Clairement, tu ne pouvais rien dire d'autre, rien faire d'autre. Un simple sourire, tu étais bien avec elle, tu n'avais jamais autant sentit ton coeur battre et c'était rare de l'entendre battre à sa vitesse normale et non rapidement grâce à ses foutus médicaments qui te pourrissaient la vie. Là, c'était autre chose, une chaleur plus humaine, une chaleur plus saine, plus simple. Tu regardas alors la jeune femme, une fois assise, hochant doucement la tête en entendant ses paroles sur Monaco C'est un très bon combattant, il avouera sa défaite mais risque de te taquiner pendant de longues années. Je pense surtout qu'il risque de vouloir te piquer les guimauves que tu auras dans la bouche mais c'est tout Ton petit chien, ce petit chien tout mignon que tu avais récupéré dans les rues de Monaco, tu devais avoir à peine quinze ans, tu n'avais pas envie d'emmerder tes parents avec un nouvel animal alors tu l'avais dressé, nettoyé, aidé à se sentir chez lui, aujourd'hui, il te comprenait mieux que personne et t'obéissait au doigt et l'oeil. Tu n'aurais pas eu meilleure compagnie que dans tes galères les plus sombres. Mais voilà, le chocolat guimauve était chaud et à en croire ta technique de drague dégueulasse, parce qu'elle était dégueulasse, elle appréciait quand même ce moment. Tu souris quand même à la jeune femme, en essayant d'éviter d'être rouge, mais c'était plutôt compliqué surtout avec sa remarque. Merci alors un petit chuchotement, tu t'approchas d'elle pour déposer tes lèvres sur sa joue. Tu ne savais pas trop où les poser d'autres. Même si tes lèvres étaient plus prêts de ses lèvres que de sa joue, cela n'enlevait en rien cette petite affection que tu lui portais, qui grandissait chaque jour. Un sourire léger, tu pris une gorgée bouillante de ce chocolat chaud pour rire ensuite à sa remarque. Ma porte sera toujours ouverte si tu as besoin d'un chocolat guimauve à n'importe quelle heure, du jour comme de la nuit Nevada dis-tu en le pensant réellement. Ta main se déposa doucement sur la sienne, pour appuyer tes paroles. Tu ne pouvais rien faire d'autres que de lui montrer que tu étais là en fait. Mais compliqué encore pour toi de faire quelque chose. La dernière tentative de drague t'a valu, le plus beau des échecs cuisants.

Elle ne pouvait pas trouver meilleur refuge que sa compagnie. Il était si facile de se confier à lui, elle se doutait du pourquoi du comment mais avait encore du mal à se l'avouer, désireuse de protéger son coeur qui a tant souffert. Le brusquer était un risque qu'elle ne souhaitait pas prendre. Alors elle choisissait de suivre sa raison quitte à développer certains regrets. La vie est malheureusement faite de sacrifices. Et de toute façon elle ne se risquerait pas à perdre cette complicité qu'ils avaient su créer, elle en avait cruellement besoin pour véritablement se reconstruire. Pour le coup, elle se sentait mal d'avoir été maladroite dans ses paroles. Qu'est ce qu'elle pouvait être conne quand elle s'y mettait. Alors elle se rattrapait comme elle le pouvait, le complimentant sur ses compétences en matière de chocolat chaud. Si ça pouvait lui faire oublier ce qu'il venait de se passer. Mais voilà maintenant c'est lui qui s'amusait à la déstabiliser. Soudainement transformée en statue lorsque ses lèvres se posaient sur sa joue, s'aventurant presque à la commissure de ses lèvres. Elle semblait comme partie de ce monde et il lui fallut un certain temps, et surtout le son de sa voix pour revenir à la réalité." J'éviterai quand même de te déranger en plein sommeil. Promis. " Elle qui a tant horreur de déranger autrui, elle ne se permettrait pas de faire ça sauf en cas d'extrême urgence. Frissons parcourant sa peau halée au contact de la main du jeune homme. Inconsciemment elle refermait sa main sur la sienne, signe que le remerciement était réciproque. Quelque peu désemparée, elle finit son chocolat." Je devrais te laisser, que tu te remettes de ce bain de minuit. " Elle n'en a clairement pas envie mais c'était sans doute mieux ainsi, elle qui n'arrivait plus à avoir les pensées claires.

Ton regard sur la jeune femme. Tu viens de sentir le mal-aise et tu te sens bête. Tu as l'impression d'avoir tout fait foirer en fait, comme si Ezio t'avait donné de mauvais conseils. Il était mort ce petit con. Tu venais de sentir le froid de l'hiver sur toi, c'est clair que ça, tu vas pas t'en remettre des masses mon dieu. Tu soupires légèrement à sa remarque, alors que tu hoches la tête doucement, elle veut s'en aller, tu comprends. Tu as du avoir l'air d'un gros psychopathe, alors à quoi bon la retenir ici ? Tu déposas ton chocolat presque terminé, quelques secondes après elle avant de sourire doucement pour lui répondre D'accord, aucun problème tu hoches difficilement la tête mais elle est déjà debout, tu la regardes Garde le pull, tu me le rendrais plus tard, y'a aucun souci, je ne veux pas que tu attrapes froid durant la route Vos pas jusqu'à la porte, tu ouvris cette dernière avant de la regarder s'enfuir sous tes yeux. Rattraper la jeune femme ? Non, elle ne voudrait plus jamais te parler ou même de te regarder, tu baisses simplement la tête, avant de l'observer jusqu'à ce qu'elle quitte ton champ de vision, encore une fois ...