don't push me back — Et sûrement qu'elle avait raison de me repousser, je n'étais pas la meilleure compagnie en ce moment. J'étais au plus mal, en couple avec une fille qui était en train de me tromper. Et ouais, j'avais envie de tout casser et à la place, j'avais décidé de boire, un peu plus que de raison et si j'étais pas non plus bourré comme un trou, j'avais juste un peu de mal à marcher droit. Décidé finalement à rentrer puisque je faisais face à un mur, elle s'était mise à céder à mes avances et.. ouais, quelque part, ça me faisait plaisir de voir que j'arrivais à casser cette carapace qu'elle s'était créée suite à notre relation vis à vis de moi. Alors je ne me faisais pas prier, j'entrais dans sa chambre, me calant alors contre un meuble, ne sachant pas quoi faire dès à présent. Au final, elle m'en voudra toujours et qu'importe ce qui se passe ici, ça ne changera rien à notre relation. En fin de compte, je l'imitais, retirant mes tongs et m'approchant pour me mettre face à elle. “Je croyais que tu voulais pas coucher avec moi ?” Enfin, c'était surtout comme ça que je l'avais compris au final. Tout ce que je voulais, pour ma part, c'était sa présence à mes côtés, sans forcément le moindre mot pour me réconforter. Mais sa lèvre qu'elle mordillait me montrait qu'elle était ouverte finalement à ce genre de moment.

don't push me back — Je sais pas ce que je fous ici à jouer la fille généreuse trop bonne trop bonne qui ouvre sa porte au mec qui m'a récemment blessée. Je m'en suis vite remise. Je veux dire, c'était juste un crush, un crush assez fort pour me faire paniquer et pour lui demander de tout arrêter mais c'était pas la grande histoire d'amour de ma vie. Non, ça c'était réservé pour Eliot. Je déglutis et je réfléchis à ce qu'il veut vraiment de moi. Cela se voit que plus rien n'est comme avant, que je n'ai même pas envie de rire avec lui, que je suis là comme une plante à me tordre les doigts en lui expliquant que je ne suis pas douée pour le consoler avec des mots. Ce qu'il me lâche par la suite a le don de me faire hérisser les poils. « Effectivement, j'ai pas envie. » ou disons que mon cerveau le refuse. A quoi ça sert ? A me sentir bien pendant la nuit puis le lendemain, ça ne comptera pas. Marre d'être utilisée aux soifs et envies de monsieur Pluton. « Je suis fatiguée alors... tu peux dormir ici. » je soufflais en me redressant face à lui, et je retirais mon haut et ma jupe, comme s'il n'y avait personne en face de moi. C'est bon, il a déjà vu mon corps et je suis pas pudique du tout, vous vous rappelez ? Puis si ça peut lui faire une piqûre de rappel sur ce qu'il a loupé, c'est pas plus mal.

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

don't push me back — J'avais toujours eu un problème avec les relations. Gentil garçon qui agit comme un mauvais garçon, incapable d'aller dans l'engagement sans faire souffrir les filles qui lui plaisent. Autant dire, Willa n'avait pas vraiment échappé à la règle. Et maintenant j'étais dans sa chambre dans le simple but de trouver un peu de réconfort à l'infidélité que venait de me foutre à la gueule Camila mais je voyais bien qu'elle était contre ce moment. Enfin, elle avait cédé, sûrement parce qu'elle était bien trop gentille et qu'elle n'arrivait pas à refuser ma présence ici. Seulement voilà, installée sur le lit, elle était du genre à vouloir me réconforter par le corps, comme elle le faisait bien durant les moments où nous étions ensemble. Mais je comprenais pas, je croyais qu'elle n'en avait pas envie. Elle me le confirmait, me foutant alors à la tronche une vérité inavouée. Elle ne voulait plus de moi. La regardant se déshabiller après son invitation, je finissais par baisser les yeux, conscient que mes agissements n'étaient pas les plus corrects. “Non je.. je vais retourner à ma chambre. Je vais pas te déranger plus longtemps” C'était pas correct de lui infliger ça au final.

don't push me back — Qu'est-ce qui voulait que je lui dise ? Il veut venir près de moi, je le laisse entrer et quand je lui dis que je n'ai pas envie de coucher avec lui, il veut se tailler. PARDON ? C'est bien ce que je pensais, je suis bonne qu'à lui vider les couilles. Beh non, désolé, ça ne se passera pas comme ça. « Tu plaisantes j'espère ? » j'enfile rapidement un top et mon short de pyjama et je m'avance vers lui avant qu'il puisse se ruer sur la porte de ma chambre. « Tu ne veux même pas rester près de moi ? Il faut que j'ouvre les cuisses ou la bouche pour ça ?  » je suis super vénère, il se rend pas compte des paroles qu'il peut dire et je suis désolée, je sais qu'il est autant maladroit que moi mais faudrait peut-être arrêter d'utiliser ça comme excuse et se remettre en question une bonne fois pour toute. En fait, je suis blessée, encore une fois de plus, par lui. « Quand est-ce que tu arrêteras d'être un abruti de première ? » j'ai envie de le frapper et je le pousse, avec le peu de force que j'ai et je m'étonne même à sentir les larmes me monter aux yeux. Pluton me fait trop de mal, je crois que j'ai jamais été aussi déçue par un garçon dans ma vie. « Si tu veux te venger de ta pouffe de blonde, va trouver un autre vagin que le mien. » les larmes sont sorties toutes seules et je ne pouvais plus rien contrôler maintenant.

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don't push me back — Je crois au final que je ne comprenais pas sa réaction parce que j'avais justement voulu sortir de ce cercle vicieux, celui que j'avais instauré avec elle. Je voulais en sortir, être un homme respectueux. Mais faut croire que c'était pas ce qu'elle avait compris, prenant la mouche de façon plus que rapide. “Non, non, tu comprends pas” Mais elle s'était rapprochée de moi, m'insultant alors d'abruti de première, me poussant par la même occasion. Et je restais inerte, face à elle, alors que je la voyais plus blessée que jamais. Et ça me désolait de la voir comme ça, parce que c'était ma faute. J'étais un gentil garçon.. ouais, mais qui n'arrêtait pas de faire les mauvais choix. “Tu comprends pas.. justement, je veux arrêter de te faire souffrir, je voulais faire le bon choix, ne pas te prendre pour... pour cette fille que tu n'es pas, je veux pas que tu penses que je me sers de toi Willa, parce que tu mérites mieux que tout ça” disais-je en soupirant sans bouger. Alors qu'elle me gifle si ça peut lui faire du bien, qu'elle me frappe, qu'importe. Je voulais arrêter de la blesser. “Si tu veux que je reste, je peux. Mais si tu veux que je parte, je m'en irai” Et sûrement que la deuxième option sera choisie, mais au moins, j'aurai pas fait le con, je ne l'aurais pas utilisée alors que c'était la solution de facilité.

don't push me back — Bien sûr que non je ne comprends pas. Je me demande même si j'ai déjà compris quelque chose entre nous deux. Je me suis entichée de lui sans que je puisse le contrôler et il me fait peur. J'ai peur de ce que je ressens, j'ai peur que Pluton me fasse encore plus mal. J'ai peur de jamais m'en remettre. C'est peut-être con ? Peut-être que j'en fais tout un tas mais j'ai jamais été à l'aise avec les sentiments. C'est quelque chose d'handicapant. Je suis une vraie catastrophe. J'ai mal pris le fait qu'il voulait partir dès que je lui ai dit que j'avais pas envie de lui. J'allais faire quoi ? Rire bêtement en lui faisant un signe de la main ? Non, ça ne marche pas comme ça. « Pourquoi tu me dis ça ? Tu ne ressens rien pour moi. » dis-je en perdant mon regard dans le vide. Tu ne ressens pas comme moi je ressens. C'est bien ça ton problème Pluton, t'es vide de l'intérieur. « Je veux que tu restes, et pas que pour cette nuit. Je veux que tu restes avec moi, comme avant. » dis-je en déglutissant. Je me suis calmée, j'ai dit ce que j'avais à dire et ouais, je lui fais comprendre qu'il me manquait, que notre relation d'avant me manquait et que s'il voulait revenir dans ma vie, c'était comme ça que je le voulais et pas autrement.

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don't push me back — Être face à elle, après tout ce qui s'est passé, ouais, ça me faisait bizarre. Et je redevenais étrangement sobre. Mais voilà, j'étais surtout blessé à cause d'une autre fille et je ne devais pas me servir d'elle à des fins personnelles. Alors ouais, je me ravisais, préférant la respecter, préférant mettre un terme à cette façon un peu trop perverse que j'avais de l'utiliser. Seulement, elle ne comprenait pas et c'était ce que je ne comprenais pas. Et je lui avouais. Je lui avouais pourquoi je réagissais de cette façon. “J'ai jamais dit que je ressentais rien pour toi” Et jamais je ne l'admettrai parce que je ressentais des trucs pour cette fille, et sûrement que c'était pour cette raison que je me trouvais en sa présence ce soir. Parce qu'elle me faisait sentir bien, même quand rien n'allait. Par sa simple présence. Seulement, elle en voulait plus et je soupirais, ne sachant trop quoi lui dire. Comme avant ? J'étais pas certain que ça allait être possible malheureusement. Baissant la tête, j'avalais ma salive, sachant pas trop comment avouer tout ça. “Plus rien sera jamais comme avant” soupirais-je alors. Relevant le regard pour le poser sur elle, je venais glisser ma main sur son visage, caressant doucement sa joue de mon pouce. “Je suis désolé Willa” Parce que j'avais beau tenir à elle, l'apprécier bien plus qu'une simple amie, j'étais amoureux. Amoureux d'une autre. Et ça se faisait pas pour elle, même si l'autre fille en question venait de me tromper avec un autre homme.

don't push me back — Je comprends pas trop à quoi sert cette discussion s'il ne m'apprend rien. Mais quand je dis qu'il ne ressent rien pour moi et qu'il me contredit, je reste pétrifiée, les yeux grands ouverts, aucune paupière ne clignait. J'avais besoin de rembobiner ce qu'il venait de dire au moins dix fois dans ma tête. Je m'en foutais du reste qu'il me disait. J'écoute même pas la suite et je sens à peine ses doigts sur ma joue. Alors... ça. Je m'y attendais pas. Si seulement il m'avait dit ça plus tôt. J'ai l'impression d'avoir merdé de A à Z. Pluton ressent un truc. Je me doute que c'est pas assez fort pour me choisir moi, mais si ça peut grandir... Je sens des ailes me pousser dans le dos et je l'attrape par son t-shirt pour l'amener vers moi et l'embrasser. Je nous fait tomber tous les deux dans le lit et je lui retire son haut assez rapidement. Putain que ça fait du bien de me se brûler les doigts, de pas écouter sa raison, de laisser parler son corps et mon coeur pour ma peine. Si plus rien ne peut être comme avant, alors trouvons quelque chose de mieux. Il m'a manqué, tellement manqué. C'est si con de se disputer, quand on sait à quel point on est bien quand on couche ensemble. Puis même, je suis à la fois encore un peu énervée alors je vais pas me gêner pour le griffer à sang si je veux. Je le regarde comme pour dire quelque chose mais rien ne me venait tellement j'étais prise par l'envie d'être sienne. Alors je l'embrassais à pleine bouche en venant tirer sur lèvre inférieure.

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don't push me back — Je voulais faire les choses bien avec elle, ne plus merder, ne plus la blesser. C'était quand même triste de voir que je pouvais être nocif pour une personne, tellement nocif qu'elle ne voulait plus me voir, plus me parler, plus me toucher. Seulement, j'avais dit quelque chose qui semblait la perturber. Je ne savais pas tellement si c'était bon ou mauvais sur le coup alors je restais immobile, attendant une réaction de sa part. Quand elle venait enfin, c'était loin d'être ce à quoi je m'étais attendu. Une gifle, un coup ? Non, loin de là. C'était ses lèvres sur les miennes. Ses douces lèvres, que j'avais goûté une dernière fois quand je l'avais finalement brisée. C'étaient ses poings refermés autour de mon t-shirt pour me coller à elle qui prenaient alors un sens inattendu. Oui, je n'avais clairement pas espéré ne serait-ce qu'un dixième de tout ça. Rapidement, nos deux corps se trouvaient allongés sur le lit. Moi sur le dos. Elle au dessus de moi. Puis mon t-shirt trouvait le chemin vers le sol, me laissant torse-nu, à la merci de la jeune femme. Non pas que ça me dérangeait, au contraire. Si pendant quelques instants, nos regards s'étaient perdus l'un dans l'autre, à la recherche des mots à dire, c'était silencieux qu'on reprenait de plus belles. Les baisers étaient pas vraiment chastes et laissaient entendre tout le désir qu'on pouvait éprouver en cet instant. À mon tour, sans demander mon reste, je me mettais à la déshabiller, laissant cette envie me consumer jusqu'au plus profond de moi. Oui, malgré l'alcool, j'étais bien réactif et c'est ce qu'elle verra quand le tour de mon short sera arrivé.