A la phrase de Niels sous entendant que même demain matin au réveil elle aurait peut-être oublié son prénom, Margot hausse un sourcil en levant un regard vers lui, un sourire espiègle placardé sur les lèvres. Et il se retient de rire, clairement, alors qu'elle n'hésite pas à rire de son côté. « Bonjour la confiance! » Elle rit encore, et hausse une épaule sans relâcher son sourire amusé. « J'suis sûre maintenant que même si je bois encore cinq verres, j'aurais pas oublié ton prénom. J'suis pas encore assez ivre là, c'est foutu, il est dans ma tête maintenant! » Non pas que ce soit une mauvaise chose, loin de là. Elle hoche la tête lorsqu'il rappelle, à raison, que la rentrée est encore loin. Fort heureusement. Et en revanche, elle hausse un sourcil surpris lorsqu'il lui demande d'où vient son accent.  « Accent ? Pourtant, je suis 100% américaine très cher, originaire même de Boston ! » Elle rit très légèrement, avant d'ajouter, songeuse: « Après, j'ai vécu un an et demi avec des coréens à Séoul, possible que j'aie récupéré leur accent par moment. » Elle ne s'en rend pas toujours compte, à vraie dire, ça lui échappe, des légères tournures de mots où elle a gardé l'accent asiatique. Ironique quand on est une petite rousse aux yeux verts. « Toi en revanche, tu n'es pas d'origine américaine, je me trompe ? » Il n'a même ni l'accent anglais, ni australien. Elle viserait d'avantage sur un pays d'Europe de l'Est. Tranquillement, la jeune fille s'éloigne encore un peu du bar pour venir enjamber une barrière qui mène à un parc, et l'escalader tout en faisant gaffe à son verre. « Viens, on sera toujours mieux dans l'herbe que debout sur le béton! » qu'elle explique tout en retombant sur ses jambes, pour boire une nouvelle gorgée de son verre.

Elle avait du répondant cette petite rouquine et ça me plaisait, elle insinuait même légèrement que je n'avais pas confiance sous forme d'une petite réflexion sans méchanceté. Plus sérieusement, j'ai confiance. Même si elle venait à en dire qu'avec cinq verres en plus elle se souviendrait toujours aussi bien de mon prénom. Qu'il était tout à fait bien ancrer dans sa tête et c'est avec un air bien plus sérieux que je lui répondis. On en reparlera dans cinq verres ma belle. Le truc bien plus drôle, c'était la suite et j'avais tout de suite l'air beaucoup moins sérieux. C'était même de la rigolade. Je trouvais que Margot avait un petit accent, alors que celle-ci était tout simplement une pure américaine. Oh ben merde. Cela sortit tout naturellement de mes lèvres. Même si celle-ci avait eu un petit séjour en Asie, je lui trouvais un autre type d'accent, pas encore vraiment entendu jusque là. Moi ? Je suis né au Groenland, mais aussi Danois du coup. La belle demoiselle voulait à présent encore changer d'endroit en allant se poser un peu dans l'herbe, elle me demandait de la suivre à enjamber une barrière pour venir s'installer dans un petit parc. Elle fit tout ça de très belle manière, sans renverser la moindre goûte de son verre. Je fis alors de même en passant une jambe de l'autre côté, c'est au moment de passer la deuxième qu'elle se bloqua contre la barrière et me faire basculer la tête en première vers le sol. Aie ! Décidément j'étais pas doué, je restais à terre avec une légère douleur. Et pourtant, j'ai pas encore bu beaucoup. Bon ben je vais rester là, je ne saurais pas bouger plus pour l'instant. Je me frotta un peu le front ainsi que le bras sur lequel je venais de retomber et me couchait dans l'herbe tout en la regardant de haut en bas. J'ai l'air bête comme ça, avoue. En tout cas, l'herbe ça fait mal aussi. Un peu moins ça amorti on va dire. J'allais sûrement attraper un beau bleu après cette petite chute. Heureusement, je ne m'étais pas fait si mal que ça et j'avais éviter le pire.

Il a confiance, qu'il dit, et à cette simple mention, la rouquine prend un air fier avant de sourire plus sincèrement. Elle fronce le nez quand il propose d'en reparler dans cinq verres. « Si je rebois cinq verres, je vais plus tenir sur mes jambes, ça serait pas bien brillant. » Elle est bien, là, avec son malibu, elle est pas sobre, elle est pas ivre, elle est juste... Joyeuse. Et c'est le principal. Puis, après lui avoir révélé qu'elle est américaine à 100% - bon, probablement de lointaines origines britanniques vu les cheveux et le nom - elle rit en voyant la réaction de Niels. « T'inquiètes, avec toutes les nationalités qu'on trouve à Harvard,
on se mélange souvent les pinceaux.. Et les accents. » Un sourire en coin, puis, curieuse, elle s'interroge sur ses origines qu'il ne tarde pas à révéler. « Oh, sympa, j'avais jamais connu de gens qui viennent de là bas. C'est joli? » Eternelle curieuse, un jour, elle finirait bien par le faire, son tour du monde. Puis, elle se décide à changer d'endroit, s'écartant du bitume et des gens qui vont et viennent dans le bar pour se faufiler dans le parc juste à côté. Heureusement qu'elle sait être adroite, mais de toute évidence... C'est une autre paire de manche pour Niels, qui commence bien son ascension, avant de se casser la figure. Tête la première. Lèvres pincées, Margot retient son rire. « Qu'est ce que ça aurait donné, complètement bourré, t'aurais perdu une jambe, ou pire ? » Il aurait pu mal tomber pile entre les jambes, vous savez, comme dans les films. Et elle rit, Margot, elle rit parce qu'il se sent clairement con, alors que bon, la maladresse, ça arrive à tout le monde, même aux beaux garçons. Essayant comme elle peut de s'arrêter de rire, elle finit par dire, éternelle optimiste: « Le plus important, c'est que tes boyaux soient toujours en place, non ? » Observe-t-elle avec un sourire amusé, avant d'aller s'asseoir à côté de lui, toujours allongé dans l'herbe. En riant, elle se penche pour venir poser doucement son verre sur son front. « Tiens, à défaut d'avoir une poche de glace. Ca serait con que tu finisses avec une bosse. » Ok, ça la fait rire, mais y a eu plus de peur que de mal, non ?

Elle ne semblait pas vraiment tenir l'alcool et je pouvais un peu affirmer ça à ses dires. Elle m'avouait qu'avec cinq verres de plus, elle ne tiendrait plus vraiment sur ses jambes et ça me fit sourire. Je te porterais jusqu'à ta chambre. Quoi ? Il fallait bien se la jouer gentleman jusqu'au bout des choses. Puis ce n'est pas pour les cinquante kilos tout mouillé que celle-ci pesait. Il faut dire qu'elle était tout de même mignonne et comme j'entends souvent dire, des rousses mignonnes, c'est tout de même rare, mais quand elle le sont, elle le sont vraiment ! En effet, certains accents se ressemblent en plus de tout. Elle s'interrogeait ensuite sur le Groenland et aussi un peu le Danemark, me demandant si c'était joli, car elle ne connaissait encore personne qui provenait de là. Il y a un début à tout, maintenant tu en connais une de personnes. Et sinon oui, c'est pas vilain, après j'ai vécu là bas et on est toujours plus gay à découvrir d'autres endroits. Par contre, elle venait bien s'amuser de ma chute et me demandait même si avec bien plus d'alcool, cela aurait été bien plus tragique. Peut-être pas une jambe, mais j'aurais peut être fini tout ce séjour dans le plâtre. Je répondis au reste par un léger hochement de la tête. Elle venait même s'allonger à mes côtés pour déposer son verre sur mon front. Merci. Elle prenait soin de moi et franchement, ça me plaisait. Je me relevais alors pour lui déposer un baiser sur la joue, avant de me coucher complètement à terre sur le dos cette fois, déposant mes deux bras sous ma tête.

Difficile de retenir un rire lorsque Niels, en grand gentleman, propose à Margot de carrément la porter jusque sa chambre si jamais elle devait ne plus tenir sur ses jambes, la faute à l'alcool. « Fais gaffe, j'vais peut-être boire plus que prévu juste pour avoir le privilège d'être portée jusque ma chambre! » Quoique, qui dit qu'elle serait portée comme une princesse ? Et si c'était balancée par dessus son épaule qu'il la ramenait? L'opinion versatile, elle ne dit rien cependant, changeant de sujet en parlant d'accents, notamment, la rouquine approuvant les propos du brun d'un hochement de tête. Et elle l'écoute avec plus d'attention encore quand il parle de son pays d'origine. « Je verrais ptetre un jour, de toutes manières je veux faire un petit tour du monde une fois diplômée. » Les joies du journalisme. Coupée en pleine discussion, évidemment, Margot part dans un long fou rire lorsque Niels tombe tête la première en voulant enjamber la barrière comme elle venait de le faire. « Évitons le plâtre! Ça va, tu peux bouger tes jambes, rien de cassé à l'horizon ? » Elle voudrait pas qu'il ait gâché son Summer Camp dès le début de l'été. Installée aux côtés du jeune homme, elle finit par s'allonger à moitié, appuyée sur un coude pour venir appuyer son verre frais sur le front de Niels avec un sourire en coin, sourire s'agrandissant quand il vient embrasser sa joue. « C'est le moins que je puisse faire, après tout c'est moi qui t'ai entraîné ici. » A son tour, elle s'allonge entièrement sur le dos, regard rivé sur le ciel nocturne. Puis, curieuse, la belle demande: « Qu'est ce qui t'a motivé à participer à ce Summer Camp, Niels ? » Le pays, les soirées, les épreuves ? Tout le monde a tellement de raisons différentes.

Margot ne passait pas pour une imbécile sur le coup. En effet, elle s'expliqua qu'elle allait peut être boire plus pour avoir ce privilège de se faire porter jusqu'à dans sa chambre. Hum, mais je n'ai pas dis ce que je ferais une fois dans cette chambre. C'est pas rien, mais cela avait tout l'air d'être une manière de faire du rentre dedans que j'étais entrain de lui démontrer. Par contre, au niveau des voyages elle expliquait qu'une fois diplômée, elle ferait le tour du monde. J'ai toujours aimé voyager également. La rouquine s'inquiétait encore un peu sur mon état de santé, mais tout allait bien, je n'avais rien de casser et je bougeais mes jambes un peu dans tout les sens pour lui prouver. Tout va très bien. Un petit sourire sur les lèvres alors qu'elle me disait que c'était une des moindres des choses de prendre soin de moi de cette manière en appliquant son verre frais sur mon front. Je confirmais la chose alors que je pivotais légèrement sur moi même pour venir planter mon regard sur la jeune rousse. La réponse à son autre question était tout aussi simple et je pense que j'allais même la faire sourire d'avance. C'est pour faire des rencontres comme ce soir, passer du bon temps avec des personnes tout aussi adorable que toi... puis qui sait que j'en ramène une dans mes bagages. Un large sourire sur les lèvres alors que je déposais ma tête dans ma main, le coude planté contre le sol. C'est vrai que des moments et nouvelles rencontres comme celle-ci, c'était toujours bien agréable.

Petit temps de pause de la part de Margot lorsque Niels sous entend, subtilement, qu'il n'a pas précisé ce qu'il pourrait faire une fois arrivé dans sa chambre. Pas farouche pour un sou, c'est avec un sourire amusé qu'elle rétorque du tac au tac: « Est-ce que c'est censé m'inquiéter ? » Sa manière à elle de sous entendre qu'elle n'a pas peur de ce qu'il pourrait faire. A moins qu'il n'essaie de la tuer, ça serait con. Puis, son sourire devient plus sincère lorsqu'il affirme qu'il aime également voyager, aventurier dans l'âme. Rares sont ceux qui préfèrent rester chez eux sans voir le monde, de toute manière. A moitié avachis dans l'herbe du parc, monsieur fait un bref jogging latéral le temps de prouver que ses jambes sont en état de marche. « Parfait, pas de dégâts à signaler! » Et zou, elle bascule en arrière, son verre soigneusement placé à côté d'elle tandis que son côté curieuse ressort pendant qu'elle interroge Niels. Il vient à son tour se positionner de manière à pouvoir croiser le regard vert de Margot, avant de répondre. Ramener quelqu'un dans ses bagages.. l'expression la fait sourire. « Ca, ça devrait être assez facile, la plupart des étudiants ici sont probablement d'Harvard. » A défaut de rentrer dans ses bagages, ils rentreront dans le même avion qu'eux deux. « Mais merci pour le compliment. Je t'aurais bien retourné la chose, mais si j'ai bien retenu, il ne faut pas faire de compliments ? » Elle laisse échapper un rire, Margot, avant de s'approcher pour, à son tour, venir poser un baiser sur la joue du brun. « Les compliments j'ai pas le droit, mais ça, ça passe ? » Sourire léger, elle pince ses lèvres, l'air enfantin. Et pour une fois, elle est contente, Margot, d'être tombée sur un mec simple, pas comme le gars dont il l'avait "sauvée".

C'était décidé ! Ce côté à répondre du tac au tac de cette rouquine me plaisait bien et plus je voulais en découvrir, plus elle se lançait dans ce jeu. C'est avec le sourire que je prenais chacune de ses réponses. C'est vrai qu'elle n'était pas farouche du tout. D'ailleurs, ça semblait l'amuser le fait que j'essaye de lui faire peur en lui expliquant que je n'avais pas dit ce que je ferais une fois dans cette chambre. Ne me le dis pas deux fois, je serais capable de t'y porter ce soir. C'était mal me connaître de croire que je n'en étais pas capable. Il ne fallait jamais me mettre au défi de quoi que ce soit, je relève souvent tout sans vraiment abandonner. Même le fait de lever mes jambes après ma gamelle était un jeu d'enfant et elle confirmait la chose en constatant que je savais les déplacer sans soucis. Elle m'expliquait que ramener quelqu'un dans mes bagages ne serait pas une chose très difficile, puisque la plupart des vacanciers présents au Summer Camp proviennent d'Harvard et ce n'est donc pas une erreur de dire qu'on en croise à chaque coin de rue. L'endroit est tout simplement envahi par les étudiants. Pas besoin de la mettre dans les bagages pour la ramener alors si elle reprend le même chemin de retour. Et je n'en avais pas vraiment fini avec elle, histoire de la provoquer encore un peu, tout en la complimentant une nouvelle fois sur son physique. Dommage qu'elle n'ont pas toute des yeux comme les tiens... ça me fait fondre. Néanmoins, la rouquine semblait avoir compris la leçon au sujet des compliments et préférait alors venir me déposer un baiser sur la joue, me demandant alors si elle avait au moins le droit à ça. Pas de problème pour ça... pas du tout même. Un sourire aux lèvres en sentant les lèvres de la jeune fille se plaquer contre ma joue, c'était tout à fait ça qui venait de se passer. Puis, c'était sans compter sur mes joues qui prenaient rapidement une teinte très rosâtre.

C'est plutôt agréable, de se changer les idées avec quelqu'un capable de tenir la conversation sans lorgner sans arrêt sur le décolleté de Margot. Bien sûr, elle est partie en vacances pour se changer les idées, pour passer de bras en bras, pour oublier Eliot, en somme. Mais ... De temps en temps, ça fait du bien de tomber sur quelqu'un qui en a dans la tête, et qui a de l'humour, aussi. Et c'était le cas de Niels. La jeune fille secoue la tête en riant à son ultime menace, le défiant du regard avec un sourire enfantin. « J'peux même te le dire trois fois. En plus, ça m'éviterait de marcher en talons. » Provocatrice jusqu'au bout, la rouquine, mais elle a ça dans le sang, c'est plus fort qu'elle. Tout comme elle est incapable de ne pas se moquer de lui quand il tombe lamentablement sur le sol. Elle aurait pu se casser la figure aussi, ceci dit, alors elle se moque gentiment. Puis, elle hoche la tête lorsqu'il conclue qu'une personne prenant le même avion que lui n'avait pas à rentrer dans sa valise. « Après, tu peux aussi essayer de ramener une Laotienne, elles sont très jolies et gentilles. » suggère-t-elle en souriant. Bah quoi, gentil comme il est, il mérite bien de trouver une fille bien. Clairement, Margot rentre pas dans les critères, bien trop indomptable, mais si elle fuyait les relations stables, ça ne l'empêchait pas de le souhaiter sincèrement pour les autres. Et quand Niels vient à complimenter son regard, elle pince ses lèvres avec un petit sourire timide, tout à coup bien moins joueuse. « Je vais finir par prendre la grosse tête avec tant de jolis compliments. » Avoue la rousse avec cet éternel sourire léger, avant de venir embrasser sa joue, ce qui semble presque intimider Niels en retour. Pourtant, c'est bien loin de le gêner. « Pas de problème ? Et là? » Elle vient poser une main sur sa joue, approche ses lèvres des siennes, y dépose un baiser léger, rapide. A force de rester proches comme ça, c'était plus fort qu'elle, et il était devenu relativement clair qu'ils se plaisent l'un comme l'autre. Puis bon, un baiser n'a jamais tué personne, n'est-ce pas ?

Décidément, la conversation et ce petit moment avec cette petite rouquine avaient le don de me rendre le sourire et du coup, de passer une agréable soirée en bonne compagnie. C'était rare de voir quelqu'un si calme, du moins, calme à sa façon et pouvoir dialoguer comme nous étions en train de le faire. Rire comme deux imbéciles et ne penser à rien d'autres, c'était ça aussi les vacances. Ce qui me plaisait par-dessus tout ce soir, c'était ce petit jeu, ce côté de sa personnalité à cette jeune femme. Elle avait réponse à tout et ne cessait pas la provocation, ajoutant même qu'elle pourrait de nouveau ouvrir sa bouche pour ne pas devoir retourner en talons. D'accord, une dernière et tu finis dans mes bras ou sur mon dos pour rentrer. Je t'aurais prévenu. Elle m'expliquait alors que je pouvais très bien rentrer à Harvard avec dans mes bagages ou sous les bras une jolie Laotienne. C'est vrai que vu comme ça, ce n'était pas une chose totalement fausse, les filles ici étaient charmantes et très accueillante, mais ce qui se déroule ici reste ici et à vrai dire, mon attention n'était pas vraiment diriger vers les Laotiennes. Pas faux, mais je préfère nos petites étudiantes. Par contre, elle semblait heureuse d'avoir autant de compliment, prétextant même prendre la grosse tête si je ne stoppais pas. Mais ce n'est que la vérité et ma façon de voir les choses que je lui évoquais à chacune de mes paroles. Ne pas prendre la grosse tête, c'est pas bien. L'index dressé, je lui faisais signe de ne pas entrer dans ce système, c'était tout de suite moins gai d'être avec des personnes ne se prenant pas pour n'importe qui. D'ailleurs, Margot semblait rester une fille simple et c'était tout de suite plus agréable pour passer un bon moment. Je lui fis même savoir que ça me posait aucun problème qu'elle me pose un baiser sur la joue, après tout rien de grave ne venait de se produire. Sauf qu'elle en rajouta davantage, en me posant à nouveau une question du même genre. Mais c'était cette fois-ci complètement différent puisque d'une main qu'elle déposait sur ma joue, elle s'approchait pour venir finalement déposer sur mes lèvres, un baiser léger et tout ça d'une grande rapidité. Je restais néanmoins ébahi par ce geste et finis par rougir tout bêtement, mon bête sourire aux coins de mes lèvres en la fixant droit dans les yeux, un peu étonné de recevoir un baiser sans aucune raison. Franchement, aucune idée sur le coup, tu viens de me laisser bouche-bée. Un sourire aux lèvres en sentant les lèvres de la jeune fille se plaquer contre ma joue, c'était tout à fait ça qui venait de se passer. Puis, c'était sans compter sur mes joues qui prenaient rapidement une teinte très rosâtre. C'est alors tout bêtement que je réfléchissais, ça faisait bizarre de rester ainsi sans réaction et surtout ne pas vraiment prendre les devants ! Oui, c'était bien cette rousse qui avait fait le premier pas ! Dans un élan, je venais alors pivoter mes jambes pour venir me coller contre elle, littéralement couché par dessus Margot, un sourire aux lèvres, un bras positionné de chaque côté de son visage, j'approchais alors mes lèvres de son cou pour venir y déposer un doux baiser et finir par remonter vers ses lèvres dans un baiser plutôt sensuel avant de séparer mes lèvres des siennes et en réouvrant les yeux tout en restant collé à elle, l'empêchant complètement de bouger. Et là ? Toi ! Tu n'as aucun problème ? Je ne savais pas comment elle allait prendre ce geste, se faire plaquer de cette façon au sol sans avoir l'occasion de bouger ni le temps de se débattre, mais elle m'avait tout bêtement envie de nouveau de goûter à ses douces lèvres.