fais même pas attention ce gars (Nate) qui semble quémander ton aide. Tu n'as pas une super-héroïne, ta force se résume à pouvoir ouvrir un bocal de temps en temps quand tu fais la cuisine rien de plus. Et puis, tu te doutes que les personnes qui vous ont enfermés ici, ne vont pas vous faciliter la tâche. « C'est quoi ce bordel ! » Tu passes une main tremblante dans tes cheveux, tu n'arrives plus vraiment à aligner une pensée correcte.

Doucement, ça se tasse. Les soubresauts de mon estomac se calment,
et je recommence à mieux respirer. Le gout âcre dans ma bouche me fait grimacer,
et trés vite, j'éloigne la "poubelle" de mon nez, posant une planche que je trouve sur le sol dessus, pour empêcher l'odeur d'emplir cet ... endroit.
Ou est ce que je suis exactement? Mon cerveau encore embrumé, n'arrives pas à complètement traiter les informations. Des gens qui parlent de boisson, d'autres de devoir attendre , la voix d'un mec qui me demande si ça va, et à qui je réponds en levant un pouce. Plein de voix parlent en même temps, sans que je comprenne ou que je fasse attention au sens de leurs paroles.
Ce que je vois, quand mes yeux passent sur la pièce, dans laquelle je me suis réveillé, est tout simplement déroutant. Plusieurs personnes, sur des matelas, par terre, prés de la porte, de la bouffe, aucune fenêtre... merde c'est glauque.
Bon c'est pas tout mais, Où est ce que je suis?

Me ressayant sur le matelas sous moi, j'attends que les murs arrêtent de bouger complètement avant de me relever, pour atteindre la porte que deux hommes essayaient d'ouvrir. Pourquoi ça prends aussi longtemps je comprends pas ?
Apparement c'est une caméra caché, ou quelque chose y ressemblant, moi j'ai pas envie de jouer. Arrivant devant la porte, j'essaie moi même de l'ouvrir, juste au cas ou les autres n'auraient pas bien fait leurs boulot. Même si une poignée n'est pas dure à enclencher... Et ça marche pas.
Alors je me met à taper sur la porte "EEEHHHHH OOOOOHHH " hurlais je [color=#bab005]"OUVREZ NOUSSSSS !!!! "continuais je à hurler en tapant du plat de la main, sur le bois "ON JOUE PLUS OUVREZ NOUUUUUSSSSS" continuais je " EEHHHHHH"

Ma tête me tournait par moment ou plutôt, le monde, l'espace dans lequel nous étions confinés me semblait semblable à un carrousel, tournant par moment alors que je n'avais absolument pas pris de ticket. Nous étions à bord pourtant d'une véritable merde, et plus les gens autour de moi s'inquiétait, criait, plus l'angoisse sans le vouloir commençait à monter. Ne peuvent-ils pas se la fermer sans rire ? Le calme olympien que je ressentais s'était évaporé malgré tout, je tentais de garder un air impassible, de ne pas montrer cette peur qui se tapissait tranquillement dans un coin de mon esprit. Prêt à bondir pour me manger tout entier. J'avais appris depuis ma tendre jeunesse à faire face aux désagréments de la vie en gardant le sourire. Tout le monde se fou bien de votre état d'esprit actuel dans la haute société, ce ne sont que des apparences. Et même dans ce cas de figure, je gardais cette fichue habitude. Tout ce qui comptait sur le moment c'était Noora. Et sa présence. D'un côté c'était assez rassurant. J'aperçois aussi Willa dans un coin, et je percute, elle est enceinte, non ? Je me promets d'aller la voir un instant tout à l'heure, parce que mine de rien, elle portait la vie, et je savais au combien son stresse pourrait se répercuter sur le gosse. Bizarrement, même si j'avais choisis la psychologie par dépit, les cours restaient, et les mettre en application n'était pas une mauvaise idée. La mather, elle, tente de se lever, se raccrochant à moi. Putain. Déjà que je me sentais comme un veau venant de naître, que je ne tenais pas debout, nous risquions réellement de tomber à la renverse. Mais je tiens bon. « Ouais Anja était avec nous.. » Mais plus maintenant visiblement. « Je sais pas.. je comprends que dalle. Mais ça sent pas bon.. T'arrives à marcher ? » demandais-je. « Mal quelque part ? Physiquement ? » Je voulais connaître l'étendue de ses blessures, si je devais réellement m'inquiéter ou non.


@Willa M. Cavendish @Noora Mohn