Un sourire ravi se forme sur mes lèvres aux dires de mon cavalier d’un soir . Réaction de petite-fille capricieuse, qui a besoin de s’entendre dire qu’elle est jolie et qu’elle peut plaire aux hommes, même si elle le sait déjà, mais ça ne fait de mal à personne de voir son ego flatté. Pas sûr que ça plaît à ce dernier que je me gave de hamburger, mais la grossesse me donne une faim de loup. Je n’ai pas trop envie de rentrer dans ce cercle vicieux des femmes qui utilise comme excuse qu’elle mange pour deux, mais ce soir, c’est un peu une exception avec Milo à mes côtés. Je hoche la tête à ses dires. « Oui… je connais pas grand monde de toute façon. » dis-je en haussant les épaules, ayant pensé que ce bal réunirait tout Harvard. Je pose finalement mon regard sur une pizza dégoulinante de fromage, attrapant une assiette pour pouvoir m’en prendre une part. « avant je mangeais presque jamais de fromage. » dis-je avec un petit sourire aux lèvres avant de mordre dans ma part, de savourer les différents goûts se mélangeaient dans ma bouche avant de reprendre. « je crois que c’est le bébé qui aime bien. » dis-je en riant, peut-être que lorsque j’aurai accouché, le fromage me dégoute de nouveau, je sais pas. L’évocation de cet accouchement, me tord légèrement le ventre ; je n’ai jamais été très doué pour résister à la douleur. Ça me fait peur, mais je ne peux plus reculer à présent. Un léger soupire s’échappe de mes lèvres, je n’ai pas envie de penser à ça, ce soir. « Bon alors tu ne veux pas que je te traîne sur la piste de danse c’est bien ça ? » ds-je avec un sourire amusé aux lèvres, avant de tourner légèrement mon regard vers une voix que je reconnais comme étant celle de ma meilleure amie @Cecilia Von Liechtenstein . Je hausse un léger sourcil, avec un sourire en coin en entendant ses dires au jeune homme, avant de reposer mon regard sur Milo

C'est vrai que moi non plus je ne connaissais pas grand monde ici, j'avais beau regarder un peu partout dans la salle je n'arrivais pas à croiser des visages connus. Mais ça n'avait pas d'importance puisque j'étais avec Khali. J'éclatais de rire, la regardant se goinfrer de pizza en prétendant que c'était le bébé qui aimait le fromage. « Ça doit surement être ça ouais ! » Je pouffais à nouveau de rire. J'attrapais un hamburger bien gras et je croquais dedans avant de le déposer dans une assiette. J'attrapais ensuite une serviette pour m'essuyer rapidement, essayant de ne pas faire honte à Khali. « C'est pas simple de manger ça proprement, mais putain que c'est bon ! » Je croquais à nouveau dans mon burger, mais proprement cette fois-ci. Cherchant des yeux une table ou se poser. « J'ai pas assez bu pour danser ... viens on va s'asseoir pour manger. » Belle façon pour esquiver la piste de danse. Je me dirigeais vers une table où je déposais mon assiette avant de m'y installer. J'avais égaré mon verre en chemin, mais j'avais à manger donc c'était déjà pas mal.

THE SADIE HAWKINS DANCE

J'étais contente de tomber sur Nate que je ne connaissais pas vraiment mais avec qui j'avais discuté un peu dans le hall de l'université. J'avais apprécié qu'il aime le texte que j'avais écris pour un devoir. Je ne pensais pas tomber sur lui à ce bal mais c'était une bonne chose. Il venait de me demander si je connaissais les filles. Oui je les connaissais enfin pas toutes, surtout sofia. Je vais très bien aussi ! Oui je les connais, enfin je connais surtout sofia et margot. Je ne connais pas trop kaya. Toi aussi tu les connais apparemment ? demandais-je en souriant. Je ne savais pas où était passé Melchior mais il ne devait pas être loin, c'est juste pas super d'abandonner sa partenaire ^^

mise en page par .Stay Away

couleur dialogues:

Timidement, elle fuit son regard, après ses échanges, ses mots, toutes cette tendresse qu'elle n'aurait jamais imaginée, qu'elle n'espérait plus en réalité et pourtant... A croire que tout est possible parfois. Enfin, ce n'est pas comme si elle avait espéré le revoir ici, ou même simplement un jour, elle espérait juste arriver à l'oublier avec le temps et elle y était plus ou moins bien arrivé, quand elle avait rencontré Nate, sauf que comme la blonde face au français, il était soudainement partit. Avait-elle été la raison de son départ ? Peut-être... Elle n'en savait rien, elle n'avait pas encore eu droit à des explications... Même si elle reconnait avoir été vachement destructrices avec lui, avec cette peur qu'elle avait de le voir disparaître. A l'époque, elle n'était pas encore prête en fait, même si au début, avec l'anglais, ça avait été très idyllique. Après cela, elle avait enchaîné les coups d'un soir, refusant d'autre histoire et pourtant là, elle sautait limite à pieds joint dedans, dans cette nouvelle histoire, avec lui. C'est de la folie, voilà ce qu'elle pense au fond. Pourtant, elle ne peut pas partir, ni le repousser, elle ne veut pas. Même si elle risque de souffrir et lui aussi, elle veut avancer un peu avec lui. Non pas juste un peu, beaucoup ! Le plus possible. Après tout, il a été le premier à qui elle s'est attaché après la mort de sa mère, alors peut-être qu'il peut l'aider à ne plus craindre ainsi de voir tout simplement disparaître ceux qu'elle aime et ainsi rendre la vie un peu plus facile à Benji. Il est vrai que la Californienne avait abusé quand il était partit avec Jonathan à Miami... Le fuyant un moment, se faisant limite même passé pour morte pour se venger.

Elle redresse un peu la tête en voyant la boite et fronce les sourcils en entendant ses propos... Beth ne sait pas quoi dire, elle ne sait pas quoi répondre même... Bien que s'est assez rapidement qu'elle lui laisse entendre un "Je n'ai rien à t'offrir ce soir..." Dans un léger murmure. Mais elle précise bien ce soir, pour lui faire comprendre qu'elle lui offrirait quelque chose d'autre plus tard, pour Noël. Elle tend alors la main, effleurant la boite un instant, doutant du fait que ça soit réellement pour elle, mais surtout, réel. Bé finit par prendre la petite boite et l'approcher d'elle pour quand même l'ouvrir doucement, découvrant le collier et surtout le pendentif. Silencieuse. Voilà comment elle est en contemplant l'objet.

@Ezéchiel Duroy