Tout de noir vêtu, histoire de passer incognito dans la pénombre de la nuit, je garais ma voiture sur le parking de la mather house. Oui, fait exceptionnel, pour l’occasion, j’avais pris le volant. Je n’allais pas déranger mon chauffeur à une heure si tardive, quoiqu’habituellement quand c’était pour me récupérer après une petite sauterie au Mandarin hôtel, ça ne me dérangeait pas, mais là, cette nuit, la mission était d’un autre ordre. Je tournai la tête vers ma binôme, assise sur le siège passager. « Prête ? » demandai-je alors avec un petit sourire diabolique. Je sortis ensuite du véhicule, attrapai le fauteuil roulant de miss Petrova sur la banquette arrière et allai lui ouvrir galamment la porte. « Le carrosse de mademoiselle est avancé. » annonçai-je avec un petit sourire, l’aidant à s’installer pour qu’elle ne manque rien de notre petite vengeance. Puis j’allais ouvrir le coffre. Je jetai un regard dégoûté à la cage où couinaient d'horribles rats, et au carton encore fermé, mais qui lui renfermait des cafards. « Eurk… Je ne touche pas à ça je te préviens. » La galanterie façon Cole, ça ne durait jamais longtemps. Je me tournai ensuite pour observer le parking en attendant l’arrivée des troupes, les autres membres de la confrérie, qui avaient répondu présents pour cette mission. L’honneur de la Eliot avait été bafoué, on allait leur montrer que ce n’était pas sans conséquence.

A peine venais-je de faire mon retour, qu'un programme vengeance+anti-Mather venait de s'installer et nous allons entrer en action cette nuit. Bon au moins je suis toute de suite remise dans le bain comme on peux dire. N'empêche ça m'a manquer ces petits plans de démons, bien entendu je suis ma confrérie, loyale et démoniaque que je suis. D'ailleurs il s'agissait d'une idée de notre présidente, Oksanna. La meilleure amie de ma cousine, Alex. Ça me plait bien tout ça. D'ailleurs je m'adresse à elle (Alex) avec un sourire en coin alors qu'on marchait sur le parking pour rejoindre notre troupe. « Franchement, ça m'a trop manquer tout ça. J'aime pas trop les cafards ni les rats, mais juste pour le plaisir de les entendre hurler je pourrais bien les jeter. » Je ris légèrement, pas trop fort non plus pour pas qu'on nous entende. Tant pis si j'ai des amis Mathers, j'ai envie de m'amuser.

@Alexandra A. Windsor

Des cafards et des rats, ils auraient pas pu choisir des petits chiots incontinents qui iraient faire leur besoin dans toute la maison tout en restant adorable ? Suivant malgré tout sa confrérie, Oksanna dans la voiture de Cole, Alexandra et les autres étaient à pieds, vêtus de leur vêtements les plus sombres. Mary, sa chère cousine récemment revenu à Harvard à ses côtés, Alex savait qu'elle allait tout de même bien s'amuser. Elle espérait seulement qu'Alaska ne soit pas là afin que ça ne heurte pas le bébé. « On est deux Mary. Je déteste les rampants. Brrr, ils me foutent la frousse ces petites bêtes. » Surtout en sachant qu’ils devront les toucher pour les jeter sur les Mathers. Mais bon, c’est pour la bonne cause. Et puis, elle avait trouvé une paire de gants noir qu’elle se ferait un plaisir de jeter par la suite. Hors de question qu’il y ait des rampants dans ses vêtements ou sa chambre après cette nuit. Et puis, ça aurait été une preuve contre les Eliot et ça, pas question. « Elle n’est pas la seule à avoir des belles jambes ici ! » Tate et ses remarques pas du tout voilé. Pas de jalousie, juste un peu de rire. Enfin, peut-être un petit peu. Tate et Alex se sont drôlement rapprochés depuis qu’il a pris une balle pour elle au mariage alors elle aime bien l’avoir près d'elle. « Alors Mary, contente d’être de retour pour jouer de mauvais tours aux Mathers ? » Elle vit alors arriver la voiture de Cole et vint rejoindre les deux présidents pour aider à faire sortir Oksanna, encore sur son fauteuil. « Merci Cole de l’avoir conduit. » Il est à présent son demi-frère alors c’est la moindre des choses, mais quand même. Et puis, tous les bleus savaient à quel point elle est proche de la président.

Pour mon bizutage, j'avais du lancer une rumeur, merci @Oksanna T. Petrova à cause de ça, tout était partie en vrille et je m'étais retrouvé confronté à un président vert assez furax. Du coup, il est clair que pour ce soir, j'allais être de la partie... Mais pas seul. A l'accueil de l'hopital, devant cette petite rousse pas si mal je signe les papiers, pour permettre à mon cher et tendre cousin de quitter cet endroit pour la nuit. Je m'avance maintenant vers sa chambre et une fois la porte franchie, je le regarde. "C'est assez navrant qu'il faut que tu sois cloués dans un lit pour que je puisse te voir." Laissais-je alors entendre avant de m'approcher de lui tandis qu'on apporte un fauteuil roulant pour sa sortie. "Sinon, te plaint pas ! J'ai tout arrangé alors tu peux rester silencieux !" Laissais-je alors entendre moqueur, sachant parfaitement qu'il ne pourrait rien répondre à cause de son mutisme temporaire. D'ailleurs, je continue sur ma lancée. "Sérieux ? Tu dis rien ? C'est bien la première fois que t'obéi comme ça. Faut croire que t'as enfin pigé qui était le chef entre nous deux. C'est pas trop tôt." Je rigole alors, poussant maintenant sa chaise roulante jusqu'à la voiture. J'ai fait appelle à son chauffeur, parce que sur ma moto, ça l'aurait pas trop fait...

On débarque alors au lieu de rendez-vous, moi poussant mon cousin, bien posé au fond de son fauteuil roulant. "Regardez qui je ramène pour notre amusement !" fanfaronnais-je un peu !

@Noah Arjen d'Aremberg

On t'a donné rendez-vous ici alors, t'es venue tranquillement, à pieds avant de te retrouver toute seule comme une conne. Et puis, y a des gens qui sont arrivés. T'as été plutôt étonnée d'arriver dans les premiers parce que c'est franchement pas ton genre. T'as lissé ta robe pendant quelques secondes et puis, t'as décidé d'aller te sociabiliser à tous ces gens qui sont "ta seconde famille" en quelque sorte. Peut-être même la seule que tu as réellement. C'est quoi le plan ? Pourquoi on est ici déjà ? Toujours à l'Ouest la petite Reagan ! Tu hausses les épaules d'un air innocent, comme si tu n'y étais pour rien. Faut dire que ces derniers jours, tu n'étais pas vraiment présente et tu avais donc du temps à rattraper.