Tu étais heureux en compagnie de Rain et tu ne voulais surtout pas gâcher ce moment unique… Tu appréciais énormément le goût de ses lèvres, sa douceur si pure, sa peau qui t’ensorcelait et son parfum enivrant te faisait monter un désir si profond que tu te demandais si tu allais tenir une minute de plus… Tu te délectais des petits gémissements de la jeune femme alors que tu lui donnais des baisers dans le cou, et alors que tu revenais l’embrasser passionnément, tu avais finalement demandé ce que tu désirais le plus. Cela eut pour effet de la ramener à la réalité, puisqu’elle s’était mise à rire légèrement avant de te dire qu’il fallait peut-être que vous mangiez avant de penser à autre… Tu ne pus t’empêcher de sourire à ses paroles… En effet, pas de sexe avec le ventre vide ! Tu comprenais parfaitement les raisons pour lesquelles elle était en train de calmer vos ardeurs, puisque tout compte fait, vous alliez bien trop vite en besogne. « Tu as raison… Faisons comme on a dit ! Tu t’occupes des rafraîchissements et moi du diner. Allons donc à la cuisine » souris-tu tendrement avant de lui voler un dernier baiser, puis tu la laissas se relever et une fois que tu te retrouvas sur tes jambes, tu lui pris la main pour la mener jusqu’à la cuisine de ton appartement. Quand tu y penses, ton appartement pouvait presque être une maison tellement il était grand et comportait plusieurs pièces… Au prix où tu payais, tu voulais le meilleur appartement possible. A la base tu n’aimais pas le luxe mais là tu n’avais pas le choix… C’était le meilleur endroit pour tout ce que tu avais besoin de faire. Au passage, tu récupérais le matériel pour faire vos cocktails et tu emmenas le tout dans la cuisine. « Est-ce que tu as déjà goûté du bœuf bourguignon ? Parce que je voulais faire des plats typiquement français… » dis-tu tout en te tournant vers elle, tout en espérant qu’elle aimerait ta cuisine.

Est-ce que tu étais déçu qu’elle t’ait demandé d’arrêter pour que vous puissiez préparer à diner, parce qu’à la base, c’était pour ça que tu l’avais invitée ? Eh bien pour être tout à fait honnête, tu ne l’étais qu’un petit peu parce que tu aurais tant voulu goûter réellement à tout son corps. Sauf qu’il était vraiment beaucoup trop tôt et vous alliez bien trop vite en besogne donc le meilleur moyen était de calmer le jeu. Tu lui avais proposée de vous rendre jusqu’à la cuisine où vous serez bien plus à l’aise pendant que vous alliez vous affairer pour vos tâches respectives. « Oui du bœuf bourguignon… Tu verras c’est un plat succulent » dis-tu dans ta langue natale puisqu’en entendant ton accent lorsque tu l’avais dit la première fois, elle voulait l’entendre à nouveau. Elle posa même ses mains sur tes épaules alors qu’elle te demandait de continuer à lui parler en français. En inspirant profondément, tu ouvris la bouche pour reprendre la parole en français : « Tu es une femme très belle. Tes yeux m’ensorcèlent tandis que tes lèvres m’emprisonnent et ton parfum m’enivre délicieusement. Je suis heureux d’avoir pu faire ta connaissance Rain Wilkins ». En fin de compte, tu venais également de lui avouer tout ce que tu ressentais pour le moment à l’égard de ta future amante. Tu tenais à lui offrir des compliments dignes de ce nom.

Alors que vous vous trouviez dans la cuisine pour préparer respectivement le repas et les rafraîchissements, tu lui avais demandé si elle avait déjà goûté à du bœuf bourguignon, usant de ton accent français pour parler de ce plat typiquement français et si délicieux lorsqu’il était bien préparé. Rain semblait avoir aimé t’entendre le dire, puisqu’elle le répétait avec son petit accent américain si mignon que cela te faisait sourire. Et encore plus lorsqu’elle te demanda de lui parler en français. Du coup, tu t’étais rapproché d’elle afin de lui dire dans ta langue natale, qu’elle était très belle… Quand tu terminas ton petit laïus qui servait de compliments, elle s’était mise à rire pare qu’elle n’avait pas compris, ce qui te semblait normal vu qu’elle ne parlait pas français… « Oui je te trouve très belle » répondis-tu en anglais, ton accent français était assez léger en plus. Tu souris lorsqu’elle te remercia en français pour ton compliment. Elle vint t’embrasser avant d’annoncer qu’elle te laissait t’occuper de votre diner pendant qu’elle préparait ses Caipi de Morango… « Tu me mets l’eau à la bouche là ! » souris-tu avant de t’affairer pour préparer votre diner. Elle te demanda soudain si tu cuisinais depuis longtemps… A sa demande, tu te mis à réfléchir légèrement parce que tu ne savais pas exactement tu avais commencé. « Je ne devais pas avoir plus de 5 ans quand j’ai commencé à cuisiner… Mes parents nourriciers n’aimaient pas trop ça, du coup je m’en occupais. J’étais très curieux de nature, du coup c’était aussi cette année-là où j’ai touché à mon premier ordinateur. »

Après le petit passage très intime où vous vous étiez embrassés longuement, passionnément, vous vous retrouviez dans ta cuisine pour préparer votre diner ainsi que les boissons qui l’accompagneraient même si avec le bœuf bourguignon, rien ne valait mieux qu’un bon vin rouge français… Un très bon Bordeaux ferait l’affaire ! Pour répondre à sa demande un peu étrange, tu lui avais parlée en français avant de lui avouer que oui tu la trouvais très jolie. Tu retournais par la suite à tes fourneaux… « Ne t’inquiètes pas. » dis-tu simplement alors qu’elle te prévenait. Quelques instants plus tard, elle te demandait depuis quand tu faisais la cuisine. Tu ne mis que quelques secondes de réflexion avant de faire ton aveu… La réaction de la jeune femme te fit sourire et te mit également mal à l’aise par rapport à ce qu’elle disait par la suite… « Mais non, il ne faut pas que tu aies des complexes par rapport à moi. » dis-tu avec les joues légèrement rosies alors qu’elle s’était mise à plaisanter. « A 5 ans, je voulais découvrir le monde… ». Tu te rappelais de comment tu étais à cet âge-là mais tu te rappelais surtout des coups que tu prenais au même âge par le mari de ta famille d’accueil. Elle te tendait ton verre de cocktail une fois qu’il fut prêt, puis en s’asseyant sur le comptoir de la cuisine, elle te demandait si tu en avais eu d’autres parents nourriciers…

« En vérité, j’ai perdu ma mère quand j’ai eu 4 ans et je n’ai jamais connu mon père… Du coup, j’étais désigné Pupille de France mais on m’a envoyé dans une famille d’accueil… Puis une autre à l’âge de huit ans… ». Ta voix n’était pas du tout sereine lorsque tu parlais de ton passé mais tu ne comptais pas te dévoiler encore plus parce que tu ne connaissais pas encore la jeune femme… Tu bus une bonne lampée de ton cocktail… « Waouh ! C’est très bon ! Merci pour ce cocktail, Rain » souris-tu à la jeune femme avant de lui voler encore un baiser, puis tu reportas ton attention sur le diner, tout en continuant à discuter avec elle. Votre diner cuisait tranquillement et pendant ce temps, tu allas rapidement installer le couvert, préparant tout minutieusement avant de retourner à ton diner qui était fin prêt. Tu terminas ton cocktail avant de lancer : « Passons à table. Tu me diras des nouvelles de mon bœuf bourguignon… » souris-tu avant de transporter le plat chaud jusqu’à la salle à manger.

Votre soirée prenait un tour différent désormais, et ce depuis que tu avais parlé de tes parents nourriciers. En effet, cela vous amenait clairement à parler de sujets lourds du passé mais quelque chose chez cette jeune femme t’incitait à t’ouvrir à elle… Du coup, tu t’étais légèrement tourné pour finir de préparer le bœuf bourguignon puis tu t’étais mis à parler pour lui expliquer un peu ta vie… En guise de réponse, elle t’avouait que son père l’avait abandonnée quand elle avait 4 ans. Tu parvins à sourire par rapport à ce qu’elle disait par la suite… « Pour ma part, j’ai appris récemment qui était mon véritable père… Il s’agit d’un Rothschild ! » avouas-tu sans réfléchir, mais comme elle venait de s’ouvrir à toi, tu ne pouvais que lui rendre la pareille. Du coup, la jeune femme savait désormais que tu appartenais illégitimement à la famille Rothschild… « Je n’arrive pas à l’accepter ! Il m’a abandonné quand je venais à peine de naître… Il revient que maintenant. J’ignore pourquoi ?! ». Tes derniers mots étaient bien plus destinés à toi-même qu’à ton invitée de ce soir. D’ailleurs, elle te demandait si tu avais du vin pour accompagner le diner. « Bien sûr ! J’ai un bon Bordeaux. Elle nous attend sur la table. ». Vous aviez continué à discuter de sujets bien plus légers tout en sirotant d’autres verres de cocktails, le temps que le bœuf bourguignon soit prêt ! Une fois que tout fut prêt, vous vous rendiez à la salle à manger. Elle te posa un baiser sur la joue tout en disant que tout était parfait. « De rien, j’espère que tu vas aimer » dis-tu avec un sourire. Elle te demandait comment ça se mangeait. « Ne te tracasses pas la tête avec ça. Manges comme tu le sens… » dis-tu tout en lui versant du vin délicatement puis tu te servis ensuite avant de lever ton verre. « Bon appétit »