Margot, elle boit, elle sort à outrance, pousse sur la bouteille, et cette soirée ne fait exception à aucune autre. Ça n'impacte pas sur son rôle de chef d'équipe, si ce n'est dans le sens positif : Toujours euphorique, joyeuse à souhait, souriante, la rouquine ne laisse jamais apparaître une once de tristesse sur son visage, et ce malgré ses conditions de "colocation" assez aléatoires avec Eliot. Alors elle ne se prive pas, Margot, et c'est à trois heures du matin qu'elle est encore perchée sur ses talons, un verre à la main, à discuter joyeusement avec un touriste qui ne vient pas d'Harvard. Enfin, discuter, c'est un grand mot, disons surtout qu'elle le tolère, avec ses grands yeux et ses vaines tentatives de parler avec Margot, qui ne parle pas un traître mot d'allemand. Il bafouille en anglais, elle lui retourne un sourire compatissant. « Merci mais.. non merci, je vais rentrer moi. » Non seulement la rousse n'est absolument pas réceptive, mais en plus, il commence à être sacrément lourd. Surtout qu'à peine se dirige-t-elle vers la sortie, que le grand germanique lui attrape le poignet en essayant de l'entraîner vers la piste de danse. De manière beaucoup trop insistante, et en la collant beaucoup trop. « J'ai dis non. Non! » Les autres, soient trop ivres, soit assourdis par la musique, ne se rendent même pas compte de sa détresse à Margot, bien trop petite pour réussir à se dépatouiller entre les grandes paluches de l'inconnu qui commence à s'énerver face à la résistance de Margot. A l'expression de la jeune fille, ça ne laisse aucun doute: Elle commence non seulement à en avoir marre, mais surtout, à avoir peur.

Summer Camp ? Rime avec amusement ? C'est tout à fait ça et c'est d'ailleurs pour ça que je m'étais rendu au Centre Vientiane. Il m'en fallait peu pour m'amuser, un peu de musique, une petite piste de danse et la soirée n'était pas trop mal. Bien sûr, je ne reconnaissais que peu de monde au sein dans cet endroit. Il faut dire qu'il y avait beaucoup de touristes étrangers et non pas seulement des étudiants d'Harvard. Des visages m'étaient tout de même familiers, mais trop peu pour venir entamer une discussion. Qu'est-ce que ça pouvait faire pitié d'être seul au bar comme ça lors d'une soirée. Pour ma part, je n'avais certainement pas bu autant que les personnes présentes. Je sais que je ne tiens pas vraiment de forte dose d'alcool et je sais donc quand je dois me poser une halte ! C'est en passant par la piste pour aller vers les sanitaires que la voix d'une personne m'interpella. Une voix plutôt douce et c'est à ce moment que je voyais un homme plutôt costaud en train d'agripper le petit poignet d'une jeune fille. Elle était vraiment petite à côté de ce mastodonte et ne semblait pas vraiment partante de le suivre. Je m'avançais alors sans vraiment réfléchir et m'interposa au milieu de ces deux personnes. Qu'est-ce qui se passe là ? Je ne crois pas que mademoiselle veuille vous suivre. Répliquais-je au grand, face à moi, c'est vrai qu'on pouvait facilement compter quelques dizaines de centimètres en plus, déjà face à moi c'était impressionnant, mais face à cette femme sans défense, c'était bien pire. Mais l'homme en question ne semblait pas vraiment comprendre la chose. my frau. Je ne savais pas si l'homme comprendrait et si mon bête allemand mélangé avec de l'anglais changerait quelques choses, mais je glissais alors un bras autour de la jeune demoiselle, essayant de faire comprendre au grand costaud que cette femme était prise pour ce soir, même si je ne la connaissais que très peu et surtout de vue. J'attendais alors que celui-ci s'écarte et laisse un peu cette personne tranquille. Mademoiselle, ça va ? Je n'attendais finalement pas que l'homme réagisse avant de prendre des nouvelles de cette charmante jeune fille.

Le Summer Camp, c'est l'occasion de faire de belles rencontres, évidemment, et c'est principalement pour ça que Margot avait demandé à devenir chef d'équipe pour cet été. Malheureusement, on ne tombe pas toujours sur des cadeaux en matière de rencontres, et ce soir, la belle en faisait l'expérience, tombant sur un grand allemand un peu trop collant. Alors qu'elle tire sur son bras en essayant de faire comprendre à monsieur que non, elle n'est pas intéressée, un autre type débarque, que la rouquine parvient vaguement à identifier d'une autre soirée, quand elle était bien plus ivre que ce soir. Ne pipant pas mot de prime abord, laissant le temps au type de comprendre - ou non - ce que l'autre étudiant essayait de lui faire comprendre, elle bafouilla: « Il ne parle pas anglais.. » aussitôt, il marmonne un truc que la rousse ne comprend pas, mais qu'elle devine à moitié quand le jeune homme vient passer un bras autour d'elle. Et si l'autre imbécile la faisait flipper, lui, lui inspirait d'avantage confiance, alors elle se laisse aller contre le brun, se rapprochant un peu de lui pour faire comprendre à l'étranger qu'elle est "déjà prise" et qu'il ferait mieux de rebrousser chemin. Ce qu'il fit. Et c'est un long soupir soulagé que Margot laisse échapper avant de se tourner vers l'étudiant qui s'enquit de son état. « Ça va, merci.. J'ai cru qu'il allait pas me lâcher. Merci, vraiment. » Elle jette un nouveau regard autour d'eux, pour constater qu'il est bel et bien parti, et elle finit par reporter un sourire plus sincère à l'adresse du jeune homme. « On s'est déjà croisés, non ? Le soir où.. bref, j'avais bien bu. » Pas besoin de rentrer dans les détails, puisque dans ses souvenirs, elle avait terminé à moitié à poil. Autant partir sur de nouvelles bases, et se présenter à ce beau brun qui vient de la tirer d'un mauvais pas: « Je m'appelle Margot. »

Les personnes rencontrées lors de voyage, surtout durant le Summer Camp n'était pas toujours de très agréable rencontre. C'était un peu la mauvaise expérience qu'avait cette jeune fille ce soir et au final, je me devai de venir en aide. J'essayais alors de faire comprendre à l'homme en question qu'il devait laisser cette femme tranquille. Elle m'expliquait alors qu'il ne parlait pas anglais. Chose que j'avais tout de même bien compris en la voyant autant en difficulté à essayer de lui faire comprendre une chose pourtant simple. Mon idée de faire passer la rousse pour ma petite-amie semblait fonctionner, puisque celle-ci s'écarta sans trop poser problème. C'est dans un petit soupire que je répondis à la demoiselle, je croyais tout de même que ça serait bien plus dur à régler comme problème, mais finalement tout semblait rentrer dans l'ordre rapidement. Quand j'ai vu le mec super lourd, j'ai cru qu'il ne lâcherait tout de même pas prise si facilement. La petite rousse restait tout de même assez proche de moi, suite à mon geste précédent destiné à éloigner le grand homme et ce n'était pas du tout dérangeant. Elle me fit même savoir que l'on s'était déjà croisé lors de ce Summer Camp et finalement elle n'avait pas vraiment tord. Elle ne s'empêchait pas d'ajouter qu'elle avait bu ce soir-là et à ses dires, pas qu'un petit peu, ce qui avait le don de lui rendre un large sourire. Oui Margot, même si tu ne m'avais pas redonné ton petit nom ce soir, il me serait retombé lui-même sur la langue. Au cas où, si tu l'as oublié, je suis Niels. Son doux visage me rappelait tout de même un bout de cette soirée, même si je l'avais quitté assez tôt, trop de monde ce soir-là et je semblais être plus dérangeant qu'autres choses. Ce soir permettrait sûrement de faire plus ample connaissance avec cette beauté. En tout cas, ça fait bizarre de te voir un peu plus sobre, j'avoue ça ne change rien à ta beauté, quoi que la dernière fois j'avais une vue bien plus globale. Je venais de commencer à lâcher une petite phrase taquine, rien de très méchant, bien au contraire.

Elle s'en est tiré de justesse, la rouquine, parce qu'en toute honnêteté, elle ne sait pas tant comment elle aurait pu s'en sortir si l'étudiant n'était pas venu prétendre être avec elle. Triste réalité de nos jours qu'il faille se prétendre "déjà prise" pour oser espérer qu'un type lâche la grape d'une fille sans insister de manière trop poussée. Ceci étant, une fois l'incident passé, et l'étranger parti, Margot s'empresse non seulement de rassurer et de remercier le jeune homme, mais aussi de se présenter de manière un peu plus ... sérieuse que la dernière fois étant donné la soirée assez arrosée qu'elle avait eue la dernière fois qu'elle avait "vaguement" fait sa connaissance. Sans vraiment s'offusquer du fait qu'elle ait pu oublier son prénom, il se présente à nouveau, et cette fois, la rouquine hoche la tête avec un sourire léger. « Niels. Promis, cette fois j'ai pas assez bu pour oublier! » Puis même si elle avait bien bu, l'allemand lui avait foutu les jetons si fort qu'elle en avait presque décuvé sur le coup. « Enchantée officiellement, du coup. » Se sent-elle obligée d'ajouter avec un sourire, sourire qui devient vite... gêné, la jeune fille s'empourprant légèrement quand il mentionne à demi-mot le fait qu'elle était pratiquement nue la première fois qu'il l'a vue. « Je prends le compliment, je te remercie » dit-elle d'abord avec un sourire amusé, avant de froncer le nez. « Et si mes souvenirs sont bons, j'suis pas la seule qui n'était pas des masses couvertes. J'ai peut-être du mal avec les prénoms, mais y a des belles vues qu'on oublie pas. » Ouais, la rouquine, elle sait reluquer discretos, et elle se souvient bien de monsieur tout muscles sortis, alors qu'il était discrètement rentré à poil dans le Mekong. Situés en plein chemin où les étudiants circulaient pour entrer et sortir, Margot regarde alors autour d'eux et demande, hasardeuse. « Tu veux prendre un verre ? Sortir prendre un peu l'air ? »

Ça commençait déjà bien avec les petites pics amical que je lui lançais avec un petit sourire aux lèvres. Tout ça parce que celle-ci avait bien bu la première fois où l'on s'était croisé. Chose un peu délicate et que je ne savais pas comment le prendre, c'était l'oubli de mon prénom, mais je restais tout de même souriant face à cette petite réflexion. Si tu oublies, pas grave. Je te le rappellerais une nouvelle fois. La rouquine plus sérieusement venait alors me faire savoir qu'elle était enchanté et un peu plus officiellement que la première fois à la Makon. Enchanté Mademoiselle. Un petit sourire aux lèvres alors qu'elle acceptait mon compliment sans broncher. Je préférais que ça se passe de la sorte. Par contre, la suite était beaucoup moins acceptable, elle me complimentait un peu aussi sur notre première rencontre et le fait que j'avais aussi profiter d'une petite baignade dénudé. Mademoiselle Margot va très vite être au courant d'une chose, j'aime donner des compliments, mais je déteste par dessus tout en recevoir. Bien sur tout cela avait été dis avec un sourire sur les lèvres et un petit clin d'oeil en sa direction. Par contre, avec tout ça, j'avais un peu mes pensées ailleurs et avait complètement oublier le principal et c'était même la jeune femme qui faisait la démarche. Où alors, nous prenons un verre et on sors le boire tranquille sur l'extérieur ? Sans même attendre sa réponse, en lui agrippant le poignet, je me dirigeais vers le bar, je n'aimais pas que les choses traînent. Et c'est moi qui offre. Ajoutait-je sans perdre mon sourire bien ancré sur mon visage. Nous arrivons devant le bar après nous avoir frayé un chemin entre les personnes présentes. Mademoiselle désire quoi ? Je me commandais alors une simple bière pression, après la commande de la rouquine, je payais l'addition avant de me diriger vers la sortie en sa compagnie.

La pauvre, elle se donne une réputation de nana qui oublie les prénoms, sauf que là, c'est vraiment la faute à l'alcool. Ca, et le fait qu'il y avait beaucoup de monde qui avait débarqué ce soir là. « Promis, pas moyen que j'oublie cette fois. » Surtout qu'il est loin d'être désagréable à regarder, alors elle se giflerait presque mentalement d'avoir pu oublier son prénom ce soir là. A l'entente de la remarque du brun, la rouquine esquisse un sourire amusé. « Alors ne vois pas ça comme un compliment, mais comme un simple fait énoncé. » C'est un bon compromis ça, non ? Parce qu'au fond, elle n'a fait que dire la vérité, voilà tout. Puis finalement, elle propose soit de prendre un verre, soit de sortir, ne voulant finalement plus tant rentrer tout de suite maintenant qu'elle a trouvé une belle compagnie. Et elle hoche la tête à la suggestion de Niels, tout en souriant. Elle hoche la tête, et déjà il prend son poignet pour l'entraîner vers le bar, et presque automatiquement, Margot vient même attraper son bras de sa deuxième main, pour éviter de le perdre et au cas où elle retombe sur l'autre imbécile de tout à l'heure. Par contre, elle proteste quand il propose d'offrir. « C'est toi qui m'a sortie du pétrin, normalement ça devrait être à moi d'offrir! » Elle fronce le nez, avant d'obtempérer. Puis bon, pour une fois qu'un type est galant... Une fois arrivée devant le bar, elle réfléchit un bref instant. « Je vais partir sur un malibu coco. Pas trop chargé. » Elle précise surtout au barman, décidant de rester sage pour le reste de la soirée et ne pas rentrer en titubant jusque sa chambre d'hôtel. Son verre en main, tandis que Niels avait récupéré une bière, les deux se dirigent vers la sortie. « Merci, commence-t-elle par dire une fois le bruit assourdissant de la musique et des éclats de rire s'estompant derrière eux en rejoignant l'extérieur. alors, sinon, ça te plait le Laos ? » curieuse de nature, journalisme oblige, la belle porte son verre à ses lèvres tout en regardant le paysage autour d'eux. Le Laos fait rêver, y a pas à dire.

Je ne rêvais pas, elle venait bel et bien de promettre le fait qu'elle n'oublierait pas mon prénom. Chose vrai ? Aucune idée, mais les promesses ce n'était pas une chose à prendre à la légère et je ne pouvais pas m'empêcher de lui faire savoir. Surtout lors de l'enfance, lorsque l'on promettait une chose et que l'on devait cracher à terre pour confirmer la chose. Attention, une promesse est une chose très importante à tenir. Elle ne s'empêchait pas de tourner son compliment d'une autre manière, tout simplement pour ne pas que je le prenne si mal et ça me fit sourire, décidément elle semblait vraiment avoir le mot à tout. D'accord, je le prends ainsi. Un petit sourire plus tard et après s'être diriger vers le bar, elle avait été un peu tactile en m'agrippant aussi le bras, était-ce simplement pour ne pas me perdre en chemin ou vraiment pour autre chose ? Telle était la question, mais je ne me la posais pas pour autant. Quand l'homme offre, on accepte et on ne dis rien. On avait alors prit le chemin de la sortie sans aucun problème. La jeune fille me demandait si le Laos me plaisait, tout en portant son verre à ses lèvres. C'est vrai que c'était une belle république avec des paysages à couper le souffle, tout aussi fou les uns que les autres. Franchement tout ces paysages plus fous les uns que les autres, cette culture et ce mélange de personnes. Ce n'est pas que de simple vacances, mais une expérience humaine superbe ! Est-ce que le jeune homme deviendrait très attendri ? Ce n'était pas très faux au final, ces vacances lui faisait grand bien et c'était bonne chose. Lui qui était d'abord venu pour profiter de tout et de rien, finalement il était bien plus sérieux que ce qu'il pensait avant son départ.

Elle rit presque, Margot, en entendant Niels - nope, toujours pas oublié - préciser qu'on ne prenait pas une promesse à la légère. Avec un sourire énigmatique, elle répond alors en levant un regard vers lui: « Eh bien, je suppose que tu n'auras plus qu'à vérifier si je me souviens de ton prénom dans les jours à venir ? » Subtile invitation si jamais ils venaient à se recroiser au cours de ce Summer Camp. Après tout, il avait l'air plutôt sympa, et la rouquine participait surtout à ce Summer Camp pour faire de nouvelles connaissances. D'ailleurs, elle ne manque pas de répondre avec tact pour ce compliment qu'il ne voulait pas entendre, et elle affiche un petit sourire victorieux en l'entendant accepter son compromis. Trêve de plaisanterie, ils vont finalement chacun commander un verre, avant de rejoindre l'air frais nocturne de l'extérieur du bar. Une inspiration, et curieuse, la rouquine demande si le Laos plaît à l'étudiant - qu'elle devine être également un étudiant d'Harvard aisément vu sa connaissance de l'anglais - au léger accent, probablement étranger. « Je suis d'accord! J'trouve ça cool, qu'ils choisissent pas uniquement des destinations sous les cocotiers. » C'est un peu ce qui l'inquiétait, pour son premier Summer Camp : Passer ses vacances sur une plage, sans trop savoir quoi faire de ses dix doigts. « Puis à côté, ça permet de faire une vraie pause avant la rentrée. » Qu'elle ajoute, n'étant pas franchement pressée de retourner sur les bancs de l'université.

Une invitation ? C'était un peu près ça que je semblais comprendre à la phrase de Margot. Me mettant un peu au défi de venir savoir si elle se souviendrait de mon prénom d'ici quelques jours. C'est vrai qu'il y avait de fortes chances que l'on se recroise, puisque le Summer Camp était encore assez long pour ça. Les jours à venir ? Ou peut être demain au réveil... tout dépend de ton état d'ébriété de ce soir. Voilà que je commençais à la chercher un peu plus sérieusement et je n'avais pas pu vraiment lâcher ça autrement qu'avec un très large sourire aux lèvres, à la limite de rigoler tout simplement. Mais je me devais tout de même de rectifier la chose. Je te taquine, ne t'inquiète pas. On en était même venu au sujet de ce voyage au Laos et comment est-ce que je trouvais cette république. La rouquine semblait tout à fait du même avis, m'expliquant par la même occasion qu'elle aimait que les dirigeants choisissent autres choses que les destinations paradisiaques à s'ennuyer au bord d'une plage de sable fin et sous les palmiers. La rentrée, n'en parles pas de si tôt, on a encore le temps. Je ne voulais pas penser au retour à Harvard, j'étais tout simplement très bien ici, à profiter des vacances et aussi de faire de nouvelles rencontres. Au moins, je n'avais pas besoin de plonger mon nez dans mes bouquins et de suivre certains cours plutôt ennuyant. Mais dis moi, d'où viens-tu ? Parce que je n'ai pas la moindre idée d'où vient ce petit accent. C'est vrai qu'à Harvard, on trouve vraiment des étudiants de tout continents et d'horizons complètement différents.