i still feel love when

I SEE YOUR FACE BUT ALL THESE TEARS I CAN'T ERASE ☆

Paris - dans un turfu possible l'air absent, agathe n'était pas vraiment en train d'apprécier la capitale de l'amour. premièrement parce qu'elle n'avait pas envie d'être là. deuxièmement parce que quitte à y être, elle aurait largement préférée que ce soit sans lui et pour finir parce qu'elle n'était pas bête et que ce week-end en "amoureux" avait été organisé par le blond juste pour rattraper ses erreurs. non mais parce qu'il l'avait correctement berné jaden à vrai dire, à lui faire miroiter des tas de choses tout en répétant à tour de bras qu'il avait changé. il n'avait pas changé et le moindre prétexte était bon à prendre pour qu'elle soit de nouveau son punching ball humain. la dernière fois ayant été particulièrement violente lui offrant alors un oeil au beurre noir et un hématome conséquent au niveau des côtes, monsieur avait cru bon de l'emmener au bout du monde pour se faire pardonner. puisque comme toujours, il restait convaincu que son argent réparerait tout et suffirait à faire avaler la pillule à agathe. la thomspers, elle était de nouveau dans l'impasse, prisonnière du relation où elle n'était rien d'autre qu'une victime, incapable de se sortir de tout ça, usant de sourire pour propager l'illusion d'un couple parfait. faut croire qu'elle était douée puisque personne ne semblait se douter une seule seconde de l'enfer qu'elle vivait une fois les portes refermées. quoi qu'il en soit, il l'avait emmené dans un restaurant chic situé dans la tour eiffel mais pas une seule fois elle n'avait esquissée l'ombre d'un sourire. pas une seule fois la blonde avait prit plaisir à être là. mangeant en silence -si l'on pouvait appeler ça manger- évitant son regard par dessus-tout. tu pourrais au moins faire semblant d'être heureuse qu'il lui avait envoyé à un moment. reproche qu'elle préférait mettre de côté puisque de bonne humeur ou non, il trouverait toujours un prétexte pour la rabaisser plus tard. alors c'était sans un mot et en se tenant le plus loin possible de lui qu'elle avait fait le trajet. c'était dehors qu'elle était le plus en sécurité. mais une fois les portes de l'hôtel passés, elle avait cette boule au ventre qui ne cessait de grandir. quand la porte de la chambre serait refermée, elle ferait sûrement face à toutes les reproches et n'avait aucune idée de comment s'en tirer. l'obscurité était total et pendant que le blond refermait la porte, elle avançait à tâtons sa main longeant le mur pour trouver l'interrupteur. mais à peine la lumière avait-elle été enclenchée qu'elle sentait une main s'abattre sur sa bouche l'empêchant alors de pousser le moindre hurlement. quelques secondes de plus et c'était un coup contre sa tempe qui suffisait à l’assommer pour une durée indéterminée. assez pour que quand elle reprenne conscience ses mains étaient enroulés de scotch la retenant prisonnière, jay assit sur une chaise non loin d'elle, totalement ligoté. et on pouvait lire la terreur sur son visage alors qu'elle venait l'appeler dans un murmure presque inaudible.

i still feel love when I see your face but all these tears I can't erase · paris, futur incertain — Un écart de conduite qui se résumait à un voyage tout frais payés dans la ville des amoureux. Voilà comment je comptais lui faire oublier ça. C'était qu'un bleu à l'œil, un bleu sur les côtes. Rien de bien grave au final, ce n'était pas question de vie ou de mort. Mais Agathe ne le voyait pas comme ça malheureusement. Pour elle, c'était un peu plus compliqué que ça. Elle ne supportait pas tout ça, ces excès de colère qui venait quand elle abusait un peu trop. Et maintenant, alors que je mettais les petits plats dans les grands, l'invitant dans le plus grand restaurant parisien à la côte, dans la Tour Eiffel, symbole de cette ville, elle tirait une tronche de dix kilomètres, ce qui avait le don de me mettre hors de moi, tout simplement. Pourquoi, pourquoi faisait-elle tant de manière. Être heureux devant tout le monde, c'est tout ce que je lui demandais à la base, mais c'était trop pour cette petite princesse pourrie gâtée. Forcément que le retour à l'hôtel était des plus silencieux, des plus froids. Des plus glacials. C'était sans surprise qu'aucun contact ne se faisait entre nous, qu'aucun mot, qu'aucun échange n'était de mise. C'était pesant mais aucun de nous ne voulait faire le premier pas, ne serait-ce qu'à la vue de tous. Alors il fallait attendre d'être dans l'intimité de notre chambre pour avoir l'altercation que j'attendais depuis le restaurant. Agathe était devant, ouvrait la porte et je suivais ses pas. Seulement, pas le temps d'allumer la lumière que je fus assommé, sans comprendre ce qui pouvait bien se passer. Combien de temps étais-je resté inconscient ? Je ne saurais dire. Mais le fait est que j'ai ouvert les yeux et la panique m'envahissait. Que se passait-il ? Agathe était alors ligotée, face à moi, sur notre lit. Moi ? Ligoté, sur une chaise, avec quelqu'un me tenant les épaules, et forcément bâillonné pour ne pouvoir émettre aucun son distinctif. Seulement voilà, je me mettais à crier malgré ce que j'avais dans la bouche, le regard rivé sur celle que j'aimais, bien rapidement approchée par deux hommes en noir. Impossible de voir leurs visages, leur peau. Rien. Juste les yeux. Je défiais du regard, mais rien ni faisait, ils ne lâchaient rien. Je comprenais bien assez vite, en le voyant défaire sa ceinture de pantalon que le pire était à venir. Me déchainant sur la chaise, tentant de me défaire de ces liens cinglants, je voulais éviter la suite. Mais c'était clairement hors de ma portée.

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Paris - dans un turfu possible

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Paris - dans un turfu possible  et elle restait stoïque agathe. incapable de dire le moindre mot. de faire le moindre geste. elle était juste complètement bloquée, sous le choc, salie. on venait de la salir comme jamais on ne l'avait fait encore et ouais, ça la rendait malade. comment est-ce qu'un truc pareil avait pu lui arriver ? qu'avait-elle fait de si mal pour mériter un truc pareil ? elle n'en avait aucune idée mais on venait de briser sa dignité. elle venait de perdre le peu d'estime qu'elle avait encore d'elle même et c'était jaden qui accourait vers elle, sa main passant dans ses cheveux alors qu'il tirait sur sa robe pour couvrir ce qui devait être couvert. lui dire quelque chose ? mais que pouvait-elle bien lui ? elle n'en avait aucune idée. y avait juste aucun mot qui sortait de sa bouche. alors elle posait sa tête contre lui, ses bras venant s'accrocher à sa nuque, cherchant le rempart dont elle avait besoin pour ne pas littéralement couler. "dis moi que ça va aller" qu'elle murmurait. même si ce n'était pas vrai, même si rien n'allait s'arranger, elle avait besoin qu'il le lui dise. "dis moi que ça ne s'est pas passé, que c'est pas réel" et y avait la pression qui finissait par se relâcher puisqu'elle fondait en larme, suffoquant presque sous le poids de sa propre peine. elle se sentait sale, immonde. n'avait aucune idée de comment affronter ça par la suite. ouais, elle avait envie de vomir tant elle était dégoûtée d'elle même et de son corps. "j'dois me laver, il faut que.." y avait sa voix qui déraillait un peu trop pour la peine, incapable de finir sa phrase.

i still feel love when I see your face but all these tears I can't erase · paris, futur incertain — Comment des gens pouvaient lui faire subir tout ça ? À quel point pouvait-on être si tordu qu'on laisserait le copain de la victime voir les atrocités qu'on lui faisait subir ? Non, je n'acceptais pas, je n'acceptais rien de tout ça et la vengeance serait bien terrible. Pour le coup, j'allais engager les meilleurs de ce monde pour les traquer et les torturer avant de les tuer. Parce qu'ils méritent tout ça, la torture, la mort. Ils méritent ce qu'il y a de pire chez l'humanité parce qu'ils ont agi comme les pires de ce monde. Au pied du lit, tentant de prendre soin d'Agathe, tentant de cacher sa nudité qui a été découverte par nos agresseurs. Et si je cherchais à entendre un son sortir de sa bouche, en attendant je n'avais eu que ses mains s'agrippant à ma nuque alors que son visage se collait à mon corps. “Ça va aller.. ça va aller” Malheureusement, j'étais incapable de dire que rien ne s'était passé puisqu'à peine je fermais les yeux, je voyais ces hommes s'en prendre à elle, prendre du plaisir grâce à elle et c'était juste insoutenable. Ça avait eu lieu et ils allaient payer pour ça. Et voilà qu'elle se mettait à fondre en larmes dans mes bras et je tentais de la réconforter comme je pouvais. “Ça va aller.. ça va aller” Et forcément, elle se sentait sale, elle se sentait souillée et voulait se laver. Chose complètement compréhensible dans le fond. “Viens, laisse-moi te porter à la baignoire” Je me redressais doucement, glissant mes bras sous ses jambes, dans son dos, et je l'entrainais avec moi jusque la salle de bains. La déposant sur le bord du lavabo, je me tournais rapidement pour aller faire couler l'eau du bain avant de retourner vers elle pour commencer à la déshabiller. Et forcément, en relevant la robe, je redécouvrais l'hématome au niveau de ses côtes. Le fixant, mes doigts posés dessus, j'étais alors comme perdu, prenant conscience d'énormément de choses. J'étais le bourreau. C'était moi le bourreau.

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Paris - dans un turfu possible  fallait qu'elle respire, qu'elle évite de se laisser submerger par tout ça, qu'elle.. putain, fallait qu'on lui donne la solution là parce qu'elle n'avait aucune idée de comment s'en sortir. elle était juste désemparée, mal en point et contre toute attente, c'était contre son autre tortionnaire qu'elle venait chercher du réconfort. oh, parfois, elle le détestait jaden, elle le détestait au plus haut point. mais dans tout ça, elle continuait à l'aimer et sûrement que ça jouait dans la finalité. elle l'aimait et elle espérait qu'il puisse lui apporter ce dont elle avait besoin. elle restait contre lui pendant qu'il lui murmurait les mots qu'elle avait besoin d'entendre. bordel ce que c'était douloureux, jamais elle n'aurait cru ressentir un truc pareil dans sa vie. alors quand il la portait pour l'emmener jusqu'à la salle de bain, elle n'opposait aucune résistance, le laissant la poser sur le bord du lavabo et faire couler le bain dont elle avait affreusement même si ça ne changerait probablement rien. toujours aussi à l'ouest, elle le laissait lui retirer sa robe sans rien dire ne tiquant que quand ses doigts venaient se poser sur l'hématome qu'il avait lui même créé quelques jours plus tôt. et il était étrange jay à ce moment précis. comme.. totalement absorbé par ce qu'il était en train d'observer. attrapant sa main pour le retirer de sa peau, elle captait son regard murmurant un faible "arrête" il n'avait pas besoin de rajouter des blessures à celle déjà en cours. "laisse tomber jay, c'est rien." c'était ce qu'elle répétait toujours dès qu'un nouveau bleu apparaissait sur sa peau. "je veux juste.. je veux juste me doucher." rien de plus que ça.

i still feel love when I see your face but all these tears I can't erase · paris, futur incertain — Je savais pas trop quoi faire pour lui faire aller mieux. Ce genre de choses, j'avais jamais appris à gérer. Elle avait l'habitude de gérer mes crises toute seule, pendant que je me calmais. Elle gérait toute seule et maintenant, c'était impossible pour moi de la laisser sur le côté. Il fallait que je fasse quelque chose alors ouais, je la portais jusque dans la salle de bains, faisant couler l'eau pour qu'elle puisse se reposer dedans, se nettoyer surtout. Mais quand je me mis à la déshabiller, pour qu'elle puisse se glisser dans la baignoire, mon regard se posait sur l'hématome qui se trouvait sur son corps, sur ses côtes. Et mes doigts venaient se poser, comme si j'avais une prise de conscience. J'avais fait ça. J'avais martyrisé son corps pendant bien trop longtemps. Je m'en rendais compte à présent et quand finalement, elle me sortait de mes esprits, c'était trop tard, je regrettais. “C'est pas rien... Je suis désolé” Plongeant mon regard dans le sien, désolé et triste à la fois, je répétais “Je suis désolé pour tout Agathe” Et je me promettais alors à moi-même que ça ne se reproduirait plus. Jamais plus je ne porterai la main sur elle. Il était impossible que je devienne encore une fois son bourreau. Soupirant, je me mis à la porter pour aller la déposer dans l'eau suffisamment haute pour recouvrir une bonne partie de son corps. Coupant ensuite l'eau, je restais à côté, attrapant une fleur de douche pour m'occuper de la laver, nettoyer alors ce corps souillé par d'autres gens méprisables.