J’étais accrochée au bras de Brent quand la lumière s’alluma et c’est quand il tapota ma main que je compris que je ne l’avais toujours pas lâché. « Désolé, je déteste l’obscurité la plus totale. » le noir complet avait toujours une tendance à me faire paniquer. Je finissais enfin par lui lâcher son bras pour regarder et commencer l’exploration de ce lieu. Les garçons s’étaient rapprochée dans un premier temps de l’orgue, nous offrant un magnifique témoignage, qui, je devais l’avouer, ne m’aider clairement pas. « Mouai… Je pense qu’on va avoir besoin de plus de chose que cela. Ça vous parle vous ? » demandais-je à tout le monde. Ayant eu du coup un premier indice, je m’approchais moi aussi d’un objet de la pièce. Une statue. Je la trouvais plutôt originale, et je ne savais pas pourquoi, on aurait dit une pièce rapportée au lieu. M’approchant, et touchant un peu, je déclenchais quelque chose.

Je souriais, un peu rougissante quand je me rendais compte que même une fois la lumière allumée, j’avais gardais ma main sur son bras, absorbée par ma peur. En m’excusant, j’appréciais grandement la réponse de Brent, je trouvais cela très gentleman de sa part. Je comprenais maintenant pourquoi il était ami avec Nate, ils semblaient se ressembler sur certains points. Puis on reprenait les recherches tous chacun d’un côte. Après les recherches de Nate et le parchemin qui ne semblaient parler à personne, c’était à Brent de trouver chercher du côté de l’orgue. Enfin, je ne savais pas ce qu’il allait trouver à jouer sur le piano géant, me faisant sursauter dès qu’il appuyait sur une touche. Pour finir par me laisser mourir de rire quand on y voyait l’application qu’il y mettait, et le son qui en sortait. C’était inqualifiable, mes oreilles étaient presque en train de saigner, mais c’était très drôle. Mais je n’avais pas encore tout vu, la chaise craquait sous les fesses de Brent, se retrouvant à terre, avec le regard en panique. Mon rire se stoppa net alors que j’allais aller vers lui, m’assurant qu’il ne s’était pas fait mal. Le Dunster se redressait avant que je n’arrive à lui. « Tu ne t’es pas fait mal au moins ? ». m’inquiétais-je tout de même un peu. Les efforts n’étaient pas en vain, Brent nous avait fait gagner des mots pour en savoir plus sur la phrase pour sortir, ou alors c’était la statue que je venais de toucher. « Maison de clown, c’est rien de le dire. » rigolais-je en me remémorant les dernières minutes. « On avance tout doucement, on va finir par trouver. » remotivant les troupes, je reprenais de mon côté les recherches. Mine de rien, le temps défilait tout de même. Personne n’était encore allé vers la cheminée. Je passais mes mains à l’intérieur, tâtant chaque fausse brique, espérant trouver un interrupteur, ou du moins déclencher un mécanisme. Oui j’avais sûrement regardé un peu trop de film.

Je vois mon ami qui passe à travers de la chaise pour arriver les fesses par terre sur le sol. Je ris un peu et je l’aide à se relever tranquillement, je lui demande : « Ça va, pas trop mal aux fesses. » Je me demande bien ce que l’on peut faire pour avancer dans notre jeu, j’ai comme la sensation que l’on ne va pas réussir à avancer. Je réfléchis un peu, plus, je tente de voir ce que les indices peuvent nous donner, mais il y a une petite chose que je ne comprends pas : pourquoi est-ce que j’ai encore le sentiment que l’on va se faire enfermer une nouvelle fois. Je ne suis pas très optimiste pour une fois, je ressens les choses différemment ce qui me perturbe pas mal à vrai dire. Je réalise aussi que je ne tente pas tellement non plus de rester calme, je ne voudrais pas faire une crise de panique en plein jeu….

Décidément, tout ne tournait plus rond dans cette pièce. Je me tournais vers Honey, et bien que Brent ait déjà pris les devants pour lui demander si ça allait, je restais aux côtés de la jeune femme. Elle semblait livide, peut-être était-elle claustrophobe. « T’inquiète pas ça va aller, on va sortir d’ici dans tous cas, même si on ne trouve pas la réponse à la fin du chrono’. » En bonne joueuse, j’avais déjà eu l’occasion de faire des escapes game, il n’y avait rien à craindre.

Concentrée sur la statue suite à cela, je ne remarquais pas un seul instant ce que mes autres compères étaient en train de faire. Brent nous appelait tous. Je pensais qu’il avait enfin trouver des mots clés. Sauf que … Brent, elu clown de l’année. Il venait de nous offrir un dessin de toute beauté. Enfin, digne d’un enfant de maternelle. « Et c’est sensée être… » dis-je avec un sourire au bord des lèvres. J’avais peur qu’il prenne un nouveau fou rire par de la moquerie, mais c’était tellement drôle. Alors quand Brent expliqua son œuvre d’art, je laissais clairement exprimer mon rire. « Pauvre Paris, il a pris cher le pauvre. Et je ne parle même pas du nain. » J’avais grand à arrêter de rire. « Oh tu sais, je suis sûr que les lowell vont reconnaitre ton art tu sais, il leur faut juste une démo. » J’imaginais déjà la scène. Brent se ferait virer à coup de bien de la maison violette.

Trêve de plaisanterie, de nouveaux indices se libéraient de la statue. Je les lisais à voix haute. « Notre, Rose, Dangereux et Numéro. »[/color] et bien avec cela, on n’était pas réellement sortie de la pièce. Je récapitulais pour tous les membres de l’équipe. « Donc en tout on a les mots : et, chassez, règle et méfiez. Plus un témoignage qui parle de parfum de rose et de souvenir. » Tous ça se mélanger dans ma tête, j’avouais que je peinais à faire une phrase correct dans ma tête. Il manquait encore beaucoup de mots, du moins, je le pensais. « Régle numéro quelque chose, méfiez-vous des trucs dangereux et chassez notre je ne sais pas quoi. Bon d’accord, on a fait mieux comme phrase. Cherchons encore. » Je passais ma main dans mes cheveux, signe de nervosité. « On s’attaque à quoi maintenant ? » Je regardais un peu tous les objets de la pièce, il ne restait plus qu’à savoir quel serait le suivant.

Nate était discret, sans doute parce qu’il ne voulait pas faire d’ombre à Brent. Son meilleur ami semblait au meilleur de sa forme, enchainant les connerie et le McLaren était un peu largué par le jeu. Honey aussi semblait suivre docilement Erin et Brent qui semblait à fond. Dommage qu’il n’y a pas de cafetière car Nate lui aurait volontiers balancé un «  et si on aller un café pendant qu’on les laisse se débrouillé ? » Oui parce que clairement pour lui, si Brent était aussi joyeux c’était à cause d’un mot qui tenait en quatre lettres : Erin ! Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure qu’il essayait de l’impressionner. Ces deux là s’entendait à merveille et hors de question de lui enlever l’idée qu’ils feraient un jolie couple. Quand Brent montra son… chef d’œuvre et le présenta comme Paris, Nate se mit lui aussi à rire. «  J’suis d’accord avec Erin. C’est du grand art. » dit-il en riant à gorge déployer. Le jeu progresser et Nate avait toujours du mal. «  La marmite ? »