Une manifestation aux portes de l'Eliot House ? Il n'y avait que la présidente Mather pour avoir une telle idée géniale. Pour Bambi qui la connaissait bien, cela l'amusait au delà des mots, et c'était pourquoi s'y rendre lui paraissait logique et tentant en même temps. Armée de son petit bedon de grossesse de près de cinq mois, elle avait tagué un t-shirt blanc à manches longues "ça va plus chez les bleus", mais également pris une pancarte pour ponctuer les propos déjà présents sur son fameux t-shirt. Ainsi, elle était parée pour rejoindre l'assemblée verte se trouvant d'ors et déjà présente. La sicilienne reconnut sans peine Alan, un pote étudiant en médecine comme elle et avec qui elle était clown pour enfants malades dans un centre spécialisés. Hey chou ! s'exclama-t-elle en le rejoignant. Tu crois que je suis suffisamment parée pour la manif ?

J’avais eu vent de l’assemblée que la Mather allait tenir devant les portes de l’Eliot House, la soi-disant élite, l’élite de pacotille oui ! Je prends un débardeur blanc, et je tague sur le devant au marqueur rouge : Rien ne va plus chez la bleusaille ! et au dos bien entendu je note au marqueur vert : Mather, Matherus, Matheras. C’était simple, soft et efficace. Je ne voyais pas l’utilité de faire une telle manifestation, mais sa pourrait être amusant. Je me lance à travers le campus avec mon blouson en cuir noir. Je portais en plus de ce débardeur blanc, un jean noir et des bottines noires. Je vois rapidement le bâtiment devant moi et une poignée de Mather déjà présents, c’elle que je remarque en premier c’est Bambi, ma bizutrice, je vais à sa rencontre.  « Bambi, je suis contente de te voir. » Je remarque son petit bidon, et je fronce les sourcils « Si l’un de ces bleue te touche, je le dégomme ! » J’avais toujours eu ce côté protecteur envers les gens que j’apprécie, et encore plus envers Louison qui est elle aussi enceinte, donc forcément, ma bizutrice et enceinte, non c’est claire personne ne pourrait toucher Bambi sans que je rentre dans une colère folle. Je lance un regard sur la bâtisse Eliot, elle me donne la gerbe cet infrastructure. « Bon on fais quoi ? » Demandais-je à la merveilleuse Bambi.

Avec la colocataire Scarlett, nous avions pris soin de bien tout préparer pour qu'il n'y ai pas de couac venant faire tout capoter et nous nous étions répartis les membres Mathers à prévenir dans l'espoir que ceux-ci répondent à l'appel. Bambi, ma camarade de clownerie à l’hôpital pour enfant, fut une des premières à venir à ma rencontre, vêtue d'un t-shirt recouvrant son petit bidon bien rond et prônant la déchéance des Eliots ainsi qu'une pancarte dans le même ton. " C'est parfait Bambi ! Par contre si ça dégénère un peu trop, tu dégage de là ! Faudrait pas que le petit monstre à venir soit blessé...". Il ne manquerait plus que ça, avoir une telle chose sur la conscience... J'accrochais un pins que j'avais confectionnais sur son haut, affichant le logo Mather surplombant celui des Eliots, tout comme je l'avais fait sur mon t-shirt. Une énième provocation qui réussira surement à énerver les bleuets. Les Mathers commençaient à arriver, les hostilités débuteront sous peu.

Malgré la petite foule qui commençait à s’amonceler autour d'elle, Bambi aurait pu reconnaître la voix de Mila entre mille. Elle se tourna vers sa bizut avec un grand sourire ravi, qui se transforma bientôt en éclat de rire face à cet élan protecteur dont elle faisait preuve envers elle. T'inquiètes princesse, si quelqu'un t'approche, je le dégomme aussi ! fit-elle sur un ton plaisantin, mais avec fond de sérieux tout de même. La sicilienne considérait cette adorable brunette comme la petite sœur qu'elle n'avait jamais eue, et il n'était pas question qu'un bleu pose ses sales pattes sur elle, au pire, la menace de quelque manière que ce soit. Perso j'ai prévu des bombinettes de peinture... verte bien sûr répondit-elle à la question de sa bizut adorée, en affichant un sourire narquois, ayant hâte d'en découdre, même si Alan, son autre pote vert partait du principe que si cela devait dégénérer, il lui faudrait dégager. T'en fais pas chou, je ferais trèèèès attention... ceci dit, petit scoop : ce sont deux petits monstres ajouta-t-elle avec un petit clin d’œil. J'espère que toute la Mather va venir en monde à foooond là !

Du bruit, du monde, pourquoi tant de haine ? Tu veux juste rentrer pour boire un verre. Te poser, rien faire d'autres. Et bien sur Hadès est sur la banquette arrière avec toi et vous vous marrez. Quel idiot quand il s'y met. Mais cela te fait plaisir de rire. Ana ne t'a toujours pas envoyé de message et même si tu as donné ton téléphone à Hadès, tu te sens con sans. Ouais, les joies de la nouvelle technologie. Tu soupires doucement quand ton chauffeur parle Il y a du monde sur la route monsieur, nous allons mettre plus de temps que prévu .. Tu fronces les sourcils avant de soupirer. Tiens des gens. Devant la EH. Tu fronces encore plus les sourcils avant de soupirer Evitez de les écraser, j'aimerais éviter un procès avec leur famille parce qu'ils faisaient les trottoirs.. . Mais la voiture s'arrête devant l'allier de la EH. Et ton chauffeur sort pour t'ouvrir la porte. Un parfait Eliot. Tu quittes ton siège, regardant les gens autour de toi, tout en fermant ta veste et tu soupires Tiens la Mather House, ça fait un bail. Petit signe de main, tu salues la foule avant de te tourner vers Hades C'est comme ça que tu fais chez toi non ? Tu rigoles alors que tu décides de lui prendre son téléphone et tu te mets dos à la foule pour prendre une photo avec ton meilleur ami et tu lui ajoutes. Tu pourras dire qu'on est encore plus populaire avec cette photo. Mais voilà, tu congédies ton chauffeur avant de commencer à marcher vers la EH bien que tu te tournes vers la foule, toujours en les saluant Désolé, je ne signe pas d'autographe, je vous aime aussi .. Bisous mes fans  tu te tournes vers Hadès en rigolant.

@A. Hades De Belgique-S.

Une réunion de Mather ! Quoi de mieux pour ramener mon petit cul de fouine et voir, mais surtout écouter les atrocités que ces idiots de fêtards allaient dire sur la confrérie que je convoitais. Il était midi, et au lieu de rejoindre Jaesun pour manger avec lui comme à mon habitude, j'étais allée chercher un sandwich dans la petite boulangerie sur le campus et je marchais en direction de la maison des bleus qui était assaillie par une armée de pseudo rebelles. Midi.... ils étaient bien mignons ces bouffons mais c'était surtout l'heure à laquelle nous étions tous à manger un bon repas bien savoureux et non à écouter leur brailleries débiles. Je m'étais postée dans un coin tranquille, près de là et je regardais les quelques minables venus pourrir notre journée. Noah était de sortie et pour un vice président récemment élu, il faisait bien son boulot. Au fond, j'étais fière d'avoir mis une voix pour lui. Un fou-rire sortit un peu trop fort de mes lèvres quand le jeune homme fit un signe de main à la foule puis je m'avança, donnant des coups d'épaule aux Mathers qui étaient dans mon passage. "Dégages !" était sûrement les seuls mots que je sortis avant de rejoindre Noah et Hades. "Dis donc, on à un nouveau fanclub par ici ??"

Je vois Noah qui débarque, et je dégluti, je n’ai pas envie d’être là. Je pose ma main sur le bras de Bambi. « Pas lui. » lui chuchotais-je. Je ne voulais pas qu’elle lui envoie une boule de peinture verte, je soupire fort. Noah reste un ami d’enfance et je suis mitigé entre être fidèle à mon ami d’enfance ou alors être fidèle à ma confrérie. Je suis un peu dans mes pensées, et soudain une nana sortie de nulle part me bouscule avec son coude et je la vois se pavané en rejoignant Noah. Non mais pour qui elle se prend-elle. J’empoigne un ballon rempli de peinture verte que Bambi avait apporter. En plus elle avait dit dégage. Je m’approche rapidement de la bleu (Jinny) lui chope les cheveux presque à la racine et tire sa tronche en arrière, je lui éclate le ballon sur le visage, « Ce n’est pas la politesse qui t’étouffera toi ! » Je fronce les sourcils puis je lui relâche ses cheveux et la pousse dans la foule Mather. Je me retrouve à côté de Noah et Hadès. Je suis sanguine comme fille et je fonce sans réfléchir. « Salut. » lâchais-je à Noah en fourrant mes mains dans mes poches, je retourne gentiment au prèt de Bambi. « Tu as vu cette putain de connasse là, si elle revient à la charge, je te jure que je lui couple ses putains de cheveux ! » Je lui renvois un regard glaciale au passage à cette fille (Jinny)

Je n'avais pas envie d'y aller. J'allais être regardé comme un animal et mon italien de petit ami, qui me faisait la gueule, allait à tous les coups faire un truc stupide. Je soupire et pourtant, mes pieds suivent les autres. Fallait pas compter sur moi pour faire une pancarte ou quoi, j'avais simplement enfilé mon bomber vert avec écrit Mather, Matherus, Matheras dans le dos. De toute façon, je me sentais pas à ma place dans cet affrontement. Même si pour le moment, aucun vert ne m'avait reproché quoi que ce soit, je m'attendais à des remarques de tous les côtés. D'aillaurs, en arrivant sur les liens, je remarquais mon petit ami Noah, mais je déviais le regard pour marcher en direction de Bambi, l'une de mes meilleures amies. « Comment vont les monstres ? » que je lui demande, un large sourire aux lèvres avant de l'encercler de mes bras pour lui faire un câlin.

@Bambi C. Corleonesi @Noah M. Ferrari

Dans la voiture, il rigole, loin d'être glacial et fermé, ils plaisantent, parlent de tout, il tente surtout de lui changer les idées, vu qu'il s'est pris la tête avec Anna, sa mather. Bien entendu, il compte envoyer le fameux message à Anastasia, mais pas maintenant. Surtout que la voiture de Noah finit stoppé dans sa course par une foule trop grande. Par une habitude des paparazzies et de leur connerie, son premier reflexe au belge, c'est de réajuster sa veste de costume et de poser ses lunettes de soleil sur le nez, levant les yeux au ciel Écrase les, on dira que c'était de la légitime défense. la voiture finit garé et Noah sort en premier, suivit par DBS, et ouais, les mathers, une bande d'animaux tout droit sortie du Zoo, des animaux inoffensif, type singe et lama, mais maintenant, les fauves sont dans la place. Et peu importe qui le touche, Agathe l'acceptera pas, Eliot ou pas. Noah s'amuse de la situation, salut les gens, prend un selfie, s'amuse de la situation quand DBS est froid et fermé au milieu de la foule. J'sais pas si j'ai envie d'être populaire dans ces conditions. des toxico derrière ... Il y a que quelques uns d'entre eux qui valent le détour. Mais Noah qui fait le con le pousse à se dérider un peu Tu crois qu'ils sont là pour admirer les rois ? roi du monde j'entends. Parce qu'ils le seront tôt ou tard. Une pauvre bleue se fait agresser par une femelle orang outan en colère, peinture et tout le reste. Ces mather ne connaissent que la violence en réponse, une nouvelle preuve que la plupart ont un cerveau égal à une noix. Elle se poste près de Noah et Hades, le belge lève les yeux au ciel agacé et continue d'avancer avec Noah, attrapant la bizut bleue au passage Avances et laisse les faire leur cirque. sans encombre, il rejoint la porte d'entrée de la eliot house Allez, ça suffit, disperser vous. On vous organisera une séance d'autographe et un meet up plus tard. qu'il reprend avec tout le dédain dans sa voix. Il ouvre la porte pour entrer dans la maison. De toutes façons, ils vont finir par partir, faut les laisser se ridiculiser.