Belmont, Lundi 24 avril
Je m'étais levé tardivement mais cela ne m'avais pas empêcher d'aller - comme bien souvent - courir quelques heures avant de faire mes premier cours de Krav Maga. Chose que je ne faisais que rarement : Embarqué mon portable avec moi et l'utiliser pendant mon exercice quotidien encore moins. Mais j'avais commencé une discussion avec une demoiselle qui était à l'autre bout de la planète. J'avais cessé de répondre l'appelant plutôt alors que la conversion, qui était de l'ordre de la séduction et de la provocation - chose qui semblait assez bien nous allez - avait pris une notre plus tragique et sérieuse. Et lorsque j'avais raccroché, j'avais prétexté devoir attendre l'appel d'une amie hôtesse de l'air qui me permettrait si elle le pouvait de la rejoindre en Laponie. Puisque c'était où Lucky se trouvait. Avoir les renseignements sur l'hôtel où ils étaient descendus n'étaient pas si compliqué. C'était un voyage organisé, et j'étais prof n'est ce pas. Ce statut m'accordait tout un tas d'avantage, mais je devais également songé à ce qui se produirait si mon impulsivité venait à me faire perdre cette précieuse couverture.
Quoiqu'il en soit, le soir même j'étais dans l'avion qui me conduirait à Londres où se trouvait ma prochaine correspondance. Et, après heures de vol, correspondance et de route jus
Laponie, Mardi 25 avril
Après plusieurs heures de route, j'arrivais - enfin - à l'hôtel où se trouvait une bonne partie des étudiants de la Mather et la Lowell House. C'était déjà le début de l'après midi, et en dépit des quelques heures où j'avais pu dormir dans l'avion, le reste du trajet m'avait épuisé. J'avais jeté un oeil au programme proposé par les organisateurs de même que la répartition des chambres. Encore un avantage à être prof. En plus du fait que la jeune hôtesse d'accueil semble avoir littéralement craqué sur moi, la carte professionnelle que je lui avais laissé m'avait permis de trouver assez rapidement la chambre de Lucky. J'aurais surement dû la prévenir de mon arrivée. Mais les choses n'auraient pas été aussi drôle ! Bien entendu cela ne m'empêcha pas de faire le check in dans la chambre que j'avais réservé. Mais ce n'était pas à cet endroit que je comptais l'attendre.
J'avais prévu de rester adossé au mur, somnolent à moitié, de fermer les yeux pour récupérer des longues heures de route que j'avais derrière moi, juste à côté de la porte de sa chambre ! Mais imaginant qu'elle aussi très bien pu ne pas aller faire la balade en traîneau organisée ce jour la. Je toquais donc à sa porte espérant bien sur ne pas tombée sur sa meilleure amie.

Les choses ne s'étaient pas vraiment passé comme je l'avais imaginé, puisque j'entendais des pas se précipiter jusque derrière la porte. Attendait-elle quelqu'un ? A moins que ça ne soit tout simplement pas elle. J'eus bientôt réponses à mes interrogations, puisque c'était bien Lucky qui vint m'ouvrir. Manteau en main, je fronçais légèrement les sourcils alors qu'elle pensait d'adresser à un certain Ash. Son expression fut bientôt marqué par la surprise. Elle laisse tomber le vêtement que je rattrape au vol. Non, ce n'est pas Ash... Mais je suppose qu'il reviendra le chercher. prenais-je le temps de la corriger en sachant bien qu'elle s'en était vite rendu compte. Je prenais le temps de considérer ce que j'avais entre les mains. Qu'elle... Reviendra le chercher. me corrigeais-je en réalisant qu'il s'agissait d'un manteau dont la coupe se voulait plus féminine. De toute évidence, elle n'en revenait pas. Et je devais avouer que c'était un peu la réaction à laquelle je m'attendais en m'abstenant de la prévenir de mon heure d'arrivée. Je hochais simplement la tête tout en la considérant avec un air assez neutre vu la situation. La fatigue pourrait y être assimilé. Mais je n'étais pas du genre très expressif de toute façon. Puis elle m'invita à entrer, balisant toujours autant. Oui, c'est ce que je vois. lâchais-je avec un semi sourire assez amusé par sa réaction. Elle se rapproche finalement de moi pour laisser nos lèvres aller à la rencontre l'une de l'autre. Quant à moi, je glissais mes mains sous sa veste pour la maintenir contre moi. Je préfère déterminé... ajoutais-je à sa suite, trouvant assez reposant d'avoir cet avion de chasse dans mes bras après ce long et épuisant trajet. Ca avait comme quelque chose de... revigorant. Tu allais quelque part ? je jetais un oeil à la rolex que j'avais au poignet. Je ne pensais même pas te trouver là honnêtement... Vous n'aviez pas une rando en chien de traîneau ou quelque chose du genre ? lui demandais-je comme si j'ignorais la réponse. Les trois couches de sweet shirt et mon pull donnaient l'impression que j'avais gagné un tour de taille -ou deux - ce qui se plaçait plus bas en revanche était tout aussi perceptible que cela l'avait été à Cambridge.

La voir pouffer de rire lorsque j'évoqua le fait que cette Ash puisse être un garçon étira un fin sourire sur mes lèvres. Il est vrai que j'aurais préféré ne pas à attendre qu'elle décline l'invitation de quelques courtisans pour pouvoir profiter du temps qu'il me restait en Laponie avec elle. D'une part parce que j'ignorais si elle s'en sentirait obligé - en considérant le long trajet que j'avais fait pour la voir - ou si cela tombait simplement sous le sens. Quoiqu'il en soit pour l'heure, Ash, n'était pas un éventuel concurrent. Et après avoir repensé à notre conversation par sms échangé, je pouvais même dire avec certitude qu'il s'agissait de la meilleure amie qui avait pris la photo-sexy que je lui avais demandé de m'envoyer.
Si au cours de son petit jeu de question-réponse elle n'avait pas pu en apprendre beaucoup sur moi, il était certain qu'elle en savait plus sur mon caractère. Oubliant ma fatigue corporelle je songeais également au fait d'oublier mon croissant désir pour ce corps blottit contre le mien. Car oui, si je ne l'oubliais pas, je la déshabillerais surement avec précipitation avant de m'introduire en elle et la prendre avec plus d'ardeur et d'avidité que la fois précédente. Mmh... Si je m'écoutais... Cependant je ne pouvais pas oublier que ce voyage était une expérience unique et que ce n'était pas tous les jours qu'elle aurait l'occasion de profiter de cette activité. " Si tu n'en as jamais fait tu dois absolument essayer. " Lui disais-je tout bas en frôlant le lobe de son oreille de mes lèvres. " J'aurais de meilleure raison de te réchauffer après la balade." ajoutais-je d'ailleurs en l'embrassant dans le cou lui suçotant la peau jusqu'à lui laisser à son tour une marque bleuté. " Ne me demande pas... Toi et moi savons bien de quoi j'ai envie." lui susurrais-je en glissant peu à peu mes doigts sous ses couches de vêtement pour avoir ma main à même sa peau et lui caresser doucement le bas du dos. Oh que oui elle le savait, cela dit je n'oubliais pas qu'il y avait une demoiselle qui avait quitté sa chambre sans son manteau. Je l'embrassais pourtant langoureusement me disant que je trouverai bien une excuse pour expliquer la présence d'un professeur de self défense, dans la chambre d'une étudiante en voyage scolaire. Qu'est ce que toi tu veux ? lui demandais-je ensuite sur un ton plus sérieux en soulevant légèrement son menton de mon index qui s'était délogé de son dos.

Une phrase... Une toute petite, rien qu'une et des mots, intelligemment placés pour provoquer l'effet recherché chez la personne qui les entendrait. Oui ! Car je refusais que l'on me dise qu'elle ne l'avait pas fait même un tout petit peu exprès. Un sourire en coin s'affiche sur mon visage, je détourne brièvement le regard et secoue la tête avant d'à nouveau plonger mes yeux devant cette intrigante provocatrice. Je n'allais pas le lui reprocher... J'adorais ça ! Non, ça ne ressemble pas vraiment à ça. lui concédais-je même si je savais au fond qu'elle le savait très bien. Et d'ailleurs pas vraiment ? Ca n'y ressemblait pas du tout oui !
Nous partagions un regard complice, comme je le lui avais confié, elle savait très bien ce que je voulais. Je lui avais pourtant notifier que j'étais en mesure de me détacher de cette idée pour suivre ce qui la tentait elle. Après tout s'était ses vacances ! A sa réponse, je laissais un petit  ... Hum... songeur répondre à ma place. Elle se blottissait contre moi tandis que je humais le parfum qu'elle avait dû mettre en sortait de la douche.
Avais-je pensé au fait que l'on puisse nous surprendre et que cela puisse être dérangeant pour moi ? Oui ! Mais je savais aussi que la probabilité que la meilleure amie de Lucky ne dirait rien qui puisse mettre sans amie dans l'embarras. Tout du moins, tant que je ne faisais rien qui serait suceptible de faire souffrir son amie. Et la belle pourrait en attester, la faire souffrir ne faisait pas partie de mes priorités, bien au contraire !
Alors qu'elle glissais les mains sous mon pull en laine, je l'attrapais par l'arrière de la nuque, tirant dessus pour me le retirer. Je n'ai pas arrêter de penser à toi dans l'avion. avouais-je ensuite en entreprenant de la déshabiller elle aussi.

Puisqu'elle le disait elle même, j'aurais été stupide de vouloir la convaincre du contraire. Après tout c'était son idée. Et autant être honnête ! Cela m'arrangeait bien ! N'étais-je pas venu pour cela ? songeais-je aussitôt. Ah ouais Will ? Rien que pour ça ? me demandais-je d'ailleurs sans vraiment me donner réponse. Retrouver la chaleur de son corps contre le mien entraînait une réaction en chaine bien visible sur une partie significative de mon anatomie. Se fut ensuite à Lucky de me faire une confidence. J'aurais certes pu dire la même chose... Mais ça n'avait été véritablement le cas que lorsque je lui avais demandé cette fameuse photo sexy. J'avais finalement été assez occupé ses quelques jours. Nous nous déshabillions l'un l'autre, ne gardant sur nos chaires que nos dessous. Encore trop pour que je me fonde littéralement dans sa chaire, mais assez pour qu'elle puisse aisément sentir mon érection qui ne cessait de s'imposer. Me laissant entraîner jusqu'au bord du lit... Le sien - je supposais - je baissais les yeux sur mon boxer et les relevais vers elle avec un sourire amusé. Puis ma bouche rejoignait la sienne dans un plaisir gourmand, m'abreuvant de ses lèvres tel un assoiffé qui a trouvé de l'eau. Chaque centimètre de peau collé contre son corps s'embrasait tandis que sa langue qui tourbillonnait avec la mienne alimentait cet incendie. Mes mains, glissaient sur ses courbes, l'une d'elle se hissa jusqu'à son épaule pour faire glisser sa bretelle de soutien gorge, l'autre s'était logé sur le bas de son dos à moins que ce ne soit plus bas sur ses fesses, que je me faisais un plaisir de caresser. Je mettais fin au baiser pour éclabousser sa gorge, son épaule et sa poitrine de baiser que je ne libéra pas tout de suite de son habit triangulaire.
Puis je m'arrêtais subitement, tendant l'oreille, car en dépit de toute l'attention que je lui portais, ma formation du tueur m'avait appris à être attentif à chaque son. Et en l'occurrence, j'avais entendu une carte magnétique se glisser dans la poignée de la porte de même que le petit "bip" significatif autorisant l'entrée. Trop tard ... songeais-je en replaçant la bretelle de Lucky où elle était à l'origine.