• Beaucoup trop de bordel pour moi ce soir. J'ai beau apprécier la violence et les coups de putes, quand t'as pas le droit d'en faire partie, c'est pas la même sensation. Je ne pouvais pas rester au bar plus longtemps, j'voulais juste m'éloigner de ce gros bordel ambulant avant de devoir écraser mon poing dans la gueule d'un parfait inconnu qui se serait approché un peu trop près de moi pour m'embrasser ou faire je ne sais quoi histoire de pouvoir boire un verre. Alors j'avais profité de l'arrêt de la musique annonçant les remises d'awards pour me rendre vers la scène, histoire d'écouter et féliciter les Eliots qui auraient des prix. Bah ouais, le reste j'en ai rien à foutre, les autres maisons c'est juste une erreur à mes yeux, rien de plus. •

• La musique avait été coupé et je n'avais pas vraiment compris pourquoi sur le coup. J'étais au bar, à me frotter la joue suite au coup de point d'une truie d'Eliot que j'avais embrassé, et j'me disais que je commençais vraiment à être dans un état second. J'avais comme l'impression que la musique entrait en moi, parcourant mon corps, se mélangeant à mes veines, mais croyez pas que c'est pour ça que j'allais aller danser hein. Bref, plus de musique, je comprends pas alors je regarde un peu partout, et là j'vois qu'un attroupement est en train de se former devant la scène et que le Doyen débarque un micro dans les mains. Ah ouais putain y'avait les remises de prix ! Je regarde de loin, accoudé au bar, je l'écoute faire son discours, et ça, jusqu'au moment où j'entends mon nom. "Comment ?" Pro des blagues ratés, c'est ça le prix que j'ai eu ? J'hausse les épaules, c'est toujours mieux que rien en fait, surtout que je ne m'attendais pas à en recevoir un. Donc j'me dirige vers la scène, mon verre entre les mains pour récupérer mon prix, applaudissez moi j'sais pas. J'vais pas faire de discours, je fais juste un signe de main levant mon verre en l'air, je remercie le Doyen, et j'me dirige vers le public. Pas le temps pour les discours. •

Je dansais. Un peu. J'ai le rythme dans la peau, et des fois je peux pas m'en empêcher, surtout quand la musique est aussi entrainante, et encore plus que j'ai plus d'alcool que sangs dans les veines.
Alors quand ça s'arrête, quand la musique stoppe, je continue à danser quelques secondes, l'informations n'étant pas monté tout de suite à mon esprit, qu'il fallait arrêter de bouger.  Quand ça arrive, je reprends mon verre, posé sur une table à coté de la scene, me rapproche de l'estrade, où le DJ laisse place à notre doyen, et m'arrête à coté de ... @Misha V. Ienchenski , Eliot que j'apprécie moyennement, mais qui reste Eliot. Je le gratifie donc d'un sourire, et d'un geste de mon verre.

Les Awards. Voila donc la raison de cette interruption, Ils commencent avec le geek : Qui l'aurait cru, le président des Mathers? Puis ... ça s'enchaine avec tout les autres Razzie , comme on les appelles .
Mentalement je me mets à compter :
-7 Razzie pour les Eliots ...
Dis je à mon confrère
-Je ne sais pas trop s'il faut en être fier, ou se demander pourquoi.
Haussant les épaules, je n'attends pas de réponse. Les bleu ont tout le temps été les plus "connu" dirons nous.  Je me joins donc à la salve d'applaudissement, criant un "Bravo" ironique.  

Le Doyen venait de monter sur scène attrapant son micro pour débuter alors la célèbre remise des prix du bal. Je relevai la tête, pour écouter donc le discours, bref, concis de l’homme mais également curieux de découvrir les noms des étudiants. Ca commençait très mal… L’autre guignol de Strudwick. « Ils avaient pas le razzie du plus crétin pour lui… » que je soufflai, avec un sourire mauvais, à mes camarades de la table 1. Le patronyme suivant releva le niveau : Tate. J’applaudis chaleureusement le garçon avant d’entendre mon propre nom prononcé. Grand sourire fier. Oui, pour le coup le razzie sonnait comme un award pour moi. Un nom de mather pour les blagues les plus pourries. Guère étonnant quand on connaissait l’humour douteux des membres de cette confrérie. L’autre gourdasse de quincy fut nommée ensuite, j’approuvais pour le côté maladroit, ma chemise de Thaïlande pouvait en attester. Et la plus provocante était mini De Belgique. J’approuvais aussi. Quand on était princesse, qu’on se shootait, qu’on finissait ses soirées à l’envers et qu’on était mariée à une nana, on pouvait dire que provocante était un euphémisme. « Moi j’aurais même dit scandaleuse. » commentai-je entre mes dents. Je retrouvais le sourire en entendant que mes deux belges préférés avaient un prix. J’applaudis ensuite mon demi frère, avant de redoubler d’applaudissements pour la plus cocue, c’est à dire Azraël. C’était un peu mon œuvre aussi, ne me remercie pas brunette. Dans le duo de rageuses, il y avait ma meilleure amie, Hippo, avec qui j’échangeai un regard complice, Ayma était nommée également ensuite. Bon ok, victoire écrasante des Eliots, on repartait avec plein de prix là. Je saisis la main de ma BF pour aller chercher nos fameux prix et je me contentais de glisser quelques mots dans le micro : « Très ému de recevoir cette nomination sachant qui l’avait reçu l’an dernier. » Sourire à Hippo qui se tenait à mes côtés et je lui glissai à l’oreille : « Tu sais ce qu’on dit : qui se ressemble, s’assemble… » J’attrapai le fameux prix avant de redescendre et de laisser la place aux autres.  

Loin de s'imaginer gagner quoi que ce soit, tu étais restée assise à ta table tandis que certains s'étaient rapprochés de la scène où le doyen commençait son discours. Tu écoutais d'une oreille les gagnants et préférais observer les gonzesses qui n'attendaient qu'une chose : monter sur scène. Tu levas les yeux au ciel en en voyant deux surexcitées à l'idée d'être nommée reine du bal ou peu importe, tant qu'elles gagnaient quelque chose. Quand soudain, ton nom résonna dans la salle, te sortant de ta bulle et attirant ton attention jusqu'à la scène. Sans vraiment savoir quoi faire, tu regardas autour de toi et vis les nommés rejoindre le doyen devant tout le monde afin d'accepter leur prix. Tu ne cherchais pas plus loin et te levas pour avancer jusqu'à la scène. Entre temps, tu entendis le prénom d'Azraël qui avait le prix de la plus... cocue. Te stoppant net dans ta démarche, tu la cherchas du regard et lorsqu'elle apparût sous tes yeux, tu la rejoignis pour lui prendre la main. On pouvait lire sur son visage que être la grande gagnante ne lui plaisait pas, et ça pouvait se comprendre. « J'en connais qui mériteraient vraiment ce prix. » murmuras-tu à son oreille pour essayer de la dérider un peu. Tu avais conscience que pour ton amie, ça avait été très dur et que même si ces prix étaient souvent à prendre à la rigolade, il lui était difficile de rire. Vous montiez les escaliers menant à la scène ensemble et passiez devant le micro. Tu savais vraiment pas quoi dire. De plus, c'était l'autre trou du cul d'Eliot, Cole, qui était passé avant toi pour remercier ceux qui l'avaient élu. « Que dire après une intervention comme celle-ci. » dis-tu à l'attention du vice-président Eliot. « Merci à tous... Je crois. » annonças-tu finalement, les sourcils un peu froncés et le sourire rieur avant de laisser place à Azraël et de descendre de scène. Mais c'était sans compter sur l'alcool que tu venais de boire à toute vitesse avec Wade, tes talons et ta robe qui s’entremêlèrent un peu, manquant de te faire tomber. Par chance, quelqu'un se trouvait devant toi et tu peux t'appuyer sur lui pour que ton corps ne rencontre pas le sol. Une fois à nouveau debout, tu soulevas légèrement ton prix, les joues rougies.

@Azraël-Sky Strudwick

remise des awards — Ca m'avait fait du bien de passer un moment avec Anja, à simplement se marrer sans se prendre la tête. J'étais moins sur les nerfs, essayant de ne pas penser à tout ce bordel qu'était ce bal depuis le début de la soirée. Et après être allé me fumer une énième clope, j'étais retourné à l'intérieur en entendant la voix du Doyen, annonçant le début de la remise des awards. Je m'adossais au mur dans un coin de la salle, les bras croisés sur ma poitrine, n'ayant pas vraiment l'envie de retourner à ma table. Le discours du Doyen débutait, et il commençait pas les razzies. En entendant le nom d'Alexander, j'me mettais à le siffler comme on siffle une belle gonzesse au moment où il montait sur la scène, trop content pour lui. Le plus geek, une fois de plus. Ca gère teeeellement. Cole le plus égoïste, ça m'étonnait tellement pas quoi. J'applaudissais poliment les étudiants, un sourire en narquois sur les lèvres en remarquant qu'il y avait pas mal d'Eliot. Puis Agathe fut appelée pour la plus provocante. Et j'devais avouer que ça allait bien, vu comment elle pouvait parfois provoquer les gens et les mettre en rogne avec une rapidité inouïe. Non je ne pensais pas du tout à moi là, erm. Et alors que j'applaudissais, je la voyais traverser la salle pour monter sur le podium avec les autres. Elle était pas censée être partie de la soirée ? Je soupirai légèrement, me disant que cette fille n'avait pas fini de me faire tourner en bourrique quoi. L'autre tarée (Aymalyne) fut également appelée pour le razzie de la plus lourde, et je me mettais à nouveau à siffler, me foutant ouvertement de sa gueule vu que j'avais moi même voté pour elle dans cette catégorie. C'tait trop beau les gars ah ah. Je riais presque, avant de finalement entendre le prénom d'Az pour la plus cocue. Ok, là je me marrais moins d'un coup. C'tait permis ce genre de prix sérieusement ? J'savais que ça avait été le bordel dans leur couple récemment, et que ça l'était toujours d'ailleurs et.. ouais, ça faisait chier. Je la voyais monter sur scène elle et aussi, et j'me demandais ce qu'elle allait dire pour le coup, me disant qu'à sa place je serai tenté de faire un gros fuck à l'assemblée toute entière.

• Je me tiens debout, les bras croisés et je regarde la scène, perdu, j'attends, je ne fais pas attention à ce qui se passe autour de moi, aux personnes qui pourraient parler un peu trop fort à mon gout, je suis juste là, comme une plante morte, un meuble bien trop lourd pour le déplacer. Je fixe le Doyen, il est là, sur scène à nous sortir un discours qui est loin d'être émouvant, il se contente juste de féliciter les gagnants et de balancer des noms comme si c'était normal. Il regarde ces notes, puis il annonce les gagnants des razzies, cette catégorie qui vise à descendre, se moquer des étudiants. Je n'avais même pas remarqué la présence de @Jonathan T. Lynch à mes côtés, c'est seulement lorsqu'il m'adressa la parole que je tourna ma tête en sa direction, vérifiant la distance de sécurité obligatoire. Il a beau être gay, ça reste un Eliot, alors j'ai beau être homophobe, j'peux tout de même lui adresser la parole, tant qu'il n'essaie pas de me mettre une main au cul, tout se passera bien, ça ne fera pas de moi son ami, mais j'reste quand même poli et sociable avec mes confrères. "Toujours être fier d'un prix qu'on peu recevoir, et pour le coup, ces razzies nous correspondes bien, alors autant en profiter." On est sur tous les fronts, depuis l'existence d'Harvard et des confréries, nous sommes là. •

La remise des prix allait commencer alors je m'étais rendu à ma table, mais au lieu de me mettre à la place que j'avais initialement pris aux côtés de Briony, je m'étais mis à la place d'Az, qui s'était installée sur mes cuisses et que je serrais autour de la taille, mon menton collé à son épaule. Bordel, on s'était réconcilié et pour le coup, je ne me voyais plus passer un seul instant loin d'elle. Alors ouais, je profitais à fond de ce rapprochement, ma meilleure amie le comprenant sûrement plus que je le pense. Contre toute attente, c'était les razzies qui ont été annoncés les premiers, d'une traite et mon nom sortait le premier pour le bien connu prix du plus geek. Autant dire que celui-là, c'était ma fierté après mes enfants. Grand sourire, j'entendais la suite des razzies qui pouvaient être adressés et.. non, perte de sourire à l'instant même où Az a été associée à la plus cocue. Non, c'était clairement pas drôle et ça pouvait même la pousser à regretter d'avoir enterré la hache de guerre. “N'y va pas” Mais trop tard, Anja était là et l'avait attrapée par la main pour monter sur l'estrade. Main dans celle de ma femme, je suivais les deux jeunes étudiantes jusqu'à la plateforme, afin de délivrer mon discours. Je réitérais cependant mes paroles auprès de la femme que j'aimais, quant bien même elle était présente sur la scène. “Ne dis rien.. ils en valent pas la peine” J'entrelaçais mes doigts aux siens, avant de me rendre au micro après qu'Anja ait terminé de parler. “Bon et bien cinquième prix et dernier razzie pour le plus geek, je pense que tout le monde l'a compris à présent. Je défie quiconque de battre ce record !” Je levais ma petite statuette pour le lever en l'air avant de regarder Wade qui avait sifflé à l'entente de mon nom. Attirant Az vers moi, je regardais l'assemblée. “Et pour tous ceux qui ont voté pour Azraël en plus cocue, vous ne nous atteindrez pas. On vaut mieux que ça, on vaut mieux que vous” L'embrassant devant toute l'assemblée, je finissais par descendre, ma femme derrière moi. Enfin je crois.