Le jeune homme semblait pleins de questionnement et de doute concernant le bizutage et si je comprenais, en tant que référant, je ne pouvais pas le laisser se démotiver. Je fus étonné de ces explications concernant le déguisement mais un peu moins quand il évoqua la vie Amish, c'était donc fort compréhensible mais à mes yeux aucune solution miracle, juste le mental et l'envie. Je souriais donc et alors que je regardais la carte du café, je poursuivais : écoute, il n' y a aucune solution miracle, l'envie aide et fait tout pour toi normalement... je le vois ainsi ! Dis toi sinon que tu n'es en rien ridicule, c'est tout, que tu joues un rôle comme au théâtre ... Je ris doucement alors qu'il m'annonce m'offrir ma consommation. Ainsi, après un sourire échangé, nous commandons et le temps que le serveur ramène nos boissons, je poursuis : Et la natation, où en es tu donc ? Je vois le serveur arrivait et dès que j'ai ma boisson, je lève la tasse comme pour trinquer avant de déguster.

Souriant, je l'écoutais découvrir peu à peu ce qu'il était bon de faire pour devenir un brave winthrop et si sa motivation n'était pas certaine, tout allait mieux à présent. Oui, il saisissait l'occasion avec mes conseils comprenant mieux comment s'en sortir sans honte et indemne avec tout ces gages. Oui, exactement ! tu vois rien de plus dur dis toi " je suis un personnage" dis-je en accentuant bien et l'imitant. Je lui fis un sourire en coin alors qu'il s'empressait de me narrer ses nouveaux exploits. Je montrais ma joie et a quel point, j'étais épaté de ces nouveaux exploits en natation. Quelques instants après, je reprenais : Tu accepteras donc quitte à sacrifier tes études ? Je me questionnais car l'avenir de mes poussins, petits frères étaient toujours très importants. Je passais une main dans mes cheveux nerveusement et reprit, lassé qu'on ne pige pas mon poste : je ne donne pas de cours, je suis assistant donc je fais ce que le professeur à la flemme de faire si tu veux... en tout cas, je n'ai jamais eu à le remplacer pour le moment ! mais j'aime bien... j'ai le temps pour le reste ! Je souriais.

Je trouvais toujours étrange qu'on se fie totalement à moi et mes conseils : je venais de tellement loin donc connaissant toute ma vie, mes conneries, je me sentais pas modèle pourtant on n'arrivait à me persauder du contraire et c'était fou ! Le jeune homme m'expliqua ses souhaits et ce qu'il voulait faire de ses années, à présent, lier au Winthrop. Je souriais et montrais ma validation totale de ses envies. Je reprenais donc, fier : c'est bien, fais tes choix et organise toi, on ne sera jamais loin pour te remettre sur le bon chemin t'inquiète ... dis-je en accompagnant mes paroles d'un petit clin d’œil amical. Le jeune homme fut très vite sorti de la conversation en voyant ma lassitude sur la confusion vis à vis de mon poste mais je comprenais que c'était n'importe quoi ma réaction alors je ne dis plus rien et me contentais de me concentrer sur ses questionnements pourtant le suivant fut bien personnel. Je fis une moue étonnée : Bien... tu poses de drole de question à ton référant toi ? Je riais car évidemment, avant cela, j'avais été juste un étudiant plus vieux qu'eux alors je comptais, bien sur, répondre sans trop rien dire. Je suis célibataire mais c'est compliqué aussi voilà tout ! Je lui fis un petit sourire avant de reprendre, malin ; Et toi ? alors dans ton planning surchargé toi t'occuper d'une poulette ? Je ris.

Forcément, il était pleins de questionnement. Il n'est pas rare que la curiosité soit attisée par des phrases comme "un couple compliqué", des choses étranges, des "c'est compliqué". Soucieux, je ne reprend que quelques instants, droit ; oh je n'aime pas trop en discuter vois-tu.. c'est compliqué, c'est tout ! Dis-je presque trop froid mais pas spécialement dans le but de me montrer méchant. Bien sur, dans sa confidence, le jeune Amish poursuit sans honte. J'apprécie sa confiance mais cela ne me fait pas culpabilisé de rien lui dire. Je cherche dans son regard si il m'en veut mais rien,il est tout heureux de m'expliquer sa vie avec sa copine et ce qui me rend le sourire, c'est ce qu'il m'avoue ; c'est une des premières femmes qu'il a rencontré et au vue de sa culture, je suis touché. Dans un hochement de tete, je reprend ; C'est surement le véritable amour alors... je l'espère pour toi mais en tant que protecteur, je me permet de te demander de toujours de te demander si ce n'est pas justement par peur, parce qu'elle fut la première que tu as vu que tu crois l'aimer, je ne veux pas que par la suite tu sois déçu ! Je souris montrant que c'est uniquement de la bienveillance.

Oui, je ne pouvais pas me montrer totalement réjouit de ce qu'il me disait car de nature pessimiste, je voulais le prévenir. Mieux vaut prévenir que guérir. Là, le blonde aux épaules larges débuta son explication concernant sa vie amoureuse et je l'écoutais tout en me délectant de ma boisson chaude. Bien, tu verras bien. dis-je sérieux alors qu'il terminait ses explications. J'appréciais son optimisme et savoir qu'avec sa copine, ils étaient complémentaires. Cela me tira un sourire car c'était assez similaire avec ma belle Jane. Souriant, je reprenais : rien n'est jamais toujours facile de toute manière mais je te souhaite donc que ça dure ! Vous avez des projets ensembles alors ? Demandais-je joyeux et curieux d'informations sur mon petit protégé.