Oh non je ne doutais pas du fait qu'elle excellait dans son domaine. Je ne me risquerai jamais à lui conseiller quoique ce soit en la matière. Pas plus qu'elle ne se risquerait à me dire comment tuer. A chacun ses compétences et à chacun son domaine d'expertise. Je n'ai jamais rien dit de tel. me défendais-je immédiatement après qu'elle demanda si j'avais le moindre doute sur son travail.
La situation loquace dans laquelle nous nous étions trouvé m'avait appelé à faire preuve de prudence. Visiblement, la jeune femme semblait ignorer que les tueurs à gage ne tuaient bien souvent que lorsqu'on les payaient pour le faire. Quoique tuer de mon propre chef me soit déjà arrivé. Pour ne pas les citer, il s'agissait bien souvent d'assurer mes arrières où de sauver ma vie. Quelque chose qui avait un vague rapport avec l'un des mandats d'arrêt qui planait au dessus de ma tête. Elle me laissait gérer. Fort bien. Après tout c'était mon affaire, ma vie et les tours de passe-passe très ingénieux de Wasp ne pourraient rien changer au fait que j'étais le profil recherché par interpole ainsi que trois mafieux dont un homme politique qui résidait ici, sur le sol américain. Je hochais la tête ravi d'avoir réglé ce problème.
Soudain, la jeune femme fouilla dans la poche de son blouson. Instinctivement, je me redressais, remettant mes sens en alerte et serrant la mâchoire en réalisant qu'il ne s'agissait que de son portable. Seulement, à peine m'étais-je apaise qu'il me semblait lire sur son expression une marque inquiétude que j'aurais préféré ne pas y voir. Et comme pour confirmer mes soupçons, elle exigeait qu'il nous fallait quitter les lieux. Et vite ! Je regardais aussitôt vers l'entrée de la ruelle pourtant vide. Aussi supposais-je que quelqu'un l'avait prévenu de l'arrivée prochaine d'indésirable passant. Je n'eus pas vraiment le temps d'en savoir ni de lui en demander plus et voilà qu'elle me tirait m'entraînant d'une ruelle à l'autre avec précipitation jusqu'à l'entrée non conventionnel d'un bâtiment où nous nous glissions -Ou disons plutôt qu'elle m'y poussait largement ! J'ai cru comprendre... lâchais-je sur le même timbre qu'elle. La chance voulait que j'avais acheté cette moto à Philadelphie cinq ans plus tôt et que la plaque d'immatriculation n'avait pas été changé depuis.
Je regardais l'écran de son téléphone portable forcé de constater une fois encore que Wasp avait tout prévu pour assurer la sécurité de notre rencontre. J'arquais un sourcil en lâchant avec humour. Tu as cogné sur le même mur tout à l'heure il me semble.
Je relevais les yeux de l'écran l'observant étudier et attendre prudemment le moindre signe inquiétant. Il n'existait pas un grand nombre d'explication plausible à ce à quoi ils avaient échappé. Soit le client avait déjà mis quelqu'un d'autre sur le coup, soit leur conversation avait été intercepté -ce qui signifiait que le WAB était corrompu - soit j'avais des chasseurs de primes qui me collait au cul ! Tu crois qu'on a pu retracer notre conversation ? demandais-je alors essayant de déterminer qui était ces individus. Je verrais ensuite avec elle pour qu'elle me fasse un agrandissement des caméras de surveillance qu'elle avait piraté pour tenter de les identifier.

Ma remarque n'avais pas eu l'air de l'amuser. Quoique la situation n'avait rien de risible, même si je préférais la prendre à la légère, car pour l'heure - et ce grâce aux précautions qu'avait pris la hackeuse -nous étions sauf ! En dépit du brin d'orgueil qui m'habitait, il me faudrait bien la remercier. Oui Will ! Tu sais l'action qui consiste à exprimer de la gratitude pour ce qu'elle a fait. D'un autre côté je ne crois pas que Wasp soit du genre à se formaliser de ce genre de reconnaissance. Concentrée, elle ne répondait pas tout de suite, portant une attention particulière aux images qu'elle avaient piratées. Je jetais moi même un coup d'oeil à ces dernières. Aucun doute que ces hommes étaient armés, pas de doute non plus que ces nous qu'ils cherchaient et qu'ils avaient plus que surpris de ne pas nous trouver. Une autre chose était presque certaine, utiliser mon arme pour protéger une autre âme que la mienne ne se faisait pas sans paiement. Mais peut-être que je pouvais considérer cela comme une forme de remerciement. Pourtant, j'hésitais... Si Wasp avait été armé, elle n'aurait pas manqué de le faire savoir lorsque j'avais moi même pointé mon arme sur elle. Je n'oubliais pourtant pas les deux armes à feu que j'avais emmené avec moi. As tu vraiment envie que la rue se transforme en bain de sang ? Je l'ignorais, mais je ne devais pas oublier que cela impliquerait de devoir me débarrasser des corps. La pro du Darknet ne repris la parole qu'une fois que le danger lui sembla écarté. Je hochais lentement la tête, rassuré d'entendre ce que j'avais supposé moi même. Cela dit... Lorsque toutes les autres solutions seront écartées, il faudrait bien se rendre à l'évidence que l'impossible... Pourrait-être la vérité.
Elle trifouillait encore son téléphone, comme lisant dans mes pensées, la demoiselle me montrait le visage des deux hommes. Je fronçais les sourcils essayant de m'imaginer ce que donnerait une image moins... Flou allais-je pensé alors que Wasp ne prit que quelques secondes supplémentaires pour régler le problème. Il était assez incroyable de la voir à l'oeuvre. Le premier visage ne me disait fichtrement rien. Quoiqu'il eu l'air tout aussi russe que le second. Ou alors était-il danois ou norvégien... Ou un de ses pays nord européen. On est pas tellement du genre à faire des brunch entre nous si tu vois ce qu... préférais-je la prévenir avant que réaliser que le second homme de la vidéo me disais quelque chose. Attends... fis-je l'instant d'après, m'interrompant en plein milieu d'une phrase. Je ne reconnaissais pas vraiment l'homme puisqu'il ne laissais jamais qu'apparaitre qu'une partie de son visage comme s'il savait où se trouvait toutes les caméras de la ruelle étaient disposées. Cependant, je reconnaissais le tatouage apparent qu'il avait au cou -un nuage qui lui avait donné son pseudonyme. C'était un expert, un tueur professionnel qui exerçait depuis presque aussi longtemps que Dave, mon mentor. Je le pointais du doigt sur l'écran. Lui... Un russe. Il se fait appeler Oblako... Cloud si tu préfères. l'informais-je en me demandant ce qu'un mec de son calibre pouvait bien faire à travailler en doublon ! On peut leur demander pour qui ils travaillent si tu veux ? proposais-je ensuite en sortant l'arme que j'avais gardé caché dans mon imper'

Non. avais-je répondu du tac au tac Est ce que c'était une bonne idée ?! Je ne pus me retenir de pouffer de rire. Un rire bref et discret. Mais elle parvint tout de même à me faire rire ce qui était assez rare. Je n'étais pas un pro de la torture ou de quelques techniques visant à obtenir des renseignements d'autrui. Est ce que c'était une bonne idée ? Sans offense. Tant que je ne serai pas sur que tu sais te servir de ça. avais-je dis en indiquant l'arme que je lui tendais d'ailleurs avant de continuer. Je considère qu'on est à deux contre 1. Je marquais une pose avant de reprendre. Donc non, ce n'est pas une bonne idée. Mais ça serait mal connaitre Oblako de croire qu'il a lâché l'affaire. Ce mec était pire qu'un moustique, à tourner autour de sa proie, repérer, analyser, avant de se poser et d'attaquer. Ils avaient voulu nous prendre par surprise le seul moyen de se tirer de cette situation de merde était de faire en sorte de les prendre à leur propre jeu. Et à moins qu'ils soient déjà au courant, il ne s'attendrait certainement pas à ce que la jeune femme soit accompagné de deux amies métalliques.
Je restais un court instant bloqué sur son visage alors qu'elle se dévoilait entièrement. Je supposais que le regard que j'avais posé sur elle - quoique rapide - fut pas assez discret pour ne pas être remarqué. Mon idée semblait avoir été adopté par dépit. Il pouvait comprendre que cela ne l'enchante guère. Pas plus qu'à moi en réalité, mais je ne pouvais pas le lui montrer. Pas lorsqu'il s'agissait à mes yeux de la seule option envisageable. D'autre part, j'étais intimement convaincu que c'est ce qui lui permettrait de continuer à parcourir le DarkNet tout court ! Au moins pour ce soir. Mais je me gardais bien de le lui dire ! Vois y l'avantage qui te conviens le mieux. C'est notre meilleure option. Enfin notre... Puisqu'Oblako y était mêlé, c'était SA meilleure option ! J'étais convaincu que c'était après elle qu'ils en avaient. Le tueur russe se serait contenté d'une balle dans la tête à mon attention ou de faire exploser ma baraque avec moi à l'intérieur en feignant une fuite de gaz. Et s'ils étaient à deux, c'était une double précaution parce que j'avais échoué. Tout prenait finalement son sens.
Alors que Wasp les retrouvait après avoir parcouru les vidéos surveillances je lui donnais quelques brèves instructions. La priant dans un premier temps de ne pas tirer quoiqu'il arrive. Si je voulai pouvoir se débarrasser des corps, j'aurais besoin de temps. Et le bruit d'une arme à feu ne m'en donnerait pas. Je demandais à ce qu'elle m'indique avant que nous partions à quel endroit nos adversaires feraient face aux caméras où nous serions de dos. Je me baissais pour attraper une lame que j'avais accroché à un petit ceinturon à ma cheville. Cachant le lame le long de mon bras et laissant toujours ma seconde arme dans mon dos où je l'avais laissé en la rangeant plus tôt. Je jetais un dernier regard vers elle et rouvrait la porte pour me glisser au dehors et me rapprocher du lieu où nos invités se trouvaient.
J'avançais aussi rapidement que silencieusement longeant les murs, passant brièvement la tête avant la moindre intersection pour la traverser sans crainte. Puis je m'arrêtant pour indiquer à la hackeuse que j'allais faire le tour. Ce que je m'appliqua à faire en espérant que les deux hommes ne la rejoigne pas avant que je m'y applique. Je traça contournant le bloc de bâtiment tel un jogger aussi silencieux que la nuit. Il me fallu moins de deux minutes pour se faire. Surement les quatre vingt secondes les plus longues de l'histoire pour Wasp.
Arrivé derrière les deux hommes, je lançais ma lame avec force vers les hommes. Oblako - comme s'il m'avait entendu, comme s'il m'avait attendu évita sans peine cette dernière et se fut son acolyte du jour qui la prit en plein épaule. A croire que je ne savais plus viser que cela désormais. Une autre lame -celle ci caché dans ma manche- se retrouvais bien vite dans ma main droit.
L'homme que je supposais norvégien jura en suédois sous la douleur. Je lui balançais une phrase en russe. Terminant cette dernière par Oblako car après tout je me fichais bien de celui qui avais été touché.

Tiens ! Etait-ce de la surprise que j'avais réussi à lire sur son visage ? Finalement, elle était capable de laisser filtrer sur son visage, autre chose que de l'indifférence ou de la colère. Et pour cause, je ne remarquais rien du léger malaise qui la saisit une fois l'arme en main. Des bases. Je hochais la tête pour acquiescer à ce qu'elle venait de dire. Des bases... c'était suffisant. Et nos deux camarades, dehors dans la ruelle, n'était pas censé le savoir eux.
Une fois dehors, j'avais rejoins le lieu qu'elle m'avait fixé. Il y avait une caméra dos à moi. J'étais hors cadrage pour la caméra qui faisait l'angle. En revanche, notre ami russe n'avait qu'à sourire pour embellir son image. La grimace qu'il faisait, m'indiquait d'ailleurs qu'il se savait surveiller et que ça le déplaisait fortement de savoir qu'il ne pourrait pas agir librement sans que ses gestes et surtout son visage, soit mémorisés. En russe je lui avais indiquer de ne rien faire de stupide, parce que je connaissais quelqu'un qui s'empresserait d'envoyer ses images aux mauvaises personnes. Mauvaises personnes, comme la CIA qui le recherchait depuis onze ou douze ans ! Mais je n'avais pas besoin de le préciser. Wasp quant à elle, s'était jetée sur l'homme à terre, usant de son arme comme moyen de pression. Non... Pas comme ça. me surprenais-je à penser en réalisant ensuite quel'idée ne lui viendrait surement pas de jouer avec la lame que j'avais laissé à sa disposition.
Je ne l'observais qu'une fraction de seconde, restant plutôt concentré sur le tueur à gage dont j'ignorais encore l'objectif. Pourtant je ne pus m'empêcher de l'entendre lui parler en suédois. Une langue que je ne parlais pas mais que je savais reconnaître. Donc j'avais raison ! C'était elle qu'ils cherchaient. Et maintenant, elle le savait elle aussi. D'ailleurs ce qu'il avait dû répondre ne lui avait pas plus car, contre toute attente la hackeuse posa ses mains sur le couteau arrachant de nouvelle plainte au malheureux.
Quant à moi, je poursuivais ma discussion avec le russe tout en me rapprochant peu à peu de lui. L'homme était serein. Presque autant que moi. Il ne prêtait pas la moindre attention à ce qui se passait à côté de lui. Le sort de l'autre homme semblait lui être égal. Je lui posais la même question que Lisbeth venait de poser à l'homme à terre. Mais bien sur il garda le silence. Oblako avait pour habitude de travailler pour le plus offrant, mais je ne préférais pas savoir combien je devrais payer de ma poche pour avoir un nom et lui faire oublier son contrat. Ou avoir un nom et le tuer... Je me rapprochais toujours des trois autres, gardant une distance suffisante entre moi et Oblako. Notre conversation s'arrêtait là. En russe tout du moins. Ce n'est pas une pro comme nous. Elle n'a pas de code. Je t'assure qu'elle le fera. Tu as tout intérêt de répondre et tu t'en tireras au mieux avec une écharpe.. . Au fond, je ne l'en croyais pas capable. A moins que ça ne soit parce que j'espérais qu'elle ne le soit pas. Penser tuer quelqu'un, menacer une personne de mort, tenir une arme et passer à l'acte était quatre choses bien distinctes. Et je ne souhaitais à personne d'en arriver à cette dernière limite hélas irréversible que j'avais franchi trop tôt.
Lorsque l'homme parla, le second tourna la tête pour l'en empêcher râlant au premier de la fermer en suédois cette fois. Je profitais de cette fatale inattention pour me précipiter sur lui. Laissant ma main droit hors du premier coup, je levais la main pour faire glisser la lame dans ma manche, jetais ma main gauche en couperet droit sur la gorge du tueur. Et tout aussi rapidement que sèchement, je saisissais sa tête main et faisait froidement craquer sa nuque la lui brisant sur le coup.
L'arme blanche qui était dans la main du russe tombait sur le sol avec lui. Sur cette dernière du sang, le mien sans doute, pourtant je ne m'en préoccupais pas. Pas encore Mon coeur battait à vive allure mais l'expression qui était sur mon visage n'était que calme et tranquillité. L'adréanaline devait masquer la douleur. Fort bien ! J'avais encore du travail. Je ne pouvais pas me permettre de me laisser déconcentrer pour si peu. Je ramassais le couteau du russe à qui j'avais ôté la vie quelques secondes plus tôt. Est ce que tu as ce que tu voulais ? demandais-je à la hackeuse tout en me redressant.

Je ne l'avais pas vu frissonner. J'ignorais ce qu'elle pensait de ce qui venait de se produire, mais je m'imaginais qu'elle supposerait que je lui avais rendu service. Si, en effet, j'étais allée jusque dans cette ruelle pour elle, je n'oubliais pourtant pas que mon confrère russe, connaissais mon visage à présent. Et que lui vivant, jamais je n'aurais eu la paix. Pas plus qu'il ne m'aurait laissé vivant, s'il avait tué Wasp en premier. Ou alors, j'aurais toujours vécu avec cette invisible épée de Damoclès au dessus de ma tête. Ou avec cette désagréable impression d'être reconnaissant envers lui, chaque matin à mon réveil, du jour de plus qu'il me laissait en vie.
La hackeuse savait que je tuais, elle savait le nombre de contrat que j'avais déjà réalisé. Mais c'était une chose de le savoir et d'y assister. Et elle n'y aurait pas le droit qu'une fois, puisqu'il n'était pas question de laisser au second une chance d'aller vendre la mèche à son employeur. Dès qu'il nous aurait donné un nom, je me chargerais de lui aussi simplement que je m'étais chargé d'Oblako. Parle l'ami... Je suis pas du genre patient. préférais-je le prévenir en faisant un léger signe de tête en direction du cadavre qui était a côté d'eux. Lorsque la jeune femme leva sa lame, je serrais la mâchoire, croyant bien la voir tuer l'homme sans transition. Je ne voulais cependant esquisser aucun geste qui pourrait laisser entendre à l'homme de main d'on ne savait encore quelle âme, que la hackeuse n'en fut pas capable. Je crus même être soulagé de voir qu'elle ne l'avait pas tué. Toujours dans l'optique de l'épargner d'en arriver à ce genre d'extrémité. Lorsque finalement, -enfin !- il délia sa langue, la brune envoya son poing vers lui et la bougre perdit connaissance. Impressionné ? Oh que oui je l'étais ! Qui ne l'aurais pas été devant ce petit bout de femme en constatant de quoi elle était capable pour défendre sa vie.
Alors qu'elle lui rendait ses armes, je m'appliquais à nettoyer la lame couverte et dégoulinante du sang du suédois avant de la ranger, faisant ensuite de même avec son arme que je remettais aussi en place.
Tout en l'écoutant je dénouais lentement ma ceinture en cuir, tirais dessus d'un coup sec pour l'ôter des anneaux de mon pantalon et entourait la gorge du second homme avec. Je fis passer le bout de la ceinture dans la boucle et tirais dessus avec force plusieurs secondes, tout en réfléchissant silencieusement à la manière dont je devrais m'y prendre pour déplacer et me débarrasser des corps.
Après une quarantaine de secondes, je lâchais prise et me redressais en serrant les dents pour ne pas grimacer. J'ai besoin que tu te débarrasses de ce qui aurait pu être filmé demandais-je tout bas en plongeant mes yeux bleus dans son regard. ... Tu peux faire ça ? Il me fallait aussi trouver une grande poubelle, comme on en trouvait d'arrière les bâtiments d'habitation. Il y en avait une d'ailleurs près du bâtiment où nous nous étions cachés. Je sortais mon téléphone portable vieux et fonctionnel et prenait une photo - de médiocre qualité - des deux corps, décrétant que ça pourrait toujours me servir... Nous servir.
Le tiraillement que je ressentais au niveau de mon flanc gauche était de plus en plus désagréable, mais je n'avais pas le temps de me préoccuper de cela maintenant. Il faut cacher les corps en attendant que je puisse revenir m'en débarrasser. expliquais-je alors lentement à la hackeuse.