Je me mettais à rire, sentant bien l'humour dans sa phrase. En même temps, elle n'avait pas tort sur le coup, il gelait comme pas possible et sortir en presque tenue d'Eve, c'était presque du suicide. Mais bon, elle est encore loin de l'hypothermie et s'il le fallait, je l'emmènerai à l'hôpital. Sauf qu'elle décidait de prendre en main d'elle le problème en allant à une boutique de vêtements pour touristes. Ouais, c'était une solution aussi. En tête à tête avec Sage, je ne disais pas grand chose à ma vice-présidente, ayant encore en travers de la gorge le fait qu'elle ait agressé ma femme. Non, je ne dirai rien là, mais j'aurai une discussion avec elle incessamment sous peu. La bizut Mather (Rylie) revenait habillée de façon très... spéciale, et acceptait avec joie ma proposition. « Starbucks donc ! » Je me tournais vers Sage, faisant un signe de la tête, « Bonne soirée, à plus tard » Puis à l'encontre de Rylie, « Viens, avant que ce legging ne fasse ta réputation » Et ouais, on était partis, aussi rapidement qu'on était arrivés.

En m'écartant des deux présidents Mather (Sage & Alexander), je jetai un coup d’œil par-dessus mon épaule pour constater que l'ambiance était plus que tendue entre eux. Mais bon, je me dépêchai d'acheter mes fringues ridicules et je ressortis, affublée de la parfaite panoplie du petit touriste. En revenant, Alex accepta ma proposition et lança un au revoir glacial à Sage. De mon côté, je lui fis un sourire et un signe de la main. « A charge de revanche ma belle, à plus tard ! » Oui parce que je me chargerais à un moment ou un autre de réussir à la faire sortir en sous-vêtements. Je me tournai pour marcher côte à côte avec Alex. « T'es obligé de m'assumer, monsieur le Président. » dis-je en faisant de grands pas pour mettre ce beau legging en avant. Allez, au Starbucks !

Feryel était restée debout toute la nuit en attendant les résultats des élections, s’attendant grandement à voir la première présidente de son pays. Et pourtant, alors que la nuit avançait, son visage s’était peu à peu dissipée pour laisser place au choc de la victoire de Donald Trump, ce personnage misogyne, raciste, représentant tout ce dont Feryel détestait. Elle refusait simplement d’accepter ce résultat, que cette homme puisse avoir le pouvoir sur tout, et que le pays qui l’avait accueilli et sauvé marchait à reculons à cause de l’ignorance de certains. C’est bien pour cela, qu’elle décidait de prendre les rues de Boston pour manifester son mécontentement face à ces élections. Apres le Brexit, voila que les Etats-Unis faisaient le même genre d’erreurs. Nevada était venue la rejoindre dans les rues de Boston, suivit aussi de Hazel, son ancienne bizutrice. « Je suis américaine, ma belle. Moi j’ai voté pour Hillary! » Lui dit-elle en venant lui faire un bisous sur la joue. « Merci a vous d’eux d’être venue. Le plus nous sommes, les plus d’impact on pourrait avoir. » Bien que Feryel savait que manifester ne pourrait pas retirer les votes, ni faire démissionner Trump, elle mettrait sa voix pour la bonne cause, et pour une Amérique diverse et ouverte d’esprit. Charlie venait les rejoindre incessamment sous peu. « Tu nous a trouvé c’est le plus important! » Dit-elle, en voyant sa meilleure amie les rejoindre, alors qu’elles continuaient de marcher dans les rues de Boston, son signe dans les mains. « J’en reviens pas le monde qu’il y a. C’est spectaculaire. » Il fallait dire que le Massachusetts avait voté Démocrates, et que de ce fait, avoir un président républicain ne plaisait pas à beaucoup de monde. Charlène venait aussi rejoindre le groupe de jeunes femmes Quincy. « Y a la foule, désolée. Je vous présente Charlène, nouvelle recrue Quincy, et accessoirement la chose qui me sert d’amie depuis que je suis sur ce continent! » Taquina-t-elle sa meilleure amie d’enfance. Maintenant leur petit groupe était au complet, et elles pouvaient marcher, leur poings haut et leur pancarte brandi dans le ciel sombre de la nuit. « Not my president !!!! »

@Charlie A. Harrington @C. Nevada Lewis-Kennedy @K.-M. Charlène Bendorva @Hazel N. Pennington

Le monde semblait marcher sur la tête. Comment des gens osaient donner leur confiance à cet homme qui n'a cessé de hurler haut et fort à quel point il prône la race blanche et déteste la différence. Ca t’insupportait et les médias avaient leur dose de responsabilité dans ce futur carnage à venir. A croire que les gens aspirent à une guerre civile. Pour le coup, l'humanité te fait peur et l'avenir de ton fils t'inquiète. L'Amérique autrefois désigné comme un pays ouvert d'esprit perd toute crédibilité. Tu ne peux que soutenir Feryel dans son combat et elle a plus que bien fait d'organiser une telle manifestation. C'est le moment ou jamais de s'unir et de montrer que la force que la voix du peuple peut avoir." Crier haut et fort notre mécontentement est le moins qu'on puisse faire. " C'est votre droit et surtout votre devoir que de protéger les générations futures. L'enthousiasme d'Hazel faisait plaisir à voir et tu étais plus que fière de ton ancienne bizut. Feryel vous présentait Charlène, nouvelle recrue et amie de la présidente, soulignait-elle avec ironie." Tu as choisi la bonne voie avec les Quincys. " Malgré tes études terminées, tu ne pouvais décemment pas tirer un trait sur ton ancienne maison.Feryel prenait la tête et tu la suivais, criant haut et fort ton dégoût pour le futur président." Love trumps hate" Une longue nuit blanche en perspective.