Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Tu fis quand même une moue parce que tu savais que même s’il avait eu mal, il ne le dirait jamais parce que c’était toi. Tu aurais dû te contrôler, c’est vrai que plus rien ne serait comme avant parce qu’il avait eu son accident, parce que sa jambe avait été dans un plâtre pendant un mois et qu’il devait reprendre des forces. En tout cas, tu ne referais plus une telle chose, tu ferais plus attention parce que tu étais son infirmière non ? Tu souris en pensant à une telle chose, tu n’avais aucune capacité dans ce domaine mais, en tout cas tu ferais en sorte d’être le plus possible, tu ferais en sorte de le soigner du mieux que tu pouvais pour qu’il aille rapidement mieux. Tu ferais tout ton possible pour qu’il soit comme avant, même si c’était toujours le cas pour toi. Il était toujours Dimitri, ton meilleur ami, ton frère et aussi ton copain, surtout ton copain parce que vous vous retrouviez comme avant dans un aéroport très tôt le matin. Qu’importe, l’heure, l’endroit pour toi, c’était de le retrouver la chose la plus importante, pour toi c’était qu’il entende que tu voulais vous retrouver. Que tu voulais redevenir sa copine officiellement et que tu voulais qu’il redevienne ton copain tout simplement, vos messages n’avaient pas été très différents qu’auparavant, vous agissiez toujours comme ci vous étiez ensemble et un sourire se dessina sur ton visage en entendant que pour lui, vous étiez toujours ensemble malgré ta décision. « Je croyais que tu prenais ça pour une rupture.. » Tu souris tout en secouant la tête, cet homme était réellement fou, fou d’être avec une fille comme toi, fou d’être comme ça, fou tout simplement et toi, tu étais tout simplement folle de lui. Il était peut-être l’homme de ta vie, il était sûrement l’homme avec qui tu ferais ta vie en tout cas, une part de toi avait envie de le croire. Envie de croire que Dimitri était le bon. « J’aime pas les compliments. » Même si ça faisait plaisir, tu n’aimais pas forcément ça. Tu étais loin d’être comme les autres femmes, malheureusement pour lui. Peut-être que ça serais plus simple si tu étais comme toutes les autres mais, peut-être qu’il serait moins intéressé par toi si c’était le cas. Tu finis par t’avancer vers lui entourant son cou de tes bras comme pour lui dire qu’il pouvait le faire, qu’il pouvait poser ses mains sur ta taille. Tu prenais sur toi mais, il avait raison, tu devais essayer, tu devais aller de l’avant et tu savais que pour ça, personne n’était mieux que Dimitri. « Je veux essayer avec toi, je veux aller mieux dans tes bras. Je veux tout réapprendre avec toi, je veux que tu me montres de nouveau que je n’ai pas avoir peur qu’un homme, que tu poses tes mains sur moi. » Tu savais que ça ne se ferait pas demain mais, en quelque sorte tu lui donnais l’autorisation de faire ce qu’il voulait. Tu ne promettais pas de tout accepter tout de suite, de ne pas lui dire quelque fois de ne pas faire ça mais, tu voulais tout réapprendre dans ses bras, à travers ses mains comme avant.