C'est fou comme deux êtres comme nous peuvent proliférer autant de sentiments, accentuer un peu plus chaque fois la passion qui embrase nos deux corps nus l'un contre l'autre. Une relation irremplaçable, inoubliable, gravé dans les annales pour toujours et à jamais. On s'en souviendra comme Roméo et Juliette, la reconversion, Sage et Noah. Un couple mythique, un amour unique et sans fin, éternel, même au-delà de la mort, et je le sens entre chaque soupire, chaque gémissement, chaque geste qui incontrôlable qui nous prend. Et je savoure, il prend possession de mon corps comme il s'est fait maître de mon coeur et ma tête, deux énergumènes fous alliés de se tenter à un désir, un amour si tortueux que celui-ci. Et pourtant, pourtant ça ne m'empêche pas d'être là, de cambrer mon corps contre son bassin, à fermer les yeux pour rêver toujours plus, toujours plus haut. L'excitation à son maximum, les mouvements de mon corps plus rapides, plus fermes et des sentiments indéfectibles qui sucrent ce moment. Un moment de plus, dans ses bras, là où se trouve mon vrai paradis, là où je n'ai plus peur de rien, où je ne pense plus à la vie misérable que je mène depuis ma naissance par la faute de mon père putatif, j'en oublie mon chagrin, mes maux, là contre toi je me sens envahir d'une légèreté étourdissante.. J'ai chaud, je tremble, ma peau humide causé par la chaleur de nos fantasmes. Un dernier coup de rein, violent, amoureux, ardent. frénétique et un dernier crie qui sort d'entre mes lèvres, asséchée. Mon coeur bat la chamade et je jouis, là, comme ça, les yeux vers le plafond, des picotements plein le corps quand il chuchote ces quelques mots avant de se laisser tomber sur moi. Respiration bruyante, je pose ma main sur l'arrière de sa tête pour venir caresser doucement ses cheveux. Soulagé, je me sens bien, comme si j'étais dans un champ fleurie, bercé par les chants des oiseaux qui volent au-dessus de ma tête, je n'arrive plus à canaliser mon rythme cardiaque et mes yeux se ferment lentement.